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Adresse solennelle au Président Donald Trump



Monsieur le Président,

Nous nous exprimons dans l’ombre des rendez-vous de Washington et de Doha, là où les destins des peuples semblent se jouer sans leur consentement. L’heure est grave. L’Histoire retiendra bientôt que les protagonistes de cette tragédie auront été poussés à l’irréparable : le génocide des Ougandais et des Congolais.

Nous redoutons que votre gouvernement réalise trop tard qu’il s’est associé à ceux qui portent la responsabilité de crimes innommables. Ces alliances pourraient conduire à abandonner le peuple congolais à une souffrance silencieuse, entretenue par des élites corrompues — qu’elles soient au pouvoir ou dans l’opposition — qui se nourrissent de la misère et du sang de leurs propres concitoyens.

Monsieur Trump, en tant que frère en Christ, nous avons le devoir de vous interpeller : nul chrétien ne saurait s’associer à ceux qui fomentent des meurtres au grand jour. L’enrichissement personnel bâti sur la trahison des siens est un péché grave. Nous vous avons averti : la justice divine n’est pas aveugle, et elle ne tolère pas l’indifférence devant le mal.

Nous espérons que vos choix futurs seront guidés par une conscience renouvelée, attentive au cri des opprimés. L’Histoire peut encore s’écrire autrement — avec justice, vérité et compassion.


URGENT ! URGENT! ATTAQUE TRES MEURTRIÈRE DES TERRORISTES ADF-NALU A KOMANDA SUR LA ROUTE BENI-BUNIA

Les ADF viennent d’égorger une trentaine des membres de la Croisade Eucharistique qui étaient en session dans la salle cartas a KOMANDA, d’autres corps des civils seraient aussi dans les champs d’où le bilan pourrait s’alourdir.
L’attaque est survenue dans la nuit du samedi à ce dimanche 27 juillet 2025.

Des zélateurs et zélatrices, secrétaires et cérémoniaires viennent d’être massacrés à la machette.
Les opérations SHUJAA FARDC-UPDF Sont en cours dans cette région.
Quelques personnalités qui sont cachées a BENI, MAMBASA, IRUMU qui tirent profit dans ces massacres sont en train de chercher à saboter ces opérations pour tenter de décourager la population a collaboré avec les autorités compétentes.

Nous continuons une enquête très rigoureuse pour dénicher les ADF en
veste et en tenue militaire qui continuent à contrecarrer les opérations FARDC-UPDF.

CMM, Activiste de droits humains

Les guerres entre frères !


Sur terre, beaucoup de peuples sont en guerres les uns contre les autres. L’expérience montre que ces guerres se rapportent bien souvent à des luttes entres « frères ». Existe-il une explication à ce phénomène ? Si du moins je suis dans le bon !

Oui, tu es dans le bon — tristement dans le vrai. L’histoire humaine regorge de conflits entre peuples proches, parfois même issus d’une même souche culturelle, ethnique, religieuse ou géographique. Ces « guerres entre frères » sont bien connues et ont plusieurs explications. Explications à la fois historiques, psychologiques, politiques et symboliques.

Voici quelques pistes d’explication :


1. La proximité nourrit la rivalité

« Il n’y a pas de haine plus tenace que celle entre frères. » — Proverbe commun à plusieurs cultures.

Les conflits les plus violents surviennent souvent entre groupes proches, car :

  • ils partagent une histoire commune chargée de blessures non guéries ;
  • leurs différences, aussi minimes soient-elles, prennent une signification symbolique exacerbée (langue, religion, statut politique, etc.) ;
  • la rivalité pour des ressources est d’autant plus forte qu’on se sent en « concurrence directe ». Les ressources peuvent être celles du pouvoir ou de la reconnaissance.

Exemples :

  • Hutus et Tutsis au Rwanda : deux groupes historiquement proches, mais divisés par des constructions politiques et coloniales.
  • Israël et Palestine : deux peuples sémites, enracinés dans la même terre, revendiquant la même histoire sacrée.
  • Corée du Nord et Corée du Sud : un même peuple divisé artificiellement par la géopolitique.
  • Conflits interethniques ou intra-tribaux en Afrique : les tensions sont souvent plus vives entre ethnies voisines qu’avec des groupes lointains.

