Responsabilité et citoyenneté en 2023


Les cartes d’électeurs sont en train d’être émises, pendant que nos concitoyens n’ont toujours pas encore leurs cartes d’identité ! Quelle supercherie qui continue au vu et au su de tout le monde. Personne n’a l’air de s’en offusquer. Pourtant, c’est cette distraction qui nous vaut chaque année qui passe des conflits parfois évitables avec nos propres concitoyens tout comme avec nos voisins proches et lointains.

Si les cartes d’identité en elles-mêmes peuvent ne rien représenter dans une culture particulière, il reste néanmoins important de connaître qui sont nos compatriotes et qui ne sont pas nos compatriotes, avant même de savoir qui peut voter et qui ne peut pas voter.

Notre proposition à nous est que le Congo doit rapidement d’abord se battre pour maîtriser son registre national : la liste de ceux qui sont de notre nationalité et de ceux avec qui nous avons résolus de vivre ensemble, dans la concorde, la fraternité, l’amitié, dans le cadre des collaborations, des coopérations vraies, honnêtes, utiles…

Ce que fait Kinshasa et que nos parlementaires lui permettent de faire est criminel : choisir prochainement, encore une fois et toujours, nos représentants et nos gouvernants, sans les connaître intimément, complètement.

Le Président de la République ainsi que le Parlement, qui ont le devoir de veiller à garantir la bonne conduite de l’État, par le Gouvernement, se doivent de vite inviter le Gouvernement et toute notre administration à commencer par corriger cette faute que perpétue la maintenance d’un intru dans la gestion de la République : la CENI. Cette commission est plus que nocive pour la conduite de la chose publique, depuis qu’elle a été invitée dans notre espace politique.

Dans une pression démocratique forte et déterminée, il devient de plus en plus clair que le Président de la République ainsi que le Parlement, votés ou tolérés, ne fournissent pas d’effort pour comprendre que les cartes d’électeurs sont un frein pour notre marche en avant ou plutôt pour arrêter d’insulter le peuple congolais par leur trahison qui représente, selon nous, un crime de lèse-nation. En effet, beaucoup de sous qui pourraient servir à nourrir, soigner, mettre au travail, nos veufs et éduquer nos orphelins pour les préparer à transformer le Congo en un pays modèle en Afrique, le temps qu’ils retrouvent l’équilibre vital, sont dilapidés dans une CENI qui a déjà semé beaucoup de morts dans le pays, aux nouvelles qui nous parviennent.

Peule congolais, avec l’aide de Dieu, nous avons la capacité d’interpeller, démocratiquement et sans ambages, le Président de la République, ainsi que le Parlement, pour que soit mis fin à l’existence de la CENI dans notre pays, sans autre forme de procès et pour que l’ADMINISTRATION reprenne la gestion saine et transparente de notre registre national et de nos élections. Nous pouvons déjà commencer par signer les pétitions du Projet 2014 ! Ici !

Sans cela, nous seront nous-mêmes, en tant que peuple, la cause de nos déboires et de nos morts ! Prenons en conscience !

Une armée décolonisée ?


Faut-il ou pas soutenir les FARDC qui vont aux front, sacrifiés par le pouvoir, le gouvernement et le parlement ?

En effet, nos soldats sont mêlés aux ennemis, sont commandés par des étrangers, des personnes réputées ennemies du Congo… Ils (nos soldats) perçoivent des soldes d’esclaves, ne recoivent ni l’instruction ni la formation ni l’éducation ni les équipements auxquelles ils ont droit pour défendre la nation… Ils participes aux assassinats, aux vols, aux viols, aux pillages de nos ressources, aux brutalités contre nos concitoyens, faute d’évoluer dans une démocratie…

Soutenir notre armée est, pour nous, autre chose que les pousser à la traîtrise et au suicide aveugle. C’est obtenir qu’ils soient respectables et respectés, dissuasifs, efficaces, aimés du peuple.

Leur solde doit être, inconditionnellement, hissée : comme tous les salaires dans le pays. d’ailleurs !

L’armée doit maîtrisée le français et nos langues vernaculaires et ne pas continuer à imposer le lingala aux non-lingalaphones, manquant du respect pour nos cultures respectives plutôt que de les défendre !

Nous livrons ci-dessous notre discussion partielle de la question dans un groupe WhatsApp ; dans le souci d’œuvrer pour une unité vraie de notre Congo.

Frère,
Si les brutalités, les viols, les vols, les tracasseries, les tueries commises par nos FARDC et notre PNC, partout dans le pays, vous plaisent, suivez-les. Nous ne vous suivrons pas. Et sachez que bien que minoritaires, le pays nous appartient à nous tous. Si vous décidez de nous ignorer, volontairement, parce que vous êtes la majorité, comme le firent les lumumbistes que vous copiez, Dieu combattra pour nous qui recusons l’injustice, d’où qu’elle vienne ! Et nous verrons la suite.
Quant à nous, en effet, nous ne serons pas avec une armée commandée, en majorité, par des traîtres, des meutriers, des soulards, des étrangers, des ennemis du Congo, en son sein ; une armée qui impose le lingala à tous au mépris de nos langues à nous autres, non-lingalaphones, une armée considérée comme un fourre-tout, comme un repère aux rebelles et aux drogués, une armée esclavagisée…
Nous insistons pour que le Parlement commande au Gouvernement de moderniser, de professionnaliser, de décoloniser notre armée.

Sans cela, comment serons-nous protéger par elle ?

%d blogueurs aiment cette page :