La question énergétique


Notre développement local et notre développement national qui en résulte ne se réaliseront pas si nous ne titillons pas nos parlementaires, nos hommes politiques, nos administrateurs publics, notre intelligentsia, pour qu’ils s’acquittent de leurs obligations dites régaliennes ou civiques.

L’une de ces obligations c’est d’organiser la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l’énergie au bénéfice de nos ménages et de nos entreprises publiques et privées. Si le rôle l’Etat est important dans ce domaine, pour nous, ce dernier n’en est pas pour autant le seul à devoir travailler à notre pourvoie en énergie. Des coopératives, des sociétés privées ou publiques peuvent investir dans le secteur.

Cepedant, lorsqu’il est question de traiter de l’intérêt public, de l’avancement de notre nation, il faut constater que depuis que notre État se montre peut visionnaires. En effet, avec près de 100 millions d’habitants, nous avons besoins de plus de 1600 GW installés rien que pour la consommation intérieure. Inga nous fournira à termes 1/10ème seulement de cette production, rappelons-le. En toute logique, l’Est, par exemple, ne doit pas compter sur cette production : non seulement à cause des contraintes techniques, mais surtout en raison en raison de la réserve d’énergie disponible dans le Bas-Congo. Quelques 100 à 150 GW, pour un besoin de 250 GW environ, rien qu’autour de la ville de Kinshasa. Y a-t-il lieu de paniquer ? Oui et non ! Le problème est ailleurs…

2005-2006, nous avons demandé à des amis de CHINT.COM, d’entrevoir l’électrification de toute le pays. Le partenaire potentiel a été très enchanté, a vite délégué un expert pour aller à Kinshasa, prendre les données qui permettent d’évaluer les besoins et les coûts ! Celui-ci a été reçu en pompe par le Président de la République et par notre ministre en charge de l’énergie ; mais, en raison des élections en vue et des appétits financiers, le projet de l’EAE ASBL que je dirige est tombé à l’eau ! Près de 500.000 € étaient demandé à notre expert pour sortir quelques données des tiroirs… Au bout d’une semaine de séjour, notre envoyé hatif de Chint.com est rentré bredouille, zinsi que nous avions prévenu notre partenaire ! Pourquoi ?

  1. Produire 1.600 GW nous coûtera pas moins de 3,2 à 13 billions d’Euros.
  2. Financer un tel projet requiert de la grandeur de la part des hommes d’état.

Remplir ces conditions requiert de nous un travail politique et technique conséquent. Sommes-nous prêts à nous mettre au travail avec en tête les 1.600 GW et les 13 billions d’euros à mobiliser ?

Rejoignez le Projet 2014 !

Les ituriens croient à nos ennemis : Kinshasa et la MONUSCO !


[16/7, 10:19] G. Paluku Atoka Uwekomu: C’est la catastrophe !
Cette fois, je vois mon pays occupé, recolonisé.
Dommage que les ituriens acceptent, tolèrent ces macabres visiteurs que Kinshasa invite chez nous.
L’avenir nous dira qui mourra et pourquoi.
En effet, le conflit dit hema/lendu tout comme l’invasion du pays par des bandits étrangers ne peuvent correctement être résolus de cette manière…
[16/7, 10:22] René Baraka Timolo: Quel est votre proposition ?
[16/7, 10:42] G. Paluku Atoka Uwekomu: La réponse, René, est dans mon texte :

Dommage que les ituriens acceptent, tolèrent ces macabres visiteurs que Kinshasa invite chez nous.

1) Il nous revient, nous, ituriens, de régler les conflits que nous avons nous-mêmes créés entre nous (lendu et alliés – hema et alliés).

2) Il nous revient de comprendre que Kinshasa et l’ONU veulent le délabrement de l’Est pour des raisons différentes, mais avec des intérêts convergents ; et de ce fait, ne sont pas les directions vers lesquelles il faut aller pour trouver du secours.

Plus clairement et précisément, où est la solution aux deux problèmes ( conflits internes et occupation étrangère ) ?
Dans la construction de deux arbres à problèmes par les ituriens eux-mêmes et ou pour les ituriens eux-mêmes.

