La géostrategie et la distraction…


[5/6, 21:26] +243 853 853 999: Depuis un temps, ce forum a été pris d’assaut par les militants du FCC et l’Union Sacrée. Aujourd’hui on nous bombarde les images et les messages d’anniversaire de Joseph Kabila, dans qlq jours nous serons innondés par les messages d’anniversaire de Fatshi Béton. Voilà les gens qui font la propagande dans ce groupe.
Le groupe devient de plus en plus un lieu de propagande. Il y a dans ce groupe les militants du FCC et de l’Union Sacrée qui ne connaissent que la propagande politique. En les acceptant dans le groupe vous devez assumer les conséquences.

Bon dimanche !
[6/6, 09:43] G. Paluku Atoka Uwekomu: Hissons le niveau de la production et clarifions et rappelons les objectifs du groupe : monter des stratégies qui tiennent compte de nos positionnements géographiques.
Dans mon Kibali-Ituri, par exemple, la politique, la gouvernance et le développement ne sont pas perçus de la même manière qu’ailleurs dans la RDC.
C’est ainsi par exemple que la présence des batokachini chez moi relève non pas de l’unité nationale, mais bien de la colonisation pure et simple.
Chez nous, 100 $/mois verser aux travailleurs, ce ne sont pas pas des salaires, mais bien de l’esclavage, parce que le minimum vital en RDC est de l’ordre de 3250 $ bruts par mois, pour une personne isolée.
Aussi, nous, ituriens, considérons nos compatriotes qui soutiennent les régimes qui pratiquent cette colonisation et cet esclavage comme des traîtres de qui nous devons nous éloigner pour le temps nécessaire à notre rapprochement culturel : c’est cela, pour nous, la géopolitique que, que les ennemis de l’Est appellent une volonté balkanisatrice, mais que nous considérons comme notre droit à l’autodétermination de notre destin.
Que dit le groupe, loin de ces fêtards distracteurs ?

Balkaniser la RDC : est-ce possible ?


Tel que reçu sur WhatsApp

De 1996 à 2017, les guerres dans les provinces de l’Est de la Rdc ont déjà 21 ans. Cette guerre d’usure a pour objectif : la balkanisation ou l’implosion de la RDC pour permettre aux multinationales occidentales de contrôler les richesses du Congo, vitales pour leurs économies en crise.

Dans un ouvrage intitulé « Noir Canada, pillage, corruption et criminalité en Afrique », publié en 2008 aux éditions Ecosociété, au Canada, par Alain Deneault avec Delphine Abadie et William Sacher, il est écrit que la guerre de pillage dans la partie Est de la RDC est soutenue et financée par certaines multinationales anglo-saxonnes dont l’une a son siège dans l’Etat de l’Arkansas, fief de l’ancien président américain, William Clinton. Ces multinationales ont recruté certains penseurs et hommes politiques pour soutenir le projet de la balkanisation ou de l’implosion de la Rdc afin d’avoir la mainmise sur les richesses du Congo. Plusieurs théories sont montées dans les milieux universitaires, médiatiques et politiques aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne pour justifier la disparition du Congo en tant que pays et Etat.

Qui sont les penseurs ?

Il s’agit, d’abord, de M. Steven Metz, professeur à l’U.S Army War College. Il a enseigné à l’Académie de l’état-major de l’armée américaine. Il a publié une étude approfondie de la situation du Zaïre en 1996 pour évaluer les types d’interventions qui peuvent être demandés à l’armée américaine. Dans le texte «Reform, conflict and security in Zaire» (5 juin 1996), il a écrit ceci à propos de la division éventuelle du Congo : «Certains observateurs estiment que le Zaïre n’existe plus longtemps en tant que nation – le Kivu a dirigé l’essentiel de son économie vers l’Est de l’Afrique ; le Kasaï oriental refuse d’accepter la monnaie nationale ; le Shaba a été décrit comme une extension virtuelle de l’Afrique du Sud. Les Etats-Unis n’auraient pratiquement pas d’autre choix que d’accepter tous les Etats nouveaux qui émergeraient du Zaïre. Ils pourraient offrir du soutien diplomatique pour réduire au minimum la violence qui accompagnerait cette désintégration nationale et ils devraient ouvrir des canaux de communication avec les nouveaux Etats». Cette analyse est faite avant le début de la guerre d’agression débutée en 1995.

