Le sermon du jour


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Une adresse à mes frères Congolais.

Oui !  Le samedi, 19 avril 2025 déjà, nous écrivions ceci :

« Si donc, les Congolais ne rejoignent toujours pas le Projet 2014, qui prône l’indépendance totale du Congo, à réaliser [prendre] par les Congolais eux-mêmes,  après une disqualification de tous les bandits politiques que nous avons nous-mêmes commis à la gestion de la chose publique depuis 1960 ; le pays sera divisé en deux blocs que nous avons connus dans les années 70 : l’Est et l’Ouest.  Mais, attention !  Cette fois-ci,  l’Ouest perdra la province de l’Equateur, à la grande surprise de plusieurs, qui vivent dans des illusions ! »  Source : Groupe WhatsApp « Projet 2014 ».

Écoutons le message d’un Équatorien qui en dit long.  Ce message, d’apparence anodine, risque d’amorcer ou plutôt de faire partie un processus qui chamboule tout dans notre RDC et hors de la RDC, inéluctablement.

Dans l’amour patriotique pour notre Président, nous n’arrêtons de le prévenir, fraternellement en Christ, du danger que le pousse à courir, ceux qui, bientôt l’oublieront aussi vite qu’ils l’avaient adopté.  Le Président de la République peut s’éviter, nous éviter, une mort qui ne profitera ni à lui-même, ni à sa famille, ni au peuple congolais ; comme les autres morts d’hommes politiques que nous avons connus et adulés.

Ceux qui ne l’aiment pas – et qui lui tendent des pièges – ou ceux qui manquent de la sagesse, lui feront toujours croire qu’il soit encore populaire dans le pays : ce qui n’est pas faux en soit.  Cependant, la dure réalité est que son régime ait déjà déçu plusieurs.  L’existence des rebelles dans le pays suffit à lui seul de faire comprendre qu’il y a une frange de Congolais qui ne se retrouve plus dans son régime.  Se mettre sur le bas-côté, depuis bien avant la fin de son premier mandat, était s’éviter le pire.  Commencer un deuxième mandat était une erreur à ne pas commettre, une tentation à laquelle il ne fallait pas succomber, et nous l’avions dit dans le même élan d’amour patriotique que nous avons pour un compatriote avec qui nous avons mené une lutte, ensemble, sur plusieurs années, bien que dans des mouvements différents, mais convergents.

Comme cela arrive toujours dans nos pays colonisés, qui se recherchent encore, il devient difficile pour lui de se défaire du pouvoir.  Pourtant, nous pouvons aider, nous pouvons conseiller, pour trouver une solution élégante, apaisante, et éviter l’écoulement d’un sang que le MNC a engagé, amorcé et qui ne s’est pas encore arrêté jusque ce jour.  Pendant ce temps…

Dans l’équateur, comme nous le savons tous, la loyauté est une vertu cardinale.  Trahir sa parole, se pardonne difficilement.  On n’y dit pas « frère », pour s’amuser.  Le mauvais jeu paie cash !  Une qualité appréciée de tous, tant qu’elle ne touche pas à l’enlèvement d’une vie d’homme, mais qu’elle pousse au respect mutuel.

Nous ne savons pas qui a tué le Général Alengbia Nyitetessya Nzambe Dieu Gentil.  Cependant, les hommes agissent en fonction de ce à quoi ils croient.  Et pour l’heure, nous entendons avec nous qui sont les accusés.  Avant qu’il ne soit trop tard, voyons plutôt comment construire que comment détruire.  En effet, il y a plus dans cette affaire…  Ainsi que nous l’avons annoncé.  Parce que, très vite, l’alliance nilo-soudanaise se mettra en route, si elle ne l’est pas encore.  Quant à Bemba dont d’aucuns parlent, il n’aura pas de choix.  Quoi qu’on dise : il a une tête, un cœur et un esprit.  Quelle sera la conséquence de tout cela ?  Qu’en sera l’impact ?

