Enseignement


Pour un développement rapide du pays (RDC) il nous faut investir suffisamment dans un enseignement qui conjugue les trois fonctions suivantes.

  1. L’éducation.
  • La formation.
  • L’instruction.

Tous les quatre niveaux de notre enseignement archaïque doivent être pris en compte.

  1. L’enseignement primaire, de base ou fondamental.
  • L’enseignement secondaire, les humanités.
  • L’enseignement tertiaire, supérieur ou universitaire.
  • L’enseignement quaternaire, de troisième cycle, doctoral ou post-universitaire.

Nous avons déjà proposé en son temps des innovations qui sont présentées sur notre site. Il est important de noter que pendant que les congolais font fi de nos propositions, l’Union Européenne, en revanche et par exemple, a déjà compris et pris en considération l’idée de séparer, à terme, la fonction enseignante de la fonction évaluative des connaissances, des compétences et du savoir-être, dans le futur. Notons que l’UE continue toujours à négliger encore l’évaluation du savoir-être ; sauf dans les institutions spécialisées, où cette importante évaluation demeure superficielle, timide, la plupart de temps. Au Selor belge aussi, certaines de nos propositions sont déjà d’application et participent à l’amélioration de la crédibilité de cette institution, notamment dans le cadre des tests informatisés (sur PC) : de plus en plus, certains résultats peuvent désormais rapidement être connus. Mais là aussi, la démarche reste mitigée, hésitante, insuffisante. Ce qui est dommage. Au Congo, beaucoup reste à faire. Le chantier est immense. Les projets sont très insuffisants en raison de la déliquescence de l’État et de la démission de l’intelligentsia congolaise.

Notre contribution aborde plusieurs points essentiels dans lesquels il serait utile que la RDC innove, prenne une longueur d’avance sur les autres nations, parce qu’elle peut en avoir les moyens…

  1. La durée de l’enseignement.
  • La quantité, la pertinence et la qualité des thèmes abordés, des sujets traités dans l’enseignement.
  • La place des technologies de pointe pour accroître la productivité, l’efficacité.
  • La relation de l’enseignement à l’industrie et à la culture nationale.
  • L’évaluation dynamique de l’enseignement dans sa totalité.
  • La participation des apprenants et des enseignants au développement personnel, local, national, international, depuis le banc de l’école, de la salle de classe, du labo, des lieux de stage ou autres…

La durée de notre enseignement est une copie servile de ce qui se passe ailleurs, en Occident notamment. Elle cause des préjudices évitables à la santé physique, à la santé morale et à la santé mentale des apprenants, des enseignants et des parents. Citons quelques exemples.

  1. Congé annuel en juillet.
  2. Vacances : noël, pâques, pentecôte, etc.
  3. 5 ou 6 années à passer dans chaque niveau d’études : primaire, secondaire, tertiaire ; avec des bien maigres bénéfices pour la nation.

Le contenu de l’enseignement ne l’est pas moins ; même si des efforts ont été fournis pour opérer des modifications appréciables et souhaitables : par le mobutisme notamment. Cependant, considérons les faits suivants qui nous permettent d’évaluer la situation.

  1. Le français demeure la langue unique d’enseignement, sans une justification valable, soutenable. Et qui pis est, il n’est plus maîtrisé convenablement par la nouvelle génération de diplômés.
  2. Le cours d’histoire ne permet pas aux apprenants congolais de se connaître avant de connaître les autres. Plusieurs congolais ne savent pas ou ne savent plus qu’il existe des nilotiques, hamites, pygmées, indo-européens, soudanais et autres au Congo. Ils ne connaissent pas les parcours éventuels
    de leurs patriarchies, clans, tribus, ethnies ni races. Plusieurs ignorent totalement les alliances séculaires qui ont lié leurs aïeux et qui pourraient le développement du pays.

Plusieurs expériences inédites montrent que :

Les congés sont mal répartis sur l’année scolaire ou académique, en fonction des traditions coloniales ou des conditions climatiques au nord de la planète. Nous pourrions utilement entrevoir des congés de durées égales entre les trimestres, quadrimestres ou semestres, par exemple. Cela, d’autant plus que notre pays soit situé à cheval sur l’équateur. Le résultat pourrait ressembler à ce que nous reprenons dans le tableau suivant, à titre exemplatif. L’objectif ici étant de permettre à tout le monde de souffler régulièrement. Le primaire (Utilement le secondaire aussi, pour facilité l’encadrement des mineurs par les parents) pourrait travailler sur une base trimestrielle pour tenir compte de la fatigabilité des plus jeunes, le secondaire sur une base quadrimestrielle (Ce qui poserait un problème d’organisation des congés pour les parents, pour élèves), le supérieur, l’universitaire et le post-universitaire sur une base semestrielle (Ce qui ne pose pas un problème pour les étudiants concernés qui entreraient dans des cycles d’enseignement plus longs). Pour concilier les avantages, nous proposerions la trimestrialisation au primaire et au secondaire ; et, la quadrimestrialisation ou la semestrialisation au tertiaire et au quaternaire.