Le deuxième penseur est Mme Marina Ottaway, auteure de l’ouvrage «Africa’s new leaders, democracy or state reconstruction» paru aux éditions Carnegie Endowment for international peace, 1999. Marina Ottaway, co-directrice du projet «Démocratie et Etat de droit», a fait un témoignage accablant devant la sous-commission Afrique du Sénat américain, le 8 juin 1999, quelques jours avant la mise en place de la Monuc (Mission de l’Organisation des Nations unies au Congo). L’auteure a souligné que «les interventions peuvent être très louables, mais des interventions pour une partition du territoire africain et pour la création des nouvelles entités politiques et institutions, placeraient les Etats-Unis et d’autres puissances étrangères dans le rôle colonial. Ce qui n’est pas une décision à prendre à la légère. L’alternative, que je crois être plus appropriée pour le moment, est de laisser les pays africains trouver leurs propres solutions. Inévitablement, cela comprendra une continuation des combats internes et entre Etats et, probablement, la division de certains pays avant d’arriver à une nouvelle stabilité. Ce n’est pas une perspective réjouissante, mais il n’y a pas d’alternatives réalistes». En 2009, un article publié dans un magazine américain «Foreign» vient renforcer les propos de Marina Ottaway tenus devant le sénat américain en 1999. Cet article est signé par le professeur Jeffrey Herbst, chef de chaire à l’université de Miami, dans l’Etat d’Ohio, et Greg Mills de la Fondation Brenthrust basée en Afrique du Sud sous le titre «There is No Congo» (Le Congo n’existe pas). Selon les deux auteurs, il est temps de cesser de prétendre le contraire. Ils invitent la communauté internationale à reconnaître ce fait. À cet article de Jeffrey et Greg, il faut ajouter l’étude élaborée par «The Brookings Institution», think tank américain proche du parti démocrate, et publiée par Global Poverty dans le cadre du développement de l’Afrique. Plusieurs causes seraient à la base du retard que connaissent plusieurs pays africains. Il s’agit de l’étendue géographique, de la densité démographique, des ressources naturelles et de la montée de l’ethnicisme. Plus un pays est grand, plus la gouvernance est difficile. Il en est de même du nombre élevé de la population. Cette situation se répercute ensuite sur la gestion des ressources naturelles et favorise des conflits interethniques. Les pays tels que le Nigeria, le Soudan, l’Angola et la RDC sont mis à l’index.

Le 22 septembre 2012, le quotidien New York Times publiait la nouvelle carte géographique de la planète de demain, avec les Etats-nations qui naîtront de la nouvelle redistribution des frontières. La nouvelle carte futuriste du monde et l’article qui l’accompagne sont de Frank Jacobs et Parag Khanna. L’article annonce la disparition de fait de certains pays actuels dans le monde, dont le Congo. L’analyse des deux auteurs est basée essentiellement sur la dotation en gisements de ressources naturelles du pays et leurs convoitises extérieures.

Déjà en 2006, John Le Carré, romancier et ancien des services de renseignements britanniques, a publié un roman, intitulé «The Mission Song» (Le chant de la mission). Il souligne que : «Rien que des théoriciens avant-gardistes, des néoconservateurs en vue, des sommités de la géopolitique, le genre de types qui se réunissent dans les stations de ski pour décider du destin des nations. Ce n’est pas la première fois qu’ils se penchent sur le Congo oriental, et qu’est-ce qu’ils y voient ? L’anarchie comme résultat probable des prochaines élections, les Chinois qui grattent à la porte pour rafler toutes les matières premières. Alors que faire ? Les Congolais n’aiment pas les Américains, et c’est réciproque. De leur côté, les Rwandais méprisent les Congolais ; ils sont disciplinés et surtout efficaces. Alors, le plan américain, c’est consolider la présence économique et commerciale du Rwanda au Congo oriental jusqu’à le rendre incontournable. Ce qu’ils veulent, concrètement, c’est une annexion en douceur, et ils comptent sur un coup de main de la CIA»

Qui sont les porteurs et défenseurs du projet ?