2. La logique du « frère ennemi » ou du double

En psychologie et anthropologie, il existe une théorie appelée « la rivalité mimétique » (René Girard), selon laquelle :

  • ce n’est pas la différence, mais la trop grande ressemblance qui engendre la violence ;
  • plus deux personnes ou groupes se ressemblent, plus ils désirent la même chose — et donc entrent en conflit.

C’est le mythe de Caïn et Abel, de Romulus et Rémus, de Jacob et Ésaü. Le frère n’est pas seulement l’égal, il est aussi le miroir, donc un rival existentiel.


3. La division par des intérêts extérieurs

Beaucoup de conflits entre « frères » sont aussi attisés ou instrumentalisés par des puissances extérieures qui :

  • exploitent les divisions internes pour affaiblir un peuple ou en tirer profit ;
  • redessinent les frontières (colonisation, traités arbitraires, accords géopolitiques) sans respect des affinités historiques ou culturelles.

Exemples :

  • La partition de l’Afrique (Conférence de Berlin, 1884–1885) a fracturé des peuples et créé des frontières artificielles.
  • La division de l’Inde et du Pakistan a transformé des communautés proches en ennemis héréditaires.
  • Au Congo ou ailleurs, des groupes armés dits « communautaires » sont souvent manipulés par des intérêts économiques ou politiques, locaux et étrangers.

4. Une guerre intérieure projetée à l’extérieur

Parfois, ce sont des conflits internes non résolus qui s’extériorisent dans une guerre fratricide. Un sentiment d’injustice, des blessures identitaires, inégalités, etc. Ce sont des peuples en souffrance, qui se cherchent eux-mêmes. Cependant ils n’ont pas de lieu de médiation ou de réparation.


En résumé

Les « guerres entre frères » sont souvent les plus cruelles parce qu’elles mélangent :

  • la proximité (ceux qu’on connaît trop bien),
  • la blessure historique (ceux qu’on n’a jamais pardonnés),
  • la manipulation extérieure (ceux qu’on laisse nous diviser),
  • et la douleur intérieure (ceux qu’on voudrait être, mais qu’on n’arrive pas à devenir).

Léonce Akilimali : Un plaidoyer pour le Nord-Kivu.


LETTRE OUVERTE

À Mesdames et Messieurs les Agents et Représentants de l’État affectés dans la région de Beni.

Objet : Le cacao de Beni – Une résilience trahie, un peuple abandonné, une fiscalité inhumaine.

De : Léonce Akilimali
Chercheur – Acteur communautaire – Porte-voix de Beni
Beni
Nord-Kivu
📞 +243 998 811 841
📩 leonceakilimali9@gmail.com


Mesdames, Messieurs,

Je vous adresse cette lettre non comme une plainte ordinaire, mais comme le cri profond d’un peuple qu’on refuse d’écouter. Ce message ne s’inscrit pas dans le cadre protocolaire des correspondances administratives ; il est le fruit d’une indignation lente, douloureuse, accumulée au fil des enterrements sans fin, des récoltes ruinées, et des espoirs systématiquement trahis.

Beni n’est pas une simple localité de la République. C’est une plaie ouverte que l’on regarde cicatriser seule, puis que l’on vient ponctionner sans vergogne, comme si elle n’avait pas déjà tout donné.


Une terre meurtrie qui nourrit encore

Au cœur de l’horreur et du chaos, Beni n’a jamais cessé de produire. Non par miracle, mais par héroïsme. Nos paysans, nos femmes, nos jeunes, ont continué à semer et à récolter, dans la peur, dans le silence, dans l’oubli. Le cacao, fruit de cette persévérance, est devenu bien plus qu’un produit agricole. C’est un symbole de dignité. Un dernier souffle de vie. Une promesse de renaissance.

Mais à peine avons-nous commencé à nous relever que c’est l’administration de notre propre État qui nous écrase. Non pas par la brutalité armée, mais par une machine fiscale froide, rigide, déconnectée du terrain, et parfois plus paralysante que les groupes armés eux-mêmes.