Nous sommes prêts pour conduire ce travail depuis décembre 1999. Aucun iturien ne veut se mettre au travail. Les ituriens croient à nos ennemis : Kinshasa et la MONUSCO !

Que vallez-vous ?


Il importe que chaque congolais se pose cette question : « Que vaux-je pour Kinshasa : sa présidence, son gouvernement, son parlement ? » À ne pas vouloir le faire, pour nous, nous démontrons notre manque d’amour pour le Congo. La lecture de la suite, postée telle que reçue, peut nous aider à nous forger notre propre conviction et à agir en conséquence ; à un moment ou notre pays est la risée de tout le monde ou presque.

[17/6, 00:29] POURQUOI L’UDPS ET TOUS LES PROCHES DE MR TSHISEKEDI NE PARLENT PAS OU PLUS DE L’AGRESSION DE LA RDC PAR LE RWANDA (LEUR PARTENAIRE) AU MOMENT OU ILS S’ETAIENT HABITUÉS À ORGANISER DES MATINEES POLITIQUES POUR INSULTER ET S’ACHARNER SUR TOUT CE QUI DERRANGE LEUR POUVOIR?

Voici d’où est venu le problème avec le Paul KAGAME:

En février 2019, Monsieur Tshisekedi dépêche Vital Kamerhe et Fortuna BISELELE à Kigali pour calmer Mr Paul KAGAME et le rassurer de sa coopération du fait que celui-ci encore à la tête de l’UA avait pris une position radicale contre FATSHI sur le résultat électoral en RDC.

En Mai 2019, il rencontre Paul KAGAME en personne et le rassure encore, puis après il rencontre Le Président Magufuli à qui il promet de collaborer mais sans obtenir son engagement, lui qui voyait mal une RDC coopérer avec le Rwanda sans se brouiller. Au même moi, il va au Burundi et promet la même chose, comme pour stabiliser son pouvoir et obtenir plus de légitimité.

En Juillet 2019, comme pour garantir a ses homologues sa sincérité, Tshisekedi autorisé l’entrée secrète de 2 bataillons des Forces spéciales des RDF au Nord Kivu qui vont opérer clandestinement aux côtés des FARDC jusqu’à éliminer tous les commandants des FDLR jusqu’à Sylvestre MUDACHUMURA. Les forces burundaises également entrent au Sud Kivu. La confusion opérationnelle règne. En Décembre 2019, Tshisekedi envoie une délégation à Campala pour échanger avec le vieux Museveni et rassurer les ex-combattants du M23 sur leur retour au Pays et leur réintégration au sein des FARDC et la reconnaissance de leur grades respectifs. Le Gen. Delphin KAHIMBI s’y oppose et fait rapport à Joseph Kabila, qui s’y oppose à son tour et ce fut le début de la disgrâce du Gen. Delphin à la tête des renseignements militaires à son temps. Il sera dépossédé de la gestion du dossier et se fera remplacer par Mr Jean Claude IBALANKY du CNS.
En février 2020, Tshisekedi rencontre de nouveau Paul KAGAME à Kigali et lui promet de relancer la coopération économique incluant l’exploitation commune des ressources naturelles de la partie Est de la RDC contre la participation des RDF au démantèlement de groupes armés locaux et les FDLR. Il assure de nouveau la réintégration des ex-combattants du M23 au sein des FARDC et leur déploiement au Nord Kivu, au Sud Kivu et en Ituri pour garantir la sécurité transfrontalière entre les deux pays.
En juin 2020, une délégation du M23 atterri à Kinshasa pour le suivi de la mise en œuvre des accords convenus à Kigali, Tshisekedi ne sait pas les exécuter, les Nations Unies et les FARDC ayant refusé catégoriquement d’y adhérer. C’est en ce moment là que Sultani MAKENGA traverse et rejoint la forêt de Chanzu en RDC. La MONUSCO va tenter de le déloger en vain jusqu’à ce qu’il fait tomber successivement 3 hélicoptères dont 2 des FARDC et 1 de la MONUSCO.