Naturellement – il fallait en tenir compte depuis 1960 – l’Équateur rejoindra probablement, adoptera très vite, s’il ne l’a pas encore fait, l’AFC, et avec celle-ci, le M23 qui pour nous, ne font qu’un et seront difficile à séparer ; parce que c’est une question de sang !  La conséquence sur le plan international est immédiate.

Une fois l’alliance activée – ou plutôt comme elle est toujours active, même le Président Trump, logiquement, changera de camp – pour ce qui le verront ainsi : c’est pourtant une question d’homologie de culture.  Lorsque nous l’expliquons, personne ne veut nous croire.  Les États-Unis n’ont pas le cœur à l’Ouest, mais à l’Est, de tout temps ; et, rien ne laisse voir un changement qui les amènerait à faire foi à l’Ouest, jusqu’ici, en tout cas.  Celui-ci en effet, globalement, garde son cœur « à gauche » !

Nous, qui aimons véritablement le Congo et celui que nous avons élu – quoi qu’eût été notre motivation, expliquons à notre Président dont nous ne doutons pas qu’il aime le Congo à sa manière, qu’il est temps pour lui de céder le pouvoir, de manière civilisée, à une personne à préparer ensemble, soigneusement et rapidement, pour éviter que le bain de sang ne continue, et que la colère de Dieu ne continue à se déferler sur les impies qui pullulent sur notre territoire.Vous aurez le texte intégral ici, dans quelques heures.

Réforme politique pour une RDC unie et cohérente


[2024/11/24, 07:54] (Source : WhatsApp)

Kyéngé Kisoke Kabwende

VIENT DE PARAITRE

REGARDS SUR L’HISTOIRE DES PEUPLES BANTUS DE LA RDC DEPUIS 1876 : ANALYSE ET PERSPECTIVES POUR LA CRÉATION DE l’UNION DES REPUBLIQUES D’AFRIQUE CENTRALE.
Mbu-Mputu, Norbert, Bristol, 22 novembre 2024.

Auteur de trois ouvrages et d’une dizaine à paraître, Kabwende Kisoke Kyéngé , Master de Spécialisation en Études Africaines à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) en Belgique et surtout un prince héritier du Royaume de Kabongo et arrière-petit-fils du souverain Nkumwimba Kabongo Ka Nshimbu (1858-1948) ayant régné de 1888 à 1948, dans ce nouveau livre, presqu’une bible, Regards sur l’histoire des peuples bantus de la République Démocratique du Congo depuis 1876 : Analyse et perspectives pour la création de l’Union des Républiques d’Afrique centrale (Préface de Déhorah Kayembe et post-préface de Kibawa Wimwene Edmond, Bristol, MediaComX, 2024, 761 pages), et devant la structure actuelle de l’État unitaire congolais ou même devant la proposition d’un Etat fédéré où les provinces actuelles deviendraient des États et toutes les crises sans fin, l’auteur KABWENDE KISOKA KYENGE crève l’abcès en proposant un nouveau modèle de fédéralisme basé sur des ensembles nouveaux calcés sur les grands ensembles tribaux que comptent le pays. Il écrit :

« La République Démocratique du Congo est confrontée à un défi majeur : elle n’a pas réussi à former une nation unie et cohérente. » Malgré les efforts déployés pour instaurer une «nation congolaise », ces tentatives se sont révélées infructueuses jusqu’à présent. Les motifs exposés précédemment justifient pleinement la nécessité d’une révision constitutionnelle en vue de la création de l’Union des Républiques d’Afrique centrale. Dans cette union, chaque nation aura le droit de réclamer son droit à l’autodétermination, dans le respect de ses particularités et de sa diversité culturelle » (p. 721).

