Butembo


Mutsanga, dans Butembo, bouillonne.  Pourquoi et comment ?

Tembos Yotama

DENONCIATION DE LAVERANDAMUTSANGA FACE AUX AGISSEMENTS DUCOMANDANT DU 5ieme SECTEUR, LE COLONELMUGABO, LORS DE L’ARRESTATION A KAYNA-LUOFU, DE CEUX QUI VENDENT DES ARMES A FEU AUX KIDNAPPEURS ET BANDITS ARMES.La véranda MUTSANGA, une structure citoyenne fonctionnant en ville de Butembo, dénonce et condamne les agissements du comandant du 5ieme secteur, le colonel MUGABO, lors de l’arrestation de Mr MULENDA MUTEBA, un militaire FARDC, S2 de LUOFU avec Mr Vidé MAKEUSA avec une arme et munitions, en date du 07/06/2014 à KAYNA, ayant leur base à LUOFU, qui vendent des armes aux coupeurs des routes, kidnappeurs, aux bandits armés opérants nocturnes,……, ces bandits opérant aussi dans ces groupes à part qu’ils soient marchands des armes et munitions.

En effet, ayant reçu les informations sur la bande des trafiquants d’armes ayant leur base à LUOFU, les jeunes de la véranda MUTSANGA ont alerté l’auditorat militaire de Butembo, qui ensemble ont mis en place des stratégies pouvant permettre le démantèlement de ce reseau ; qui à part le trafic des armes, ils opèrent dans le parc de Virunga, à Butembo et sur la route Butembo-Kasindi ( KARURUMA).

Les agissements du colonel MUGABO, comandant du 5ieme secteur lors du transfèrement des bandits arrêtés à KAYNA pour Butembo, nous inquiète et nous préoccupe à un plus haut niveau, car pour des personnes avertis, ces agissement sont signes de complicité.

En cours de route, nous avons vécu 4 grands scénarios que nous qualifions sans se tromper d’embuscades ratés :

1°. Aux environs de 19h45’, nous avons rencontré une dizaine d’hommes à KITSOMBIRO, dans un bosquet au bord d’un pont en bois, où ils venaient de couper un arbre et le placer sur la route pour empêcher tout passage. Tous étaient armés de fusils et habillés des mentaux, mais non autrement identifiés, menaçant de tirer sur nos deux voitures, ils nous demandaient de nous arrêter, car selon eux, il y avait deux voitures qui venaient de KIRUMBA transportant des bandits qui venaient de piller et fusiller les gens à KIRUMBA et qu’il fallait tirer sur ces deux voitures sans autres forme de procès ; immédiatement, l’Inspecteur de l’auditorat militaire de LUBERO est descendu de la voiture brandissant l’ordre de mission en présentant les bandits arrêtés ; reconnaissant l’auditeur, ces hommes nous ont laisser le passage libre.

2°. Arrivés dans la ferme de BIKARA, nous avons vécu le même scénario, cette fois ci, c’était un arsenal des militaires habillés en tenue FARDC avec armes lourdes et légères, bien positionnés dans la route en position de tire, en les approchants, immédiatement, l’Inspecteur de l’auditorat de LUBERO est descendu de la voiture pour approcher ces militaires et leur présenter l’ordre de mission ainsi que les bandits arrêtés avec leur armes étant dans la voiture, c’est là qu’ils nous ont laisser le passage libre.

3°. Arrivés à la bifurcation entre l’Etat major FARDC-LUBERO et la route allant à Butembo, on y a rencontré un autre groupe des militaires habillés en tenue FARDC qui nous obligera d’entrer dans le camps militaire et non plus continuer la route, nous avons obtempéré.

4°. Apres plus d’une heure dans le camps militaire, les militaires de l’auditorat Butembo ont résolue que nous passions la nuit à LUBERO afin de continuer la route le lendemain matin suite aux complications. C’est là que nous sommes descendu dans la cité pour chercher à manger et où passer la nuit. En pleine cité de LUBERO alors que la circulation était normal,, avant même de descendre dans les véhicules, à la place qu’on appele « CHEZ MBUMBA », nous avons vu deux moto venir derrière nous transportant le colonel MUGABO et ses gardes du corps, venir nous barrer la route, et commencer à tabasser notre chauffeur en disant « vous blaguer avec moi, le colonel MUGABO, vous aller me sentir….. accompagné des injures…… », Nous n’avons pas compris de quoi il s’agissait. Il a commencé à tabassé le chauffeur, ses gardes du corps nous ont fait descendre de la voiture et commencer à nous tabasser, c’est fut un sauve qui peu dans une débandade totale. Apres avoir sérieusement molesté notre chauffeur. Un habitant de LUBERO, comptable à la BCZ, une structure qui intervient dans le domaine de la santé, voulait demander au colonel MUGABO ce qui n’allait pas , là le colonel l’a roué des boxes, c’est pourquoi, dans le contexte de légitime défense, ce comptable a bousculer le colonel qui est tombé par terre, c’est là que, les choses tourneront au vinaigre, les gardes du corps du colonel soutenus par leur chef ont mortellement tabassé ce comptable ; le colonel a fait appel à un renfort des FARDC qui sont venu avec sa Jeep pleine des FARDC, qui se viendront se déchaîné sur le pauvre comptable en le blessant par les couteaux placés sur leurs fusils, ils l’ont sérieusement tabassé avec les crosses de fusils….., après ils l’ont ligotés et le jeté en prison. Soulignons que, comme notre convie était constitué de deux voitures, le chauffeur de l’autre voiture a été arrêté aussi par MUGABO et passé la nuit en prison, qui en était sortie avec des blessures après tortures sexuelles .il a déclaré avoir subi des tortures sexuelles sérieuses par les hommes de MUGABO….., pour les autres membres du convoie c’était le sauve qui peu….et passer la nuit en brousse. Mais grâce aux interventions des uns et des autres, nous avons repris le chemin le dimanche 08/06/2014 avec les bandits arrêtés qui sont gardés au cachot de l’auditorat.

Ainsi donc, compte tenu de tout ce qui précède, la véranda MUTSANGA

• Exige l’arrestation immédiate sans conditions, du commandant du 5ieme secteur, le colonel MUGABO, par l’auditeur supérieur, avant l’instruction de son dossier, étant donné que, ses agissements tels que détaillés ci dessus sont coupables et preuves de complicité ;
• Demande au général BAUMA, commandant du 8ieme région militaire, de relever les différents officiers militaires qui ont déjà fait plus d’une année dans les villes et cités du Nord KIVU car se comportant en chefs coutumiers et sont suspectés dans l’entretien des différends groupes des bandits armés.

• Au général AWASHANGO UMIA Vital, Inspecteur Provincial de la Police en province du Nord Kivu, de procéder à une mutation de tous les officiers de la Police qui ont déjà fait plus d’une année dans les cités et villes du Nord KIVU, car suspectés aussi dans l’entretien des différends groupes des bandits armés.

• A la MONUSCO, de mettre une pression aux dirigeants de la RDC en général et de la province du Nord KIVU et longtemps meurtrie où l’insécurité est entretenue par certains agents de l’ordre, afin que les militaires et policiers qui se font coupables dans le banditisme à mains armés soient jugés et condamnés.

• A la population d’être vigilant et toujours prêt à dénoncer tous les cas suspects.

Fait à Butembo, le 12/06/2014

Pour la véranda MUTSANGA

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