Jérémiades kivutiennes laçantes !


Suivez la vidéo suivante. Nous saluons au passage la qualité artistique de œuvre.

Soulignons cependant que les jérémiades n’ont jamais aider un peuple à se libérer, à se délivrer, à acquérir son indépendance. Multiplier des plaintes, c’est le vice des fainéants, ceux qui sont encore dans l’ignorance des lois politiques, des lois spirituelles. Nous mourons, faute de connaissance. Nous versons dans la distraction, dans des orgies et des idolâtries qui ne produisent et qui produiront encore et toujours notre ignominie, notre dépérissement, notre fatigue, notre désappointement, notre confusion…

Contrairement à ce que nous faisons :

  • mettons-nous au travail rentable : 16 heures par jour pour tout majeur, toute personne de plus de 18 ans ;
  • combattons toute forme d’ignorance en ouvrant des salles classes, physiques et virtuelles, partout où se trouvent des Congolais, pour apprendre à connaître qui nous sommes, ce pourquoi nous sommes sur terre, ce que nous voulons et comment nous entendons nous réaliser ;
  • dans le Kivu particulièrement, arrêtons nos orgies qui ne nous avancent pas : nos musiques inutiles, nos fêtes distrayantes, nos prières inefficaces, nos danses avilissantes, nos marches de couards, nos dénonciations agaçantes, nos accusations puériles, nos projets improductifs en termes de développement personnel, collectif et durable ;
  • plus que nos buildings et nos trafics des richesses kivutiennes et voisines, produisons de la science, de la culture, de la technologie, de la production, du commerce, de la consommation, de grande facture, pour imposer le respect de nos congénères humains, de nos compatriotes congolais, de voisins des pays limitrophes – dont nous nous plaignons d’être nos bourreaux ;
  • évaluons nos progrès, notre développement en temps réel, dans le cadre d’un observatoire conçu par nous-mêmes, pour nous-mêmes !
    Savourez en réfléchissant à ce que vous faîtes, l’oeuvre de nos artistes en cliquant sur ce lien.

Le Masisi congolais dans les années 1885


Pourquoi un autre article sur cette question ?

Beaucoup d’encre, de salive et de sang coule dans le Masisi congolais, comme dans le reste du pays, du continent et de la planète, depuis bien avant l’indépendance du Congo. Beaucoup de vérités n’étant pas encore dites, beaucoup de mensonges se propageant, ils convient que nous tentions une contribution, dans un contexte où plusieurs ont difficile à se départir de l’impartialité, de la sentimentalité, du parti pris.

Nous avons posé à Copilot la question de savoir qui occupait le Masisi dans le Kivu congolais en 1885 ? Contrairement à ce qu’on attend souvent dire, les tutsi y auraient été à cette époque déjà.

« …
En 1885, le territoire de Masisi dans la région du Kivu congolais était habité par plusieurs groupes ethniques. Voici un aperçu des principaux acteurs de cette époque :

  1. Twa, Hutu, Kumu, Tutsi, Hunde et Tembo : Ces six grandes tribus étaient présentes dans la région de Masisi1. Chacune de ces communautés avait ses propres traditions et modes de vie uniques.
  2. Forces extérieures :
  3. Facteurs de guerre :

En somme, le Kivu était un foyer de conflits multidimensionnels, avec des acteurs internes et externes qui se disputaient le contrôle de la région. Aujourd’hui encore, le Kivu reste une zone sensible et complexe en République démocratique du Congo2,3.

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… »

Motivations

Plusieurs, kivutiens ou non, contestent, dans cette histoire d’une présensence des Tutsi dans la région à ces dates et demandent des preuves probantes de l’historicité des faits allégués. Cet espace essaie d’apporter le plus d’éléments possibles pour éclairer l’opinion sur cette question qui coûte des vies humaines à plusieurs de nos compatriote congolais et d’étrangers, établis ou pas sur notre territoire.

Or, sans l’éclosion de la vérité, la paix et la prospérité pour tous resterons un leurre, non seulement dans le Masisi, le Kivu, l’Ituri et les autres provinces du Congo, mais dans tout notre pays tout entier.

Quelles sont les sources d’information ?

