Ituri et son gouverneur…


Tel que reçu !

DANS SON DERNIER POINT DE PRESSE, MONSIEUR LUBOYA N’KASHAMA S’EN PREND À TOUS LES NOTABLES ITURIENS MAIS CURIEUSEMENT ASSURE LA DÉFENSE DES GROUPES ARMÉS

Il attaque le Boss Kenda qu’il menace même d’arrêter, il attaque l’homme d’affaires Mambo Kamaragi(Rhoff) à qui il promet la prison, il attaque la FEC, il attaque Abdellah Pene Mbaka, il attaque le Boss Danny Mugisa, il attaque les députés provinciaux, moi Luc il va jusqu’à m’injurier, me traitant d’un « petit fou »…

Je voudrais ici décortiquer certains des propos choquants, ridicules et inacceptables tenus par ce fameux général incompétent, que son frère de tribu Mr Tshilombo a imposé de force dans les bureaux de notre province.

  1. Luboya affirme que son unique ennemi en Ituri, ce sont les ADF. D’après lui, Codeco, FPIC, Zaïre, FRPI et autres milices locales sont ses alliés qu’il ne peut pas combattre. Il faut uniquement dialoguer avec elles. Pourtant ces milices tuent plus que tout autre groupe armé en RDC. Pour le seul mois de décembre dernier, le petit décompte non exhaustif venant des structures de la société civile fait état de plus de 250 morts notamment dans les territoires de Djugu, Irumu et Mahagi.
    Évidemment de tels propos venant d’un ancien rebelle du RCD/Goma, formé au Rwanda et imposé général dans notre armée par Kagame, ne peuvent surprendre personne. En fait d’après lui, même eux quand ils étaient au RCD/Goma, le gouvernement de l’époque a dû les écouter et dialoguer avec eux pour finir la guerre. Pour dire qu’il appelle le gouvernement à écouter les « revendications de ces groupes armés » pourtant il est connu de tous que Codeco, FPIC, Zaïre n’ont aucune revendication acceptable.
    Alors, devant cette affirmation claire venant de la bouche de Monsieur Luboya lui-même, qu’il n’est pas venu combattre les groupes armés, à quoi lui et son état de siège nous servent ? Avons-nous besoin d’un militaire dans les bureaux de notre province pour dialoguer avec les groupes armés ?
  2. Monsieur Luboya joue à un très mauvais jeu, celui de surfer sur la crise du Nord-Kivu notamment l’agression rwandaise du M23, pour justifier son incompétence, allant jusqu’à indexer une de nos communautés, les Hema pour ne pas les citer, de vouloir faciliter l’invasion de l’Ituri.
    Je voudrais d’abord lui rappeler que la plupart des rwandais qui nous font la guerre aujourd’hui au M23 sont ses anciens collègues du RCD et que si le M23 décide d’attaquer l’Ituri, ce n’est pas lui qui l’empêchera, bien au contraire.
    En outre, il y a lieu de se demander si ça fonctionne dans sa tête.
    Comment parler de l’arrivée du M23 en Ituri, sachant que Rutshuru où se trouve ce groupe terroriste, c’est à environ 1.000km de Bunia!
    Pour ceux qui ne maîtrisent pas la zone, Rutshuru où se trouve le M23, pour quitter là-bas et arriver à Bunia par voie terrestre, il faut d’abord avoir conquis Butembo qui est à 600km, ensuite Beni qui est à 650km, ensuite Komanda qui est à environ 850km, ensuite Bunia qui est à plus de 900km. Même dans les rêves les plus fous, comment un soit disant officier de notre armée peut pondre pareilles monstruosités?
    Sauf si comme on sait que Willy Ngoma, Bertrand Bisimwa, Kazarama et autres criminels du M23 qui sont ses anciens collègues formés au Rwanda, pourraient arriver par un vol qui leur aura été affrété on ne sait par qui, pour s’emparer de Bunia.
    Évidemment, tout le monde s’est toujours demandé comment Monsieur Tshilombo n’avait trouvé que ce « pur produit du Rwanda » pour l’imposer comme « gouverneur militaire » en Ituri, je crois que maintenant nous avons la réponse. L’infiltration de l’Ituri pourrait passer par Monsieur Luboya!
  3. Luboya trompe que la FEC lui donne chaque mois 100.000 dollars sur les recettes de la taxe additionnelle destinée à l’asphaltage de voirie urbaine de Bunia, en vue d’après lui, d’assurer la sécurité de la ville de Bunia. Vérification faite, ceci est complètement faux. La FEC n’a d’ailleurs aucune collaboration avec lui depuis son arrivée. La FEC n’a même pas accès au compte où l’argent de cette taxe est logé, ce qui va à l’encontre du protocole d’accord signé avec le gouvernement provincial civil.
    Je voudrais rappeler à Monsieur Luboya que parmi les nombreux dossiers sales qui vont inévitablement le conduire en prison, il y a cet argent destiné à l’asphaltage de la voirie de Bunia, projet qu’il a saboté totalement. Aucun kilomètre n’a été asphalté depuis plus de 20 mois qu’il est là alors que le dernier rapport du service provincial des Hydrocarbures auquel j’ai accédé, indique qu’il empoche chaque mois en moyenne 400.000 dollars. Donc tout compte fait, Luboya a déjà volé à notre province plus de 8 millions de dollars !
  4. Concernant les injures inacceptables et les mensonges éhontés qu’il a proférés à ma modeste personne, affirmant sans aucun « honneur d’officier »(à se demander si ce parvenu rebelle formé au Rwanda connaît ce que ceci signifie), que moi Luc je lui aurait envoyé des gens pour demander 300 dollars, j’ai tout simplement eu pitié de lui.
    J’invite n’importe qui à m’envoyer le numéro Mpesa de cet orpailleur en uniforme, je vais lui faire un transfert de 300 dollars, je comprends qu’il est resté pauvre malgré tous les millions qu’il a déjà volé à notre province et avec lesquels il a envoyé ses enfants en Europe.
    Cher Luboya, sachez que Luc est un politique respecté à travers le pays et l’étranger, Luc est à côté du président élu de la RDC, Luc appartient à une grande famille, Luc mène un combat loyal en faveur de la population qui souffre, jamais il peut demander 300 dollars, au contraire c’est lui qui peut vous les envoyer comme visiblement vous en avez besoin. J’attends votre numéro Mpesa.

