Trahisons en série…


Les véritables Hutu congolais dont la référence est la chefferie des Bwisha, en territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu, sortent de leur silence et fixent les opinions sur l’identité des immigrés qui sèment tant de désolation dans la région de Beni et dans la partie sud de la province de l’Ituri, précisément à Tchabi, Mitego et Boga.

Il est urgent que certains dignitaires se justifient ou soient jugés

La justice populaire doit interpeller l’ex-président Joseph Kabila, l’ex-gouverneur Julien Paluku, l’ex-Maire de la ville de Beni Nyonyi Bwanakawa, l’ex-gouverneur de l’Ituri Adballah Penembaka sur l’implantation des milliers des personnes suspectes et inconnues en Ituri et au Nord-Kivu.

La genèse du fléau…

Depuis la période du phénomène de la rébellion du M23, un mouvement massif des personnes non autrement identifiées, mais suspectes de par leur caractère clandestin, en destination du grand Nord-Kivu et de l’Ituri, a été constaté à partir des frontières du Rwanda. La société civile du Nord-Kivu en avait aussitot fait l’alerte à l’intention des opinions nationales et internationales, qui sont toutes demeurées indifférentes.

La vérité fondamentale sur cette infiltration est que la Tanzanie venait de refouler les réfugiés Rwandais qui vivaient sur son territoire. Kagame, le président du Rwandais, considérant ces personnes comme inutiles et de trop, s’est arrangé avec son homologue congolais de l’époque, de surcroit lui-même rwandais de sang, en la personne de Joseph Kabila, en vue de déverser ces “indésirables” sur le territoire congolais pour des objectifs multiformes. D’une part, Kagame voulait se débarrasser d’un surpeuplement. D’autre part, en fournissant tous les moyens requis pour aider ces réfugiés et autres volontaires rwandais à s’implanter en République Démocratique du Congo, Kagame préparaient des combattants devant exécuter les opeérations préliminaires pour l’aider dans son plan d’occuper certaines régions bien ciblées dans l’est de la RDC.

Voici comment Joseph Kabila installa les faux ADF à Beni…

Des massacres contre les civils explosent dans la région de Beni le 02 octobre 2014. On les imputera aux “présumés ADF” jusqu’à nos jours. Vrai et faux.

“Vrai”, du fait que Joseph Kabila venait de tout faire pour diviser les véritables ADF en deux groupes en excitant Baluku contre Jamil Mukulu pour des différends propres avec ce dernier que lui (Joseph Kabila) et le feu Laurent-Désiré Kabila avaient pourtant encadré pendant longtemps. Le groupe de Jamil Mukulu, qui porte l’étendard des vrais ADF sera livré à l’anéantissement presque total suite aux opérations qu’a menées le feu général Lucien Bahuma. Entretemps, d’énormes faveurs et moyens seront mis à la disposition de Baluku pour susciter des ADF qui devront travailler à l’accomplissement du plan de Joseph Kabila et de Paul Kagame.

“Faux”, parce qu’il y avait déjà dans la chefferie des Watalinga plus de deux mille rwandais qui venaient de s’y infiltrer avec la complicité du chef Bamukoka qui avait accepté la corruption lui proposée par les conspirateurs. Meme, dans la ville de Beni, d’autres rwandais venaient d’acquérir des domaines terriens par le canal des personnes interposées, et avec l’influence des autorités politico-admnistratives, dont sur place Nyonyi Bwanakawa, le Maire de la ville. Joseph Kabila placera tous ces rwandais sous l’encadrement du groupe de Baluku pour constituer les faux ADF, auteurs de la désolation de ces jours à Beni et en Ituri.

Mais la connexion de ce groupe d’assassins et terroristes au sein des FARDC, l’armée officielle congolais, se fera par des officiers rwandais infiltrés et d’autres pro (comme le général Mundos) qui les ont toujours cotoyés, soit en se trouvant dans le cercle rapproché du président Kabila, soit à travers les rébellions du RCD, du CNDP et du M23. La plus grande védette qui n’hésitera pas à se manifester ouvertement est le colonel Richard Bisambaza, qui en déclarant sa défection en 2013, avait mis à la disposition de Baluku une unité d’une soixantaine de militaires de son commandement, pour poser la base de ceux qui seraient un peu après les egorgeurs, en vue de lancer les massacres dans le terrain qu’il venait de préparer dans le triangle Eringeti – Mbau – Kamango, au nord et au nord-est du territoire de Beni. Et voilà tout au sujet du lancement des activités des faux ADF en oeuvre du terrorisme à Beni et en Ituri.

Une réalité absurde: des immigrés qui affluent par milliers dans une zone en proie aux massacres…

Plus les massacres montaient d’ampleur dans le territoire de Beni, plus il a été constaté l’intensification des personnes en migration vers cette zone en proie à l’insécurité, sous prétexte de venir chercher de terres arables. Est-il nécessaire d’être philosophe ou lisencié ou docteur en antropologie ou en sociologie pour comprendre que ce n’est pas possible qu’un groupe de personnes prétendent venir chercher une vie heureuse et meilleure dans un milieu qui est en train d’être déserté par les autochtones forcés de s’en fuir à cause de la cruauté des massacres qui y sévissent?

On comprend dès lors comment les égorgeurs de Beni ont continué de recevoir régulièrement des renforts rwandais avec la complicités des autorités officielles pour exterminer les autochtones.

Julien Paluku, Nyonyi Bwanakawa et Abdallah Penembaka doivent se justifier…

Des groupes massifs d’immigrés clandestins rwandais ont envahi le grand Nord-Kivu et l’Ituri en bénéficiant de la protection et de la couverture des autorités officielles congolaises. Leur mouvement de Goma vers Beni et vers Ituri a été toujours couvert et sécurité par des feuilles de route collectives dument signées à Goma, au gouvernorat de la province du Nord-Kivu sous le mandat de Julien Paluku, après que ces clandestins aient été dotés de fausses cartes d’électeur congolaises délivrées par une mafia installée à Gisenyi, au Rwanda. Quelques fois, il a été également observé des escortes militaires qui les protégeaient le long de leur trajectoire. Et quand les populations autochtones cherchaient à sonder pour savoir plus de ce genre de mouvement suspect vers des zones en insécurité de haute tragédie, elles étaient réprimées par les forces de l’ordre jusqu’au sang, tout cela pour assurer le maximum de protection aux personnes non autrement identifiées au détriment des fils et filles du pays. Quelle trahison!

