Coopératives


Le projet « Coopératives » ou « Éradication du chômage » est une proposition que nous formulons à l’adresse des localités (villes, cités, villages, bourgs, etc.) de l’Union Européenne et de l’Afrique, dans le cadre de l’EAE ASBL.  Cette offre est notre engagement dans le développement de votre localité, par projets.

Le projet vise les objectifs suivants, à nos yeux capitaux et accessibles :

(1) L’éradication du chômage dans la localité.  Cette éradication du chômage est à réaliser par les chômeurs de la localité eux-mêmes, premièrement.  En recourant à l’organisation d’une recherche active du travail valorisant ; et, à chaque fois que faire se peut, à la création d’emplois correctement rémunérés dans la localité, dans le cadre d’une coopérative formelle, par exemple ;

(2) L’adoption d’un salaire minimum supérieur au minimum vital.  Ce salaire minimum est à calculer dans la localité, en se basant sur une norme locale ou nationale préalablement et démocratiquement fixée, si elle n’existe pas encore ;

(3) La baisse de la tension salariale (Le rapport entre le plus haut salaire et le plus bas salaire officiels) en-deçà de 5.  Nous proposons de commencer par hausser des bas salaires d’abord, avant d’entrevoir une hausse éventuelle des salaires les plus hauts.

(4) L’organisation des acteurs du développement local en coopératives de production, de transport, de stockage, de transformation, de commercialisation et de consommation, de biens et de services au sein de la localité.  Ces coopératives doivent être des structures robustes, solides, pesantes, performantes, compétitives, efficientes dans leurs missions respectives.  Le but étant de mieux gérer la compétitivité de la localité, dans un contexte de mondialisation et la globalisation de l’économie.

Dans le monde en général et en Afrique en particulier, la plupart d’initiatives ne font pas long feu par ce qu’elles sont de poids plumes.  Un budget annuel inférieur à 100.000 € par projet ne permettent pas d’aller loin.  Cela, malgré toutes les bonnes volontés et tout le sérieux des parties prenantes.  La gestion des structures (ONG, ASBL, fondations, églises, coopératives et sociétés) d’animation de ces projets est souvent calamiteuse.  Il manque du professionnalisme dans le travail.  Les salaires, quand ils existent, n’en sont que de nom.  78 $/par mois par exemple : un trentième du minimum vital, dans le village d’Ugudo, en RDC.

Une structure plus importante, au budget annuel de plus d’un million d’Euros, sera à même de survivre à la compétition tant nationale qu’internationale.  La gestion d’une telle structure sera forcément professionnalisée.  Les moyens à investir dans l’entreprise, dans chacun de ses projets, tiendront compte de sa taille, des objectifs poursuivis et de la complexité du projet global ou d’un projet spécifique de la structure.  Les acteurs doivent logiquement être formés pour être plus productifs, plus efficients, plus participatifs, plus compétitifs, plus épanouis, dans leurs différents rôles…

Notre proposition, timidement acceptée en République Démocratique du Congo, fait néanmoins son chemin.  Les mentalités prennent du temps à changer.  En effet, depuis 1999, l’avancée est loin d’être ce que nous souhaitions.  Jusqu’aujourd’hui, nous ne comptons que 8 participations, encore timides, là où nous en attendions 3000 pour fin 2014…  Les qualifications des acteurs sont souvent très insuffisantes au regard de nos évaluations menées sur près de 66 ASBL, ONG, fondations, églises et coopératives, partenaires ou relations de travail.  Les ambitions sont très faibles : les visions n’existent quasiment pas, ou alors qu’elles sont de taille telle qu’elles ne méritent pas le nom de vision : budget annuel souvent limité : entre 10.000 et 100.000 $/an.  Public cible dépassant à peine les 30 personnes, peu impliquées dans leurs projets ; voire même pas au courant de ce qui se fait en leur nom !

A Kinshasa, 11 personnes se sont décidés de se mettre au travail pour aller vers la création d’une coopérative de lutte pour l’éradication du chômage dans cette ville.  Après un mois d’engagement fiévreux, l’équipe s’est démobilisée.  Elle pensait pouvoir obtenir un financement extérieur des activités et vivre d’une telle aide extérieure.  Comme dans les autres projets…  Elle n’a pas cru que le Projet 2014 soit un projet souhaité libéral, de responsabilité et non de dépendance !  La rupture n’a donc pas tardé…  Après que des curriculums vitae ait été améliorés, des demandes d’emploi spontanées aient été déposer, des interviews aient eut lieu, des concours aient été passés par certains !

A Goma et à Butembo, un intérêt croissant pour la maîtrise de la gestion du développement local par projets se manifeste.  5 cyber-séminaristes se sont inscrits dans chacune de deux villes.  A Goma 25 heures d’une formation de base ont été assurées en ligne par nos soins, bénévolement, à notre charge : connexion Internet, quelques autres frais administratifs, pour au moins 285,00 €.  A Butembo, la formation démarrée au frais des apprenants est suspendue depuis sa 12ème heure.  Ici, la formation est gratuite, mais les séminaristes prennent en charge le coût de la connexion.  Un bénévole assure la coordination des activités, bénévolement…  Aujourd’hui, les séminaristes ne sont plus en mesure de payer leur connexion Internet.  La formation est donc suspendue.  Des sponsors ne se manifestent pas.  Des démarches sont en cours pour trouver comment aider ces patriotes à s’assumer.  C’est dans le cadre de l’ASBL Echanges Afrique-Europe, que nous assurons ces formations.

