A Goma, comme ailleurs, dans la RDC, entre le peuple et la police, l’amitié n’existe pas de tout temps ! L’armée et la police, au Congo, ont toujours été des instruments des oppresseurs : le colonisateurs d’abord, les dictateurs ensuite, les imposteurs aujourd’hui, enfin.
Ces deux institutions, dans leur état actuel, ne sont donc pas ce dont nous avons besoin pour garantir notre paix et notre sécurité. Il nous faut leur trouver autre chose… Quoi ?
Aujourd’hui, le pays est divisé contre lui-même. Cette division sert l’imposture et les pilleurs de la RDC pays. Nous, congolais, le savons. Mais ils n’avons pas encore les leaders, les ouvriers qu’il nous faut. Pourquoi ?
- L’absence d’un projet de société conçu et accepté par tous ;
- Notre trahison de la nation depuis le 30 juin 1960.
En attendant, exacerbé par la misère, l’injustice, l’insécurité grandissantes, les gomatraciens se recherchent à leur manière : ils adhèrent au soulèvement populaire, au au rythme duquel ils vivent depuis le début de la semaine. La colère du peuple est visible à l’oeil nu ! La grogne monte et les émeutes sont possibles à tout moment.
Le gouvernement se veut imperturbable. Jusqu’ici, il croit avoir raison de s’occuper de la décimation des congolais. A ce qui nous est dit, il recrute des mercenaires pour tenir… Le plus longtemps qu’il peut.
Pourtant, cette fois-ci le choix du peuple est apparemment fait. Il faut espérer que contre la volonté du peuple toute arme soit inefficace, comme le montre l’histoire des peuples. Le régime de Joseph Hypolithe Kanambe aurait donc choisi de mourir comme les autres régimes africains se sont fait forcer à se rendre ou à accepter la morte…
Quelle dommage !