Paul KAGAME impatient de passer à la mise en oeuvre des accords, exigé l’installation de Rwandair à Goma, devant faciliter le déploiement de la Police rwandaise dans la ville. Il exige le déploiement de ses troupes pour contrôler les sites miniers de Walikale d’où devrait provenir l’Or qui doit alimenter la raffinerie nationale du Rwanda installée à Kigali. Tshisekedi n’est pas capable de respecter sa promesse. Paul KAGAME le suit à Goma et il promet de nouveau le début de la mise en œuvre au moment où les ex-combattants du M23 attendent le coup d’envoi de leur réintégration au sein des FARDC, ce qui s’avère impossible.

Parce que parmi les closes de l’accord, le Parc de Virunga devrait être entièrement surveillé par le Rwanda pour lui garantir de site touristique attrayant afin de faire venir en visite des sociétés et de marques avec lesquelles Kigali a des contrats dont Arsenal et Paris Saint-Germain, Paul KAGAME demande à Tshisekedi de lui permettre déjà la construction d’un site d’accueil à Goma et des hôtels en plein Parc, au moment où ses engins étaient à la frontière pour entrer en RDC et démarrer les travaux de construction de la route Goma-Kanyabayonga en passant par Sake-Kichanga-Nyanzale , parce que Goma-Rutshuru-Kiwanja devrait être fermée aux trafics commerciaux.

Premier clash: Le Rwanda se retrouve en face de 3 problèmes que Tshisekedi ne lui avait pas révélé à savoir:

  1. La population de la RDC s’oppose à toute initiative et touts projets impliquant le Rwanda en RDC,
  2. Le Rwanda constaté que Tshisekedi n’a pas suffisamment de pouvoir devant lui permettre d’imposer sa philosophie sur le terrain, donc ne contrôle rien,
  3. En plus du Rwanda, Tshisekedi (RDC) a déjà un autre accord avec l’Ouganda pour la construction des routes en RDC notamment celle de Bunagana-Goma qui doit passer par le tronçon interdit au trafic commercial dans le Parc sous la gestion du Rwanda.

Par ailleurs l’Ouganda de son côté n’entend pas céder à qui a que ce soit pour arrêter de poursuivre son expension économique vers la RDC où il a plus à gagner qu’à perdre. D’où malgré le timide rétablissement de la coopération avec le Rwanda, l’Ouganda a tracé sa ligne rouge a ne pas franchir pour ce qui est de la RDC.

C’est en ayant constaté l’échec à tous les niveaux que le Rwanda décide de passer au forcing en cherchant à obliger Mr Tshisekedi au respect de ses engagements que désespérément Paul KAGAME va déclarer en février 2022 que Mr Tshisekedi n’est pas sérieux et qu’il ne respecte pas ses engagements, d’où le début de l’escalade verbal. En réponse, lors de la réunion de la CIRGL du 18 février 2022 tenue à Kinshasa et à laquelle le Rwanda a refusé de prendre part, Tshisekedi va déclarer que ce pays qui pense toujours tirer de dividendes dans la déstabilisation de ses voisin devra comprendre que chaque chose a son temps, et pour riposter à celà, le Rwanda a lâché son Chien d’avant-garde le M23 afin d’obliger Tshisekedi à obtempérer.

Voilà pourquoi, la guerre actuellement menée par le Rwanda en RDC est la conséquence d’un deal privé entre deux hommes malins qui ne se sont pas entendus sur leur mafia et les deux doivent s’entendre entre eux sans énerver l’intérêt national du peuple congolais.

A tous ceux qui cherchent à entraîner le peuple congolais dans une distraction où on cherche à mobiliser un peuple derrière un homme dont les agissements ont trahi la nation, il faut s’en détourner, mais parce que la Patrie vaut plus que la vie, au-delà de contradiction et divergences idéologique, sauvons d’abord notre pays avant de sanctionner Mr Tshisekedi au moment venu.

Me. D.B

[17/6, 14:19] LES CONGOLAIS DE BRAZZAVILLE S’INSURGENT CONTRE LES ACCORDS SIGNÉS AVEC LE RWANDA. SUIVEZ LEURS RÉACTIONS.