A Beni, voici bientôt deux semaines qu’un semblable projet se met en place.  5 personnes attendent déjà participer à la formation qui sera totalement gratuite, mais dont les séminaristes devront assumer les frais lier à la connexion Internet.  Un patriote local recrute les futurs séminaristes.  Son objectif : convaincre 10 personnes, cette fois-ci, à prendre en charge les divers frais engagés par une formation de base gratuite, de 25 heures en gestion de projets de développement local.

Toutes ces formations poursuivent un objectif : animer, professionnellement, la mise au travail des chômeurs, par eux-mêmes et pour eux-mêmes, soit par une recherche active du travail soit par une création volontaire et intelligente de nouveaux emplois correctement rémunérés.  Vous pouvez nous joindre, partager votre expérience ou vos ressources avec nous.

Nous tenons ici à remercier particulièrement la huitaine de personnes qui, du Canada, de la RDC, des USA et de l’UK, participent, avec abnégation, et avec détermination, à l’extension du projet Coopératives à Beni, Bulungu, Bunia, Butembo, Goma, Kasugho, Kinshasa, Shabunda. La tâche n’est pas facile, mais c’est sa difficulté qui en fait la grandeur.

Caractéristiques du projet

  1. Idéal
    Il n’y a plus de chômeur dans la localité.
  2. Buts
    – Il y a de l’emploi à suffisance dans tous les secteurs du développement local.
    – Tous les travailleurs ont la qualification voulue et reconnue à leur poste.
    – Le salaire minimal (Smin) du dépasse le minimum vital (Mvit).
    – La tension salariale (Smax/Smin) est en-deçà de 5.
  3. Objectifs annuels
    – 37% de réduction du taux de chômage : Chômeurs/(Chômeurs+Actifs).
    – Mise en route d’un programme d’insertion professionnelle : recherche  et création d’emplois.
    – Détermination et publication des données statistiques et administratives sur l’emploi en temps réel.
    – 33% de réduction du rapport : Mvit/Smin.
    – 30% de réduction du rapport : Smax/Smin.
  4. Activités
  • Mobilisation des chômeurs dans le cadre d’une coopérative de chômeurs.
  • Organisation d’une recherche active d’emplois.
  • Encadrement des jeunes entrepreneurs.
  • Récolte, traitement et publication de données administratives et statistiques relatives à l’emploi.

2 réflexions sur « Coopératives »

  1. DEMANDE DE REPRÉSENTANT DE NOUVELLE SOCIETE
    Bonjour ,
    Nous sommes une d’Association à la recherche d’un représentant pour la
    création de NOUVELLES SOCIETES de Financement dans votre pays afin de
    représenter nos intérêts et de s’occuper de la gérance de ladite
    société qui vous permettra de financer les autres sociétés ou
    individus qui sont à la recherche de financement pour la réalisation
    de leur projet ou prêt particulier.
    Nous voulons savoir si vous êtes disponible pour la représentation de
    nos intérêts chez vous ? Dans le cas où vous serez intéressé par notre
    offre de REPRÉSENTANT DE NOUVELLES SOCIETES dans votre pays, nous
    sommes disposés à financer ces projets. La rémunération (votre
    intérêt) du Représentant sur les différentes activités du Groupe est
    fixée à :
    1- 30% du bénéfice total réalisé dans chaque projet dans lequel la
    nouvelle société aura à financer (Vous reviennent en tant que
    représentant et coordonnateur de ladite société,
    2- 50% Nous reviennent en tant que financiers.
    3- 20% restant serviront à payer les impôts, les taxes et les autres charges.
    4- NB : AVEZ-VOUS DES PROJETS POUR LESQUELS VOUS ETES VIVEMENT A LA
    RECHERCHE DE FINANCEMENT POUR LEUR RÉALISATION ? OU PRÊT PARTICULIER ?
    5- NOUS DISPOSONS DES FONDS POUR FINANCER N’IMPORTE QUEL PROJET RENTABLE.
    Cher Mr / Mme, si notre proposition vous tient à coeur alors n’hésitez
    pas à nous écrire ou à nous appeler. En attente de votre réponse
    urgente sur notre adresse électronique
    (xaxaho@gmail.com),
    NOTE: Toute personne intéressée par la présente offre doit nous rendre
    visite au Bénin (Afrique de l’Ouest) pour la signature d’un protocole
    d’accord afin de transférer les fonds pour la création et la gestion
    de la NOUVELLE SOCIETE sur un compte ouvert dans votre pays à ces
    fins. Dans le cas où votre occupation ne vous permet pas de nous
    rendre visite ici au Bénin pour la signature du contrat, vous devez
    contacter notre avocat afin de lui permettre de représenter vos
    intérêts ici pour la signature du contrat qui nous permettra de
    transférer tous les fonds sur votre compte, dans ce cas vous prendrez
    en charge l’honoraire de l’avocat mais dans le cas où vous acceptez
    vous rendre au Bénin pour la signature du contrat, vous n’aurez aucune
    dépense à effectuer sauf votre billet d’avion pour la visite.
    Recevez nos meilleures salutations.
    Mr Xaho xaxa

    J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.