Emploi


Partout dans le monde, les gouvernements luttent vainement contre le chômage.  À ce qu’on dit, seul Mao Tse Tung était parvenu à réaliser le miracle de mettre tout le monde au travail.  Ses méthodes ne nous siéent pas nous Occidental.  Plus encore, elles rebutent l’ensemble des pays d’Afrique.  Même si, plusieurs dirigeants africains rêvent de les reproduire dans leurs pays respectifs, contre la volonté de leurs peuples respectifs.  Des nouvelles nous parviennent des ASBL répartie sur tout le territoire de la République Démocratique du Congo (RDC), par exemple.  Le chômage y atteindrait parfois des taux de 98% dans certaines localités.  C’est dire que les travailleurs de ces contrées se suicident, se meurent, travaillent pour des irresponsables.  La diaspora congolaise, par exemple, commence à s’irriter…  La loi sur le travail n’est pas appliquée.  Elle ne traite pas convenablement la question du chômage au seuil de ce 21ème siècle.  Dans l’Occident, plusieurs faits de racisme et de xénophobie ont pour explication le sentiment que les autochtones ont de travailler pour de paresseux allochtones venus d’Afrique et d’ailleurs.  Les conséquences de cette situation peuvent brusquement devenir plus dramatiques que nous ne l’imaginons aujourd’hui, écrivions-nous quelques mois plutôt.  Surtout, si rien n’est fait pour arrêter de caresser le fléau qu’est le chômage ici dans l’Occident et là-bas : en Afrique par exemple.  Notre conviction aujourd’hui est que toute localité qui le désire, peut arrêter, éradiquer et non seulement réduire le chômage.  Pourquoi alors tant de gouvernements échouent-ils ?  Pour quelles raisons se gourent-ils alors que toutes nos universités connaissent les causes de leurs échecs et proposent les remèdes appropriés depuis des décennies ?  Pourquoi nos universités ne sont-elles pas suivies ?

Dans le cadre du Projet 2014, nous proposons à toute communauté locale – en non pas aux gouvernements, africaine ou européenne en général et congolaise en particulier, un projet pour l’ÉRADICATION du chômage.  Nous l’avons appelé : « Coopératives », pour une raison que nous fournissons ici-bas.  Nous proposons même un accompagnement aux communautés locales qui le souhaitent, dans le cadre de notre ASBL Échanges Afrique-Europe.

Le concept de base est simple.  Comme l’œuf doit être cassé pour réaliser une omelette.  Ici aussi, la collectivité doit consentir des sacrifices.  Le projet coopératives propose aux communautés locales de rompre avec leur tradition.  La rupture consiste à se décider de fédérer leurs ressources propres des chômeurs.  Mettre en commun leurs ressources matérielles et immatérielles pour former des coopératives, mutuelles ou associations pesantes.  Le capital souhaité est de 100.000 Euros, dont 30% devront avoir été réunies localement.  Elles doivent constituer des formations capables de faire face à la concurrence, à la contre-performance, à la médiocrité.  Cela demande de rompre avec les égoïsmes personnels, familiaux, claniques, tribaux, ethniques d’alliance et autres.  Ce sont ces vices qui font que l’on s’engage dans des projets hégémoniques souvent suicidaires.  Il s’agit de passer à une vision humaniste, universaliste et citoyenne du développement.  Dans un premier temps, l’objectif devrait être de se regrouper, de se mettre ensemble, pour atteindre le poids d’au moins 100.000,00 € de budget annuel, par coopérative, à titre exemplatif.  On peut alors espérer devenir compétitif et viable, tant au plan local, dans l’immédiat ; et, sur le plan national et international, sur le long terme.

Tous les projets doivent être écrits, pour en faciliter les analyses, les critiques, les comparaisons, les corrections ou les adaptations.  Ces coopératives, en fonction des opportunités et des risques, seront de production, de stockage, de transformation, de transport, de commercialisation ou de consommation de biens ou services recherchés sur le marché local, national ou international.  Cette façon de procéder visera la création d’emplois bien rémunérés là où personne ne pourrait le faire seul, en raison de la pauvreté du plus grand nombre, dans tous nos états, du Nord comme du Sud !