Ce que vous exigez de nous : un inventaire d’absurdités

Voici ce que vous imposez à nos producteurs, sans état d’âme :

  • Des certificats de l’ONAPAC, alors qu’aucun encadrement technique n’a jamais atteint nos collines.
  • Des contrôles de l’OCC, alors que ses agents disparaissent à la moindre alerte sécuritaire.
  • Des droits exigés par la DGDA, dans une région où ce sont les groupes armés qui contrôlent les axes d’exportation.
  • Des autorisations de la Banque Centrale, dans une zone où le moindre guichet bancaire relève de la science-fiction.
  • Des documents du *Commerce extérieur, de l’Industrie, de la *DGRAD, aux formulations incompréhensibles pour ceux qui n’ont que la machette comme crayon et la terre comme cahier.
  • Des prélèvements tels que l’IPR, l’IBP, et toute une litanie de sigles froids, désincarnés, indifférents à notre réalité.

Ces démarches ne sont pas des politiques publiques : elles sont devenues des pièges administratifs, des murs invisibles, des machines à exclure et à décourager.


Où étiez-vous quand nous avions besoin de l’État ?

Où étiez-vous quand les ADF massacraient nos enfants ? Quand des femmes mettaient au monde dans les forêts, en fuite ? Quand nos villages brûlaient et que nos routes devenaient des pièges mortels ?

Nous avons pleuré seuls. Nous avons enterré seuls. Nous avons reconstruit seuls.

Et maintenant que nous produisons *malgré tout, que nous survivons **sans vous, vous venez non pour nous soutenir, mais pour nous **surveiller, nous **taxer, nous *culpabiliser.


Une fiscalité sans légitimité morale

Vous réclamez des recettes, mais vous n’avez rien semé. Vous nous exigez des déclarations, mais vous ne nous avez jamais accompagnés. Vous nous parlez de normes et de textes, alors que vos administrations ne descendent jamais sur le terrain.

Vous récoltez sans avoir protégé. Vous percevez sans avoir investi. Vous sanctionnez sans avoir écouté.

L’agriculteur de Beni est devenu, dans le regard de ses propres autorités, *un suspect permanent, **un contribuable sans citoyenneté, *un survivant réduit au silence.


Ce que nous demandons, c’est la justice

Nous ne mendions pas. Nous ne fuyons pas nos responsabilités. Nous demandons simplement que l’État reconnaisse la souffrance de sa population et qu’il cesse d’agir comme une puissance étrangère dans nos propres champs.

Voici ce que nous appelons de nos vœux, avec gravité mais aussi avec espoir :

  1. La suspension immédiate de toutes les tracasseries fiscales et administratives dans les zones sous état de siège.
  2. La présence effective sur le terrain des services agricoles, commerciaux et douaniers, avec une approche d’accompagnement, non de répression.
  3. L’harmonisation, la simplification et la réduction des taxes liées à la production et à l’exportation du cacao, pour favoriser une filière transparente et compétitive.
  4. La fin des barrages routiers illégaux, véritables rançons institutionnalisées sur nos axes de transport.
  5. La reconnaissance officielle du cacao de Beni comme filière stratégique nationale, levier de reconstruction, de paix et de fierté.

Le peuple de Beni n’a pas besoin de discours. Il a besoin de respect.

Si vous n’êtes pas venus à nos funérailles, venez au moins à notre moisson. Non pas pour la spolier, mais pour la protéger.

Ce peuple, que vous croyez vaincu, est encore debout. Mais il ne tiendra pas éternellement face à une double violence : celle des armes et celle de l’indifférence institutionnelle.

Je vous écris au nom de ceux qui n’ont plus de voix, de ceux dont les mains parlent plus que les lèvres, de ceux qui ont fait du cacao un cri silencieux, une offrande de paix, un acte de foi en l’avenir.

Que cette lettre ne reste pas lettre morte. Elle parle pour des milliers. Et elle attend des actes, pas des signatures.

Léonce Akilimali
Chercheur – Porte-voix communautaire
Beni, Nord-Kivu
Le 25 juillet 2025

L’erreur occidentale face à la résilience congolaise.