Nyonyi Bwanakawa a aussi une lourde responsabilité à porter. Il n’a cessé de faire traquer les autochtones de Beni qui tenter de se plaindre du comportement d’indifférence des autorités aussi bien civiles que militaires face à l’ampleur de l’insécurité grandissante dans son entité. Il confirmait lui-même qu’il est en contact avec les leaders desdits égorgeurs et pourtant il n’a jamais donné la preuve de faire mieux pour aider l’opération Sokola 1 à mettre ces ennemis hors d’état de nuir.

Quant à Abdallah Penembaka, il était gouverneur de province de l’Ituri, à Bunia. Plus de cent mille personnes non identifiées se sont installées dans sa juridiction sous son regard. La population locale a fait part de la souffrance que lui infligent ces immigrés, mais absolument rien n’a été fait pour sécuriser les autochtones. Bien au contraire, l’autorité provinciale de Bunia a formulé des menaces pour intimider les notables et les chefs coutumiers des communautés qui se plaignaient, en l’occurrence les Banyali-Tchabi, les Bira et les Hema. Paradoxalement, on a plutot assisté au renforcement des dispositifs de protection militaire en faveur des mêmes inconnus, même au moment ou ils commencaient à piller et à tuer des civils parmi les autochtones. Les communautés locales ont suggéré à l’autorité provinciale d’organiser ne fut-ce que l’identification de ces inconnus, mais en vain. Et aujourd’hui, ces inconnus se donnent même l’audace de dire avec arrogance : “Nous allons continuer à massacrer cette population qui ne nous permet pas de nous établir dans ces terres que nous avons choisies pour pratiquer notre agriculture”, tel qu’un d’entre eux déclarait le 9 juillet à Otmaber, après avoir massacré et incendié les passagers dans les véhicules de transport en commun qui les acheminaient de Bunia vers Beni et Butembo.

Il est urgent que Joseph Kabila, Julien Paluku, Nyonyi Bwanakawa et Abdallah Penembaka disent à la population de Beni et de l’Ituri qui sont exactement ces personnes qui massacrent fièrement les autochtones sous leur propre protection, ces immigrés que les vrais Hutu “Banyabwisha” de Rutshuru ne reconnaissent pas comme faisant partie de leur communauté. Tout le monde découvre enfin que les égorgeurs qui exterminent les autochtones sont ces immigrés qui ne sont pas des congolais (- car ils utilisent abusivement le nom des “Banyabwisha” -) en se revetant du masque des ADF. Ces autorités et dignitaires doivent expliquer qui sont ces criminels qu’ils ont choisi d’installer à Beni et en Ituri, et pourquoi ils préfèrent les protéger au détriment des fils et filles du pays.

Les Banyabwisha de Rutshuru ont raison de briser le silence et de dire toute la vérité…

S’il faut être franc, les Banyabwisha, nos frères Hutu congolais de Rutshuru, sont en train de traverser les mêmes souffrances que les Nande de Beni et les Hema, Banyali, Babira en Ituri. Les mêmes étrangers qui massacres les autochtones à Beni et en Ituri font la même opération contre les Hutu congolais à travers le territoire de Rutshuru. C’est pourquoi, de très nombreuses familles Hutu Banyabwisha de Rutshuru ont été forcées a fuir leurs terres pour devenir réfugiés ou demandeurs d’asile aux camps de l’UNHRC à Kyaka II, à Nakivale et à Kyangwale en Ouganda. Mais aucune de ces familles n’a pris la destination de Beni ou de l’Ituri. Ceci est un fait réel que n’importe quel enquêteur peut vérifier.

Il faut se méfier du président Félix Tshisekedi – collabo !

En tout cas la population du Nord-Kivu et de l’Ituri mourra de sa naiveté et de sa confiance aveugle. Beaucoup ont applaudi à l’accession au pouvoir de monsieur Félix Tshisekedi, clamant que cette fois-ci un véritable congolais a enfin mis fin au règne rwandais dans le pays. Et pourtant la situation sécuritaire est d’emblée passée du mal au pire dans l’est du pays. Tshisekedi Antoine Tshilombo n’ignore pas que c’est la main de Kigali qui trempe dans le sang des congolais tués comme des mouches dans plusieurs coins de Beni, de l’Ituri et des hauts plateaux du Sud-Kivu. Et pourtant, il se permet, malgré tout de signer des accords qui renforcent la capacité d’influence, de controle et l’emprise de Paul Kagame dans cette partie de l’est du territoire national congolais tant convoitée par le Rwanda.

Cet accord officiel que Félix vient de signer avec Kagame lors de sa dernière tournée à l’est de la RDC n’est que la petite face visible de l’Iseberg des multitudes d’accords secrets que les congolais ne découvrirons pas peut-être bientot, lesquels demeurent pour lui la seule garantie de continuer à se tenir au pouvoir.

Illustration: camp de transit officiel des clandestins rwandais à Nyongera (Kiwanja/Rutshuru)

Aujourd’hui, il est vrai qu’il n’y a pas de guerre ou d’insécurité du genre de la région de Beni et de l’Ituri. Et pourtant les autorités ont permis l’érection d’un très grand camp (soi-disant des déplacés) sur le terrain de l’état situé à Nyongera, non loin de la prison de Kiwanja. Aucun autochtone de la communauté des Banyabwisha de Rutshuru ne se trouve dans ce camp qui abrite actuellement plus de 2000 personnes dont l’origine est indéterminée.