Période Nombre périodes dans l’année Congé = 1/4 période
Semestre 2 1,5 mois
(45 jours)

Quadrimestre 3 1 mois
(30 jours)

Trimestre 4 0,75 mois
(23 jours)

En RDC, beaucoup a été fait pour décoloniser et universaliser le contenu de l’enseignement à l’époque du mobutisme. Cependant, des efforts restent encore à fournir dans presque toutes les filières. L’application des exigences de l’UNESCO est venu tout mettre en moule : au Congo comme en Belgique. Les bonnes initiatives d’antan devraient mieux intégrer l’enseignement dans le développement de la nation. Elles devraient aussi hisser nos diplômés au-dessus des autres diplômés du monde, parce que cela est possible.

Pour ce qui est de la qualité de l’enseignement, plusieurs critères doivent être pris en compte. Ces critères sont à travailler avec les propriétaires des institutions d’enseignement, les acteurs qui sont chargés dudit enseignement, qui y sont actifs. Il est raisonnable d’envisager le soutien de l’État pour garantir la cohérence de l’ensemble. C’est notre vision capitaliste de la question.

Nous proposons notamment :

  1. La séparation de la fonction enseignante d’avec la fonction d’évaluation des acquis. Cela tirera le niveau global vers le haut : enseignants, apprenants, parents ; et, éliminera certainement beaucoup du tribalisme, de la médiocrité et de l’arbitraire.
  2. La sommation, éclairée et sélective, de la culture nationale et de celles des autres nations. Au sortir du secondaire, nos enfants doivent déjà connaître toutes les cultures du monde suffisamment, en sus de leur propres cultures, pour être des citoyens décomplexés, émancipés, libres et véritablement humanistes.
  3. L’accélération et l’approfondissement des études : plusieurs élèves, étudiants et chercheurs s’ennuient ou sont freinés dans leurs progressions. Les études de la médecine par exemple s’allonge sans résultat qualitatif sur terrain, faute d’une pratique suffisante, d’une infrastructure et d’un équipement approprié, d’un serieux contrôle des enseignants ; et, d’une ouverture suffisante au reste du monde médical.
  4. La professionnalisation de l’enseignement. Le Congo ne peut pas se permettre aujourd’hui d’avoir du savoir pour le savoir : le chantier national est grand et il nous faut des compétences, des qualifications professionnelles, des expertises, une moralité conséquente pour bondir technologiquement, économiquement, culturellement.

Concrètement

Dans le cadre de l’EAE ASBL/Kisangani, nous venons de lancer une étude de création d’un institut de l’informatique du logiciel où les caractéristiques de l’enseignement pourraient être :

  • la quadrimestrialisation ou la semestrialisation ;
  • le renforcement du lien entre la théorie, la pratique industrielle et le besoin en développement de la nation ;
  • l’accélération, l’approfondissement, la diversification de l’enseignement (9 mois au plus, en salle, 3 mois au moins de congé, pour parcourir, impérativement, plus que les programmes officiels actuels ;
  • L’augmentation du taux de réussite aux examens, par ailleurs rendus de plus en plus exigeants, objectifs, complets et systématiques, quant à l’acquisition des compétences, dans des centres de certification ou d’évaluation pédagogiques – à ne pas à confondre aux centres de certification industrielle ;
  • universalisation encore plus accrue de l’enseignement : par exemple, apprendre toutes les techniques utilisées par les autres peuples de la terre pour effectuer certaines tâches plus rapidement ou plus précisément. Ou encore l’apprentissage de différents modèles d’organisation services publics dans le monde ; l’examen de leurs atouts et leur faiblesses ; la proposition de modèles appropriés pour la RDC, tenant compte de nos cultures particulières.
  • La diversification et la spécialisation de l’enseignement là où faire se doit, dans toutes les filières, pour répondre aux besoins de la nation en compétences, expertises, savoirs et comportements.