ALLIANCE POUR LA REPUBLIQUE
ET LA DEMOCRATIE (A.R.D.)
1333, rue Mouléké bis

Ouenzé-Brazzaville

Lettre ouverte aux présidents du Sénat et
de l’Assemblée nationale du Congo-Brazzaville


Objet : les accords signés avec le Rwanda le 13 avril 2022

Messieurs les présidents,

La Conférence des présidents des partis membres de l’Alliance pour la République et la démocratie (A.R.D.) vient à vous, par la présente, vous adresser ses civilités et vous exprimer ses très vives préoccupations à propos de quatre des huit accords signés par le Congo avec le Rwanda, à l’occasion de la visite d’Etat effectuée dans notre pays par le président rwandais, monsieur Paul Kagamé, du 11 au 13 avril 2022. Il s’agit notamment des accords ci-après :

  • Accord portant cession de 12 000 hectares (120 km²) des terres congolaises au Fonds souverain du Rwanda, représenté par l’entreprise Chrystal Ventures ;
  • Accord portant cession de la zone économique spéciale de Maluku à l’entreprise Chrystal Ventures ;
  • Accord portant exploitation minière ;
  • Accord de défense entre le Congo et le Rwanda.
    Messieurs les présidents,

La Constitution congolaise du 25 octobre 2015 dispose dans son préambule : « Le peuple congolais réaffirme solennellement son droit permanent de souveraineté inaliénable sur toutes les richesses nationales et les ressources naturelles comme éléments fondamentaux de son développement… ». Pour sa part, l’article 5 de la Constitution stipule : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce au moyen du suffrage universel par ses représentants élus ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple, aucun corps de l’Etat, ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ». Quant à l’article 219 de la Constitution, il dispose : « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction du territoire national n’est valable sans le consentement du peuple congolais appelé à se prononcer par voie de référendum ».

Or, en violation des dispositions de la Constitution rappelées supra, le gouvernement congolais vient de céder 12 000 h des terres congolaises (soit près de 120 km² du territoire congolais) à l’Etat rwandais, sans autorisation du Parlement, violant ainsi l’article 217 de la Constitution qui dispose : « Le président de la République négocie, signe et ratifie les traités et les accords internationaux. La ratification ne peut intervenir qu’après autorisation du Parlement, notamment en ce qui concerne les traités de paix, les traités de défense, les traités de commerce, les traités relatifs aux ressources naturelles, ou les accords relatifs aux organisations internationales, ceux qui engagent les finances de l’Etat, ceux qui modifient les dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire ».

En nous fondant sur la réputation sulfureuse de certains Etats de la sous-région de l’Afrique centrale, nous sommes effrayés par la cession de 12 000 h des terres congolaises au Fonds souverain rwandais, sous le couvert de l’entreprise Chrystal Ventures, surtout en ce moment où le Rwanda vient de signer avec la Grande-Bretagne, un accord aux termes desquels, il accueillera tous les indésirables expulsés d’Angleterre, moyennant 150 millions de dollars chaque année pendant 5 ans.

Comme chacun le sait, le Rwanda a une superficie de près de 26 000 km² et une population de plus de 14 millions d’habitants. Il ne dispose donc pas d’espace géographique suffisant pour abriter en sus de sa propre population, les indésirables chassés de l’Angleterre. Nous craignons que les 12 mille h de terres congolaises cédées au Rwanda ne servent de base militaire à des supplétifs de l’armée rwandaise et aux indésirables chassés d’Angleterre.

Nous interpellons en conséquence, le Parlement congolais, afin qu’il ne ratifie pas cet accord néfaste pour le Congo et son peuple, car, céder une partie des terres congolaises à un pays dont les visées expansionnistes sont avérées, constitue un abandon de la souveraineté nationale.

L’article 44 de la Constitution le souligne avec force. Lisons-le : « Tout acte, tout accord, tout arrangement administratif ou tout autre fait qui a pour conséquence de priver la nation de tout ou partie de ses propres moyens d’existences … est considéré comme un crime de pillage ». Dans le cas où cet acte est accompli par une autorité constituée, il est considéré comme un acte de forfaiture, car, les biens du domaine public sont inaliénables et incessibles.