Toutes les ces sources, il convient de les consulter avec un sens critique et de recouper les informations fournies par plusieurs, quelles que soient les « autorités scientifiques » des auteurs. L’expérience montre en effet que beaucoup doit encore être réécrit de l’hitoire du monde en générale et du Congo en particulier. Des mensons étant parfois véhiculés sciemment ou inconsciemment.

http://topkivu.com/nation/masisi-un-territoire-aux-traditions-uniques-et-aux-richesses-abondantes/ : cette page est inaccessible, ce vendredi 29/03/2024 à 15:59, pour des raisons qui restent à déterminer.

https://journals.openedition.org/echogeo/10793#tocto3n8 : fournit des informations utiles. Il vaut donc la peine d’être consulté pour avoir une première vue des problèmes et de l’histoire. C’est aussi là que nous pouvons trouver une réponse partielle à la question du pourquoi l’insécurité dans le Kivu : « Les populations réputées « autochtones », c’est-à-dire installées avant l’arrivée des migrants rwandais, se sont senti progressivement dépossédées de leurs prérogatives foncières et des droits symboliques qui s’y rattachent. Les tensions se sont cristallisées autour du foncier et de la question de la nationalité. La révision en 1981 dans un sens restrictif des critères permettant de se revendiquer comme Congolais (à l’époque Zaïrois) a privé des dizaines de milliers de Banyarwanda de la nationalité congolaise, envenimant les relations inter-communautaires. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Kivu : cette source, Wikipedia, fournie une carte de mars 2024, de la situation de l’occupation de l’Est par des forces armées.

Sont-elles fiables et pourquoi ?
Pourquoi tant de contradictions entre les fils mêmes du Kivu sur ces sources ?
Quelles sont les intérêts en jeux ?

La jalousie de l’UDPS ?


Est-ce vrai que l’UDPS soit jaloux contre Nzanga ?  C’est ce que nous débattons ici-bas.  L’opposition culturelle entre lubaphones et swahiliphones vient de très loin et s’accroît avec l’avènement de l’UDPS au pouvoir.

« La jalousie de l’UDPS. »  C’est ce que voit un compatriote dans le soulèvement de certains membres de l’UDPS contre l’AVPR naissant.

Nous avons alors posé la question: « Que fera l’AVRP pour contrer victorieusement cette jalousie éventuelle de l’UDPS avec un bénéfice pour la RDC ? »

Une réponse nous a été fournie illico.

« AVRP a ses élus et est membre d’une grande plateforme politique. Malgré la jalousie historique et continuelle de certains égarés de l’UDPS. AVRP restera au côté du Chef de l’État.  Nous connaissons bien le mode opératoire de l’UDPS.  On gère le pouvoir grâce aux principes et non pas avec des imaginations. Sans ses alliés, l’UDPS ne vaut rien. »

Nous en profitons pour revenir à cette écharde dont souffre la RDC depuis les années 60.

En RDC, en effet, en exagérant, aucun politique n’a des principes humains, démocratiques, clairs, connus, suivis rigoureusement, pour présider à la destinée de notre peuple.
Nos hommes politiques, sans formation politique de base ni éducation politiques spécifiques, bricolent.
Aucun chef de l’État ne sait libérer le congolais de l’esclavage (pauvreté, dictat) ni du banditisme ni de l’ignorance ni de l’aliénation mentale, etc.
Frères, séparons nous de ces hommes sans foi ni loi. Ne serait-ce d’esprit ! Formons nos enfants, tous les soirs, à mener une vie qui ne soit pas celle de ces irresponsables connus de longue date, de ces méchants, de ces destructeurs sans scrupules.

L’Ituri, par exemple, dans son âme, n’est normalement pas UDPS. Ils aiment bricoler, dominer, tricher, se venter, paraître, dans leur parti tribal.  Nous, sans parti politique fort, sommes une multiculture de travail bien accompli, d’honnêteté, de respect, de sérieux, de responsabilité, de naïveté ; à dire vrai. Il faudra donc beaucoup de temps pour que nous devenions une symbiose !  Les udpsistes devront apprendre à s’humilier, à se civiliser, nous devront apprendre à nous organiser politiquement et à ouvrir nos yeux, d’abord !