Le premier porteur, M. First William, a été président de la sous-commission du Sénat américain sous l’administration Clinton en 2001. Je le cite : «La frontière congolaise serait la source de déstabilisation tant par les forces internes que par les forces externes dont l’objectif consiste à favoriser le découpage du pays en cinq Etats indépendants : le Kivu-Maniema, le Kasaï, le Shaba, la province Orientale et l’Equateur, le Bandundu et le Bas-Congo».

Deuxième porteur du projet, l’Ambassadeur Herman Cohen, ancien sous-secrétaire d’Etat américain, lobbyiste de son état. L’Ambassadeur Cohen a proposé, en 2008, avant la prise de fonction du président Barack Obama un plan pour résoudre une fois pour toutes le conflit à l’Est de la RDC. Trois ans après, il précise ses idées dans une interview accordée à un journaliste congolais du site 00243 et reprise par le journal Le potentiel. «Dans ma lettre au président Obama, j’ai suggéré que l’on légalise le commerce des minerais au Kivu qu’exploitent les hommes d’affaires rwandais. Le Rwanda a envahi le Kivu en 1998. Pendant six ans, il a mis en place des réseaux pour l’exploitation des minerais, surtout le coltan qui rapporte des milliards de dollars. Je pense que tout le monde trouvera son compte et la RDC percevra des impôts. J’ai proposé que le commerce des minerais soit légalisé. Mais, j’ai rencontré une farouche opposition de la part des Congolais qui évoquent la question de la souveraineté. Souveraineté ? Au Département d’Etat, le Kivu fait partie du Rwanda».

Cette interview a suscité les réactions de l’Ambassade américaine à Kinshasa et le droit de réponse de Cohen lui-même au journal Le Potentiel. Pour l’ambassade américaine, les propos d’Herman Cohen n’engagent pas le gouvernement américain. Du côté de M. Cohen, pour la première fois depuis que l’on a publié ses déclarations et écrits dans le quotidien Le Potentiel, il va envoyer un droit de réponse à la rédaction, qui conclut en ces termes : «Je demande aux amis congolais de ne pas chercher midi à quatorze heures avec des débats juridiques inutiles. Il faut plutôt qu’ils cherchent des solutions sur le terrain».

Le troisième porteur du projet de l’implosion de la RDC est M. Johnnie Carson, ancien sous-secrétaire américain aux Affaires africaines sous le premier mandat du président Barack Obama. Invité par Brookings Institution au mois de février 2013, pour parler de la crise en RDC, Johnnie Carson a déclaré que : «La seule manière de procéder consiste à adopter une solution subtile bénéficiant de l’appui de la communauté internationale». Cette solution-miracle, selon lui, est celle que les Nations Unies ont expérimentée en Yougoslavie (Europe) et au Soudan (Afrique). «Nous sommes parvenus à une telle solution pour mettre un terme au conflit dans l’ex-Yougoslavie par le biais des Accords de Dayton. Nous avons réussi à mettre un terme à la plus longue guerre civile qu’ait connue l’Afrique, le conflit au Soudan, grâce à l’Accord de paix global négocié par les États membres de l’IGAD et appuyé par les États-Unis, la Norvège et la Grande-Bretagne». La Yougoslavie a implosé en plusieurs Etats et le Soudan est divisé en deux Etats distincts.

Mobilisation des Congolais

Face à la menace de l’implosion de la Rdc, les intellectuels, les journalistes se sont mobilisés en publiant des livres, en organisant des conférences dans les universités et des émissions dans les médias audiovisuels pour alerter la population. Il en va de même de l’Eglise Catholique du Congo. Dans un communiqué de la Conférence épiscopale nationale du Congo du 6 juillet 2012, l’Eglise dit Non à la balkanisation de la Rdcongo. En plus, dans le message du Comité permanent de la Cenco sur la situation sécuritaire à l’Est du pays, les évêques demandent : «Peuple congolais, lève-toi et sauve ta patrie».