Pourquoi prendre l’ethnie revue-corrigée comme sous-bassement du nouvel État ? C’est, dit-il, contrairement à Didier Mumengi pour qui la colonisation aurait artificiellement morcelé les peuples Bantus de la République démocratique du Congo en tribus, ethnies et villages, faisant ainsi croire « qu’avant l’arrivée des Belges, nous étions un seul bloc » et que c’est la colonisation qui nous a « divisés en villages, tribus et ethnies ». Pour lui, au commencement de la RDC, c’était d’abord l’ethnie, donc c’est elle la racine même de toute organisation politique et de toute légitimité chez les peuples Bantus du Congo.
Mais, pour en arriver-là, et c’est là son originalité, il bifurque en analysant dans le fond et la forme l’empire des Baluba qui, comme tous les autres empires et royaumes et peuples des Bantus s’est retrouvé démembré depuis 1870, et supprimé par l’administration coloniale le 11 avril 1911, et dont le point de départ de toutes les colonisations remonte à la conférence géographique de Bruxelles du 12 au 14 septembre 1876 par Léopold II, passant par celle de Berlin de 1885 jusqu’à toutes les autres trouvailles néocoloniaux que, malheureusement, l’Afrique et la République Démocratique du Congo continuent à ne pas vouloir remettre en question. C’est se poser la question comment renier et réfuter la colonisation et ne pas remettre en question ses conséquences, comme qui dirait « ne pas aimer manger les palmiers et chérir les noix de palme », dit un proverbe !

Pour la mise en place d’une telle nouvelle structure étatique en Afrique centrale, courageusement, l’auteur passe en revue toutes les autres approches et théories des aînés professeurs et historiens, notamment Isidore Ndaywel è Nziem et Jean Tshonda Omasombo: « en dégageant une ligne médiane pour départager les deux, se contredisant sur le nombre d’ethnies et des tribus de la République démocratique du Congo ». Si pour le premier, la République Démocratique du Congo compte 365 tribus et ethnies, le second n’en dénombre que 275. D’où, pour Kabwende Kisoke Kyéngé :
« Il est probable qu’il existe moins de 50 ethnies, ce qui contraste fortement avec les 365 d’Isidore Ndaywel è Nziem et les 275 d’Omasombo et de son collègue. Cette conclusion découle du fait que ces auteurs, tout comme de nombreux autres, ne parviennent pas à faire une distinction nette entre l’ethnie et la tribu. De plus, Isidore Ndaywel è Nziem inclut même des noms de clans tels que le Ngoyi a Sanza (239) ou Ngoyi Mwana (233), ce qui ajoute à la confusion » (129-139).
Dans ses 27 chapitres précédés d’un prologue et se terminant par une conclusion générale, l’auteur propose une Union des Républiques d’Afrique centrale à la place de la République Démocratique du Congo actuelle où, aux notions modernes d’État s’associent les pouvoirs traditionnels et coutumiers, vrais détenteurs des imperiums souverains. Surtout que l’État congolais actuel hérité de la Table ronde de Bruxelles naquit d’une Belgique se précipitant à se débarrasser du Congo et des Congolais voulant sauter sur le miroir d’indépendance « cha cha ». Il est temps, dit l’auteur, de recadrer les contours nouveaux de ce pays-ci le Congo.

Pour chuter sur sa proposition, l’auteur analyse l’un des empires qu’il connait le mieux, puisque prince, de la nation « kiluba » dont le pays ancestral est le Buluba, habité par : des Baluba communément appelé les « Baluba du Katanga », devant d’ailleurs faire l’objet d’un nouveau livre. Ceux-ci ont fondé l’empire des Baluba (du 8e – 20e siècle). Dans cette recherche de la vérité historique et ethnologie, l’auteur en profite pour corriger ce qu’il appelle « le mensonge colonial » sur deux peuples différent mais portant le même nom aujourd’hui dit « Baluba du Katanga » et « Baluba du Kasaï », car contrairement, dit-il, à ce que la colonisation et nombreux auteurs et même des habitants du Kasaï nous ont fait croire, l’auteur démontre que l’appellation « Baluba du Kasaï » est une invention coloniale et que les ressortissants de Mbuji Mayi, Kananga en un mot ceux du Kasaï ne sont pas Baluba comme on le croit : les seuls vrais Baluba sont ceux qui parlent la langue kiluba et habitent le Buluba, dont l’ancêtre originel s’appellent Ilunga Nshi Mikulu.

