Histoire


Dans cet espace du Projet 2014, nous souhaiterions donner accès à l’histoire détaillée de notre pays, la RDC.

Congololité oblige : notre progéniture doit connaître qui nous sommes, d’où nous venons et ce qu’est notre destin, pour participer efficacement à notre développement.

D’ici 24 mois, au 02/08/2017, nous espérons avoir fournit ici suffisamment d’information pour permettre à notre peuple de connaître qui nous sommes, d’où nous venons et où nous allons.

Qui sommes-nous ?

Que sont les peuples qui forment la RDC aujourd’hui ?

Quelles sont leurs répartitions spatio-temporelles ?

D’où venons-nous exactement ?

Quelles sont nos origines ?

Comment et pourquoi sommes nous devenus congolais ?

Où allons-nous ?

Quels sont nos objectifs ?

Quelle est notre destin ?

Références

  1. Livres
  2. Pages Web

    Les populations congolaises.  Des la géographie à la langue, de la langue à la race ou à la culture (Source : http://www.congo-tourisme.org/decouverte/population-langues/les-differents-peuples/).  Et enfin, pourquoi sommes-nous différents ?

    Les Arabisés

    On rencontre dans toutes les parties du Congo, mais en particulier dans les territoires situés à proximité de la région des grands lacs à l’Est, des agglomérations dites d’Arabisés ou Bangwana. Elles sont faciles à reconnaître à leur architecture typique et aux coutumes vestimentaires des habitants. Après la campagne antiesclavagiste à la fin du 19e siècle, les restes des bandes armées qui ne pouvaient plus rentrer dans leur chefferie s’y sont en effet installées. Ces derniers, originaires pour la plupart de la côte orientale, longtemps au service des Arabes et parlant le swahili, se sont convertis à l’Islam et ont adopté leurs coutumes. Ils sont nombreux au Maniema et à Kisangani.

    Les Bantous

    Les origines des divers groupes ethniques sont variées et consécutives à des vagues de migrations essentiellement bantoues du 1er au 16e siècle. Le terme bantou ne renvoyant pas au départ à un groupe ethnique mais à une communauté linguistique qui couvre la plus grande partie de l’Afrique centrale et australe avec quelques 400 langues apparentées, dites langues bantoues. Plusieurs légendes existent quant à l’origine exacte du peuple bantou dont le nom vient du mot « ba – ntu » désignant « les (ba: pluriel) hommes (ntu) ». Pour les uns, ce peuple serait originaire du Tchad actuel ou du Nigeria, dans la région où s’est développée la civilisation de Nok. Pour d’autres, le foyer originel serait localisé au sud du Congo sur les plateaux du Katanga. Au début du second millénaire, la découverte de la métallurgie provoque un essor démographique et une longue période migratoire à travers tout le continent. Peuples d’agriculteurs et d’éleveurs, ils repoussent les autochtones, dont les Pygmées au Congo, qui s’isolent dans les forêts denses ou dans les zones plus arides. Les sociétés bantoues se caractérisent par la sacralisation de la personne royale, issue d’un ancêtre mythique ayant découvert l’art de la métallurgie. Ils ont pénétré le Congo en plusieurs endroits et à plusieurs époques, chassant les peuples préexistants ou se métissant avec eux. Parmi ces premiers occupants, on trouve les Pygmées mais aussi, selon certains auteurs, les semi Bantous qui se distinguent notamment des Bantous par leur filiation à succession matrilinéaire. Ce sont les Bantous qui ont fondé les premiers grands royaumes du Congo.