Sur le plan politique, la réaction est venue du Président Joseph Kabila. Dans son discours de vœux en 2010, il a déclaré qu’: «en dépit du complot visant sa déstabilisation et sa balkanisation, la RDC demeure unie dans ses frontières de 1960». Il va réitérer cette position le 30 juin 2015 : «La RDC, ce précieux héritage de nos aïeux, est et reste sujette à convoitise et objet de machinations de toute sorte, de la part de ceux qui pensent que son territoire est trop grand et trop riche pour revenir aux Congolais et à eux seuls. (…) Pour nous, Congolais, la RDC est le bien le plus précieux au monde. Nous devons l’aimer, la chérir et la protéger, quoi qu’il en soit, quoi qu’il en coûte». Et lors de son point de presse du 26 janvier 2018 tenu à Kinshasa, le président a été clair au sujet du complot de la balkanisation de la Rdc : Beaucoup avaient parié sur la disparition, sur le démantèlement de ce pays ».

De toute façon, il y a un point sur lequel tous les congolais et congolaises sont d’accord : « Non à la Balkanisation de la Rdc ».

Freddy Mulumba Kabuayi

Rédaction
+243 998419160

La mort de la RDC : évitable ?


« La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec une autre nationalité. Elle est soit d’origine, soit acquise par l’effet de la naturalisation, de l’option, de l’adoption, du mariage ou de la naissance et de la résidence en République Démocratique du Congo. »
http://www.leganet.cd

La loi est dure, mais c’est la loi.

Dans un pays où des bandits politiques créent des lois pour se maintenir au pouvoir, une loi n’est plus une loi, mais sujet de raillerie et de guerre fratricide, comme nous l’avons écouter ci-haut.
Lorsque certains congolais et étrangers, s’arroge le droit d’attribuer aux personnes la congolité ou de retirer à d’autres cette nationalité, ils engagent les vrais congolais à entrer en guerre.

Cette guerre, nos bandits ci-haut évoqués la perdrons, après une longue guerre sanglante, pourtant évitable.

Le Président de la République vient d’engager cette guerre, sans le savoir. Le gouverneur militaire de l’Ituri qu’il le gagnera en terrorisant les ituriens en rébellion, contre un régime dictatorial et sanguinaire…

Le peuple sous instruit, sous formé, sous éduqué subit son calvaire : pour un temps.

Combien de temps le peuple se laissera-t-il conduire à l’abattoir ? Pourquoi et comment ?

Quant à nous, nous ne cessons d’indiquer la voie par excellence pour nous éviter la mort de la nation congolaise : titiller nos parlementaires pour la disqualification des hommes véreux que nous commettons, par pure folie et caprice, à répétition, à la gestion de la chose publique.

RDC : balkanisation involontaire ?


D’un groupe WhatsApp congolais

« nous savons que dépolitiser la ceni c’est impossible aux usurpateurs parce que leur souci est qu’ils contrôlent tout or la ceni est une institution indépendante
alors quand à moi il faut que la société civile prend le bâton de commandement et tout les membres du bureau société civile… pour eviter les manoeuvres ainsi que la fraude.
je dis…

AVANÇONS SEULEMENT ! »

PAAVI KINATA LIANGE
HÉRO VIVANT

La CENI pourra-t-elle un jour devenir indépendante ?

Quelle cécité et niaiserie politiques !

Comment cela se passerait-il, mes chers frères ?

Le jour où nous nous retrouverons autour d’une table, la cacophonie sera telle que l’unité ne sera plus possible, à cette allure.
Est, Ouest, Nord et Sud : préparez-vous à une balkanisation du Congo ou bien, prenons la responsabilité de nous instruire, nous former et nous éduquer très sérieusement.

Pour la plus part, nous sommes en effet bien pourris : c’est le moins que nous puissions dire.
Si la CENI revient encore en 2023 : c’est que le Congo mourra !

%d blogueurs aiment cette page :