Les autorités doivent honnêtement édifier les opinions en précisant qui sont les habitants de ce camp, car ils ne sont pas issus des communautés autochtones congolaises, et surtout que rien ne justifie l’opportunité d’eriger un tel camp dans le Rutshuru dans le contexte actuel.
Il s’agit en fait d’un camp de transit expressement mis en place pour canaliser des immigrés clandestins vers le grand Nord-Kivu et vers l’Ituri: ce sont des personnes qui transitent par ce camp de Nyongera qui affluent dans les zones de massacres à Beni et en Ituri en se camouflant sous l’identité des Banyabwisha qui ne les reconnaissent malheureusement pas. Ainsi, même le régime de Félix Tshisekedi évolue-t-il dans la ligne de complicité et de trahision lui léguée par son prédécesseur, en défaveur de la Nation.

Pour prouver son innocence, si du moins il prétend l’etre, Félix Tshisekedi doit faire identifier sans délai l’origine des assassins et terroristes de Beni et de l’Ituri trompant les opinions qu’ils seraient des Banyabwisha, les faire retourner à leur provenance originelle et stopper l’insécurité et les violences non justifiables imposées aux congolais de Beni et de l’Ituri.

Christian Lukinga

©️Beni-Lubero Online.

Ituri : le ton monte.


Bien qu’avec plus de 18 ans en retard, les ituriens commencent à comprendre qu’ils soient la cibles de plusieurs acteurs politico-militaires assoiffés de leur or.

L’article ci-dessous, discute quelques points saillants qui montrent la complicité du pouvoir kinois dans ce qui se passe en Ituri.

Le silence marqué par les parlementaires et les administratifs, de l’Ituri comme ceux de l’extérieur de l’Ituri, montre bien que la province se dépérit et que la solidarité et l’unité nationales n’existent pas. Que faire ?

Nous avions proposé aux ituriens, à tout l’Est, l’autonomie, l’indépendance et l’interpellation de l’Ouest, par une balkanisation stratégique même. Personne ne nous avait suivi. La situation sécuritaire ne fait que s’aggraver ; des étrangers sont de plus en plus associés au pillage de l’Ituri et à l’extermination de sa population. La réaction de notre population n’est pas appropriée : cette dernière verse dans le banditisme et le tribalisme qui aggrave la situation et ajoute à notre ignominie.

Le projet 2014, qui propose une démarche humaniste et démocratique n’est pas connu est raillé depuis 23 ans. Pourtant, les faits, sur terrain nous donne à chaque fois raison : le pays s’enlise, se délabre, pendant que certains s’enrichissent énormément, abreuvés du sang des congolais. Pourquoi et comment ? Lisez la livraison de notre compatriote ci-après.

CHERS ITURIENS, LA SITUATION RISQUE DE DEVENIR INCONTRÔLÉE, BUNIA NOTRE VILLE EST VRAIMENT EN DANGER, MONSIEUR LUBOYA NE CONTROLE PLUS RIEN, IL EST TOTALEMENT DÉPASSÉ PAR LES ÉVÉNEMENTS

La province de l’Ituri est jetée dans le chaos total, une véritable situation de « Non Etat » s’est installée depuis que l’état de siège a été déclaré et qu’un général incompétent et visiblement sans parcours militaire requis a été mis à sa tête.

Ce qui se passe sur le terrain au moment où j’écris, c’est que la province est totalement abandonnée entre les mains des groupes armés qui se combattent pour le contrôle des sites miniers, principalement dans les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa.

Ceci devant un prétendu état de siège totalement dépassé, incapable de mener une seule opération militaire d’envergure pouvant inquiéter les groupes armés.

Dans ces 3 territoires à problème, le Général Luboya n’y a presque jamais mis ses pieds depuis 16 mois qu’il est en Ituri, personne ne sait il a peur de quoi.
Il n’a jamais été à Mungwalu, cité minière qui a été de nouveau attaquée le week-end dernier par des miliciens de Codeco, faisant une trentaine de morts.

Il n’a jamais été à Luna à la frontière avec le Nord Kivu où la route nationale numéro 04 qui va de Beni à Kisangani en passant par l’Ituri, est totalement abandonnée sous le contrôle des ADF sur une distance de plus de 200km où ils ont rasé village par village, tuant les habitants et forçant les autres à fuir.

Cette route était pourtant totalement praticable et le traffic était intense avant l’état du siège.

Pour ce qui est de Bunia chef-lieu de l’Ituri, la ville est totalement assiégée. Côté sud, au quartier Lengabo à seulement 5km du centre ville, on note une présence injustifiée des miliciens FPIC depuis plus d’un mois, visiblement à la demande des animateurs de l’état de siège car rien n’a été fait pour les déloger. Pour quelle fin? Personne ne le sait.
Cependant, dans leurs affrontements avec ceux de la FRPI, ces derniers menacent de venir à Bunia pour les déloger, ce qui met la sécurité de la ville en grand danger.

Côté Est, on apprend la résurgence de l’ALC une faction de Codeco conduite par un certain « Petit Loup de la montagne », qui avait signé une incursion spectaculaire en septembre 2020 dans la ville de Bunia mais qui avait été totalement anéanti à l’époque par l’armée. Devant le laxisme de l’état de siège, les informations qui nous parviennent des habitants de Ezekere à une dizaine de Kilomètres de Bunia indiquent qu’il est entrain de se réorganiser.

La même situation s’observe du côté Nord de la ville où les positions de Codeco et FPIC ne sont pas pas assez loin.

Comme élément nouveau, maintenant les groupes armés Codeco, FPIC, FRPI et Zaïre, que l’état de siège était sensé venir combattre, sont entrain d’être montés les uns contre les autres, l’objectif est d’embraser totalement l’Ituri pour justifier le maintien indéfini de cet état de siège qui permet aux militaires de s’enrichir de manière illicite.

C’est ce qui explique les affrontements en cours entre la FRPI et FPIC à Irumu, deux milices qui pourtant étaient alliées mais qui ont été opposées pour se combattre et ce sont les populations qui payent le prix. Pendant que les deux groupes armés se battent depuis bientôt un mois, l’armée supposée en état de siège, les observe sans rien faire.

C’est la même situation à Djugu où Codeco et Zaïre, qui étaient des milices ennemies, ne s’étaient pourtant jamais affrontées de manière ouverte comme c’est le cas actuellement pour le contrôle des sites d’exploitation artisanale d’or.