Le pourquoi de cette approche nouvelle pour un nouveau Congo enraciné dans l’organisation politique traditionnelle peut se lire à la page 722 :
« Nous avançons donc que l’adoption du confédéralisme au sein d’une Union des Républiques d’Afrique centrale représenterait la seule voie authentique pour instaurer un véritable État de droit. En effet, la mise en œuvre de ce système favoriserait naturellement l’agrégation des peuples, en permettant une écoute plus attentive de la volonté populaire à travers des référendums et d’autres dispositifs de consultation démocratique dans les différentes régions, provinces et entités fondamentales » (p. 722).
Et encore : « Il est possible d’envisager des réformes intelligentes et stratégiques pour adapter l’État congolais aux réalités contemporaines. Cela impliquerait, entre autres, la reconnaissance des identités culturelles et ethniques qui composent le pays, ainsi qu’une décentralisation effective du pouvoir. En valorisant les richesses ethno-civilisationnelles des peuples du Congo, il devient envisageable de construire un État plus inclusif, où chaque groupe ethnique se sentira respecté et représenté. La réconciliation nationale passerait nécessairement par une gestion équitable de cette diversité. Une réforme institutionnelle qui accordera davantage d’autonomie aux régions, permettant une gouvernance locale adaptée aux particularismes de chaque groupe, pourrait constituer une voie à explorer » (702).

Pour le moins que l’on puisse dire, ce volumineux livre inaugure un débat, rien que par son titre, Regards sur l’histoire des peuples bantus de la République démocratique du Congo depuis 1876 : Analyse et perspectives pour la création de l’Union des Républiques d’Afrique centrale et la piste proposée par Kabwende Kisoke Kyéngé est à confronter avec d’autres. Si les lecteurs parcourront les pages sans heurts, ce sont des chercheurs qui y seront les mieux nourris avec des citations d’auteurs et toute une bibliographie détaillée à la fin.
Bonne lecture !

Norbert Mbu-Mputu
Journaliste, écrivain et chercheur en anthropologie et sociologie, Centre for Research on Migration and Refugees and Belonging, University of East London, Cliquer sur ce lien pour écrire à M. Norbert Mbu-Mputu.

Kyéngé Kisoke Kabwende
Oui ! Je veux consulter avant d’acheter le livre de M. Kyéngé.

[2024/11/24, 21:03]

Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu

Ceci est, à peu près, ce que nous proposons depuis décembre 1999, dans le Projet 2014.

Cependant, nous disons que sans un divorce d’avec la République, aucune paix ne sera possible en RDC. Ni dans aucun autre pays d’ailleurs.
Les Républiques que Kyéngé propose, dans la confédération, seront des foyers de dictatures. Ceux-ci rendront inacceptable la vie en confédération, pour les peuples en quête de démocratie. C’est le cas avec tous les peuples de l’Est du Congo, tout entier, par exemple.

Nous proposons une union libre d’États Indépendants du Congo dans un premier temps. Le cas échéant, une union des États de l’Afrique centrale ou de l’Afrique (Noire), dans un deuxième temps par exemple. Ces États doivent être construits sur la base des affinités culturelles qui existent entre certains de nos peuples. D’autres affinités peuvent être découvertes par la suite.

Enfin, l’Afrique étant plurielle, les bantous devront prendre en compte les stratégies nilo-soudanaises. Celles-ci divergent (République/Démocratie) ou s’opposent même (Unitarisme/Indépendance) de celles des bantous. Bien souvent, en raison des divergences ou oppositions culturelles, profondes, jusque ce jour.

Fonder le Congo


Face à ce qui se passe au Congo et en Ukraine, tout le monde prend peur.

Quant il est question de la RDC, d’aucuns se posent des questions. Où allons-nous ? Que nous réserve l’avenir ? Que sera la RDC en 2024 ? Le Congo éclatera-t-il ? Qui veut et qui peut répondre aux questions valablement ?