S’agissant de l’accord sur la cession de la zone économique spéciale de Maluku au Fonds souverain rwandais, il nous plaît de vous rappeler que la guerre qui sévit actuellement entre la Russie e et l’Ukraine a révélé que l’indépendance économique est un impératif catégorique pour tout pays. A preuve, les pays de l’Europe occidentale, frappés de plein fouet par les contre-sanctions de la Russie, s’échinent actuellement à rompre leur dépendance en matière de pétrole, de gaz et de blé à l’égard de la Russie.

Nous estimons que la création des zones économiques spéciales a pour objectif de contribuer à la construction d’une économie congolaise indépendante, forte, diversifiée et résiliente. Nous ne comprenons donc pas que la zone économique spéciale de Maluku, construite avec des ressources financière acquises par deux emprunts de la SNPC (pour le compte de l’Etat) auprès de la société suisse Gunvor, pour un montant de 250 millions de dollars et dont les travaux préliminaires ont été réalisés par la société brésilienne Asperbras, soit cédée aujourd’hui aux Fonds souverain rwandais.

Nous sommes d’autant plus étonnés que l’Etat rwandais n’est pas plus riche que le Congo, quatrième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne. Le temps n’est pas si éloigné où l’Etat congolais prêtait de l’argent à certains pays africains, tels, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Conakry, le Niger, etc. Curieusement, la cession de la zone économique spéciale de Maluku intervient à un moment où le prix du baril de pétrole est évalué à plus de 100 dollars, toute chose qui permet à l’Etat congolais d’engranger une cagnotte lui permettant d’achever les travaux de construction et d’extension de la zone économique spéciale de Maluku sans recourir à des concours extérieurs. Que cache donc la cession de la zone économique spéciale de Maluku aux Fonds souverain rwandais ? Ici aussi, nous interpellons le Parlement congolais, afin qu’il refuse de ratifier l’accord de cession de la zone économique spéciale de Maluku.

A propos de l’accord sur l’exploitation minière, nous rappelons que la pratique en la matière consiste, lorsque l’Etat congolais ne dispos pas de l’expertise technique nécessaire et des moyens financiers suffisants pour exploiter une mine, il en confie l’exploration, la recherche et l’exploitation à une société spécialisée de renommée internationale, comme c’est par exemple le cas de Total Energy, Eni, Chevron, Amoco, dans le domaine pétrolier. Quelles sont les mines liquides ou solides visées par l’accord avec le Rwanda ? De quelle expertise technique le Rwanda dispose-il en la matière ? Ce pays ne veut-il pas à travers cet accord servir de simple apporteur d’affaires, moyennant des commissions occultes juteuses ? Ne cherche-il pas à introduire au Congo-Brazzaville les sociétés étrangères qui exploitent pour son compte les richesses naturelles de la RDC ? Une fois encore, nous invitons le Parlement congolais, à refuser de ratifier cet accord qui masque mal les intentions réelles du partenaire rwandais.

Quant à l’accord de défense, l’article 205 de la Constitution congolaise dispose : « La force publique est apolitique. Elle est soumise aux lois et règlements de la République. Elle est instituée dans l’intérêt général. Nul ne doit l’utiliser à des fins personnelles ». Dans le même esprit, l’article 207 de la Constitution stipule : « La création des milices privées est un crime puni par la loi ». Par ailleurs, comme il a été indiqué plus haut, selon les dispositions de l’article 217 de la Constitution : « … La ratification des traités de défense ne peut intervenir qu’après autorisation du Parlement ». Il faut ajouter que depuis les trois glorieuses journées des 13, 14 t 15 août 1963, toute présence militaire étrangère est strictement interdite sur le sol congolais.

En définitive, l’ARD appelle le Parlement congolais, à faire preuve de patriotisme, à ne pas trahir la nation et à remplir son office en garantissant la souveraineté inaliénable du peuple congolais sur toutes les richesses et les ressources nationales et en protégeant le Congo et son patrimoine contre toutes les visées expansionnistes et prédatrices de certains partenaires habillés en peaux d’agneau. Messieurs les présidents, le Congo est en colère. A l’âge de la souveraineté du peuple, vos fonctions vous obligent.