Cela doit se travailler de part et d’autre, sans ambages !
En attendant, nos fils doivent arrêter net toute spoliation de nos moeurs en s’investissant dans un parti qui viole et spolie toute notre culture, qui détruit nos valeurs, qui nous tire vers le bas ; pour avoir le temps de mettre lendu et hema sur les rails et avoir la force de prendre notre indépendance véritable, pendant que d’autres se plaisent à être assujettis à nos ennemis, du dedans et du dehors, clairement identifiés, depuis belle lurette !  Ce challenge, l’iturien ne se l’est pas encore approprié !

L’AVPR finira par être nord-kivutien, s’il ne l’est pas encore.  Là aussi,  la relation à l’UDPS se reduira à la question culturelle.  Le Kivu, en effet, est une autre culture, opposée, elle aussi au registre kasaïen, pour cause d’autres incompatibilités connues également ; mais qui demandent du temps pour être résolues.

Sont-ce là des raisons de s’alarmer ?  Existe-il des solutions acceptables pour tous ?

Oui : des hommes meurent en masse dans l’Ituri et dans le Kivu.

Non : l’UDPS veut dominer et se pavoiner, ni l’Ituri ni le Kivu n’ont du temps pour cala ; et de plus, cela n’est pas le destin qu’ils visent.

Dans cette condition, l’urgence est que les brimés se liguent pour prendre leur défense.  Bourrés de traîtres , infiltrés par les udpsistes, les Ituriens et les Kivutiens auront du mal à s’en sortir.  Ils doivent d’abord amégager leurs maisons respectives, trouver des terrains d’attentes pour se liguer et engager une contre-attaque victorieuse qui imposera à tous le respect mutuel.

Quelques décennies sont nécessaires, parce que, l’alliance soudano-nilotique ajoute une couche au problème que nous travaillons, dans Projet 2014, depuis 1976 déjà, et dont nous mesurons la complexité au plan humain, sociologique, économique et spirituel !

Comme les Congolais refusent de se mettre autour d’une table, la difficulté de solutionner les problèmes ira croissante !

L’axe Bunia-Goma-Bukavu-Lubumbashi…


Notre histoire peut nous aider à comprendre notre destin. Prenons ici quelques faits épars pour tenter une meilleure compréhension de ce qui se passe à l’Est de la RDC.

Saviez-vous que Goma et Lubumbashi soient des fiefs des bandits à mains armées depuis les années 60 et que
Kinshasa, Bunia et d’autres villes ont connu le banditisme à mains armées après ces deux villes ? Si oui, en savez-vous le pourquoi ?

Savez-vous que les coupeurs de têtes ont commencé leur commerce dans le Kivu et le Katanga ?

Savez-vous que c’est en Ituri et dans le Kivu que furent mener les dernières opérations de nettoyage des rebelles dans les années 60 ?
Savez-vous pourquoi il en fut ainsi ?

Savez-vous que c’est dans les missions prostetantes et catholiques que la fornication était la plus forte dans les années 60 et 70 et en connaissez-vous la raison ?

Quelle conclusion pouvons-nous en tirer et pourquoi ?

Les manques de transparences…


Tel que reçu de WhatsApp…

[13/5, 22:40] : R.D.C / Province du NORD-KIVU / Ville de Butembo. Mouvement Citoyen NZENGE AMANI
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Déclaration no 001/Nz.A/V.B. du 13-05-2022

Le Mouvement Citoyen NZENGE AMANI* s’insurge contre la décision de la R.V.A qui se fait le luxe de faire assoire les avions de la société CAS.

C’est depuis très longtemps que cette société avait été contréé d’aller à la retraite. Une chose qui a pénalisé et inquiété toute la population du NORD-KIVU et celle de l’ITURI dont le voyage en route est extrêmement périlleux suite à l’insécurité grandissante que nous connaissons matin, midi et soir.

Plusieurs années après, la société CAS a voulu repris le trafic aérien le 30-04 de cette année, mais après seulement une rotation de Butembo -Goma, nous avons apris que la société vient d’être frappé d’une décision de la RVA interdisant le trafic de ses agins sur l’espace congolais. Pourtant, la société aurait tous les documents attestant son accréditation sur l’espace congolais.