J’ai malheureusement quelques soucis de santé actuellement, je ne saurais pas décortiquer toutes les âneries que j’ai suivi de sa part, mais je voudrais être clair avec Monsieur Luboya: Nous ne tolérerons aucune menace, arrestation, extorsion, escroquerie, envers les notables de notre province.
Vous mangez et buvez avec les leaders de Codeco, FPIC, FRPI, de Zaïre dont vous avez même facilité la création d’une nouvelle branche à Bunia (MAPI).
Vous n’avez jamais inquiété un seul parmi ces tueurs du peuple iturien et c’est Mambo Kamaragi, Kenda ou Luc Malembe sur qui vous allez exhiber vos biceps ? Honte à vous Monsieur.
Je reviens bientôt chez-moi à Bunia comme ça on va bien jouer à ce jeu d’injures publiques que vous venez d’inaugurer avec moi.
Vous avez de la chance car moi Luc je n’amène jamais quelqu’un en justice, c’est parmi mes principes. Pourtant j’ai toutes les raisons de vous poursuivre pour « injure publique » après m’avoir injustement jeté en prison pendant 7 mois et j’ai fini par vous gagner devant le tribunal malgré votre tentative de corrompre le juge avec 5000 dollars.

Luc Malembe
Acteur Politique

Conclusion : le torchon brûle ! À quand la paix ?

Le destin iturien…


Libération des derniers otage en Ituri : Thomas Lubanga salue le professionnalisme du secteur opérationnel

alternance.cd

Apr 12, 2022 1:43 PM

Ce mardi 12 avril 2022 restera inoubliable pour les quatre derniers ex otages d’un groupe armé en Ituri. Thomas Lubanga et trois autres membres de la « Task forces pour la paix, la réconciliation et la reconstruction de l’Ituri » ont été libérés par l’armée. A son arrivée au gouvernorat à Bunia, il a salué la coordination des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le soutien de la population.
C’est un exploit digne d’un film hollywoodien, à mettre à l’actif de l’armée congolaise. Capturés alors qu’ils étaient en pourparlers avec les miliciens Codeco, Thomas Lubanga, Germain Katanga, Floribert Ndjabu, le professeur Jean-Baptiste Dhechuvi, Janvier Ayendu Bin Ekwale et deux autres collègues ont fait l’objet de marchandage de la part de leurs ravisseurs. Ces derniers exigeaent notamment la libération des prisonniers Codeo et des membres de la communauté Lendu; la cessation des opérations militaires ou encore la levée de l’état de siège.