Brazzaville, le 26 avril 2022

Pour la Conférence des présidents

Mathias DZON

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Voici ce que pense un internaute averti de RDC :

Belle analyse de ce parti du Congo-Brazzaville. Nous devrons multiplier ce genre d’analyses chez-nous afin d’alerter nos propres dirigeants, particulièrement en ce qui concerne ce traité sur la défense. Connaissant la manière d’agir des actuels dirigeants rwandais, nous pouvons juste dire sans crainte d’être contredit que tous ces accords signés avec Brazzaville visent plutôt, à long terme, le Congo-Kinshasa.

Unitarisme ou unité ?


Dans nos discussions avec de nombreux compatriotes, qui nous demandent raison de notre foi, de notre vision, de notre proposition, nous constatons que plusieurs nous prêtent des intensions qui ne sont pas nôtres ; soit parce qu’ils comprennent mal notre proposition soit parce qu’ils cachent mal hypocrisie qui imprègne leur politique et le manque de respect du congolais qui caractérise leur démarche politique pour aider les congolais à rester unis.

Nous proposons aux congolais, depuis décembre 1999, 5 étapes de 10 ans chacune, pour transformer la république actuelle, lit de la dictature et du néocolonialisme, tant étrangers que congolais, en une confédération, mieux, en une union d’états indépendants ; états construits sur la base des affinités culturelles de nos peuples congolais d’abord ; et éventuellement, de l’ensemble des peuples de l’Afrique Centrale ; dans le but de couper, définitivement, l’herbe sous les pieds des dictateurs et des colonisateurs ; ceux-là qui nous freinent dans notre marche vers l’indépendance, depuis 1960.  Cette proposition est combattue par beaucoup de personnes qui sont gênés dans leurs volontés hégémonistes de subjuguer les autres congolais.  Mais cette proposition fut aussi combattue déjà plus tôt que 1999 : à passage à l’UNAZA (Université Nationale du Zaïre, une de ces œuvres d’unitaristes qui fut un échec total), Campus de Kinshasa, devenue plus tard l’UNIKIN (Université de Kinshasa), lorsque les catholiques, de qui on l’avait arrachée, refusèrent de la reprendre, tant elle était délabrée, spoliée, rabaissée ; et, ayant déjà entrepris d’en construire une autre…

Les unitaristes sont ceux qui canonnent tous les matins : “le Congo est un et indivisible”, sans rien faire de concret pour qu’il en soit ainsi dans les faits, pour le bonheur de tous les congolais.  Comme si le Congo était leur bien privé à eux, dont ils peuvent faire tout ce qu’ils désirent et entendent.  Les unitaristes sont ceux qui canonnent tous les matins : “intangibilité des frontières héritées de la colonisation”, comme cela était une valeur en soi, sans comprendre ni mesurer le sens de leur slogan appris à l’école du suivisme béat et suicidaire pour notre peuple.

L’unité que nous prônons, que nous proposons est, pour nous, une union consciente et formelle des hommes libres, sanctionnée par un document, qui décident de faire chemin ensemble pour être plus forts ensemble que séparés les uns des autres ; pour être plus productifs que travaillant chacun dans son coin, égoïstement ; pour se soutenir pendant les moments difficiles : catastrophes naturelles, attaques des rapaces étrangers, manquent de ressources essentielles pour une vie de société moderne.  Une union des peuples qui choisissent d’être avec et non une union des hommes que l’on force à vivre avec.

Vu sous l’angle où nous nous plaçons, les unitaristes sont pires que les colonisateurs.  Ils font fis des volontés de nos peuples et leur imposent leurs points de vue, sans se gêner un seul instant. De 1964 à 1966, plus de 500.000 congolais seraient morts par le fait de ces hommes sans âme, ni foi, ni intelligence (http://www.afrique-express.com/archive/CENTRALE/rdcongo/rdcongopol/rdcongo-chrono-1960-2003.htm).