C’est dans une très grande amertume et déception que nous avons apris cette nouvelle de la RVA. Franchement, nos lamentations venaient tant soit peu d’avoir une réponse avec la reprise des trafics de CAS, car pour d’autres sociétés, la facture était exorbitante. Pour transporter une dépouille mortelle de GOMA à BUTEMBO la famille était censé débloquer plus de 6000$, or pour la société CAS le coût se leverait à 3000$.
« Allez-y comprendre » !

Comme qui dirait que toutes les machines sont déjà à marche pour anéantir une communauté « X » sur tous les plans.

Le Mouvement Citoyen NZENGE AMANI fustige cette décision de la RVA et demande à celle-ci de se réplier et laisser la société CAS aller son bon chemin.

CAS ne vise que le dévéloppement de notre pays.

Pour une population, longtemps meurtrie, cette décision est plus suicidaire, au même titre que les ADF.

Nous envisageons des actions citoyenne si, une fois nos révendications ne sont pas prises à compte.

Pour le Mouvement Citoyen NZENGE Amani, la Cellcom .


[14/5, 09:38] : Où est la copie de cette mesure pour qu’on voit la motivation de la décision et le contre-argument présenté par le mouvement qui nous invite à un soutien ?
Le manque de transparence dans nos rapport est l’une des causes de l’enlisement de l’Ituri et du Kivu dans l’insécurité !
Tous ceux qui n’aiment pas la transparence finissent regretter leur iniquité, tôt ou tard.

M23 : Quelle vigilance ?


La meilleure façon de s’attaquer aux problèmes soulevés par le M23 est de bien expliquer à nos concitoyens qui sont les M23 pour la RDC.

Quant aux subterfuges qu’utiliserait ce mouvement, pour se faire des membres, il faut s’en prendre à nous parents. En effet, si nos enfants étaient bien éduqués, il ne se laisseraient pas prendre aux pièges des groupes armées, qu’ils soient M23 ou pas.

Au fondamental, sans même discuter la question de savoir qui sont les M23 pour les congolais rwandophones et non rwandophones, nous devons noter que les solutions qu’ils proposent ne sont pas à l’avantage du Congo, dès lors qu’elles sont extra-légales, illégales, lâches !

En effet, toute opposition armée est désormais anachroniques, même si elle croit se trouver une légitimité dans l’engagement de certains membres de la gente de ses fondateurs ou dans le droit de ses membres à l’existence, à la souveraineté nationale.

Pour les rwandophones congolais, la faute, l’erreur stratégique est monumentale que même Dieu ne peut bénir le projet. Les rwandophones sont en effet (1) divisés entre tutsi et non tutsi, (2) évoluent sur une terre où leurs hôtes ne veulent plus d’eux, à tort ou à raison et (3) il existe moult solutions légales, humaines, économiques, préférables, aux problèmes des rwandophones en RDC que la rébellion.

En tant que tribu bantoue, les hutu pourraient bien se liguer aux autres bantous pour former un front plus solide face aux tutsi qui leur ferait problème, qui les subjugueraient… De même, en tant que tribu proche des nilotiques, les tutsi avanceraient plus en s’associant à leur cousins qui sont nombreux dans les pays de alentours, vue leur minorité en RDC et au Rwanda. Sous peu, les hutu reprendront le contrôle du Rwanda. La vie redeviendra difficile pour les tutsi du Rwanda et au Congo il sera difficile de redorer la condition du tutsi dans son milieu actuel.

Un tutsiland était possible en raison de la difficulté qu’a le tutsi à composer avec le hutu au Rwanda et de sa minorité dans le pays, d’une part ; et, de sa difficulté à composer avec ses hôtes au Congo, après une coexistence pacifique éphémère, d’autre part.

Deux questions se posent donc à nous, congolais, rwandophones ou pas :

  1. combien de temps durera le tandem hutu-tutsi, s’il y en a une dans le M23 ou en dehors du M23 ?
  2. Que se passera-t-il si les hôtes des rwandophones revendiquaient leur droit à la souveraineté et à la paix sur leurs terres un jour ?

