Hydroélectricité


Le projet Hydroélectricité (Hydroélectricité aux portes des ménages et des entreprises) s’adresse à la République Démocratique du Congo ou à tout autre pays africain qui pourrait présenter une hydrographie comparable à celle de ce dernier pays.  Aux congolais, le projet propose la fourniture de l’hydroélectricité aux portes de tous les ménages et de toutes les entreprises de la localité engagée dans le projet.

L’un des apports majeurs de ce projet est d’avoir formellement établi que :

  1. Les ressources hydroélectriques congolaises ne justifient pas l’exportation de la production actuelle de l’hydroélectricité vers les pays limitrophes ou lointains, si nous nous en tenons aux données fournies par la Société Nationale d’Electricité (SNEL) ;
  2. Il est possible que les ménages congolais prennent en charge totalement, les coûts de l’électrification du pays, moyennant une mutualisation des ressources, dans le cadre des projets 100% congolais ;
  3. Si l’Etat congolais nous en fournit l’autorisation, dans le cadre de l’association Echanges Afrique-Europe, nous sommes en mesure d’animer complètement cet ambitieux projet, en toute autonomie et avec la seule participation de la population congolaise et des partenaires intérieurs et extérieurs de la plus haute compétence dans le secteur ;
  4. Il est possible  d’achever ce projet dans une délai de 25 à 50 ans, suivant le niveau d’engagement de population locales et des conditions hydrographiques particulières de la contrée.

Le point de départ de ce projet est une collaboration avec des ASBL, ONG et coopératives du Nord-Kivu, notamment avec IDEMA ASBL, de Rutshuru et Kiwanja (https://projet2014.com/2012/03/05/sur-quoi-porte-la-collaboration-idema-asbl-et-eae-asbl-2/).

Les difficultés majeurs que rencontre le projet à son stade actuel sont :

  1. l’insécurité dans la région des Grands-Lacs ;
  2. l’absence d’une expertise locale suffisante en matière d’études techniques et de gestion des projets (mobilisation professionnelle des ressources locales et extérieures, structuration des consommateurs, identification ou création de producteurs, etc.) ;
  3. l’absence d’une politique énergétique ambitieuse dans presque toutes les localités de la RDC, de même qu’à l’échelle nationale ;
  4. une forte dépendance des projets existants de l’étranger, voire même des ennemis prétendus, présumés ou avérés de la RDC, ou encore de l’Afrique tout simplement ;
  5. l’irresponsabilité ou l’incompétence de nos nombreux ministres en charge de l’énergie ;
  6. le contact difficile entre l’EAE ASBL et la base, les populations locales en raison des réseaux téléphoniques et Internet très déficients en RDC.  Notons que l’EAE ASBL, dans la cadre de ses projets Cybercafés, CNTIC et Bureau virtuel, est dans une marche ascendante très lente, mais sûre, vers la résolution progressive de ce problème dans les localités qui s’investissent.  A l’heure actuelle : Bunia, Beni, Butembo, Goma, Buta, Isiro, Dungu, Kisangani et Kinshasa.  Les espoirs sont permis, mais l’implication du congolais reste encore très insuffisant, très timide ;
  7. une politique salariale qui dévalorise le travail et appaurvrit les travailleurs, les rendant incapables de prétendre aux crédits nécessaires.

Données techniques, sociales et économiques

  1. Population ciblée : tous les ménages de la RDC, près de 73 millions d’habitants ;
  2. Nombre moyen estimé d’habitants par ménage : 6 ;
  3. Puissance minimale à prévoir pour chaque ménage : 11 kW ;
  4. Puissance totale et minimale à installée d’ici la fin du projet (rien que pour les ménages !) : 134 GW ;  puissance minimale à prévoir pour l’industrie (les entreprises ; 7 fois au moins les 134 GW) : 938 GW, soit un total de 1071 GW, 1,071 TW ;
  5. Coût minimal et coût maximal estimés du projet, respectivement : 267 milliards de $ et 1071 milliards $, pour les ménages ; 1869 à 7497 milliards de $ pour l’industrie ; soient 2136 à 8568 milliards de $ ;
  6. Prise en charge du coût estimé du projet par ménage pendant 50 ans : 147 $/mois/ménage (L’électrification des ménages uniquement !) ; l’électrification des entreprises sera totalement prise en charge par les entreprises elles-mêmes (2 à 8 € par W installé).

Implications et préalables au lancement du projet

  1. Le couplage de ce projet aux projets Habitat et Eau ;
  2. La création dans l’ensemble du territoire congolais, au niveau local, des coopératives pesantes de production, de transport, de distribution, de commercialisation et de consommation de l’hydroélectricité et de l’eau ;
  3. La formation d’experts congolais de haut niveau en matière de gestion de gros projets.

Nos partenaires potentiels

En 2010, les 10 principales entreprises productrices d’électricité dans le monde étaient dans l’ordre décroissant de puissance installée.

Le plus grand d’entre eux, EDF, n’a installé que le dixième de la puissance qu’il nous faut en RDC…  Nous pouvons donc faire jouer la concurrence à fond et les appeler tous venir partager avec nous leur expérience tout en profitant de l’étendu de nos besoins.  Qu’est-ce qu nous manque alors ?

La volonté de mettre les hommes qu’il faut aux places qu’il faut !

(Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d’entreprises_productrices_d’%C3%A9lectricit%C3%A9) :

  1. EDF (France) : 136,3 GW ;

  2. GDF Suez et International Power : 107 GW ;

  3. China Datang (Chine) : 100 GW ;

  4. Enel (Italie) : 95 GW ;

  5. Huaneng (Chine) : 80 GW ;

  6. E.ON (Allemagne) : 73 GW ;

  7. Kepco (Corée du Sud) : environ 65 GW ;

  8. Tepco (Japon) : 64,3 GW ;

  9. RWE (Allemagne) : 49,6 GW ;

  10. Iberdrola (Espagne) : environ 44 GW.

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