Brève présentation
Notre projet Habitat, dont l’exécution se fait dans le cadre de l’EAE ASBL, a pour idéal de voir les localités de la RDC ainsi que des autres pays d’Afrique, qui le désirent, se doter d’un habitat (maison, infrastructure publique…) digne d’un être humain du 21ème siècle, en prenant totalement en charge les coûts des projets grâce à une mutulalisation des ressources dans des cadres de coopératives de taille, pesantes et professionnellement manager. Le chiffre d’affaires doit être de l’ordre d’un million d’Euros pour commencer, idéalement. Il est toutefois possible de démarrer ce projet avec 100.000 €.
L’originalité de ce projet est de viser une villa de 4 chambres au moins pour chaque ménage : une chambre pour parents, une chambre pour garçons, une chambre pour filles et une chambre pour visiteurs. L’originalité de notre projet est aussi d’imposer, comme norme un minimum de 25 m² de surface par habitant. Pour le cas du Congo, la maison familiale doit donc avoir au moins 6 x 25 m² = 150 m². En plus des 4 chambres, la villa doit impérativement avoir un salon, une salle à manger, une cuisine, un bureau, un magasin, un garage de voiture, un atelier, deux salles de bain avec chacune un WC, ou bien, deux salles douche avec un WC chacune, ou encore, une salle de bain avec WC et une douche avec WC. Toutes les pièces, à la livraison, doivent être équipées et fonctionnelles. Les équipement doivent être être de la toute dernière technologie. Par exemple, les robinets dans les douches doivent être thermostatisés. Le mitigeurs doivent être à économie d’eau. Les cuisines doivent comporter des fours à vitrocéramique à protection électronique des taques ; les luminaires seront économiques, à LED, etc.
Les normes les plus strictes doivent être d’application dans ces constructions pour garantir la sécurité des habitants, de la cité. Normes anti-sismiques, anti-intempéries, anti-bruits, anti-incendies, etc. L’isolation de la maison et la récupération de toute l’énergie disponible doit être prévue : cellules photovoltaïques, récupération des eaux de pluies, etc.
1. les voies publiques doivent revêtues ;
2. les trottoirs aussi seront revêtus ;
3. les espaces publics de détente doivent être revêtus et professionnellement décorés ;
4. les autres infrastructures d’intérêt public (instituion de santé, d’enseignement, de formation, de jeux, de sport, etc.) doivent respecter les normes les plus strictes en matières de construction, d’entretien et de sécurité pour les citoyens et leurs biens ;
5. le raccordement à l’électricité et à l’eau courante : projet Électricité et projet Eau ;
6. un réseau de caniveaux pour la récupération des eaux usées et des eaux de pluies ;
7. un réseau de passage de câbles et de tuyaux : l’électricité, le gaz, les données, l’eau…
Son originalité est aussi de ne pas miser sur le financement de l’État. Le projet compte sur le travail des bénéficiaires, les habitants de la localité. Nous invitons les citoyens à se prendre en charge en leur montrant comment fédérer leurs ressources pour réaliser de grands projets dans le cadre de coopératives robustes de part leur organisation. Tout ce qui est attendu des États, ce sont les autorisations d’usage, le contrôle de l’application des normes, des lois, du respect de l’environnement et la garantie de la sécurité des citoyens et de leurs biens.
Fonctionnement
Avec l’entité qui adhère au projet, nous commençons par mobiliser ses habitants au sein d’une coopérative pesante : ayant par exemple un fond propre d’un million d’Euros (33,33% d’un budget mensuel de 3 millions d’Euros). C’est par exemple un million d’habitants qui mettent 1 Euros par tête d’habitant et par mois. Ce qui est très facile à réaliser dans une région responsable et volontaire ; ou encore cent mille habitants qui mettent 10 Euros par tête d’habitant et par mois, ce qui est un peu plus difficile à réaliser dans le contexte paysan congolais, par exemple.
Avec notre soutien, là où c’est nécessaire, la coopérative constitue un dossier complet du projet Habitat et des dossiers connexes pour les projets accompagnants nécessaires en vue d’une génération locale de revenus. Il y lieu de nous consulter pour des explications supplémentaires.
