Notre pays connaît beaucoup de problèmes à résoudre.
Ces problèmes ont des causes, des sources, des origines, des tenants que nous ne connaissons pas toujours bien, d’un côté.
De l’autre côté, ces mêmes problèmes ont des conséquences, des effets, des suites, des aboutissants que nous subiront, si nous nous laissons lesdits problèmes nous accabler, sans les résoudre… Plus le temps passe, plus le prix à payer s’accroît !
Comment faut-il procéder pour faire de notre Congo un jour un havre de paix et de prospérité, un pays dont les citoyens maîtrisent le destin, le devenir ?
Nous pensons qu’il nous faut procéder à une analyse méticuleuse de la situation insatisfaisante dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, ensemble.
Certaines personnes sont d’un autre avis : elles ont choisi la voie de la rébellion, qui considère les régimes de Kinshasa comme étant ceux des traîtres, à tuer à tout prix, pour les écarter du chemin de notre destin. D’autres, en revanche, pensent que Kinshasa ferait de son mieux, mais que ce soit la communauté internationale qui s’évertue à nous barrer la route du progrès ; de peur que le Congo devenu grand ne se venge contre ses ennemis passés, présents et à venir ; internes et externes…
Nous offrons, depuis décembre 1999, un cadre de travail national où nous accueillons tous les congolais qui voudraient bien patiemment et résolument conduire une analyse fine, complète, poussée, achevée de notre condition… Pour mettre à la disposition du pays une solution complète, efficace, à ses problèmes. La valeur de cette solution doit être validée pour ne pas connaître une paix éphémère ni partielle : géographiquement ou sectoriellement.
Pour notre part, nous avons déjà formulé plusieurs propositions et les avons même déjà testées sur terrain, avec peu de succès, pour ne pas parler d’échec cuisant !
Notre offre est libérale et correspond à nos convictions culturelles, religieuses et politiques ; tandis que l’âme du congolais est majoritairement communautariste ; du moins, à ce qu’il nous semble. Bien plus, l’origine coloniale de notre nation, la forte multi-culturalité de notre société, les antagonismes anciens entre certains de nos peuples, les convoitises des rapaces internationaux, les traîtrises légendaires de certains d’entre nous, rendent difficile, mais pas impossible, l’obtention d’un consensus national à une échéance raisonnable.
Il faut donc s’armer de beaucoup de patience, pour continuer la quête du développement congolais !