Personnalités et institutions étrangères


Nous vous invitons à nos rencontres préparatoires aux consultations d’acteurs politiques extérieurs en préparation aux élections de 2016

Exposés des motifs

(Graphèle) Paluku-Atoka Uwekomu

Constats

Les limites de la population congolaise

Dans la situation actuelle, le souverain primaire, qui ne l’est que de nom, comme dans la plupart de pays, est sans force : il n’a ni l’argent ni les idées ni la volonté ni l’organisation susceptibles de permettre un changement nécessaire et convoité en RDC ; à savoir la pacification et le progrès.

Le chômage atteindre 96% de la population active dans certaine localité du Nord-Kivu, aux informations – à vérifier – qui nous parviennent de certains de nos contacts. Les salaires du plus grands nombre sont trop bas (20 à 60 $/mois) pendant que d’autres vivent sur le sang de la majorité des congolais (6000 à 13000 $/mois, selon des rumeurs !). Cette double injustice n’incite personne au travail ni au civisme. Les plus exigeants choisissent le chemin de l’exil et cette fuite de cerveaux appauvrit le pays davantage.

Comment redonner à la population congolaise son pouvoir sur sa destinée ? Comment mobiliser les ressources disponibles pour mettre le pays en route vers la paix et la prospérité ? Telle est la préoccupation des participants au Projet 2014. Notre démarche est de prier chaque congolais de proposer une solution, de la discuter, de la tester ensemble, sur le champ politique congolais et international.

La démission des universitaires

Quelles que soient les insuffisances du mobutisme, quelques congolais ont pu bénéficier, avant les années 80, d’une instruction, d’une formation (rarement) et d’une éducation (plus rarement encore) convenable.

Quel que soit son âge, l’universitaire congolais se montre démissionnaire voire même traître :

1. Il cède le pouvoir à une majorité constituée d’ignares, d’incompétents ou de délinquants politiques ;

2. Sa production de pensées, de réalisations sur terrain et de changement culturel et très insuffisante – à part les médecins qui soignent beaucoup de nos malades ;

3. Le pouvoir de Kinshasa utilise une légion d’universitaires qui se comportent comme des moutons, qui n’ont aucun sens de responsabilité et qui sont vide d’amour propre ;

4. Certains d’entre eux sont devenus de véritables dangers publics : des assassins ; au propre comme au figuré…

Nous recherchons des universitaires congolais qui veulent redorer l’image de l’intelligentsia congolaise par une démarre qui aille en contrecourant afin de renverser la vapeur de sorte que la lumière jaillisse dans les ténèbres et que le peuple congolais découvre son vrai visage.

L’opportunisme politique des acteurs au pouvoir

Depuis le lumumbisme jusqu’au kanambisme, personne, dans le pouvoir de Kinshasa, ne fait montre d’une volonté réelle de mener la RDC à sa véritable indépendance. Tous ou presque sont au pouvoir juste pour avoir de l’argent et ensuite mourir. Avec cette prostitution du politicien congolais, l’espoir d’un lendemain meilleur est un non-sens.

Nous avons compris qu’il faut s’attaquer au mal à sa base : la république n’aidera jamais le congolais à disposer lui-même de son avenir. C’est un monde de dupes où plusieurs hégémonistes cherchent à vivre sur le dos des autres, des niais. L’enterrement de la république en RDC est un devoir citoyen, quand on a compris cela ; et, la marche vers une union d’états indépendants reste la manière idéale d’aller en direction de l’efficacité politique, économique, culturelle et sociale ; en direction de la vraie indépendance d’une RDC particulièrement multiculturelle.

C’est pour cela que le Projet 2014 veut patiemment, mais surement, en invitant à la rédaction en ligne et le test sur terrain, en temps réel, d’un projet de société pour la RDC, qui soit le plus complet et le plus démocratique possible, conduire le pays vers sa vraie indépendance : rendre le congolais capable de déterminer sa destinée avec assurance, par son travail mental et manuel.

L’hypocrisie des acteurs politique de l’opposition

Tous les ténors de l’opposition politique de la RDC vivent dans l’hypocrisie la plus totale. Au minimum, le pays fut divisé entre l’Est et l’Ouest. Aujourd’hui, la division est plus complexe et se calque presque sur les 4 langues nationales : la swahiliphonie (peu monolithique aujourd’hui), la lingalaphonie (divisé depuis la trahison du PALU), la lubaphonie (moins unie qu’on ne le pense) la kongophonie qui présente – depuis toujours – une cohésion précaire.