[25/8, 19:44] Jules Kasereka: Permettez moi de répondre à cette préoccupation. Lorsque j’observe la situation de la RDC, à part le fait d’être un  »Peuple », avec ce que nous avons comme matériel, qui sommes nous vraiment en terme de ce que nous apportons comme valeur ajoutée dans ce pays?
Est ce depuis 1960, il y a un problème que les congolais ont déjà résolu ?
Que signifie être intelligent ? Dans nos familles, tous le monde souhaite que ses enfants s’expriment en français avant même d’aller à l’école, pour prouver qu’ils sont intelligents. Dans l’allure où les choses évoluent au Congo, j’ai l’impression que dans 30 ans, les anciennes colonies viendront nous recoloniser. De manière pratique que pouvons nous faire pour que les congolais ne soient pas nuls et inutiles?
[25/8, 21:10] G. Paluku Atoka Uwekomu: « qui sommes nous vraiment en terme de ce que nous apportons comme valeur ajoutée dans ce pays ? »

La dévalorisation du travail dans notre pays est la conséquence de plusieurs faits :

  • notre origine coloniale,
  • nos égoïsmes séculaires,
  • nos politiques hégémoniques,
  • notre jeunesse,
  • notre idolâtrie…

« Est-ce que depuis 1960, il y a un problème que les congolais ont déjà résolu ? »

Les belges – et leurs alliés – ne sont plus là ; bien que plusieurs pensent qu’ils soient devenus des marionnettistes, cachés dans les coulisses de la politique congolaise.

« Dans nos familles, tout le monde souhaite que ses enfants s’expriment en français avant même d’aller à l’école, pour prouver qu’ils sont intelligents. »

S’il est des familles où l’on réfléchit, je ne pense pas que ce soit la règle. Dans ma famille, mes parents m’ont appris à être d’abord ce que ma gente est. De n’emprunter des autres que ce qui m’enrichit. Que je sache, le français n’est pas la langue qui supplente nos langues vernaculaires qui se parlent dans plusieurs de nos bureaux…

« dans 30 ans, les anciens colonisateurs viendront nous recoloniser. »

Je suis politiquement engagé en Belgique. Cela m’a amené à rencontrer plusieurs politiques belges « du sommet ». De la gauche à la droite – ou je suis, en passant par le centre, je n’ai jamais rencontré une seule personne qui veuille une seule minute à penser recolonisation du Congo. Les plus méchants belges que j’ai rencontrés sont ceux qui me dissuadent de m’occuper de « ceux qui n’ont aucun souci de leur lendemain ».

Certes, je connais des belges isolés qui ont peur du Congo. Qui savent que dans quelques décennies, cette mine africaine peut exploser et causer du tort, en raison de sa religiosité, de sa taille et de la deliquescence de plusieurs états européens. Tous sont cependant unanimes pour que d’ici à là, il faudra probablement quelques siècles.

« que pouvons nous faire pour que les congolais ne soient pas nuls et inutiles ? »

Le Congo d’aujourd’hui n’est pas notre création. Sans nous mettre autour d’une table, tous, pour créer notre Congo à nous, dans le respect de tous nos peuples, petits et grands, il faut craindre que le pays s’émiette un jour ; mais, ce ne le sera que pour un temps !

Le Congo actuel n’est pas viable. C’est l’union des États indépendants du Congo ou de l’ Afrique Centrale qui mettra toute l’Afrique, noire et blanche, sur les rails.

Ngbanda parlait de la refondation du Congo. Il devrait parler de la fondation du Congo.

Avec l’UNIC, nous invitons autour de la table ceux qui n’ont pas du sang sur les mains : tout le monde prend encore peur. Il viendra un jour où la peur ne sera pas possible. Lui, brisera les cous roides : quand les congolais se repentiront de leur idolâtrie. Pas avant !

Chers compatriotes, défaisons les mauvais attelages !