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Tiré du groupe NZENGE AMANI RDC

Urgent Ouganda : l’organisation AFRIKA AMANI alerte sur un probable recrutement du M23 des jeunes en majorité des hutu congolais vivant dans les camps des réfugiés de Rwamwanja, cyaka, Nakivale et kyagwale en Ouganda.

L’organisation AFRIKA AMANI pointe les doigts complicité du HCR en Ouganda.

Selon les sources recoupées, les individus qui se présentent dans les camps des réfugiés, trompent ces jeunes qu’ils vont leurs donner de l’emploi à Kampala, Kabare et Mbarara.
C’est par la suite surprise, qu’ils parviennent à se retrouver dans les forêts de la RDC dans le rang du M23 et c’est à l’encontre de leur propre volonté.

Vigilance Vigilance

Ituri : traque aux bwisha ou mascarades ?


Il y a quelques temps, les mots bwayabwisha et mulenghe se retrouvaient sur toutes les langues. Aujourd’hui, ce sont les mots tels que CODECO ou FRPI qui nous bouchent les les oreilles.

Des congolais et des étrangers qui sont sur notre territoire meurent pendant ce temps, comme des charognes, sans que personnes ne s’en offusque, n’en souffre, ne s’en soucie vraiment. Quelques personnes, pendant ce temps, circulent, parlottent, négocient, débattent pour savoir qui devra être le prochain mort en Ituri ou dans le Kivu ; et même, dans la diaspora congolaise !

Aujourd’hui, les meurtriers sont l’UPDF, les miliciens de la CODECO, les ADF et quelques autres bandits attrapés ou traqués ici et là… Les moins amnésiques nous parlent encore des molelistes, du MPR, des kadogo ou encore des banamura, sans oublier les inconditionnels de l’UDPS…

Finalement, dans le cas de l’Ituri, par exemple, qui tue réellement et pourquoi ? Quel sort est réservé aux vrais assassins par les ituriens, par les congolais et par la communauté internationale, comment et pourquoi ? Comment et pourquoi devrions-nous, tous, le savoir ?

La traque aux bwisha d’hier, quant à elle, est tombée aux oubliettetes !

Le Kivu : province du sang.


http://anselmewasingya.wordpress.com/2013/01/07/nord-kivu-province-du-sang-3/comment-page-1/#comment-2

Merci, Anselme.

Un travail énorme doit être effectué par les kivutiens pour mieux comprendre pourquoi, comment, par qui, par quoi, pour qui, avec qui et avec quoi, où et quand le Kivu (grand ou du nord ?) est la province du sang.

Y a-t-il des candidats ?

Nous en cherchons depuis décembre 1999.  Nous n’en avons rencontrés que 5 à 10 au maximum qui s’intéressent à une réelle réponse à ces questions jusqu’à ce jour.  Il nous semble pourtant que les réponses à ces question permettront à nous kivutiens de mieux nous prendre en charge.  Non seulement à mieux nous prendre en charge, mais aussi à ne pas rajouter au sang qui coule sous nos pieds.  Ce sang qui nous attriste et nous endeuille tous ; du moins d’apparence !

Jusque quand ?

D’aucuns nous demandent jusque quand nous pensons que le sang coulera encore au Kivu ?

La réponse à la question est facile, contrairement à ce que plusieurs pensent.  Le sang ne coule pas au Kivu aujourd’hui et n’est pas le fait de l’imposture kanambienne seulement.  Le Congo, depuis son indépendance a connu deux villes meurtrières d’abord.  Entendez par là, deux villes à vols à mains armées : Goma et Lubumbashi (Elisabethville).  Kinshasa (Léopoldville), Kisangani et les autres grandes villes du Congo leur emboîteront le pas après, à l’époque mobutienne déjà.

Dans la ville de Goma, depuis Mobutu déjà, les voleurs nocturnes pouvaient casser les portes du voisin à l’aide d’un cric, charger leur camion des biens de la maison visée, avant de disparaitre dans la nature…  Aujourd’hui, Butembo et Beni ne sont pas loin d’atteindre cet “état d’esprit”.