L’état de siège qui était sensé être une période exceptionnelle, s’est vite transformé en une période anormale, un véritable Non État.

Le Général Luboya Nkashama et son équipe à ce jour ne protègent plus personne, à part eux-mêmes. Unique chose qui les intéresse, les affaires.

Ils sont dans les mines, dans les douanes, dans les recettes de la province. Depuis leur arrivée, les opérations militaires ont été reléguées au dernier plan, nous ne sommes même pas au courant d’une seule opération d’envergure menée par eux depuis 16 mois, ce qui fait qu’ils n’ont anéanti ni même inquiété un seul groupe armé.

Dans cette condition, il est difficile de s’expliquer pourquoi Monsieur Félix Tshisekedi tient coûte que coûte à maintenir cet état de siège qui le discrédite totalement au sein de la population de l’Ituri. Est-ce que le plan c’est d’embraser l’Ituri, y installer à dessein un chaos, afin de justifier sa non participation aux élections ? Si c’est le cas, je peux promettre à Monsieur Tshisekedi qu’il n’y aura pas élections au Congo sans l’Ituri et le Nord Kivu.

Nous combattrons toute forme de balkanisation de notre pays, y compris la balkanisation politique.

Luc Malembe
Acteur Politique

Ce que nous ne pouvons pas !


[26/8, 20:55] GPAU :

Nous ne pouvons pas si facilement anéantir un peuple, quelque exécrable qu’il soit, chez lui ! Il est inique de réfléchir de la sorte, dans une nation jeune, d’origine coloniale. Nous ne pouvons plus continuer à tromper les concongolais non plus. Ce qui est dit ci-dessous est un mensonge qui coûtera probablement cher à ses auteurs. Les lendu et alliés et les nande et alliés, se battent, bien ou mal, pour leurs terres. Nous tous qui sommes sur leurs terres, nous gagnerions à rentrer chez nous, planter nos oignons. Cette façon de faire prouvera que nous sommes respectueux d’autrui, civilisé et paisible. Sinon, nos esprits hégémoniques rencontreront le courroux de peuples enragés, furieux.

https://newscongo.news/article/Ituri-Nord-Kivu—Les-operations-conjointes-FARDC-UPDF-prorogees-de-2-mois/3523


[27/8, 07:09] UAJD:

Cher administrateur du groupe, comment as-tu apprécié ou interprété cette publication ?

[27/8, 10:20] GPAU :

Demander l’avis de l’administrateur est une bonne chose. Cependant, cher frère, notre culture alur étant celle de débat et non celle de la pensée unique, quelle est ta propre opinion sur la question, que tu nous cache mal ? Sur laquelle de nos valeurs se fonde ton recours ? Quel est l’objectif de ce recours ?

Frère, je propose depuis longtemps que nous, peuples congolais, rentrions chacun chez soi – là où nous nous sentons le plus à l’aise, pour vaquer au développement de nos terres ancestrales dans la quiétude et ne pas avoir à nous pourrir la vie mutuellement dans notre jeune pays créé par la conférence de Berlin (?) ; et pour fermer la bouche aux lendu et alliés qui nous accusent de les coloniser, de manière particulière, dans notre Ituri.

Certes, la majorité ne partage pas notre point de vue, depuis que nous nous sommes politiquement engager, en 1976. Elle (cette majorité) pense que le Congo soit à nous tous, qu’il nous revienne de vivre où nous voulons, dans le respect de la loi, sans que les autochtones n’aient à nous soumettre au respect de leurs lois, de leurs cultures et politiques locales. Nous retorquons, depuis toujours, qu’il soit dangereux, inacceptable, colonial de penser et de se comporter de la sorte ; parce que personne n’a jamais demander à nos peuples avec qui ils voulaient vivre ni composer ; même si, d’expérience nous reconnaissons aujourd’hui que la volonté supposée, présumée, de plusieurs, de la majorité de concongolais soit de demeurer le Congo créé par les belges et leurs alliés, pour y créer un destin national, jusqu’ici défini par de véritables bandits politiques, plutôt que par nos peuples, directement concernés par tous les choix politiques qui nous sont imposés jusqu’ici, telle la République qui renie à nos royaumes, empires, alliances et autres, le droit à l’existence, tant bien que mal.

Heureusement, le Père restant au contrôle de toute chose, les faits montrent clairement que notre hypothèse de travail soit la négation dangereuse de la volonté affirmée de certains peuples de notre pays d’en dominer d’autres et celle tout aussi affirmée d’autres peuples de se débarrasser de ceux qui tentent de les subjuguer – à leur manière d’apprécier les comportements de leurs voisins. C’est ce que nous vivons en Ituri, dans le Kivu, dans l’Équateur, dans le Katanga, dans le Congo dit central.

C’est dans ce contexte aussi que l’état de siège est, pour nous, une preuve irréfutable, de l’hégémonisme du pouvoir de Kinshasa ; contre lequel nous appelons tout l’Est à livrer une légitime et juste bataille politique et non pas une improductive et déshumanisante rébellion.
Beaucoup de supporters de cet ignoble projet déchantent depuis des mois, mais sont incapables de paisiblement obtenir notre liberté aliénée, face à des lâches ennemis armés qui sévissent à l’Est de la République.

C’est ce qui nous arrive avec la CENI, la République, la MONUSCO, le lingala, les 60% de transferts, que Kinshasa nous impose, mais que plus personne dans le Kibali-Ituri, la Tshopo, les Uélé et les autres province de l’Est, ne sait et n’arrive à arrêter ; dans ce même registre colonial, esclavagiste.

Il est contre productif de vouloir nier des faits. Tant que nous serons dans la minorité politique, nous serons des démons : rien d’étonnant à cela. Ce qui nous fait peur n’est pas le rejet des nôtres, mais le sort lourd et terrible que Lui prononce sur ceux qui, comme nous tous congolais, ont les cous roides.

Paix chez vous tous dont les pieds sont beaux du fait de l’annonce que vous faîtes de la Bonne Nouvelle, par beaux temps, comme par mauvais temps.

Même dans le désert…


Montrer ce que nous vivons depuis 1960, sans agir après avoir conçu un plan, est pour moi une irresponsabilité, un manque de civisme.