Cette même famille de congolais, exterminèrent des villages entiers et firent périr 3000 congolais environ rien qu’en 1993, selon la source précitée.  Il est important de noter que les unitaristes continuent et continueront à tuer, de quelque bord qu’ils soient, impunément et que rares sont ceux d’entre eux qui se soient ou qui se seront jamais soucier de se repentir.  Ses hommes, non régénérés, ne sont en effet pas capables de respect ni pour eux-mêmes, ni pour autrui.  Entre 1998 et 2007, il est estimé que près de 7 millions de congolais soient morts des violences causées par ceux qui veulent tout le temps que les autres fassent comme eux désirent (http://www.caritas.org/fractivities/emergencies/SixMillionDeadInCongoWar.html).  Il est donc évident que les unitaristes soient, par essence, non seulement des dictateurs, mais aussi de dangereux meurtriers que tout congolais devrait non seulement dénoncer, mais se lever pour réfuter vigoureusement, combattre démocratiquement.

Il nous semble nous que l’unité des congolais ne puissent pas être le fait simpliste de se lever le 30 juin 1960 et dire : nous sommes un et nous devons demeurer un, sachant bien que c’est le colonisateur qui fit de nous un Etat, sans nous consulter.  En 1960, tout les congolais n’étaient pas d’accord avec les indépendantistes inconditionnels lumumbistes.  La majorité politique de ces derniers ne leur accordait pas le droit de faire périr tant d’âmes qu’ils accusèrent de “sorciers” très souvent à tort ou par excès de zèle.  Le discours unitariste, canonné depuis lors, par des esprits peu critiques et assoiffés du pouvoir, empêche l’avènement de notre de notre indépendance et de notre unité véritables, jusqu’aujourd’hui.

Pendant 32 ans, le Mouvement Populaire de la Révolution, trompa la foule béate que le Congo n’avait qu’un seul Père et qu’une seule Mère !  La minorité de congolais perspicaces, connue des brimades des plus innommables : enlèvement, liquidation physique, perte d’emploi, persécution religieuse, torture et autre traitement déshumanisant que certains mobutistes n’ont pas honte de vouloir occulter aujourd’hui encore.

L’unité vraie des congolais, ne peut pas n’ont plus être le fait de se lever tous les matins et de canonner : “le Congo est un et indivisible”.  L’unité pour nous, c’est avant tout se dire que nous ne pouvons plus nous permettre de faire comme ceux que nos pères ont combattus : les colonisateurs.  Eux qui voulaient que les congolais mangeassent, parlassent, bussent, travaillassent, s’habillassent comme eux et pour eux.  L’unité vraie et durable c’est pour nous, faire en sorte qu’un jour tout congolais se disent : oui, mes compatriotes m’acceptent pour ce que je suis, travaillent à mon bien comme je le leur rends en retour, suivant ce que nous avons convenu de faire pour être une nation que les autres nations respectent, apprécient, estiment.

Cette unité là, Kasavubu l’a désirée, mais l’a laissée s’envoler en cédant aux pressions des unitaristes et des colonialistes.  Cette unité là, c’est ce que Mobutu s’occupa à saper, sans doute pour se venger des tribalistes qui traitaient et qui veulent encore aujourd’hui traiter les équatoriens comme des sous-hommes.  Cette unité fut rendu impossible depuis le jour où Kabila, pris d’un excès de zèle, tomba à la tentation de s’autoproclamer président des congolais, comme si nous fussions ses objets à lui, sans tenir compte de ses limites.  Cette unité là demeure impossible avec Kanambe qui se fit prendre dans le piège de la rébellion et qui se croit obliger de pérenniser son pouvoir contre le gré des congolais, en les éliminant tous physiquement, moralement et politiquement de la scène congolaise.

Cette unité là ne sera pas possible tant que nous choisirons les unitaristes au détriment des amis de la liberté et de la responsabilité.  Ceux qui considèrent que certains congolais soient des sous-hommes, incapables de civilisation, qui considèrent qu’ils détiendraient la clé de la civilisation et le droit et le privilège de civiliser les autres, sont ceux qui susciteront toujours et encore la rebellion, le refus d’une colonisation du congolais par le congolais.

L’unité des peuples du Congo que nous prônons  ne sera pas possible tant que nos populations ne se mettront pas à leur place ; pour se consulter sur ce qu’ils convient de faire et la manière dont il conviendrait de le faire pour le bien du plus grand nombre et dans le respect de tout homme congolais.