L’ébauche d’une proposition d’organisation du temps dans les internats

  • matinées du lundi, mardi, jeudi et vendredi : systématiquement, la théorie : de 8 heures à 12 heures.
  • Après-midis du lundi, mardi, jeudi et vendredi : systématiquement, la pratique : de laboratoire ou non, de 14 heures à 18 heures.
  • Soirées du lundi, mardi, jeudi et vendredi, systématiquement : sports, toilette, souper : de 18 heures à 20 heures.
  • Soirées du lundi au samedi, de 20 heures et 22 heures : révision guidée de la matière, passage obligatoire des tests blancs, acquittement des devoirs avec remise immédiate au jour le jour aux centres de correction indépendants.
  • Mercredis, samedis, dimanches : jobs, travaux personnels, visites guidées, stages ou jobs étudiants payés, révision des matières, pratiques linguistiques, etc.

4 réflexions sur « Enseignement »

  1. Ping: Projet 2014
  2. DEMANDE DE REPRÉSENTANT DE NOUVELLE SOCIETE
    Bonjour ,
    Nous sommes une d’Association à la recherche d’un représentant pour la
    création de NOUVELLES SOCIETES de Financement dans votre pays afin de
    représenter nos intérêts et de s’occuper de la gérance de ladite
    société qui vous permettra de financer les autres sociétés ou
    individus qui sont à la recherche de financement pour la réalisation
    de leur projet ou prêt particulier.
    Nous voulons savoir si vous êtes disponible pour la représentation de
    nos intérêts chez vous ? Dans le cas où vous serez intéressé par notre
    offre de REPRÉSENTANT DE NOUVELLES SOCIETES dans votre pays, nous
    sommes disposés à financer ces projets. La rémunération (votre
    intérêt) du Représentant sur les différentes activités du Groupe est
    fixée à :
    1- 30% du bénéfice total réalisé dans chaque projet dans lequel la
    nouvelle société aura à financer (Vous reviennent en tant que
    représentant et coordonnateur de ladite société,
    2- 50% Nous reviennent en tant que financiers.
    3- 20% restant serviront à payer les impôts, les taxes et les autres charges.
    4- NB : AVEZ-VOUS DES PROJETS POUR LESQUELS VOUS ETES VIVEMENT A LA
    RECHERCHE DE FINANCEMENT POUR LEUR RÉALISATION ? OU PRÊT PARTICULIER ?
    5- NOUS DISPOSONS DES FONDS POUR FINANCER N’IMPORTE QUEL PROJET RENTABLE.
    Cher Mr / Mme, si notre proposition vous tient à coeur alors n’hésitez
    pas à nous écrire ou à nous appeler. En attente de votre réponse
    urgente sur notre adresse électronique
    (xaxaho@gmail.com),
    NOTE: Toute personne intéressée par la présente offre doit nous rendre
    visite au Bénin (Afrique de l’Ouest) pour la signature d’un protocole
    d’accord afin de transférer les fonds pour la création et la gestion
    de la NOUVELLE SOCIETE sur un compte ouvert dans votre pays à ces
    fins. Dans le cas où votre occupation ne vous permet pas de nous
    rendre visite ici au Bénin pour la signature du contrat, vous devez
    contacter notre avocat afin de lui permettre de représenter vos
    intérêts ici pour la signature du contrat qui nous permettra de
    transférer tous les fonds sur votre compte, dans ce cas vous prendrez
    en charge l’honoraire de l’avocat mais dans le cas où vous acceptez
    vous rendre au Bénin pour la signature du contrat, vous n’aurez aucune
    dépense à effectuer sauf votre billet d’avion pour la visite.
    Recevez nos meilleures salutations.
    Mr Xaho xaxa

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  3. Bonjour,
    A mon avis, ce sera aussi beaucoup mieux de donner aux gens des formations spécialisées ou d’orientation dans la vie quotidienne comme apprendre à gérer le temps car savoir maîtriser le temps est vraiment important pour organiser la vie.

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    1. Dans la formation en gestion de projets de développement local que nous organisons, nous apprenons abordons ce thème : la gestion de la ressource temps.
      Merci pour votre observation pertinente.
      Auriez vous des compétences à partager dans ce domaine ? Merci de prendre contact avec nous : nous pourrions en effet entrevoir votre contribution en temps que formateur dans ce cas. Sachant que nous formations se font en salle, à domicile, sur site, en ligne (par texte, voix ou vidéo), par émail, par la poste.

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