L’éradication du chômage n’est pas, dans notre concept du développement, à attendre de l’État.  Elle est à réaliser par les chômeurs eux-mêmes et pour eux-mêmes d’abord, pour aller vite et efficacement.  Avec le soutien de la collectivité, de l’État ou de la communauté internationale, certes, mais au plan strictement administratif et légal.  Les chômeurs sont donc les premiers acteurs et bénéficiaires de leurs propres initiatives, de leurs propres projets.  Conçus, élaborés, mis en œuvre, automatiquement et dynamiquement évalués par les ex-chômeurs, dans le cadre d’associations pesantes, bien structurées, bien organisées, ces projets ne peuvent que réussir et contaminer.  Du fait de la fédération intelligente de ressources des membres, quel que pauvres que soient les membres d’une association au départ, les projets seront viables et robustes avec une plus forte probabilité.  Les structures de gestion mises en place seront plus efficaces, parce qu’elles seront formelles et régies par des règles de fonctionnement élaborées et acceptées par tous.  Elles auront également l’avantage de profiter de la protection des leurs États respectifs.  Ce n’est pas le cas dans beaucoup de pays africains, contrairement à ce qui se passe dans l’Union Européenne…  Malheureusement !  C’est ici la raison de toujours coupler ce projet à d’autres projets de lutte pour la démocratie dans la collectivité.  La démocratie locale créera plus sûrement et durablement la démocratie nationale et continentale.

Dans ce dernier cas, nous avons prévu des procédures à suivre pour s’assurer de bonnes relations à l’État préalablement.  Sans la protection de la collectivité, il est difficile de fonctionner sereinement, paisiblement, efficacement.

La gestion démocratique du développement endogène et par projets, permettra d’avoir des politiques plus réalistes et plus ambitieuses et libératrices que celles que nous connaissons aujourd’hui.  Des politiques bien mûries pourraient ainsi par exemple permettre de réduction des taux de chômage de moitié ou du tiers, tous les ans.  Les citoyens seraient ainsi mieux préparés à déployer leurs efforts sans se déshumaniser un seul instant.  Théoriquement, en six ans, une telle approche devrait permettre de passer d’un taux de chômage à 98% à un taux de moins de 2% en l’espace de 6 ans : soit en une législature au maximum (98 > 49 > 25 > 12 > 6 > 3 > 2).

Nous avons lancé des expériences avec Beni, Goma, Bunia, Butembo, Kinshasa et Mahagi, en République Démocratique du Congo ; avec Bamako, au Mali ; et, avec Ouagadougou au Burkina Faso.  Généralement, au début, tout le monde a été enthousiaste.  Mais très vite, les partenaires se sont refroidis.  Ils n’ont pas vu l’aide extérieure qu’ils attendaient, secrètement, venir.  Cette aide qu’ils souhaite sans contrepartie !  Cette attitude, nous l’avons observée partout, sauf à Ouagadougou.  Nous l’avons soufferte, d’autant plus que nous avons cru avoir assez expliqué à nos partenaires, dès les départ, que nous prônions l’indépendance de l’Afrique et non pas son sevrage par l’Occident.  Cet Occident que l’Afrique accuse de continuer à la coloniser.  En RDC, la mentalité de la dépendance étant encore fortement ancrée dans les esprits, il faut donc prendre du temps pour la modifier.  Les volontés populaires ne sont pas encore suffisantes pour amorcer l’essai de l’indépendance économique, culturel, économique, industriel et autre.  Les campagnes de sensibilisation budgétivores actuels ne sont pas appropriées.  Notre politique consiste à commencer par persuader quelques personnes, pour être à même de persuader la foule.

Cette expérience nous a pourtant appris à trouver, avec les équipes de pilotages des projets, beaucoup de solutions élégantes, à moindres coûts.  De sorte qu’aujourd’hui, notre conviction est que le décollage économique de l’Afrique tarde.  Il tarde beaucoup plus à cause de l’attitude de nous-mêmes, africains, face au travail.  Notre paresse et nos égoïsmes expliquent nos retards technologiques, culturels, scientifiques, industriels et autres.  Sur terrain, la volonté du changement n’est pas encore suffisante, contrairement à ce que plusieurs prétendent.  Dans le cas des contrées où nous sommes présents, en RDC par exemple, nous sommes désormais persuadés que la base ne veut pas encore le changement.  Elle se complait dans ces conforts : l’irresponsabilité, la corruption.  Peu de congolais voudraient s’en défaire.  Indiquez la voie pour y arriver et vous lirez aux réaction des gens qu’ils ne sont pas prêt pour le changement.

Ci-dessous, nous reprenons quelques liens qui renvoient vers les rapports qui portent sur nos initiatives dans ce domaine.

Kinshasa

http://eae-asbl.blogspot.be/2013/03/chomage-kinshasa.html
https://projet2014.com/coopratives/cooprativeskinshasa/
https://projet2014.com/2013/03/19/chmage-kinshasa/

Goma

http://eae-asbl.blogspot.be/2013/03/le-chomage-goma-notre-enquete.html
http://eae-asbl.blogspot.be/2013/03/60-chomeurs-de-goma-2-repartition-par.html
https://projet2014.com/2013/03/07/le-chmage-goma-notre-enqute-prliminaire/

Mahagi

http://palukuatoka.wordpress.com/2011/07/21/enquete/

Quelques études sont en cours

Beni

Butembo

Dungu

Isiro

Kisangani

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Une réflexion sur « Emploi »

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