Je propose que nous changions d’abord de leaders pour une meilleure organisation du pays. Personne ne le veut pour de raisons hégémoniques.

Je propose que nous quittions la République qui est un repère à dictature, partout dans le monde. Tout le monde préfère être tiré par le nez.

Je propose que nous bâtissions notre pays sur un modèle capitaliste pour créer la richesse qui nous fait défaut dans tous les domaines.

Je propose enfin qu’au plan mystique, nous nous reconnections au Créateur des cieux et de la terre !

Jusqu’ici, même ceux qui disent être d’accord avec moi font rien de concret pour participer !

Comme un prophète dans le désert, je prêche à un peuple qui a le cou roide, mais qui va dormir à l’église, au temple, au mosquée !

La victoire est au bout !


Notre pays connaît beaucoup de problèmes à résoudre.

Ces problèmes ont des causes, des sources, des origines, des tenants que nous ne connaissons pas toujours bien, d’un côté.

De l’autre côté, ces mêmes problèmes ont des conséquences, des effets, des suites, des aboutissants que nous subiront, si nous nous laissons lesdits problèmes nous accabler, sans les résoudre… Plus le temps passe, plus le prix à payer s’accroît !

Comment faut-il procéder pour faire de notre Congo un jour un havre de paix et de prospérité, un pays dont les citoyens maîtrisent le destin, le devenir ?

Nous pensons qu’il nous faut procéder à une analyse méticuleuse de la situation insatisfaisante dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, ensemble.

Certaines personnes sont d’un autre avis : elles ont choisi la voie de la rébellion, qui considère les régimes de Kinshasa comme étant ceux des traîtres, à tuer à tout prix, pour les écarter du chemin de notre destin. D’autres, en revanche, pensent que Kinshasa ferait de son mieux, mais que ce soit la communauté internationale qui s’évertue à nous barrer la route du progrès ; de peur que le Congo devenu grand ne se venge contre ses ennemis passés, présents et à venir ; internes et externes…

Nous offrons, depuis décembre 1999, un cadre de travail national où nous accueillons tous les congolais qui voudraient bien patiemment et résolument conduire une analyse fine, complète, poussée, achevée de notre condition… Pour mettre à la disposition du pays une solution complète, efficace, à ses problèmes. La valeur de cette solution doit être validée pour ne pas connaître une paix éphémère ni partielle : géographiquement ou sectoriellement.

Pour notre part, nous avons déjà formulé plusieurs propositions et les avons même déjà testées sur terrain, avec peu de succès, pour ne pas parler d’échec cuisant !

Notre offre est libérale et correspond à nos convictions culturelles, religieuses et politiques ; tandis que l’âme du congolais est majoritairement communautariste ; du moins, à ce qu’il nous semble. Bien plus, l’origine coloniale de notre nation, la forte multi-culturalité de notre société, les antagonismes anciens entre certains de nos peuples, les convoitises des rapaces internationaux, les traîtrises légendaires de certains d’entre nous, rendent difficile, mais pas impossible, l’obtention d’un consensus national à une échéance raisonnable.

Il faut donc s’armer de beaucoup de patience, pour continuer la quête du développement congolais !

Que sont nos partis politiques ?


[19/7, 09:32] Dr Fikiri: C’est une analyse à ne pas négliger
[19/7, 09:36] Jules Kasereka: https://fb.watch/em25NY7euB/

*Officielle : *Le Patriote- Volontariste Butondo Muhindo Nzangi lance son nouveau parti politique ce mardi 19 juillet 2022 en ville province de Kinshasa.*
Suivre en direct le lancement de ce parti de masse en #RDC ce mardi à 11h30 heure de l’est sur  » MIshapi voice tv » , sur youtube et sur la page facebook du Groupe de Presse la République

Celcom A.V.R.P
[19/7, 09:37] Norbert Kalindula: On aura tout vu dans ce pays des tondeurs.
[19/7, 09:37] G. Paluku Atoka Uwekomu: Là n’est pas le problème majeur, à notre avis !
Le problème c’est que nous avons des partis qui ne le sont que de nom, en raison de la déliquescence de l’administration et de la déchéance de notre gente congolaise. Dressons une liste de nos partis qui contienne leurs membres, leur idéologies, leurs réalisations, leur destin. Nous comprendrons vite notre échec politique et connaîtrons sa source !
Cela nous aidera à mieux organiser nos partis politiques, si jamais ils nous sont utiles !

Majorité, liberté et unité de la famille…


À la rencontre des cultures se passent plusieurs phénomènes qui méritent que nous nous y arrêtions.

La majorité est un concept occidental qui ne rime pas avec nos cultures congolaises ; mais, insidieusement, elle se retrouve aujourd’hui dans nos lois. Le danger accourt…

[15/7, 07:08] +243 973 895 612: Pour les jeunes que plus de 18 ans, la Suède ouvre la porte à l’immigration à travers la loterie électronique des visas de la diversité suédoise pour tous. Dépêchez-vous de vous inscrire maintenant :
http://6mwa.com/visa/fr
[15/7, 09:41] G. Paluku Atoka Uwekomu: Je pense qu’à 18 ans, nos jeunes ne sont pas encore matures assez pour quitter l’Afrique et aller commencer leur vie d’adultes loin du regard des patents ; étant célibataires, pauvres ; et, de ce fait, des proies faciles des hommes sans scrupules qui existent dans le monde des migrations d’enfants !
Dans nos cultures en effets, nous restons toujours sous la tutelle de nos parents, jusqu’à nos morts ! C’est le gage de notre réelle liberté et de la solidité de nos relations familiales !

Mobiliser sa base.


Vous connaissez des personnes qui politiquement vous écoutent, suivent, soutiennent, appuient ; mettez-les à contribution pour la purification de notre espace politique et la préparation de notre victoire dans le combat contre la trahison, l’esclavagisme, la colonisation, la fainéantise, la dictature, la pauvreté, l’obscurantisme, le parasitisme et contre les autres maux comparables.

