http://anselmewasingya.wordpress.com/2013/01/07/nord-kivu-province-du-sang-3/comment-page-1/#comment-2
Merci, Anselme.
Un travail énorme doit être effectué par les kivutiens pour mieux comprendre pourquoi, comment, par qui, par quoi, pour qui, avec qui et avec quoi, où et quand le Kivu (grand ou du nord ?) est la province du sang.
Y a-t-il des candidats ?
Nous en cherchons depuis décembre 1999. Nous n’en avons rencontrés que 5 à 10 au maximum qui s’intéressent à une réelle réponse à ces questions jusqu’à ce jour. Il nous semble pourtant que les réponses à ces question permettront à nous kivutiens de mieux nous prendre en charge. Non seulement à mieux nous prendre en charge, mais aussi à ne pas rajouter au sang qui coule sous nos pieds. Ce sang qui nous attriste et nous endeuille tous ; du moins d’apparence !
Jusque quand ?
D’aucuns nous demandent jusque quand nous pensons que le sang coulera encore au Kivu ?
La réponse à la question est facile, contrairement à ce que plusieurs pensent. Le sang ne coule pas au Kivu aujourd’hui et n’est pas le fait de l’imposture kanambienne seulement. Le Congo, depuis son indépendance a connu deux villes meurtrières d’abord. Entendez par là, deux villes à vols à mains armées : Goma et Lubumbashi (Elisabethville). Kinshasa (Léopoldville), Kisangani et les autres grandes villes du Congo leur emboîteront le pas après, à l’époque mobutienne déjà.
Dans la ville de Goma, depuis Mobutu déjà, les voleurs nocturnes pouvaient casser les portes du voisin à l’aide d’un cric, charger leur camion des biens de la maison visée, avant de disparaitre dans la nature… Aujourd’hui, Butembo et Beni ne sont pas loin d’atteindre cet “état d’esprit”.
Les coupeurs de têtes, dans le Kibali-Ituri, envahir le Nord-Kivu d’abord, l’Ituri ensuite, si notre mémoire ne nous trahit pas. Nous apprîmes ensuite que leurs bases arrière étaient en Uganda et au Rwanda… Nous sommes en plein mobutisme et le kanambisme ne peut même pas encore être envisager !
Plusieurs autres faits similaires sont faits semblables sont énumérables qui montrent, clairement et indiscutablement, que l’état d’esprit, les moeurs, les attitudes et les comportements qui en résultent, dans le Nord-Kivu, ont préparé le sang qui coule sous nos pied, dans ce pays, géographiquement beaucoup, mais moralement corrompu depuis longtemps déjà !
Notre propos est centre sur le Nord-Kivu, notre terroir. Si nous pointions notre caméra sur d’autres contrées particulières du Congo, nous retrouverions les mêmes types d’évolutions regrettables.
Tant que le mal n’est pas traîté à sa racine – ce que Julien Paluku et ses collaborateurs ne font pas ou ne savent pas faire, comment le changement peut-il être possible ? Si un éveil brusque se produisait aujourd’hui, combien de temps faudra-t-il pour que les choses changent radicalement ? Avec Idi Amin Dada, le banditisme à main armée disparu de Kampala en mois de 4 mois. Combien de temps survécu-t-il et pourquoi ? Qu’advint-il après son éviction ? Des Idi Amin Dada, dans le Nord-Kivu, seraient-ils possibles, viables, convénables et viabales ? Sans l’esprit d’Idi Amin Dada, combien de temps le changement d’une mentalité des années 60 pourrait-il prende ? Un demi-siècle après, la situation s’est empirer. On saccage de jour et plus nécessairement de nuit. On tir à bout portant de jour et plus nécessairement à 2 heures du matin…
La réponse à la question est facile !
Le Projet 2014
Contrairement à ce que d’aucuns pensent, des tentatives pour résoudre la violence dans le Nord-Kivu ont eu lieu dans le passé lointin.
Les politiciens essayèrent. Sans succès. La liste de leurs noms n’est pas longue : Denis Paluku , Enoch Mbusa Muvingi, Antipas Mbusa Nyamwisi, Julien Paluku Kahongya, etc. Ils essayèrent, ils essaient encore, sans succès jusque-là. Pourquoi ?
Dans le cadre de notre participation au Projet 2014, notre analyse est que la volonté politique existe de voir les problèmes du Nord-Kivu résolus. En revanche, la volonté de les résoudre démocratiquement n’est pas vérifiée. Chez tous les acteurs. Tout le monde succombe encore aux tentations hégémonistes. Dans ces conditions nous pouvons affirmer que l’entrée même dans le tunnel n’a pas encore eu lieu. Il n’y a donc pas encore lieu que l’on parler d’une sortie du tunnel ! Notre invitation autour d’un table, pour l’entrée dans le tunnel est crainte. Pourquoi ?
Elle signifie une répentance que personne ne veut encore envisager, elle signifie aussi une sincérité qui n’est pas encore dans les agendas des parties prenantes au projet de construction du Nord-Kivu, projet qui d’ailleurs n’existe tout simplement pas. Ce qui est dommage !
Ce schéma demande du travail personnel, collectif (provincial), mais aussi national et international pour aboutir plus facilement.
Il commence par la rédaction d’un projet de société pour le Nord-Kivu pour ses 100 prochaines années, elle passe par la mobilisation des ressources nécessaires à l’exécution dudit projet, avant d’entrevoir une exécution du projet qui soit réellement bénéfique pour nos peuples et qui n’assèche pas le sang du Kivu, mais lui donne un sens acceptable pour le plus grand nombre.
https://projet2014.wordpress.com
http://palukuatoka.wordpress.com
http://eae-asbl.blogspot.be
http://www.paluku.net/2014
sont les lieux où nous proposons des réponses concrètes, non seulement au problème nord-kivutien, mais aussi aux problèmes de la RDC et de l’Afrique, dans leur rapport aux intérêts européens.
Partagez ceci dans vos réseaux sociaux :
WordPress:
J’aime chargement…