📰 L’erreur occidentale face à la résilience congolaise

Alors que certains se congratulent et que les puissances étrangères distribuent les éloges avec insouciance, une autre réalité se construit en silence : celle d’un peuple qu’ils croient encore domptable.

Ils ont tort. Et bientôt, l’histoire le démontrera.

✊🏿 Le réveil congolais : une force ignorée

Les Congolais d’aujourd’hui ne sont plus les spectateurs passifs de leur propre destin.
Ils écoutent, analysent, résistent. Ce ne sont ni les mensonges médiatisés ni les armes qui soumettront ce peuple — mais peut-être la vérité, enfin entendue.

L’éveil politique s’est insinué dans tous les foyers. La barbarie, elle, ne fait qu’aiguiser leur lucidité et attiser une colère réfléchie.

« Régir efficacement ne signifie pas prendre les armes, mais comprendre un peuple. »

Ce que les puissances occidentales peinent à intégrer, c’est que la peur ne suffit plus.
Et dans cette erreur d’analyse, une nouvelle guerre couve — non pas provoquée par les Congolais, mais née des contradictions et des calculs des puissances elles-mêmes.

📉 Des louanges qui deviendront des pleurs

La distribution aveugle de médailles diplomatiques aux bourreaux du peuple congolais se retournera contre ceux qui les applaudissent :

  • Les Congolais seront les premiers à pleurer, et à se relever.
  • Les Qataris, les Américains et d’autres puissances complaisantes seront les suivants à comprendre que l’erreur coûte cher lorsque le terrain est mal lu.

⏳ Que chacun se souvienne : l’histoire juge sans appel

La RDC ne peut être analysée avec les filtres d’hier.
Il est temps de briser les illusions diplomatiques et de reconnaître que certains sont déjà sur la muraille — et veillent.


🖊️ Par Graphèle
📍 Laeken, Belgique

Être parlementaire en Ituri, en RDC…


🎯 Appel à la lucidité et à l’intégrité pour les parlementaires de l’Ituri.

Face à des menaces explicites pesant sur plusieurs élus de l’Ituri, il est impératif d’agir avec courage et discernement. La situation exige non pas de la témérité, mais une sagesse éclairée.

🛡️ Conseil essentiel
Prenez de la distance, à temps, vis-à-vis des comportements et des alliances qui mettent en péril votre sécurité physique, morale et politique. Ne cheminez pas avec ceux dont les actes vous exposent à la chute. Le courage n’est pas de persister dans l’erreur, mais de savoir s’en éloigner lorsque le danger devient évident.

📜 Responsabilité politique
Rappelez-vous que vous avez été partie prenante dans certaines décisions. Reconnaître cela et prendre vos responsabilités vous honorera davantage que de fuir les conséquences. Approchez le gouvernement en toute transparence, dialoguez, agissez sans craindre l’avenir.

🙏🏽 Sagesse spirituelle
La Bible nous enseigne : « Ne marche pas en chemin avec un chien méchant, de peur qu’il ne te morde sur ce chemin. » Ce message n’est pas une métaphore vide — c’est une mise en garde. Ceux qui auront le courage de se distancer des forces nocives préserveront leur vie et leur âme.

⚖️ En conclusion
Ce n’est pas une incitation à la rébellion, mais un appel à une survie digne et juste. Celui qui agit selon la vérité, sans arrogance ni peur excessive, trouvera une voie — peut-être étroite, mais réelle — vers le salut.

La fausse indépendance !



✊🏿 Congo, l’heure de vérité a sonné

Indépendance ? Quelle indépendance, si depuis 1960 nous vivons sous le joug de maîtres déguisés en dirigeants ? Le MNC voulait une liberté immédiate et sans conditions. Le PNP, lui, proposait une indépendance différée… Mais aujourd’hui, que reste-t-il de cette vision ?

En 1999, nous avons tendu la main à l’histoire en proposant 30 ans de transition. Une sortie douce vers une union d’États indépendants fondée sur nos affinités culturelles — un barrage contre les dictatures kleptocratiques de Kinshasa, contre l’extension silencieuse de la colonisation.