Pour ce faire, suivons les conseil de Paul : 1 Thessaloniciens 5:8.
« Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l’espérance du salut. »

Si, les 80% de congolais chrétiens que nous sommes, suivons ces conseils, Dieu déversera certainement sur nous sa bénédiction.

Notre complicité.


[29/6, 16:49] MUC : Oui ! Il a raison de dire que c’est notre honte à nous congolais ; c’est la vérité.
[29/6, 18:09] GPAU : Que proposez-vous ?
Est-il possible, avec les hommes de Kinshasa, d’arrêter l’occupation du pays par des forces étrangères ? Comment débouter victorieusement les traîtres qui trônent à Kinshasa ?
Souvenez-vous que Kinshasa a invité le Rwanda et l’Uganda à aider le Congo il y a peu. À quoi est dû le revirement de la situation ?
Notre analyse est que nous opérons de mauvais choix de nos dirigeants.
Il nous revient de les mettre de cotés, en suivant une démarche démocratique, légale, rigoureuse.
Cela demande une préparation conséquente, parce que Kinshasa ne voudra pas céder, mesurant la gravité de sa trahison de la nation !

Pour ce faire, nos peuples (familles, clans, tribus, langues, alliances, partis, territoires, provinces…) doivent se lever et combattre ensemble toute forme de dictature, d’esclavagisme, de colonisation que pratiquent les hommes véreux de Kinshasa, que nous avons élus ou que nous tolérons et laissons nous subjuguer.

Il faut commencer par nous trouver des leaders patriotes, intelligents, capables, croyant en la capacité de Dieu de nous délivrer des griffes de nos bourreaux qui trônent à Kinshasa, profitant de notre complicité !

Que vallez-vous ?


Il importe que chaque congolais se pose cette question : « Que vaux-je pour Kinshasa : sa présidence, son gouvernement, son parlement ? » À ne pas vouloir le faire, pour nous, nous démontrons notre manque d’amour pour le Congo. La lecture de la suite, postée telle que reçue, peut nous aider à nous forger notre propre conviction et à agir en conséquence ; à un moment ou notre pays est la risée de tout le monde ou presque.

[17/6, 00:29] POURQUOI L’UDPS ET TOUS LES PROCHES DE MR TSHISEKEDI NE PARLENT PAS OU PLUS DE L’AGRESSION DE LA RDC PAR LE RWANDA (LEUR PARTENAIRE) AU MOMENT OU ILS S’ETAIENT HABITUÉS À ORGANISER DES MATINEES POLITIQUES POUR INSULTER ET S’ACHARNER SUR TOUT CE QUI DERRANGE LEUR POUVOIR?

Voici d’où est venu le problème avec le Paul KAGAME:

En février 2019, Monsieur Tshisekedi dépêche Vital Kamerhe et Fortuna BISELELE à Kigali pour calmer Mr Paul KAGAME et le rassurer de sa coopération du fait que celui-ci encore à la tête de l’UA avait pris une position radicale contre FATSHI sur le résultat électoral en RDC.

En Mai 2019, il rencontre Paul KAGAME en personne et le rassure encore, puis après il rencontre Le Président Magufuli à qui il promet de collaborer mais sans obtenir son engagement, lui qui voyait mal une RDC coopérer avec le Rwanda sans se brouiller. Au même moi, il va au Burundi et promet la même chose, comme pour stabiliser son pouvoir et obtenir plus de légitimité.

En Juillet 2019, comme pour garantir a ses homologues sa sincérité, Tshisekedi autorisé l’entrée secrète de 2 bataillons des Forces spéciales des RDF au Nord Kivu qui vont opérer clandestinement aux côtés des FARDC jusqu’à éliminer tous les commandants des FDLR jusqu’à Sylvestre MUDACHUMURA. Les forces burundaises également entrent au Sud Kivu. La confusion opérationnelle règne. En Décembre 2019, Tshisekedi envoie une délégation à Campala pour échanger avec le vieux Museveni et rassurer les ex-combattants du M23 sur leur retour au Pays et leur réintégration au sein des FARDC et la reconnaissance de leur grades respectifs. Le Gen. Delphin KAHIMBI s’y oppose et fait rapport à Joseph Kabila, qui s’y oppose à son tour et ce fut le début de la disgrâce du Gen. Delphin à la tête des renseignements militaires à son temps. Il sera dépossédé de la gestion du dossier et se fera remplacer par Mr Jean Claude IBALANKY du CNS.
En février 2020, Tshisekedi rencontre de nouveau Paul KAGAME à Kigali et lui promet de relancer la coopération économique incluant l’exploitation commune des ressources naturelles de la partie Est de la RDC contre la participation des RDF au démantèlement de groupes armés locaux et les FDLR. Il assure de nouveau la réintégration des ex-combattants du M23 au sein des FARDC et leur déploiement au Nord Kivu, au Sud Kivu et en Ituri pour garantir la sécurité transfrontalière entre les deux pays.
En juin 2020, une délégation du M23 atterri à Kinshasa pour le suivi de la mise en œuvre des accords convenus à Kigali, Tshisekedi ne sait pas les exécuter, les Nations Unies et les FARDC ayant refusé catégoriquement d’y adhérer. C’est en ce moment là que Sultani MAKENGA traverse et rejoint la forêt de Chanzu en RDC. La MONUSCO va tenter de le déloger en vain jusqu’à ce qu’il fait tomber successivement 3 hélicoptères dont 2 des FARDC et 1 de la MONUSCO.

Paul KAGAME impatient de passer à la mise en oeuvre des accords, exigé l’installation de Rwandair à Goma, devant faciliter le déploiement de la Police rwandaise dans la ville. Il exige le déploiement de ses troupes pour contrôler les sites miniers de Walikale d’où devrait provenir l’Or qui doit alimenter la raffinerie nationale du Rwanda installée à Kigali. Tshisekedi n’est pas capable de respecter sa promesse. Paul KAGAME le suit à Goma et il promet de nouveau le début de la mise en œuvre au moment où les ex-combattants du M23 attendent le coup d’envoi de leur réintégration au sein des FARDC, ce qui s’avère impossible.