Si quatre otages, à savoir le Prof Jean-Baptiste Dhechuvi, Germain Katanga, Janvier Ayendu Bin Ekwale et le chauffeur du groupe avaient été libérés, Thomas Lubanga, Floribert Ndjabu et deux colonels de l’armée sont restés détenus pendant près de deux mois.
Depuis ce mardi 12 avril, ils sont libres. Contrairement à ce qui a été propagé par une certaine presse, leur libération est à mettre à l’actif des FARDC.

« L’émotion est tellement grande que je manque les mots pour remercier et féliciter notre armée. Nous étions dans le goulot d’étranglement, il n’y avait plus d’issue pour nous vu les enchères qui étaient montées autour de nos personnes. Nous constituions pour nos ravisseurs des trophées avec lesquels ils pouvaient faire des chatages autant qu’ils le voulaient et pendant des mois. Mais une coordination parfaite de nos forces armées avec le colonel qui était avec nous a conduit à défaire ce groupe qui ne réfléchit que le mal. Nous avons bénéficié des orientations véritablement professionnelles de la part du secteur opérationnel, de la part de la Garde Républicaine, de la part de la maison militaire.Tout était mis en oeuvre pour que notre libération puisse réussir. C’est une libération de guerrier, une libération de bravoure. Franchement, la Task forces est fière de notre armée », a réagi à chaud Thomas Lubanga.
Il a remercié la population de l’Ituri pour le soutien leur témoigné durant leur détention.
[13/4, 09:16] G. Paluku Atoka Uwekomu: Ces derniers exigeaient notamment :

  1. la libération des prisonniers Codeco et des membres de la communauté Lendu ;
  2. la cessation des opérations militaires ou encore la levée de l’état de siège.

Si quatre otages :

  • le Prof Jean-Baptiste Dhechuvi,
  • Germain Katanga,
  • Janvier Ayendu Bin Ekwale et
  • le chauffeur du groupe ;
    avaient été libérés,
  • Thomas Lubanga,
  • Floribert Ndjabu et
  • deux colonels de l’armée ;
    sont restés détenus pendant près de deux mois.

Depuis ce mardi 12 avril, ils sont libres. Contrairement à ce qui a été propagé par une certaine presse, leur libération est à mettre à l’actif des FARDC.

« L’émotion est tellement grande que je manque les mots pour remercier et féliciter notre armée. Nous étions dans le goulot d’étranglement, il n’y avait plus d’issue pour nous vu les enchères qui étaient montées autour de nos personnes. Nous constituions pour nos ravisseurs des trophées avec lesquels ils pouvaient faire des chantages autant qu’ils le voulaient et pendant des mois. Mais une coordination parfaite de nos forces armées avec le colonel qui était avec nous a conduit l’armée à défaire ce groupe qui ne réfléchit que le [ne pense qu’au] mal. Nous avons bénéficié des orientations véritablement professionnelles de la part du secteur opérationnel, de la part de la Garde Républicaine, de la part de la Maison Militaire.Tout était mis en oeuvre pour que notre libération puisse réussir. C’est une libération de guerrier, une libération de bravoure. Franchement, la Task forces est fière de notre armée », a réagi à chaud Thomas Lubanga.
Il a remercié la population de l’Ituri pour le soutien leur témoigné durant leur détention.

Tout cela n’a pas empêché que des ituriens meurent, hier, à Komanda et sous cet état de siège. La condition de l’iturien ne fait que s’empirer de jour en jour. Au Nord-Kivu, la situation est comparable : nos paysans meurent comme des charognes. Si une libérationdes otages présumés a été possible, c’est qu’il est possible d’aller vers la paix en Ituri. Les lendu ne sont pas des suicidaires, mais demanderaient à prendre leur destin eux-mêmes en main, sans être encombrés de visiteurs non désirés !
[13/4, 09:28] G. Paluku Atoka Uwekomu: Il revient aujourd’hui aux hema et alliés de s’organiser pour rentrer chez eux et laisser les lendu tranquilles sur leurs terres aujourd’hui spoliées par des étrangers.