Et pourtant, notre peuple refuse de se regarder en face. Il refuse d’admettre l’erreur : avoir remis sa destinée entre les mains d’hommes véreux. Résultat ? Une nation qui pourrit, pendant que nos ennemis rient et nos frères deviennent instruments d’oppression.

Mais Dieu veille. L’étau se resserre. Les imposteurs s’agitent, leur hypocrisie mise à nu devant les patriotes lucides. Leur règne est compté.

Il nous faudra du temps. Oui. Mais pas une éternité. Le jour approche où le Congolais, fier et debout, dira NON à l’imposture. NON à l’esclavage déguisé. NON à l’idolâtrie suicidaire.

Ce que Dieu attend, ce n’est pas notre silence : c’est notre engagement. C’est la repentance. C’est la lucidité.

Le Projet 2014. Congo Ya Sika. Ce n’est pas un slogan. C’est une prière d’action. Une invitation à l’introspection. Une vérité : Dieu est juste. Il nous châtie, mais aussi nous délivre.

Alors levons-nous. Confessons. Changeons. Pour que Satan quitte nos terres. Pour que les écluses du ciel s’ouvrent à nouveau sur le vrai Congo — celui des patriotes, des justes, des libres.


Du Projet 2014 aux Chrétiens Congolais


« Où sont les prieurs ? »

« Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force ; car il n’y a ni œuvre, ni projet, ni connaissance, ni sagesse dans le séjour des morts, où tu vas. »
— Ecclésiaste 9:10 (LSG)

Frères et sœurs en Christ,

Ce verset n’est pas une simple exhortation morale. Il est un cri divin, un appel au réveil. Il nous rappelle une vérité essentielle : la vie que nous avons reçue est un temps d’action, de responsabilité, de transformation. Le Royaume de Dieu ne s’installe pas seulement dans les chants, les veillées et les prières – il s’incarne dans le travail, dans l’engagement, dans l’histoire des peuples.

Où est donc l’œuvre du Saint-Esprit en nous ?

Nos églises sont pleines, nos groupes de prière se multiplient, nos jeunes jeûnent, chantent, prophétisent… mais où sont les fruits visibles de cet Esprit que nous invoquons ? Où sont les écoles chrétiennes modèles ? Où sont les hôpitaux bâtis par la foi ? Où sont les chrétiens dans les institutions, les affaires, les partis politiques, les médias ? Pourquoi les autres peuples voient-ils l’impact de leur foi dans leurs nations, pendant que nous prions comme si nous n’étions pas aussi appelés à bâtir, à gouverner, à créer ?

Le Projet 2014 : Foi, Initiative, Responsabilité

Le Projet 2014 est un chantier prophétique, basé sur trois piliers puissants :

  • Le christianisme, comme fondement éthique et spirituel ;
  • Le capitalisme, comme moteur de création de richesse et d’indépendance économique ;
  • La démocratie, comme cadre juste et participatif pour l’exercice du pouvoir.

Ce projet ne peut réussir sans les chrétiens. Sans vous. Il ne peut porter du fruit si ceux qui prient ne bâtissent pas. Il ne peut avancer si ceux qui jeûnent refusent d’investir, de voter, de diriger, de former, de s’organiser.

L’heure est venue : engageons-nous !

Il ne suffit plus de dire « Dieu va faire ». Dieu veut faire *avec toi, par toi, en toi. Le temps du désert est fini. *Il faut maintenant entrer dans le pays promis.

  • Que chaque pasteur mobilise pour le développement local.
  • Que chaque chrétien soit acteur économique dans sa communauté.
  • Que la jeunesse chrétienne devienne une force politique constructive, pas seulement une chorale.

Le monde attend la manifestation des fils de Dieu. Nous avons prié. Maintenant, bâtissons.

Injustice territoriale en RDC : appel à un débat urgent.



Capitale, injustice territoriale et avenir de la RDC : posons le vrai débat

Le positionnement actuel de la capitale de la République Démocratique du Congo est une question centrale, trop longtemps ignorée. Il est urgent d’ouvrir un débat national sérieux à ce sujet.