Il y a plusieurs façon d’entrevoir le développement de l’Ituri.
De la base vers le sommet ou l’inverse : notre option est la première.  Sur un modèle capitaliste ou sur un modèle non-capitaliste : notre choix porte sur le premier.  Un développement endogène ou non-endogène : notre quête est orientée vers la première.
L’MNC a promis aux ituriens des écoles, des transports, de soins médicaux organisés par l’Etat : rien n’est avancé dans cette direction pour que nous nous en sentions fiers.
Mobutu a promis d’être le père de la nation qui protègerait ses enfants : il est mort est nous a légué la mort de plusieurs ituriens, l’appauvrissement de plusieurs de nos concitoyens.
Kabila nous a promis le changement radical et de fond : il est mort et nous a laissé pour héritage l’imposteur Kanambe.
Kanambe, pour être ré-élu, a promis d’achever les 5 chantiers pour notre bonheur : ce sont nos enfants, nos femmes, nos viellards et nos adultes qui trépassent.
NON, Ruku : je ne crois pas à un développement qui viendrait de Kinshasa.  Pourquoi ?
Le boulevard du 30 juin à Kinshasa pose déjà problème.
Alors que Inga I et II sont en déliquescence, Kinshasa nous promet Zongo II.  Alors que le Congo a besoin de 200 GW, rien que pour les ménages (sans compter les industries) et que les potentialités sont évaluées à 120 GW à peine, à l’heure actuelle, le gouvernement vent l’électricité à l’étranger.  Alors que le minimum vital se situe aux alentours de 2000$/ménage, le parlement continue à accepter des revenus de moins de 20$ par mois !
Non, Ruku : Kinshasa n’est pas à même d’aider l’Ituri d’aller de l’avant.
Que proposons-nous dans ces conditions infernales ?
1. nous concerter d’abord entre nous ituriens ;
2. mettre le gouvernement en démeure de nous fournir la preuve de son utilisation responsable de nos ressources ituriennes, comme d’ailleurs celles des autres districts du Congo ;
3. à défaut de le faire, préparer résolument et calmément notre retrait de la RDC !
C’est dommage que d’avoir passé 52 ans à compter sur la compréhension de nos compatriotes ; il faut devenir sérieux et ne pas continuer à compromettre l’avenir de nos enfants !
Mon cher Ruku, j’attends ta réponse publique que je sais ne pas devoir tarder.

— In ituripeaceboat@yahoogroups.com, ruku <bhileni@…> wrote:
>
> Cher Paluku,
> Le dossier de la réhabilitation du tronçon à Bunia est réel: Nous ne devons pas faire ce travail en lieu et place de ceux engagés pour le faire! Je répète nous ne devons pas faire le travail des autres! Nous voulons que les gens puissent faire leur travail: je ne sais pas si tu suivais cette affaire de près! Je tiens à remercier la société civile de l’Ituri qui avait qd même tirer la sonnette d’alarmes!Le gouvernement Doit etre ramené sur la bonne voie: L’ituri ne fait-il pas partie du Congo? D »autre part pourquoi cette réparation devrait-elle etre un don de Joseph Kabila comme si l’ituri ne mérite pas etre sur le programme national du développement si bien que ce sont des aventuriers qui ont pris en charge ce soit disant ‘asphaltage’!
> Cher Paluku, cette maladie est aussi iturienne car le troncon Aru- Djalasiga était remis aussi par l’exécutif provincial aux aventuriers qui n’avaient aucune notion en la matière!
> Pourquoi les ituriens ont-ils voté massivement et triché pour le compte du parti au pouvoir????Qu’espèrent-ils au retour si ce n »est pas le développement?????
> Quant à l’iPb, c’est une marque déposée avec bcp de réalisations dans la sensibilisation,la conscientisation et l’éveil de conscience! Quid de la conférence »inédite » que l’iPb avait proposé sur la développement,lequel forum servirait pour lancer une base et un échange etc::::::.
> L’Ituri ne vit pas dans un vaccum mais nous tenons à mettre les élus ituriens en garde contre toute manipulation qui n’apportera pas de fruits en Ituri; autrement dit les votes ituriennes valent le développement; notre role est de dénoncer tout ce fléau avant que l »effondrement! Pour ceux qui ne le savent pas j’en profite pour informer que depuis l »année passée, je contribue à la formation des médecins, infirmiers et accoucheuses de la RDCongo,Tchad,République CentrAfricaine et Haiti dans le domaine des Soins des Urgences en santé de reproduction!
> Paix-Ruku!