Parce que parmi les closes de l’accord, le Parc de Virunga devrait être entièrement surveillé par le Rwanda pour lui garantir de site touristique attrayant afin de faire venir en visite des sociétés et de marques avec lesquelles Kigali a des contrats dont Arsenal et Paris Saint-Germain, Paul KAGAME demande à Tshisekedi de lui permettre déjà la construction d’un site d’accueil à Goma et des hôtels en plein Parc, au moment où ses engins étaient à la frontière pour entrer en RDC et démarrer les travaux de construction de la route Goma-Kanyabayonga en passant par Sake-Kichanga-Nyanzale , parce que Goma-Rutshuru-Kiwanja devrait être fermée aux trafics commerciaux.

Premier clash: Le Rwanda se retrouve en face de 3 problèmes que Tshisekedi ne lui avait pas révélé à savoir:

  1. La population de la RDC s’oppose à toute initiative et touts projets impliquant le Rwanda en RDC,
  2. Le Rwanda constaté que Tshisekedi n’a pas suffisamment de pouvoir devant lui permettre d’imposer sa philosophie sur le terrain, donc ne contrôle rien,
  3. En plus du Rwanda, Tshisekedi (RDC) a déjà un autre accord avec l’Ouganda pour la construction des routes en RDC notamment celle de Bunagana-Goma qui doit passer par le tronçon interdit au trafic commercial dans le Parc sous la gestion du Rwanda.

Par ailleurs l’Ouganda de son côté n’entend pas céder à qui a que ce soit pour arrêter de poursuivre son expension économique vers la RDC où il a plus à gagner qu’à perdre. D’où malgré le timide rétablissement de la coopération avec le Rwanda, l’Ouganda a tracé sa ligne rouge a ne pas franchir pour ce qui est de la RDC.

C’est en ayant constaté l’échec à tous les niveaux que le Rwanda décide de passer au forcing en cherchant à obliger Mr Tshisekedi au respect de ses engagements que désespérément Paul KAGAME va déclarer en février 2022 que Mr Tshisekedi n’est pas sérieux et qu’il ne respecte pas ses engagements, d’où le début de l’escalade verbal. En réponse, lors de la réunion de la CIRGL du 18 février 2022 tenue à Kinshasa et à laquelle le Rwanda a refusé de prendre part, Tshisekedi va déclarer que ce pays qui pense toujours tirer de dividendes dans la déstabilisation de ses voisin devra comprendre que chaque chose a son temps, et pour riposter à celà, le Rwanda a lâché son Chien d’avant-garde le M23 afin d’obliger Tshisekedi à obtempérer.

Voilà pourquoi, la guerre actuellement menée par le Rwanda en RDC est la conséquence d’un deal privé entre deux hommes malins qui ne se sont pas entendus sur leur mafia et les deux doivent s’entendre entre eux sans énerver l’intérêt national du peuple congolais.

A tous ceux qui cherchent à entraîner le peuple congolais dans une distraction où on cherche à mobiliser un peuple derrière un homme dont les agissements ont trahi la nation, il faut s’en détourner, mais parce que la Patrie vaut plus que la vie, au-delà de contradiction et divergences idéologique, sauvons d’abord notre pays avant de sanctionner Mr Tshisekedi au moment venu.

Me. D.B

[17/6, 14:19] LES CONGOLAIS DE BRAZZAVILLE S’INSURGENT CONTRE LES ACCORDS SIGNÉS AVEC LE RWANDA. SUIVEZ LEURS RÉACTIONS.

ALLIANCE POUR LA REPUBLIQUE
ET LA DEMOCRATIE (A.R.D.)
1333, rue Mouléké bis

Ouenzé-Brazzaville

Lettre ouverte aux présidents du Sénat et
de l’Assemblée nationale du Congo-Brazzaville


Objet : les accords signés avec le Rwanda le 13 avril 2022

Messieurs les présidents,

La Conférence des présidents des partis membres de l’Alliance pour la République et la démocratie (A.R.D.) vient à vous, par la présente, vous adresser ses civilités et vous exprimer ses très vives préoccupations à propos de quatre des huit accords signés par le Congo avec le Rwanda, à l’occasion de la visite d’Etat effectuée dans notre pays par le président rwandais, monsieur Paul Kagamé, du 11 au 13 avril 2022. Il s’agit notamment des accords ci-après :

  • Accord portant cession de 12 000 hectares (120 km²) des terres congolaises au Fonds souverain du Rwanda, représenté par l’entreprise Chrystal Ventures ;
  • Accord portant cession de la zone économique spéciale de Maluku à l’entreprise Chrystal Ventures ;
  • Accord portant exploitation minière ;
  • Accord de défense entre le Congo et le Rwanda.
    Messieurs les présidents,

La Constitution congolaise du 25 octobre 2015 dispose dans son préambule : « Le peuple congolais réaffirme solennellement son droit permanent de souveraineté inaliénable sur toutes les richesses nationales et les ressources naturelles comme éléments fondamentaux de son développement… ». Pour sa part, l’article 5 de la Constitution stipule : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce au moyen du suffrage universel par ses représentants élus ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple, aucun corps de l’Etat, ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ». Quant à l’article 219 de la Constitution, il dispose : « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction du territoire national n’est valable sans le consentement du peuple congolais appelé à se prononcer par voie de référendum ».

Or, en violation des dispositions de la Constitution rappelées supra, le gouvernement congolais vient de céder 12 000 h des terres congolaises (soit près de 120 km² du territoire congolais) à l’Etat rwandais, sans autorisation du Parlement, violant ainsi l’article 217 de la Constitution qui dispose : « Le président de la République négocie, signe et ratifie les traités et les accords internationaux. La ratification ne peut intervenir qu’après autorisation du Parlement, notamment en ce qui concerne les traités de paix, les traités de défense, les traités de commerce, les traités relatifs aux ressources naturelles, ou les accords relatifs aux organisations internationales, ceux qui engagent les finances de l’Etat, ceux qui modifient les dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire ».

En nous fondant sur la réputation sulfureuse de certains Etats de la sous-région de l’Afrique centrale, nous sommes effrayés par la cession de 12 000 h des terres congolaises au Fonds souverain rwandais, sous le couvert de l’entreprise Chrystal Ventures, surtout en ce moment où le Rwanda vient de signer avec la Grande-Bretagne, un accord aux termes desquels, il accueillera tous les indésirables expulsés d’Angleterre, moyennant 150 millions de dollars chaque année pendant 5 ans.