Le Projet 2014 est le seul aujourd’hui qui dépasse les frontières linguistiques qui demeurera au-dessus de la mêlée. Par principe, par essence, il coupe l’herbe sous les pieds des hypocrites : la participation se fait sur le Net (http://projet2014.com), en directe, sans censure, démocratiquement. C’est la raison pour laquelle tous les clans le combattent, estimant qu’il envoie des faisceaux lumineux forts sur ce que plusieurs voudraient bien continuer à faire en cachette pour profiter de la niaiserie de la majorité des congolais. C’est ici que la traîtrise, la démagogie, l’hypocrisie et la médiocrité sont bloqués à la porte de la politique !

La carence en matière de leadership

Kasa Vubu et Lumumba ont échoué pour avoir refusé la proposition du PNP : une bonne préparation avant de prendre et non obtenir son indépendance.

Mobutu et Kabila, dans leur aventurisme et amateurisme politique, ont glorieusement échoué. Non seulement cela, ils ont mis le pays sur une mauvaise voie : le premier, a spolier l’espace politique et culturel congolais, le second a renforcer l’hypocrisie de son prédécesseur et, faute de compétence, a enfoncé le pays davantage dans la voie de la médiocrité et de la division ; et, a préparé, sans s’en douter, l’imposture que nous connaissons aujourd’hui et dont nous ne savons comment nous départir.

Le Projet 2014 est le lieu par excellence où ces problèmes nationaux peuvent être traités courageusement, patiemment, sérieusement, en profondeur. Il est donc possible pour la RDC, en s’engageant dans ce projet, de trouver rapidement la voie qui mène à la paix et la prospérité durables.

L’action ou le devoir citoyen

Une proposition

Depuis décembre 1999, nous proposons, officiellement (http://users.skynet.be/bs245857/2014) deux choses au congolais :

1. La rédaction en ligne d’un projet de société pour la RDC qui soit le plus complet et le plus démocratique que la RDC ait jamais connu d’ici décembre 2014, afin de pratiquer un développement par projets et non par caprices ;

2. Le remplacement, en 5 phases de 10 ans chacune, de la République par une Union d’Etats Indépendants du Congo ou de l’Afrique Centrale, pour couper l’herbe sous les pieds des colonisateurs, des dictateurs, des imposteurs et des traîtres (2016-2066), en commençant avec un mandat démonstratif unique de la bonne gouvernance, de 5 ans maximum (2016-2021).

Une action originale sur terrain

Depuis lors, nous avons contactés près de 5000 personnes (email, Skype, téléphone, site, blogs, Facebook, Linked-In) et initiés des projets (FEEC, CNTIC, Formations, Cybercafés, Coopératives, Habitat, Hydroélectricité, Santé…) avec plus de 50 individualités, institutions d’enseignement, ASBL, coopératives et ONG ; dont le succès reste très mitigé, mais dont l’avenir peut rapidement déterminer le changement souhaité au Congo, si plusieurs personnes encore appuient notre démarche qui sort des chemins battus.

Dans le souci de nous inciter à l’indépendance, à la responsabilité, au travail et à l’ordre, nous nous sommes interdits jusqu’ici de mêlé les amis étrangers à ce projet, à notre démarche, malgré l’insistance de plusieurs compatriotes pour que nous sollicitions l’intervention de l’Occident en vue de changer rapidement la situation en RDC et répondions aux demandes désespérées de secours de la part de nos populations affaiblies et lâchement décimées par les pouvoirs qui se succèdent à Kinshasa. Cette prise de position ne porte pas de fruit : 6 à 12 millions de congolais seraient morts dans l’entretemps ; le conflit entre la RDC, l’Ouganda et le Rwanda, plutôt que d’être résolu, est rendu plus compliqué et complexe.

Une intervention au bénéfice de la population

Observations préliminaires

Plusieurs l’on fait sans succès dans le passé : prier les puissances occidentales à voler au secours du peuple congolais (Casques bleus, Turquoise, MONUC, MONUSCO).

Les échecs sont expliqués de plusieurs manières :

1. Les complexes d’infériorité dont souffre la majorité des congolais

2. La motivation de certains demandeurs de secours

3. La forte emprise d’une mafia internationale contre la RDC

4. La méconnaissance de l’âme congolaise par les acteurs occidentaux

5. Les erreurs stratégiques

Les complexes d’infériorité dont souffre la majorité des congolais

Beaucoup de nos compatriotes souffre de complexes d’infériorité pour diverses raisons :

1. L’esclavage a établi que nous n’étions pas fiers assez de nous-mêmes pour nous vendre aux arabes par peur d’être fusillés

2. La colonisation donne la preuve que nous sommes des moutons qui ne sont pas capable de voir que le colon déculotté est exactement créé à notre image

3. Certaines de nos habitudes sont la preuve éclatante que même après « l’indépendance » du 30 juin 1960 nous croyons toujours – la quasi majorité – que nous serions laids parce que nous sommes noirs, que nous sommes toujours prêts à vendre encore notre propre frère contre des billets ou même contre de pièces de monnaie

Notre cécité spirituelle, conséquence de notre refus de quitter le péché, en est au point où que c’est dans nos milieu que la fausse religion et le mysticisme fait le plus de ravage comme ils en firent chez l’occidental.