Jusqu’à présent, le Projet 2014 nous paraît être le seul cadre où se prône la liberté vraie : de pensée et d’action, dans le respect de l’identité culturelle de l’autre ; sans crainte aucune de son concitoyen, avec qui on ne partage pas la même culture, mais dans le souci de trouver de trouver, en tout temps, avec lui, une réponse aux questions que soulève la multi-culturalité de l’état que nous avons hérité de la colonisation belge.

L’expérience montre que dans la pratique quotidienne, peu sont encore ceux qui se démarquent de la démarche unitariste dans notre Congo.  La plupart de nous prônent et vivent dans la négation aux autres de leur identité.  Cette situation, soutenue par l’hypocrisie de nos politiciens, à la conscience flétrie par les multiples assassinats de congolais auxquels ils ont participé et des autres forfaits qu’ils ont commis, durera probablement encore 20 à 30, avant que les peuples du Congo ne comprennent enfin ce qu’il fallait faire : interpeller tous ceux qui s’arrogent le droit de se mettre au dessus des autres.

Engager nos enfants à maîtriser les mathématiques…


Congo-Kinshasa, notre vaste et beau pays s’enlise.

Les étrangers qui y sont, avec la complicité des nôtres, mal préparés à gérer l’étranger, pillent et spolient notre nation.  Vols à mains armées, viols, assassinats, empoisonnements, dupéries, démagogies, paresse, exil, marches de protestations ou de dénonciations sont devenus notre lot, nous, congolais.

Les mathématiques, en plus de rendre nos enfants souples dans le traitement des questions qui requiert l’abstraction, les rends en plus rigoureux et par le fait même, mois vulnérables aux chantages et aux supercheries de nos politiciens démagogues et cupides, de nos faux pasteurs qui induisent des foules dans l’erreur spirituelle ; et de ceux qui trouvent en la crise actuelle leur compte pour un temps encore.

Les mathématiques ouvrent des portes à nos enfant pour maîtriser la technologie et ainsi nous aider à produire plus demain.

Les mathématiques préparent efficacement nos enfants à exercer demain dans les domaines des nouvelles technologies de l’information et des communications, où l’investissement de montage des projets n’est pas important comme dans les autres secteurs.

Puissions-nous y penser, comme certains rares congolais l’ont déjà fait.

L’enclave de Cabinda a droit à son indépendance…


La RDC, une fois libérée, devrait aider le peuple frère de l’enclave de Cabinda à obtenir l’indépendance pour laquelle il est en droit de se battre par tous les moyens démocratiques.

Nous pensons que dans la logique de notre vision d’une confédération d’états indépendants du Congo ou de l’Afrique Centrale,la RDC a plutôt intérêt à soutenir toutes les initiatives démocratiques du peuple cabindais visant à obtenir son indépendance de Luanda qui ne lui sied pas.  Bien plus, il faut soutenir, si cela devait se confirmer, la volonté de certains cabindais de devenir citoyen du Congo-Kinshasa.  Nous avons, en effet, tout à y gagner.  Il n’est pas des raisons pour qu’un peuple frère soit contraint à faire chemin avec des peuples qui ne lui inspirent ni confiance et qui ne lui assure pas sa sécurité qu’il attend ; mais qui au contraire le menace et le nargue ; et que nous ne lui venions pas au secours.

Cependant, encore une fois, nous devrions veiller, une fois cela devenu possible, à ce que la démarche cabindaise s’inscrive dans le cadre d’une indépendance volontaire, régulièrement et démocratiquement conquise et non plus acquise.

Le soutien de la dictature angolaise, par les gouvernements de Kinshasa et de Brazzaville, s’il était avéré, doit être dénoncé avec toute notre énergie jusqu’à ce que nous libérions notre Congo de l’imposture et de la dictature ; avant de soutenir, de toutes nos forces, les initiatives des peuples brimés qui revendiquent leur droit inaliénable à leur autodétermination.

Ce qui est dit de l’enclave de Cabinda devrait, s’applique également à l’Est de notre territoire où certains peuples sont malheureusement contraints à en subir d’autres qui ne leurs conviennent pas !

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