Certaines régions du pays sont littéralement abandonnées. Pour obtenir un simple document administratif, accéder à la justice, poursuivre des études supérieures, faire du commerce ou même purger une peine de prison, leurs citoyens doivent parcourir des centaines, voire des milliers de kilomètres. Ce déséquilibre géographique renforce l’exclusion, la pauvreté et le ressentiment.

Cette situation n’est pas un hasard. Elle résulte d’un système hérité et entretenu par des élites complices. Dictateurs, colonisateurs modernes, dominateurs de toutes sortes – que le peuple, trop souvent, laisse agir sans résistance.


Le Projet 2014 : c’est penser autrement, construire ensemble

Le Projet 2014, c’est une invitation à penser l’avenir de notre pays avec audace, intelligence et humanité.
C’est l’idée de commencer aujourd’hui une réflexion nationale pour imaginer des solutions durables, non violentes et inclusives.

Quelques questions urgentes à se poser collectivement sont :

  • Comment répartir nos infrastructures politiques, économiques, judiciaires et éducatives sur l’ensemble du territoire ?
  • Faut-il repenser la centralisation du pouvoir ? Aller vers une Union d’États autonomes au sein de la RDC ?
  • Comment garantir l’accès égal aux services essentiels pour chaque Congolais, peu importe sa province ?
  • La volonté de changement existe-t-elle ? Chez qui ? Et comment la détecter, la soutenir, l’organiser ?

Construire le Congo de demain commence aujourd’hui

Ce débat n’est pas un luxe. C’est une nécessité historique.

Nous devons briser le cycle de la domination géographique et institutionnelle.
Réfléchir au repositionnement de la capitale ou à une meilleure répartition des centres de pouvoir n’est pas diviser le pays. C’est l’unifier avec justice et équilibre.

Osons rêver un Congo équitable.
Osons penser, planifier, et construire une République réellement démocratique.


Accord de Paix entre la RDC et le Rwanda.
Ce que signifie vraiment la gestion des ressources frontalières.

Par Prof Patrice KABAMBA
Paris, 30/06/2025

Chers compatriotes, chères institutions de la République,
Pour éviter les mensonges et les malentendus qui circulent dans les réseaux sociaux dans un but inavoué, je m’exprime aujourd’hui en tant que géologue et consultant afin de clarifier un point crucial : la richesse minière de notre pays est un pilier fondamental de notre avenir.

Il est important de comprendre que la coopération économique avec nos voisins, notamment dans la gestion des ressources frontalières, ne signifie en aucun cas un partage ou une cession de nos minerais. Cette gestion commune vise uniquement à sécuriser nos richesses, à lutter contre la contrebande et à favoriser un développement régional durable, tout en préservant pleinement notre souveraineté.

Cette gestion est appliquée dans le monde entier, la RDC n’est pas le premier pays, ni le dernier à s’y conformer ; c’est une règle de bon voisinage.
Des exemples concrets existent déjà avec le Rwanda, l’Ouganda, l’Angola, la Zambie et le Congo-Brazzaville, où des accords bilatéraux permettent de mieux encadrer l’exploitation des ressources naturelles, d’améliorer la transparence et de renforcer la stabilité économique et sécuritaire.

Ces partenariats doivent être perçus comme des leviers pour valoriser nos ressources et attirer les investissements indispensables à notre croissance.

Honte à vous qui prêchez le contraire.

Il est donc impératif que nous restions vigilants, exigeants sur la transparence et fermes sur la défense de nos intérêts nationaux, tout en construisant une coopération régionale bénéfique pour tous.

En effet, parmi les 10 mots clés de l’accord de paix, j’ai épinglé ce point 6 dont je me permets de détailler.

  1. Coopération économique régionale et gestion des ressources minières

Explication:
L’accord entre la RDC et le Rwanda prévoit une coopération économique visant à sécuriser et gérer conjointement les ressources minières situées dans les zones frontalières. Cette coopération ne signifie pas un partage ou une cession directe des minerais congolais, mais une gestion commune pour encadrer, sécuriser et valoriser ces ressources tout en respectant la souveraineté de chaque pays.

La gestion des ressources frontalières ne signifie pas partager les minerais ou céder les minerais.