Les mouvements d’africanistes qui s’élèvent contre cette déchéance ne peuvent pas nous amener loin non plus : ils pèchent de la même manière que les colonisateurs par le racisme grossier et un appel à l’obscurantisme négateur de notre humanité.

C’est la raison pour laquelle notre démarche propose que nous nous efforcions rapidement et méthodiquement de nous débarrasser de tous ces complexes d’infériorité qui nous avilissent ou nous rabaissent au niveau des lâches colonisateurs, dictateurs et traîtres de notre nation.

La motivation de certains demandeurs de secours

Plusieurs ont entrepris de faire des affaires en prétendant plaider en Occident la cause du peuple congolais. Une fois l’argent empoché, leurs actions sur terrain ont révélé qu’ils n’étaient qu’à la recherche d’un enrichissement personnel ou à la solde d’hommes d’affaires sans âmes qui voulaient les utilisés comme cheval de Troie !

Le Projet 2014 veut et doit éviter une telle mauvaise foi. C’est pour cela que nous préférons travailler dans la transparence ; passant outre les usages traditionnels, que l’on justifie très facilement mais souvent erronément, par le souci d’une fausse sécurité !

La forte emprise d’une mafia internationale contre la RDC

La rumeur court toujours que la RDC soit l’objet d’une grande conspiration internationale qui demande à son peuple de faire montre de beaucoup de circonspection.

Il y a donc lieu, dans le cadre du Projet 2014, d’y aller les yeux ouvert, de faire montre de beaucoup d’intelligence, de sagesse, de patience et de persévérance pour éviter les pièges qui seraient fondés et préjudiciables aux intérêts congolais.

Pour que cela soit possible, il est impérieux d’aller dans la démarche en groupe, avec des personnes triées sur le volet, dans la base motivée et engagée pour son développement, dans l’intelligentsia patriote et responsable, dans l’espace politique des non corrompus.

Cela demande de la perspicacité, de la méthode, de l’intelligence, de la sagesse et de la discipline dans le travail. Ces vertus peuvent être cultivées et développer moyennant une éducation politique et technique adéquate. La place de la formation est donc importante dans ce projet.

La méconnaissance de l’âme congolaise par les acteurs occidentaux

Certains projets indiquent clairement la volonté de l’Occident de travailler de concert avec la RDC (Inga, Gécamines, Miba, Kilo-Moto, CTB, etc.).

Cependant, tous ces projets souffrent d’une méconnaissance de l’âme congolaise. Plusieurs occidentaux ignorent que les congolais ne sont pas tous niais et voient bien combien ils sont roulés dans de la farine dans ces coopérations colonialistes. La rancœur monte d’années en années et nous conduit vers la rencontre du phénomène Al Qu’aida en RDC. Le nationalisme congolais s’exacerbe à cause de cela. L’humanisme s’en trouve amoindri et les affaires tournent tous progressivement en véritables actes de banditisme industriel ou commercial.

Tous ces projets, ces programmes, revêtent des formes de colonialisme incontestables. Ils sont conçus, initiés et exécutés à partir des centres de commande définitivement situés en Occident. Le résultat en est une déconnexion totale de la réalité congolaise, mais plus fondamentalement de l’aspiration réelle du congolais. Pour l’Occident, la perte est grave : discrédit grandissant, perte de de compétitivité, délocalisation, perte de marché au profit de l’Asie, inimitié entre peuples, etc.

S’appuyant sur le congolais lui-même, le Projet 2014 divorce d’avec les autres démarches. Elle responsabilise, incite à l’intelligence, à la loyauté et au respect mutuel pour permettre le démarrage prochain de vraies coopérations.

Les erreurs stratégiques

1. La déconnexion de la base des projets

2. Le démarrage des projets sans dossiers consistants

3. Le déficit de démocratie dans les projets élaborés

4. La déresponsabilisation des bénéficiaires directes, qui ne participent pas au projet, mais le subissent ; et qui compromet sa pérennité

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