    Les Nilotiques

    Le terme nilotique porte clairement la marque de son origine géographique. Il désigne des populations qui habitent la vallée du Nil ou en sont originaires. En fait, on ne l’a jamais utilisé que pour certains groupes situés entre le 12e parallèle nord et le lac Victoria et qui, d’ouest en est, s’étendent sur une région qui déborde largement la vallée du Nil. Mais, comme il est fréquemment arrivé dans les études africaines (comme pour le terme bantou), des glissements sont survenus du lieu à la langue, de la langue à la « race », et de celle-ci au mode de vie. On s’est aperçu que les langues parlées par les Shilluk, les Dinka et les Nuer – les premiers groupes qui furent dits nilotiques parce qu’ils habitent réellement dans la vallée du Nil blanc – sont semblables aux langues parlées par certaines sociétés fort éloignées du Nil comme les Alur (en Ouganda et en RDC) et les Luo (au Kenya). Nilotique a donc pris un sens linguistique, désignant tous les groupes parlant des langues apparentées à celles des Shilluk, des Dinka et des Nuer. Certains anthropologues, comme H. V. Vallois, ont estimé que les peuples parlant des langues nilotiques présentaient des traits héréditaires distincts et constituaient dans la « race mélano-africaine » une « sous-race nilotique » caractérisée notamment par une taille très élevée, un corps élancé et un nez à l’« aspect beaucoup plus européen ». Enfin, dernier glissement de sens, on a affirmé qu’une configuration de traits culturels était commune aux sociétés parlant des langues nilotiques. Les Nilotiques sont pasteurs, quoique leur nourriture soit presque toujours bien plus dépendante de l’agriculture que de l’élevage, mais ils tiennent les activités pastorales en plus haute estime que les tâches paysannes et accordent une valeur prédominante au bétail.

    Au Congo, on retrouve notamment les Alur, Kakwa, Bari, qui forment le troisième groupe ethnique de la RDC. Mais ils sont assez peu représentés, sauf dans quelques chefferies au nord-est du pays. A la frontière est, autour des grands lacs, on trouve également des Hamites, plus ou moins métissés. Parmi les Hamites, on trouve les pasteurs Tutsi.

    Les Pygmées

    Probablement les premiers occupants du pays (leur existence était déjà connue du temps d’Aristote notamment et des Egyptiens), les Pygmées auraient été repoussés dès le second millénaire par les Bantous. Ils seraient moins de 50 000 aujourd’hui en RDC et occupent deux aires géographiques distinctes : au nord-est, dans les forêts de l’Ituri (le groupe Mbuti), et au centre-ouest (le groupe Twa, beaucoup plus métissé). Leur mode de vie s’apparente à celui des chasseurs-cueilleurs semi-nomades bien que certains se soient sédentarisés. Ils possèdent une très grande connaissance de la forêt équatoriale dans laquelle ils vivent en étroite symbiose. Leur petite taille caractéristique, inférieure à un mètre cinquante, provient d’une adaptation morphologique à leur milieu et alimentation spécifiques. Les Pygmées ont de tous temps fait l’objet de discrimination et stigmatisation, en raison de leur apparence et mode de vie singuliers. Leur survie est de plus menacée par la dégradation en cours de leur écosystème du fait de la disparition progressive de la forêt et du braconnage. Les Pygmées congolais tentent donc actuellement de s’organiser pour revendiquer leurs droits, et avoir accès aux soins de santé, à la justice, et à l’enseignement notamment. Et de nombreuses associations présentes en RDC militent à la reconnaissance de ces droits, tels que reconnus par une déclaration des Nations Unies concernant les peuples autochtones d’Afrique centrale. La culture traditionnelle orale pygmée est par ailleurs considérée depuis peu comme patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO.

    Les Soudanais

    Ils sont présents essentiellement dans le nord-est du pays. Parmi les principales ethnies, on trouve les Zande, les Mangbetu, les Ngbandi, les Ngbaka, les Mbanja… L’essor économique du Soudan à partir du 14e siècle, aurait provoqué une explosion démographique qui aurait eu pour conséquence l’essaimage des populations vers le sud. Ces “envahisseurs” sont donc assez récents (entre le 14e et le 19e siècle) et sont venus du Nord s’installer dans le bassin de l’Oubangi-Uélé, dans les provinces Equatoriale et Orientale. Ils y ont refoulé vers le sud les peuples Bantous. Leur organisation sociale repose sur une aristocratie formée par les descendants des premiers conquérants et sur une royauté de nature guerrière. Ici comme ailleurs, le chef était aussi juge et grand prêtre, et son pouvoir sur le plan politique était d’essence royale.

  3. Documents

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