Banyarwanda


[14:45, 23/5/2016] +32 486 74 17 04: Il nous faut un espace de travail historique congolais pour restituer exactement et complètement les origines de tous nos peuples, les rwandophones compris.  Littéralement banyarwanda veut dire : les gens du Rwanda ; où Rwanda pourrait tout aussi bien signifier : pays, territoire, langue, empire, royauté.  À l’Est du Congo, les banyarwanda sont ceux qui parlent le kinyarwanda, la langue dominante du Rwanda, d’où ils viennent ; et non, comme certains voudraient le penser ou voudrait que soit, les tutsi congolais ayant des aïeux rwandais seulement.  Les historiens nous apprennent que les tutsi auraient laissé leur langue s’effacer en se mixant aux hutu majoritaires, dont ils adoptèrent la langue.

Ouvrons ici une parenthèse.

Ce phénomène serait « naturel », selon ces historiens « menteurs ».  Et pour étayer leurs thèses : voici plusieurs exemples est-congolais.

Dans le Nord-Kivu, les mbuba et le bila, voient progressivement leurs langues disparaître au profit du nande, dans le territoire de Beni, en raison de la mixtion avec ces derniers et de leur majorité numérique.

Dans l’Ituri, les hema-nord, auraient, comme les tutsi, complètement perdu leur(s) langue(s) et parlent la langue des lendu, qu’ils côtoient et qui sont numériquement dominants.  De la même manière, de moins en moins de ndo et d’okebo (d’ukebo ou d’ukebu) parlent encore leurs langues respectives, préférant parler l’alur, la langue d’une tribu du même non, avec laquelle ils symbiosent, mais qui est, comparativement à eux, largement majoritaire dans le territoire de Mahagi.

De la même manière, un kasaïen m’explique, que plusieurs tribus des territoires du (grand) Kasaï, parlent luba, laissant ainsi progressivement leurs langues disparaître.

Dans le Bas-Congo, plusieurs langues reculent fassent à la montée du kongo, langue vernaculaire, comme le lingala, le swahili.

C’est de la même manière que dans l’Équateur aussi, certaines langues reculeront progressivement et « certainement », selon cette thèse, face au lingala, la langue vernaculaire devenant de plus en plus dominante.

S’agissant des langues vernaculaires, il sert intéressant d’étudier leur formation autant que la formation de nos langues tribales qui, définitivement, seraient, à l’origine, des langues « vernaculaires ».  Il est aussi intéressant de voir la confusion que nous faisons souvent entre langue et race, ethnie, tribu, clan ou patriarchie.

Ainsi, il n’est pas nécessaire d’aller à l’université pour se rendre compte que les banyarwanda soient une mixture raciale parfaite.  Cela ne fait que quelques mois que certains congolais, racistes, se ravisent.  Ils découvrent que les conflits dits interethniques sont autre chose que des conflits raciaux.  C’est ainsi, qu’aujourd’hui, il devient ridicule de parler d’un conflit bantous-nilotiques.  Une année plus tôt, c’était la mode.  On a enfin compris que les conflits de l’Est n’opposaient pas bantous et nilotiques, mais bien les pro-banyarwanda et anti-banyarwanda.  Le conflit est hautement politique, quand bien-même il ne le serait pas totalement !

À titre accessoire, dans tous les swahili congolais, le Nord se dit kaskazini ou bien juu (ou yulu, dessus) et le Sud se dit kusini ou chini (bas).  L’Est se dit mashariki, tandis que l’Ouest se dit mangaribi.

Fin de la parenthèse.

À notre connaissance, ce que dit sa majesté n’est qu’une infime partie de l’histoire de banyarwanda et pas la plus pertinente pour l’heure.  En effet, les banyarwanda ne seraient pas que hutu, ni que des rwandais à l’origine ; à ce que nous apprennent d’autres sources – que nous devrons indiquées en son temps. De plus, sa Majesté ne nous explique pas l’essentiel : quand, où, pourquoi et comment sont nés les conflits qui persistent jusque aujourd’hui ? Certaines sources nous indiquent que les débuts du séjour des banyarwanda au Congo étaient plutôt globalement pacifiques, fraternelles même ; et, quelques faits vérifiables semblent l’attester, faits qu’il faudra mettre sur la table de travail.  Nous pensons que c’est de cette façon que nous crèverons l’abcès et que, finalement, la plaie guérira définitivement.

La livraison ci-dessous, de sa Majesté Dieudonné Prince Agoumousse, nous montre combien notre histoire est ignorée de nos populations.  Cette ignorance participe à la division de nos peuples et profite aux ennemis du Congo.

Libérer le Congo passe donc par la restitution de notre vraie histoire, par des hommes faits, soucieux de nous aider à avancer, contrairement à ce que font ceux du gouvernement de Kinshasa qui nous pousse à reculer.

[09:32, 23/5/2016] +33 6 67 80 08 60: Bonjour à toutes et tous.

Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de Hutus Congo comme on aime les appeler. Après la guerre 14 à 18, les vainqueurs vont se partager les colonies Allemand : le Kamerun(Cameroun) le Togo, le Nigeria, le Ruanda Urundi, la Namibie… Donc les Belges vont avoir le Ruanda-Urundi qui seront annexer au Congo Belge. Et qui va former la République du Congo Belge et Ruanda-Urundi.

La Belgique va décider sur un simple constant, je cite :

Il faut savoir qu’en Swahili le mot Nord et Sud n’existe donc il y a jamais eu le Nord et Sud Kivu. Un seul Kivu. La population autochtone Kivu résistant et têtue ne voulant coopéré avec les Belges en plus leurs est moins peupler.

La population Hutu coopérant et docile avec les colons, qui permet même à leurs filles de se marier avec les blancs.

Les Belges vont décider simplement parce-que les congolais ne veulent pas travailler et ils ont espace vierges et riche à cultiver. De l’autre côté trop peuple sur un petit territoire pas trop rentable.

La Belgique décide en 1936 la déportation des Hutus sur la terre de Kivu sans l’accord des chefs autochtones. Mais heureusement que la résistance de la population de Kivu trop dangereux a obligé les Belges de stopper le projet qui devrait continuer jusqu’à 1946… Cette malheureuse histoire pour le peuple congolais a duré que 2 ans et quelques mois… Conclusions : Vu la durée de la date de la déportation. Les Hutus sont Congolais à part entière mais il y a un gros souci sur les problèmes coutumiers.

Signé : Sa Majesté Dieudonné PRINCE AGOUMOUSSE de Kungu