Sciences


De nos jours, aucun pays qui se respecte ne peut négliger la maîtrise du savoir par ses citoyens.  Les pays d’ignares se perdent dans des superstitions.  Alors que les pays de savants domptent les forces ou éléments.  Ils maîtrise la nature et la non-nature.

Osée 4:6 :
Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance.
Puisque tu as rejeté la connaissance,
Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce ;
Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu,
J’oublierai aussi tes enfants.

Pour sortir le Congo de la dépendance et de la superstition, nous devons engager nos populations dans l’acquisition du savoir.  Les sciences, toutes les sciences, sont utiles non seulement pour comprendre le fonctionnement du monde visible et invisible, matériel et immatériel – s’il en existe – dans lequel Dieu nous a placé.  En même temps, via la technologie, nous devons nous rendre capables de transformer notre monde, de l’assujettir, le rendre plus vivable.

Genèse 1:28
« Dieu les bénit, et Dieu leur dit :
Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre ».

C’est pour cela qu’il serait utile de rapidement agir dans ce sens-ci.

  1. Rendre obligatoire la fréquentation de l’école jusqu’à l’obtention d’une qualification officiellement reconnue par l’Etat.  Avant de commencer son premier emploi, être obligatoirement qualifié dans un domaine précis.
  2. Relever le niveau de notre enseignement.  Le tirer vers le haut pour le mettre au-dessus de tous les autres enseignements du monde.  Il convient que le congolais maîtrise toutes les sciences qui s’enseignent de part la terre habitée.  En même temps, qu’il dompte ce qui ne s’enseignent pas encore par les autres nations, mais qui est utile ou indispensable pour le Congo.
  3. Créer des emplois pour les personnes qualifiées ci-haut évoqués.  Offrir à ceux qui sont déjà au travail, mais sans qualification officiellement reconnue – et donc peu productifs – de se qualifier par une formation à horaire décalé.  L’objectif étant de rendre la nation internationalement compétitive dans la sphère de l’emploi.
  4. Prévoir, uniquement là où cela est indispensable, une formation des congolais à l’étranger ou localement, mais par des étrangers.  Surtout, dans des secteurs hautement stratégiques, où notre pays n’est pas encore en état d’offrir une formation correcte par lui-même.

Un enseignement de qualité, de toutes les sciences de pointe, est possible au Congo.  Parce que notre pays dispose des moyens, des ressources nécessaires pour financer cet enseignement.  Nous mobiliser pour organiser des enseignements de haut niveau dans les sciences de la nature, dans les sciences spéculatives ou de la pensée, dans les sciences humaines, dans les sciences appliquées, dans les sciences du visible et dans celles de l’invisible, dans les sciences du « matériel » et dans celles de « l’immatériel », dans les sciences de l’homme et dans celles du non-humain…

Comment procéder ?

Les gouvernements qui se succèdent jusqu’à présent à Kinshasa sont tous esclaves de l’UNESCO.  Celui-ci ne nous a pas aidé à nous positionner au-devant de la scène scientifique mondiale.  Le programme congolais était un des plus humanistes de la planète avant les années 80.  Aujourd’hui, même le savoir importé dont nous nous nourrissions nous échappe.  Notre savoir propre n’est pas promu, mais renié ou disparaît même.

Nos diplômés se défendent très mal au pays comme à l’étranger.  À l’étranger, en revanche, les congolais sont subitement performants, même dans des conditions d’études souvent discriminatoires – mais pas toujours.  Il faut en conclure que le système mis en place défaille.  Il demande d’abord à être (1) étudier pour en découvrir les failles  ou faiblesses ; et, les atouts ou les forces.  Ensuite, en fonction des besoins du Congo, il faut (2) définir un programme national qui permette au Congo de se positionner au sommet du savoir mondial. Pour chasser du pays la sorcellerie et la peur qu’engendre l’ignorance de notre monde visible et invisible, matériel et non-matériel.  Enfin, (3) une formation ou un recyclage conséquents des enseignants et des parents seront indispensables pour optimiser les résultats de la transmission du savoir aux apprenants.  De même, (4) la révision des structures et méthodes de travail seront indispensables pour assurer le succès.

Quels objectifs poursuivre ?

  1. Le projet de société indique les objectifs poursuivis ;
  2. Ceux-ci définissent les enseignements à dispenser et les méthodes les mieux adaptées pour les assurer ;
  3. Les profils des enseignants, des parents et des apprenants s’en déduisent tout aussi directement ;
  4. Enfin, tout cela permet d’évaluer les coûts des projets à supporter, les efforts à consentir ; à partir des ressources à obligatoirement mobiliser, des mécanismes d’évaluation à impérativement mettre en place.

Quelle est notre participation ?

Dans le cadre de l’EAE ASBL (http://eae-asbl.blogspot.be), nous proposons des formations en salle, en ligne, sur site, par émails.  Ces formations sont en langues, en informatique, en gestion de projets de développement local et dans la connaissance des institutions européennes et africaines.  Dans une optique de qualité et de participation au développement local, nous pensons pouvoir être utile aux collectivités.

Les résultats sont très loin d’être ceux que nous souhaitons.  Dans l’UE comme en Afrique, la majorité des prospects se plaignent de manquer de ressources financières nécessaires pour couvrir les frais afférents aux formations.  La raison principale de cette situation est le manque ou plutôt de la carence d’emplois dans nos cités.  La concurrence, qui bénéficie très souvent des subventions publiques auxquelles nous n’avons pas accès, offre moins cher des formations dans les mêmes secteurs.

L’avenir de notre participation sera déterminé d’une part par le comportement des prospects et d’autre part par l’accès au financement.

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