En même temps, tout l’Ituri se doit de comprendre la nécessité d’arrêter net les bandits qui profitent de la confusion politique pour perturber et décimer les ituriens, conscients de ce que leurs forfaits seront attribués aux lendu.

Une telle opération n’est possible que si les ituriens se mettent autour d’une table pour mettre en place leur propre gestion de la province et pour forcer, par voies légales, tous les colonisateurs et pilleurs de l’Ituri au déguerpissement, le plus rapidement possible.

Sans une telle prise de son indépendance politique, la paix en Ituri demeurera un leure !

RDC : morte ou vivante ?


Force est de se rendre compte que le gouvernement congolais ne s’en sorte pas – les tueries continuent de plus bel – et que la population ne lui facilite pas la tâche – la rébellion se renforce, jugeant le gouvernement non crédible, la population se désolidarise de l’administration qu’elle considère comme une imposture, constituée d’une bande de pilleurs supplémentaires et elle ne croit plus à ces représentants qui brillent par la trahison et l’inefficacité politique, administrative…

La situation est en réalité chaotique, critique, un cul-de-sac mal caché par les officiels congolais, africains et internationaux pour qui la vie du congolais importe peu, en raison de ce qu’ils considèrent comme étant la mollesse, la fainéantise, la moutonnerie, la sauvagerie, la traîtrise intrinsèques des Congolais.

Quelques personnes commencent à comprendre que la solution au problème congolais soit effectivement des démarches telles que celles proposées par l’UNIC de M. Georges Alula Makita, la RDC-Libre lancé par M. Albert Muya ou encore le Projet 2014 initié par nous : se mettre autour d’une table pour s’approprier la RDC et la transformer en un paradis envers et contre toute autre volonté de ceux qui prient jour et nuit leurs dieux pour la mort du Congo-Kinshasa, pour la colonisation des peuples du Congo, pour le pillage de ses richesses de toutes les sortes ; par peur que celui-ci ne se venge « sauvagement » du tort qu’il aurait subi de l’étranger depuis la rencontre avec le monde arabe, européen et africain.

La réalité c’est que pendant quelques années encore, quelques décennies-mêmes très probablement, le Congo sera encore un pays d’esclaves en raison de l’incapacité de ses peuples de se mettre ensemble autour d’une table pour cause d’égoïsme, d’ignorance propagée et infusée par la fausse religion et un terrorisme international non encore maîtrisé en raison des élections népotistes pour lesquels les Congolais ont optées depuis qu’ils ont reçu l’indépendance de la Belgique.

L’origine coloniale de notre pays ne nous excuse pas.  Il faut rentrer plus loin dans le passé de nos peuples pour comprendre que nous ne sommes pas encore un pays que nous souhaiterions être.  Les Belges nous ont rassemblés en un pays dont nous ne connaissions ni la raison d’être ni les objectif ni les stratégies.  Dans notre révolte mal préparée, nous nous sommes retrouvés avec un pays que nous n’arrivons pas à gérer autrement qu’en essayant de singer les autres.

Il y a cependant une bonne nouvelle.  Une nouvelle bonne pour les amis – rares – mais aussi pour les ennemis du Congo.  Les Congolais s’aiment bien et ne sont pas aussi divisés que l’on pourrait le croire.  Tout indique bien le contraire.  Ils ont appris à se connaître et à s’aimer.  Imparfaitement.  En raison de la traîtrise et de l’incivisme des hommes et des femmes qu’ils ont alignés au pouvoir, commis à la gestion de la chose publique.  Non seulement que le Congo ne serait plus en vie, mais bien plus sérieux que cela, une certaine intelligentsia congolaise en a marre de jouer aux bambins et commencent à engager la « grande vitesse ».

C’est pour cela qu’au Projet 2014, comme cela l’est aussi à la RDC-Libre, un des objectifs du moment c’est clairement d’enrichir le tous les congolais qui le souhaiteraient dans le but de soutenir le développement intégral et endogène.

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