Ensuite, la coopérative mobilise les ressources nécessaires à la réalisation des projets : localement ou à l’extérieur de l’entité : prenons, dans notre exemple, 2 millions d’Euros supplémentaires. Un budget de 3 millions est alors ainsi disponible qu’aucun ménage ne saurait mobiliser seul. Sur une année, il est possible de mobiliser ainsi 36 millions d’Euros. Cette opération est possible là où chaque ménage, d’en moyenne 6 personnes, gagne au minimum 600 Euros par mois et consacre 1% de son revenu au montage et soutien d’un projet collectif d’envergure comme celui décrit ici. D’où la nécessité de prévoir un projet Coopératives avant le projet Habitat, pour la mise à l’emploi des chômeurs d’abord et la lutte contre l’esclavagisme – contre le travail mal rémunéré. Il est donc clair que notre démarche ne soit pas faite pour les populations qui se contentent volontiers de 2 à 2 €/jour de travail. Le projet conçu pour ceux qui décident d’obtenir que leur salaire minimum passe de 60 à 1250 €/ mois, par un démarche citoyenne, syndicale structurée organisée.
Une fois les ressources réunies, le projet peut être lancé et son évaluation continue publiée sur le site du projet pour contaminer ceux qui désespèrent, sombre dans l’attentisme…
Le projet terminé, la gestion de l’habitat est complètement laissée sous la responsabilité de la coopérative locale seule qui s’en occupe, avec le concours éventuel de l’administration locale.
Résultats attendus
- Une amélioration significative de la condition sociale et sanitaire des habitants : salaires, emplois, justice sociale, civisme, confort de vie et démocratie accrus ;
- Un renforcement de l’économie locale et de l’économie nationale par effet de contamination ;
- Un gain supplémentaire d’indépendance mentale, politique, sociale, économique, technologique, scientifique ;
- Une amélioration constante de la santé physique et mentale des bénéficiaires directs du projet ;
- une relèvement du niveau d’instruction, de formation et d’éducation de la population, propre à hisser culturellement la localité.
Evolution du projet
- Mbandaka, GAPROF ASBL
Distribution de kits sanitaires, aménagement de latrines et puits d’eau potable- A l’étude
- Un dossier déposé au PNUD (Kinshasa) et à l’UE (Bruxelles), sans accusé de réception, malgré nos rappels…
- Shabunda
Construction de maisons avec des matériaux récupérés (Pneus de véhicules…)- L’étude chez l’EAE ASBL/Bruxelles, pour dépôt d’un dossier auprès d’un groupe de parlementaires américains qui promettent une ÉVENTUELLE aide, en fonction de l’appréciation du dossier qui sera soumis.
- Bruxelles
La ville de Bruxelles, capitale de l’Union Européenne et notre terroir, n’est pas salubre, n’est pas propre.
EAE ASBL et MWIB ASBL lancent une initiative qui consiste à proposer aux propriétaires de biens immobiliers de Bruxelles non mis en valeur, la rénovation de ceux-ci pour les mettre en location ou en vente.
Cette initiative devrait permettre de poursuivre 3 objectifs immédiatement et simultanément :- la salubrité de la ville ;
- la mise au travail de plusieurs chômeurs dans le secteur du bâtiment ;
- la baisse du coût du loyer.
Les coûts
Dans le contexte iturien, la mise à disposition de notre villa comprenant une maison de 150 m² s’élevera à 30.000 € environ. 1200 ménages pourrait être théoriquement servis chaque année. Or, un million d’âmes en Ituri, cela représente, près de 166.667 ménages. Il faudrait 139 ans pour les servir tous. Pourtant, un tel crédit est vite remboursé au taux de 833 €/mois : 3 à 4 ans suffisent. En revanche, créer des emplois à 1250 € nets par travailleur, mettre dans chaque ménage, papa et maman au travail, n’est pas une sinécure !
Merci pour ces informations utiles, chacun doit s’habituer ensuite pour améliorer son habitat.
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