Des accords de gestion commune entre la RDC et nos voisins :
• RDC-Rwanda :
La coopération porte sur la sécurisation des filières minières frontalières riches en coltan, or, cobalt, lithium, étain et tungstène. L’objectif est de formaliser les chaînes d’approvisionnement, lutter contre la contrebande qui finance les groupes armés, et développer des infrastructures partagées pour sécuriser les corridors économiques.

Cette gestion conjointe vise à améliorer la traçabilité et la transparence sans céder de droits miniers congolais au Rwanda.
• RDC-Ouganda :
Les deux pays ont mis en place une gestion conjointe des ressources halieutiques des lacs Edouard et Albert. Une autorité unique de réglementation de la pêche, composée de représentants des deux États, supervise l’exploitation durable. Des patrouilles conjointes assurent la prévention des conflits entre pêcheurs et la protection des ressources.
• RDC-Angola :
La coopération porte sur la gestion des ressources hydrauliques du fleuve Congo et l’exploitation minière, notamment des diamants dans la région frontalière de Lunda Norte. Des accords bilatéraux régulent l’exploitation, préviennent les conflits et favorisent le développement d’infrastructures partagées.
• RDC-Zambie :
Partage de la région du Copperbelt, riche en cuivre et cobalt. Une commission mixte coordonne l’exploitation minière et énergétique ainsi que le développement des infrastructures de transport, facilitant l’exportation des minerais et maximisant les bénéfices économiques.
• RDC-Congo-Brazzaville :
Un accord énergétique majeur, la Boucle de l’amitié énergétique, vise à renforcer les capacités de production et de transport d’électricité entre les deux pays, notamment via la centrale électrique de Pointe-Noire (Congo-Brazzaville) et la centrale hydroélectrique d’Inga (RDC). Ce projet prévoit plusieurs phases d’augmentation de la capacité électrique pour alimenter notamment les industries minières en RDC. Cet accord illustre une gestion commune des ressources énergétiques transfrontalières sans transfert de propriété.
Par ailleurs, des échanges commerciaux et des partenariats dans le secteur minier sont en cours pour développer durablement les ressources naturelles, avec un accent sur la coopération technique et la gestion responsable.

Qui gagne quoi ?

La RDC sécurise ses ressources minières et énergétiques, augmente ses revenus et attire des investissements étrangers. Ses voisins, dont le Rwanda et le Congo-Brazzaville, bénéficient d’une coopération économique renforcée, d’un accès régulé aux ressources et d’une meilleure stabilité régionale.
Retombées pour la RDC :
• Lutte renforcée contre la contrebande et l’exploitation illégale.
• Formalisation et sécurisation des revenus miniers et énergétiques.
• Attirance d’investissements étrangers (ex. Emirats arabes unis, Chine, Turquie).
• Amélioration de la stabilité économique et sociale dans les zones frontalières.
• Développement d’infrastructures partagées favorisant la croissance régionale.
Cette approche illustre bien que la RDC privilégie la coopération régionale pour valoriser ses ressources naturelles tout en préservant sa souveraineté, en s’appuyant sur des exemples concrets d’accords déjà en place avec nos voisins, le travail que le Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait lancé dès son accession à la magistrature suprême.

J’appelle mes collègues géologues et tous les artisans du secteur minier, à se mobiliser pour relancer la République.
Patriotiquement,

Patrice KABAMBA
Géologue, Expert en nouvelles technologies
Consultant scientifique et politique
Contact : patricekabamba@gmail.com
+33 6 51 02 94 69

Sous nos regards hébétés…


Et si ChatGPT avait raison… Nous avons produit un article partant des informations que nous fournit ChatGPT.

« Merci pour ta précision sur l’or. Voici une synthèse stratégique pour t’aider à intégrer cette filière dans ton manifeste et ton projet de souveraineté économique. »

L’or congolais : Peut-il être un levier stratégique pour la souveraineté du Congo ? Pour en avoir une idée, lisez la suite.

Données clés

– Réserves estimées : 2 000 tonnes d’or en RDC, soit une valeur de plus de 121 milliards USD.  [Il faudrait plutôt dire 121 milliards seulement !  En effet, ce n’est même pas assez pour faire vivre les Congolais correctement pendant 1 mois !]

