Economie


Ce que nous proposons à la RDC, c’est de quitter une ligne de politique économique confuse et suicidaire, pour aller vers une option (un choix) économique claire, franche, libérale (capitaliste).

Il s’agit, pour nous, concrètement, de travailler à promouvoir les valeurs libérales suivantes :

  1. l’initiative privée (privatisation, crédits à la création d’entreprise, à la mise à l’emploi et à l’innovation) ;
  2. la responsabilité individuelle (Revenu minimum garanti, obligation scolaire et de travail) et collective (Protection de la cité, du citoyen) ;
  3. l’excellence dans le travail, mesurable par l’accroissement du capital individuel et du capital collectif par la maîtrise de :
    1. la production et productivité,
    2. le transport (justifié),
    3. le stockage,
    4. la transformation,
    5. la commercialisation,
    6. la consommation ;
  4. la coopération sélective, uniquement avec les pays qui excellent dans les domaines de coopération choisis par nous congolais, en toute liberté et en adéquation avec nos valeurs.

Points essentiels

Privatisation

Nous souhaitons que partout où faire se peut, la production, le stockage, le transport, la transformation, la commercialisation et la consommation des biens, logiciels, énergie et services soient confiés aux privés congolais ; après une adaptation conséquente de la loi pour permettre un meilleur contrôle de ceux-ci.

L’expérience montre en effet que dans notre pays, comme dans bien d’autres pays, les services tenus par l’Etat ne fonctionnent pas bien.  Notre objectif étant d’accroître la productivité et la compétitivité du congolais sur le marché national et international, nous avons l’intime conviction que confier les moyens de production au privé boostera l’économie nationale et hissera notre production au sommet le plus rapidement.

Cette démarche évitera l’injustice et les travers d’une privatisation sauvage.  Le parlement devra surveiller soigneusement l’application de la loi par le gouvernement ; après que constitutionnellement, ce parlement prenne l’importance qu’il doit avoir dans notre pays pour garantir le respect de la loi.

Responsabilisation

La législation doit auparavant être adaptée au nouveau contexte économique à créer.  Les responsabilités et privilèges des producteurs, intermédiaires et consommateurs doivent être clairement et démocratiquement définis.  Le principal étant que tout le monde paie pour sa consommation, le juste prix.

L’impunité doit auparavant être jugulée pour dissuader les dictatures, les fraudes et les pillages des biens et efforts de la nation.

L’impôt doit représenter exactement le coût de ce que l’Etat offre effectivement au citoyen et doit cesser d’enrichir les hommes qui sont au pouvoir.

Les travailleurs, ceux qui produisent, doivent être formés pour être correctement représentés autour des tables des négociations sociales et savoir argumenter de manière responsable et citoyenne.

Excellence

Notre fer de lance c’est la normalisation de tous les processus et la rigueur des normes qui doit hisser la RDC au rang du pays offrant la meilleure qualité dans tout : biens, logiciels et services.  Les normes congolaises doivent donc être des plus strictes et des plus complètes de la planète.  Du temps devra être pris pour former les acteurs, mettre en place de nouvelles normes, compléter et adapter les anciennes, en empruntant aux autres nations ce qu’elles ont de meilleur ; et, en évaluant rapidement, en temps réel, les impacts de ces normes sur le développement de la nation, sur la qualité des biens et services offerts sur notre territoire.

Evaluer et adapter dynamiquement et régulièrement les normes ne doit pas faire souffrir ni amadouer les « industriels », mais surtout en garantir les intérêts supérieurs du citoyen, des entreprises et de la nation.

Coopération

Il faut arrêter, proprement, toutes les coopérations improductives pour ne retenir que les coopérations rentables, profitables pour la nation, génératrices d’indépendance pour le Congo, utiles pour l’avancement de l’économie de l’humanité.

Dans chaque domaine, retenir les coopérations avec les pays qui sont les meilleurs sur le plan international.

Former, éduquer, instruire et aligner des négociateurs chevronnés, ayant à leurs actifs des succès indéniables dans la négociation des contrats porteurs pour la nation congolaise et pour le reste de l’humanité.

Budget

Il est préjudiciable au congolais de continuer avec des budgets de misère et penser faire le bonheur du congolais un jour.

Notre base de calcul est le suivant :

Nombre moyen d’habitants par ménage : 6

Revenu moyen net du ménage : 2500 $/mois

Taille de la population : 73 millions d’habitants.

Rapport revenu brut/revenu net : 2,6.

Budget national minimal : 949 milliards de dollars.

Situation actuelle : notre budget est pratiquement le 1/100ème de l’objectif à atteindre, avant de prétendre à l’indépendance véritable du Congo.  Notre feuille de route économique est claire : commencer impérativement par supprimer cette anomalie par un travail structuré, planifier, à haut rendement, compétitif.

Effort à fournir :

9,65% de taux de croissance annuelle du budget pour y arriver dans 50 ans.  C’est un taux raisonnable, pas trop prétentieux, mais qui nous ferait trop attendre encore, après 54 en d’indépendance de nom.

20,2% de taux de croissance annuelle du budget pour y arriver dans 25 ans.  Réaliser ce taux nous oblige à démontrer de notre génie, de notre capacité de surprendre.  Il nous met au-devant des pays émergeants actuels et constitue un bon challenge qui peut nous permettre de nous offrir la gloire après l’ignominie.

58,5% de taux de croissance annuelle du budget pour y arriver dans 10 ans.  Impossible de faire ce miracle.  Les efforts demandés à la population seraient surhumains, aliénants, compte tenu de l’environnement dans lequel nous vivons.

Notre proposition et objectif :

Si le peuple congolais pouvait nous accorder d’être aux arènes du pouvoir en 2016 : nous engagerions notre gouvernement dans la mise en route un programme de travail qui garantisse un taux de croissance annuelle de notre budget qui voisine les 20% sur les 25 prochaines années, au minimum ; dans le but de garantir à tout citoyen congolais un minimum vital, tout à l’obligeant au travail ou à la qualification professionnelle.  De cette façon, nous contribuerons à faire en sorte que notre peuple ait quitté la dépendance et ait pénétré dans la cour des grands de ce monde, définitivement à l’horizon 2041.

Notre méthode de travail

  • conduire le développement national par projets à partir d’une gestion professionnelle du développement local sur toute l’étendue de la République ;
  • soigner la qualité de la ressource humaine mise en œuvre dans l’exécution des projets par l’instruction, la formation et l’éducation ; tout autant que soigner la qualité des autres types de ressources mises en œuvre ;
  • responsabiliser plus et respecter plus le congolais ;
  •  dans l’unité, travailler à la libération totale du congolais des esclavagistes, des colonisateurs, des dictateurs, des imposteurs, des traîtres et des paresseux ;
  • publier en temps réel les performances et contre-performances de tous les projets en route à l’attention des congolais pour l’appréciation des progrès accomplis, en temps réel ;
  • investir plus dans le gouvernement électronique pour accélérer la démocratisation de la politique locale et nationale ;
  • il faut absolument que tout congolais s’oblige d’être soit au travail soit à l’école soit dans un centre de formation ;
  • nous devons nous imposer comme principe que tout citoyen congolais ait droit à un minimum vital.

Mise à jour du lundi 20 juin 2015 à 01h00 – GPAU

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