Les coupeurs de têtes, dans le Kibali-Ituri, envahir le Nord-Kivu d’abord, l’Ituri ensuite, si notre mémoire ne nous trahit pas.  Nous apprîmes ensuite que leurs bases arrière étaient en Uganda et au Rwanda…  Nous sommes en plein mobutisme et le kanambisme ne peut même pas encore être envisager !

Plusieurs autres faits similaires sont faits semblables sont énumérables qui montrent, clairement et indiscutablement, que l’état d’esprit, les moeurs, les attitudes et les comportements qui en résultent, dans le Nord-Kivu, ont préparé le sang qui coule sous nos pied, dans ce pays, géographiquement beaucoup, mais moralement corrompu depuis longtemps déjà !

Notre propos est centre sur le Nord-Kivu, notre terroir.  Si nous pointions notre caméra sur d’autres contrées particulières du Congo, nous retrouverions les mêmes types d’évolutions regrettables.

Tant que le mal n’est pas traîté à sa racine – ce que Julien Paluku et ses collaborateurs ne font pas ou ne savent pas faire, comment le changement peut-il être possible ?  Si un éveil brusque se produisait aujourd’hui, combien de temps faudra-t-il pour que les choses changent radicalement ?  Avec Idi Amin Dada, le banditisme à main armée disparu de Kampala en mois de 4 mois.  Combien de temps survécu-t-il et pourquoi ?  Qu’advint-il après son éviction ?  Des Idi Amin Dada, dans le Nord-Kivu, seraient-ils possibles, viables, convénables et viabales ?  Sans l’esprit d’Idi Amin Dada, combien de temps le changement d’une mentalité des années 60 pourrait-il prende ?  Un demi-siècle après, la situation s’est empirer.  On saccage de jour et plus nécessairement de nuit.  On tir à bout portant de jour et plus nécessairement à 2 heures du matin…

La réponse à la question est facile !

Le Projet 2014

Contrairement à ce que d’aucuns pensent, des tentatives pour résoudre la violence dans le Nord-Kivu ont eu lieu dans le passé lointin.

Les politiciens essayèrent.  Sans succès.  La liste de leurs noms n’est pas longue : Denis Paluku , Enoch Mbusa Muvingi, Antipas Mbusa Nyamwisi, Julien Paluku Kahongya, etc.  Ils essayèrent, ils essaient encore, sans succès jusque-là.  Pourquoi ?

Dans le cadre de notre participation au Projet 2014, notre analyse est que la volonté politique existe de voir les problèmes du Nord-Kivu résolus.  En revanche, la volonté de les résoudre démocratiquement n’est pas vérifiée.  Chez tous les acteurs.  Tout le monde succombe encore aux tentations hégémonistes.  Dans ces conditions nous pouvons affirmer que l’entrée même dans le tunnel n’a pas encore eu lieu.  Il n’y a donc pas encore lieu que l’on parler d’une sortie du tunnel !  Notre invitation autour d’un table, pour l’entrée dans le tunnel est crainte.  Pourquoi ?

Elle signifie une répentance que personne ne veut encore envisager, elle signifie aussi une sincérité qui n’est pas encore dans les agendas des parties prenantes au projet de construction du Nord-Kivu, projet qui d’ailleurs n’existe tout simplement pas.  Ce qui est dommage !

Ce schéma demande du travail personnel, collectif (provincial), mais aussi national et international pour aboutir plus facilement.

Il commence par la rédaction d’un projet de société pour le Nord-Kivu pour ses 100 prochaines années, elle passe par la mobilisation des ressources nécessaires à l’exécution dudit projet, avant d’entrevoir une exécution du projet qui soit réellement bénéfique pour nos peuples et qui n’assèche pas le sang du Kivu, mais lui donne un sens acceptable pour le plus grand nombre.

https://projet2014.wordpress.com

http://palukuatoka.wordpress.com

http://eae-asbl.blogspot.be

http://www.paluku.net/2014

sont les lieux où nous proposons des réponses concrètes, non seulement au problème nord-kivutien, mais aussi aux problèmes de la RDC et de l’Afrique, dans leur rapport aux intérêts européens.