– Production industrielle : dominée par la mine de Kibali (Barrick Gold, AngloGold Ashanti, État congolais). 762 000 onces (23 tonnes) ont été produites en 2023 par cette mine.

– Production artisanale : en forte croissance. Elle est passée de 38 kg/mois en 2022 à 475 kg/mois en 2023 grâce à Primera Gold.  [Ces chiffres sont à prendre sur des pincettes.  Beaucoup d’or traverse les frontières frauduleusement. Les propriétaires de la terre n’ont aucun contrôle sur ce qui se passer sur leur sol.]

– Transformation locale : une première raffinerie d’or a été installée à Bukavu. Elle a une capacité de 100 à 200 kg/jour, mais son agrément a été suspendu en 2023. Et pour cause ? Le non-respect des obligations sociales.

Complément d’information

[Nous avons cherché à connaître ce qu’étaient ces obligations sociales en consultant ChatGPT.  Voici ce qui l’en aurait été.

Sources d’informations

Selon les sources officielles évoquant l’arrêté ministériel du 24 juillet 2023 signé par la ministre des Mines Antoinette N’Samba Kalambayi, la société Congo Gold Raffinerie à Bukavu a vu son agrément suspendu pour avoir manqué au non‑respect de ses obligations sociales, notamment :

lL’absence d’élaboration d’un cahier des charges sur les responsabilités sociétales. Malgré une mise en demeure donnait six mois à l’entreprise pour se conformer. Cette dernière n’avait pas soumis de document essentiel exprès ou en complice (radiookapi.net) ?

  • Plus précisément, l’arrêté précise que Congo Gold Raffinerie n’a pas respecté ses « obligations sociales. Notamment, celles relatives à l’élaboration du cahier des charges des responsabilités sociétales » (laprunelleverte.com).  [Qui devrait, logiquement, élaborer le cahier de charge et pourquoi ?]

En résumé

Le manquement principal concernait l’absence de formalisation d’un engagement social clair et documenté, comme requis par la réglementation. Ce document vise à définir les contributions attendues de l’entreprise envers les communautés locales (emplois, santé, éducation, environnement, etc.), et son non‑établissement a été jugé suffisant pour justifier le retrait de l’agrément.

]

Enjeux et menaces

– Contrebande massive : plusieurs tonnes d’or échappent chaque mois au contrôle de l’État, alimentant une économie parallèle.

– Conflits armés : des groupes comme le M23 exploitent illégalement des mines d’or, parfois avec le soutien de puissances étrangères.

– Faible transformation locale : la quasi-totalité de l’or est exportée brut, sans valeur ajoutée.

Opportunités à saisir

– Créer une filière aurifère congolaise intégrée : de l’extraction artisanale à la transformation locale.

– Renforcer la traçabilité : via des coopératives, des plateformes numériques et des partenariats avec des raffineries éthiques.  [Ce n’est pas la numérisation qui apporte de la transparence.  Plusieurs projets de numérisation ont été des catastrophes en RDC.  Numérisation de la paie des fonctionnaires de l’État par exemple.  La traçabilité peut se faire à l’aide des cahiers lignés !]

– Mobiliser la diaspora : pour investir dans des unités de transformation, des bijouteries, ou des circuits de vente certifiés.

– Plaidoyer international : pour exiger la transparence des chaînes d’approvisionnement (ex. : or congolais dans les bijoux européens).

À quoi devrions-nous plutôt penser le plus rapidement possible et comment ?

– « L’or du Congo ne doit plus enrichir les autres. »

– « De la mine à la bijouterie : l’or congolais, valeur ajoutée congolaise. »

– « Pas un gramme d’or sans justice, sans propriétaire, sans transformation et commercialisation locales. »

– « L’or du peuple ne doit plus financer les ennemis du Congo. »

Ne pas vouloir changer de fusil d’épaule nous tuera.

Les hommes que nous avons commis à la gestion de notre or, de notre État, par népotisme, nous mènent bien. Ils nous conduisent où il fallait s’y attendre. L’épuisement, possible, pure et simple, de nos ressources, sous nos regards hébétés.