Comme chacun le sait, le Rwanda a une superficie de près de 26 000 km² et une population de plus de 14 millions d’habitants. Il ne dispose donc pas d’espace géographique suffisant pour abriter en sus de sa propre population, les indésirables chassés de l’Angleterre. Nous craignons que les 12 mille h de terres congolaises cédées au Rwanda ne servent de base militaire à des supplétifs de l’armée rwandaise et aux indésirables chassés d’Angleterre.

Nous interpellons en conséquence, le Parlement congolais, afin qu’il ne ratifie pas cet accord néfaste pour le Congo et son peuple, car, céder une partie des terres congolaises à un pays dont les visées expansionnistes sont avérées, constitue un abandon de la souveraineté nationale.

L’article 44 de la Constitution le souligne avec force. Lisons-le : « Tout acte, tout accord, tout arrangement administratif ou tout autre fait qui a pour conséquence de priver la nation de tout ou partie de ses propres moyens d’existences … est considéré comme un crime de pillage ». Dans le cas où cet acte est accompli par une autorité constituée, il est considéré comme un acte de forfaiture, car, les biens du domaine public sont inaliénables et incessibles.

S’agissant de l’accord sur la cession de la zone économique spéciale de Maluku au Fonds souverain rwandais, il nous plaît de vous rappeler que la guerre qui sévit actuellement entre la Russie e et l’Ukraine a révélé que l’indépendance économique est un impératif catégorique pour tout pays. A preuve, les pays de l’Europe occidentale, frappés de plein fouet par les contre-sanctions de la Russie, s’échinent actuellement à rompre leur dépendance en matière de pétrole, de gaz et de blé à l’égard de la Russie.

Nous estimons que la création des zones économiques spéciales a pour objectif de contribuer à la construction d’une économie congolaise indépendante, forte, diversifiée et résiliente. Nous ne comprenons donc pas que la zone économique spéciale de Maluku, construite avec des ressources financière acquises par deux emprunts de la SNPC (pour le compte de l’Etat) auprès de la société suisse Gunvor, pour un montant de 250 millions de dollars et dont les travaux préliminaires ont été réalisés par la société brésilienne Asperbras, soit cédée aujourd’hui aux Fonds souverain rwandais.

Nous sommes d’autant plus étonnés que l’Etat rwandais n’est pas plus riche que le Congo, quatrième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne. Le temps n’est pas si éloigné où l’Etat congolais prêtait de l’argent à certains pays africains, tels, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Conakry, le Niger, etc. Curieusement, la cession de la zone économique spéciale de Maluku intervient à un moment où le prix du baril de pétrole est évalué à plus de 100 dollars, toute chose qui permet à l’Etat congolais d’engranger une cagnotte lui permettant d’achever les travaux de construction et d’extension de la zone économique spéciale de Maluku sans recourir à des concours extérieurs. Que cache donc la cession de la zone économique spéciale de Maluku aux Fonds souverain rwandais ? Ici aussi, nous interpellons le Parlement congolais, afin qu’il refuse de ratifier l’accord de cession de la zone économique spéciale de Maluku.

A propos de l’accord sur l’exploitation minière, nous rappelons que la pratique en la matière consiste, lorsque l’Etat congolais ne dispos pas de l’expertise technique nécessaire et des moyens financiers suffisants pour exploiter une mine, il en confie l’exploration, la recherche et l’exploitation à une société spécialisée de renommée internationale, comme c’est par exemple le cas de Total Energy, Eni, Chevron, Amoco, dans le domaine pétrolier. Quelles sont les mines liquides ou solides visées par l’accord avec le Rwanda ? De quelle expertise technique le Rwanda dispose-il en la matière ? Ce pays ne veut-il pas à travers cet accord servir de simple apporteur d’affaires, moyennant des commissions occultes juteuses ? Ne cherche-il pas à introduire au Congo-Brazzaville les sociétés étrangères qui exploitent pour son compte les richesses naturelles de la RDC ? Une fois encore, nous invitons le Parlement congolais, à refuser de ratifier cet accord qui masque mal les intentions réelles du partenaire rwandais.

Quant à l’accord de défense, l’article 205 de la Constitution congolaise dispose : « La force publique est apolitique. Elle est soumise aux lois et règlements de la République. Elle est instituée dans l’intérêt général. Nul ne doit l’utiliser à des fins personnelles ». Dans le même esprit, l’article 207 de la Constitution stipule : « La création des milices privées est un crime puni par la loi ». Par ailleurs, comme il a été indiqué plus haut, selon les dispositions de l’article 217 de la Constitution : « … La ratification des traités de défense ne peut intervenir qu’après autorisation du Parlement ». Il faut ajouter que depuis les trois glorieuses journées des 13, 14 t 15 août 1963, toute présence militaire étrangère est strictement interdite sur le sol congolais.

En définitive, l’ARD appelle le Parlement congolais, à faire preuve de patriotisme, à ne pas trahir la nation et à remplir son office en garantissant la souveraineté inaliénable du peuple congolais sur toutes les richesses et les ressources nationales et en protégeant le Congo et son patrimoine contre toutes les visées expansionnistes et prédatrices de certains partenaires habillés en peaux d’agneau. Messieurs les présidents, le Congo est en colère. A l’âge de la souveraineté du peuple, vos fonctions vous obligent.

Brazzaville, le 26 avril 2022

Pour la Conférence des présidents

Mathias DZON

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Voici ce que pense un internaute averti de RDC :

Belle analyse de ce parti du Congo-Brazzaville. Nous devrons multiplier ce genre d’analyses chez-nous afin d’alerter nos propres dirigeants, particulièrement en ce qui concerne ce traité sur la défense. Connaissant la manière d’agir des actuels dirigeants rwandais, nous pouvons juste dire sans crainte d’être contredit que tous ces accords signés avec Brazzaville visent plutôt, à long terme, le Congo-Kinshasa.