Agir ensemble.


Rappel : qu’est-ce qu’est le Projet 2014 ? Pourquoi stagne-t-il à 102 membres ?

En tant que projet politique, de rédaction et de test d’un projet de société pour le Congo, nous faisons peur aux nombreuses personnes qui craignent la dictature, le terrorisme de l’État ou qui n’ont pas de compétense rédactionnelle. Tester des projets d’envergure sur terrain demande du génie des participants au Projet 2014.

Rappelons, d’abord, notre double objectif :

  1. rédiger en ligne un projet de société qui soit le plus complet et le plus démocratique que la RDC ait jamais connu ;
  2. tester le projet sur terrain : en RDC et partout où se trouvent des congolais.

Comment nous en sortir ? Comment contourner les obstacles difficiles à reverser ?

  1. Éviter la procrastination.
  2. Commencer par participer en mode privé, pour ne pas s’exposer, en cas de gros risque.
  3. Fédérer les ressources avec des compatriotes triés sur le volet, dont la probité et l’intégrité morales, ainsi que les capacités techniques sont reconnues, vérifiables, incotestables.
  4. Nous former nous-mêmes, pour accroître le nombre de personnes capables, participantes, actives.
  5. Promouvoir le projet : en en parler autour de soi, auprès des patriotes avérés, solidaires. Distribuer le lien d’adhésion aux congolais qui voudraient réellement participer : https://chat.whatsapp.com/CGsSS2oE2qL4TYOcPzBiwh.

Ne Muanda N’semi : morts insensées…


Qui est cet homme qui nous a fait rater le virage de la libération, de l’indépendance des congolais ?

Maintenant qu’il est ressuscité pour certains et réapparu pour d’autres, que fera-t-il de son auréole, charisme, de son karma ?

Les vraies réponses, ce nous semble, ne viendra pas du prophète. Elles nous parviendront venant des kongo, que le Projet 2014 suit des yeux de puis deux décennies.

Or, à part NMN, cette gente ne nous présente aucune autre figure qui aient de la carrure, de la personnalité.

Nous connaissons certes beaucoup de têtes kongo de valeur. Cependant, toutes souffre du même mal : elles sont prisonnières de leur patenté et de leur mysticité. Le Professeur Kayemba Ntamba voit sa théorie, contredite par le Professeur Rurihose Oswala Ndesho, dans années 80, se vérifier encore et toujours, 40 ans plus tard… Mais personne ne parle d’eux, ces penseurs oubliés des fils de ma nations.

Cependant, la division actuelle du royaume Kongo rend difficile l’émergence de la pensée kongo dans un pays densément multiculturel. C’est dire que, tant que Ne Muanda N’semi s’érigera en obstacle à l’indépendance de la kongo, pour faire plaisir aux non-kongo, il échouera sa mission tant spirituelle que politique ; et il le sait.

Embrigadé par le folklore, divorçant d’avec la rigueur qu’il ne prône que des lèvres, il risque, hélas, de causer d’autres morts d’hommes inutiles, insensées…

Le Kivu : province du sang.


http://anselmewasingya.wordpress.com/2013/01/07/nord-kivu-province-du-sang-3/comment-page-1/#comment-2

Merci, Anselme.

Un travail énorme doit être effectué par les kivutiens pour mieux comprendre pourquoi, comment, par qui, par quoi, pour qui, avec qui et avec quoi, où et quand le Kivu (grand ou du nord ?) est la province du sang.

Y a-t-il des candidats ?

Nous en cherchons depuis décembre 1999.  Nous n’en avons rencontrés que 5 à 10 au maximum qui s’intéressent à une réelle réponse à ces questions jusqu’à ce jour.  Il nous semble pourtant que les réponses à ces question permettront à nous kivutiens de mieux nous prendre en charge.  Non seulement à mieux nous prendre en charge, mais aussi à ne pas rajouter au sang qui coule sous nos pieds.  Ce sang qui nous attriste et nous endeuille tous ; du moins d’apparence !

Jusque quand ?

D’aucuns nous demandent jusque quand nous pensons que le sang coulera encore au Kivu ?

La réponse à la question est facile, contrairement à ce que plusieurs pensent.  Le sang ne coule pas au Kivu aujourd’hui et n’est pas le fait de l’imposture kanambienne seulement.  Le Congo, depuis son indépendance a connu deux villes meurtrières d’abord.  Entendez par là, deux villes à vols à mains armées : Goma et Lubumbashi (Elisabethville).  Kinshasa (Léopoldville), Kisangani et les autres grandes villes du Congo leur emboîteront le pas après, à l’époque mobutienne déjà.

Dans la ville de Goma, depuis Mobutu déjà, les voleurs nocturnes pouvaient casser les portes du voisin à l’aide d’un cric, charger leur camion des biens de la maison visée, avant de disparaitre dans la nature…  Aujourd’hui, Butembo et Beni ne sont pas loin d’atteindre cet “état d’esprit”.

Les coupeurs de têtes, dans le Kibali-Ituri, envahir le Nord-Kivu d’abord, l’Ituri ensuite, si notre mémoire ne nous trahit pas.  Nous apprîmes ensuite que leurs bases arrière étaient en Uganda et au Rwanda…  Nous sommes en plein mobutisme et le kanambisme ne peut même pas encore être envisager !

Plusieurs autres faits similaires sont faits semblables sont énumérables qui montrent, clairement et indiscutablement, que l’état d’esprit, les moeurs, les attitudes et les comportements qui en résultent, dans le Nord-Kivu, ont préparé le sang qui coule sous nos pied, dans ce pays, géographiquement beaucoup, mais moralement corrompu depuis longtemps déjà !

Notre propos est centre sur le Nord-Kivu, notre terroir.  Si nous pointions notre caméra sur d’autres contrées particulières du Congo, nous retrouverions les mêmes types d’évolutions regrettables.

Tant que le mal n’est pas traîté à sa racine – ce que Julien Paluku et ses collaborateurs ne font pas ou ne savent pas faire, comment le changement peut-il être possible ?  Si un éveil brusque se produisait aujourd’hui, combien de temps faudra-t-il pour que les choses changent radicalement ?  Avec Idi Amin Dada, le banditisme à main armée disparu de Kampala en mois de 4 mois.  Combien de temps survécu-t-il et pourquoi ?  Qu’advint-il après son éviction ?  Des Idi Amin Dada, dans le Nord-Kivu, seraient-ils possibles, viables, convénables et viabales ?  Sans l’esprit d’Idi Amin Dada, combien de temps le changement d’une mentalité des années 60 pourrait-il prende ?  Un demi-siècle après, la situation s’est empirer.  On saccage de jour et plus nécessairement de nuit.  On tir à bout portant de jour et plus nécessairement à 2 heures du matin…

La réponse à la question est facile !

Le Projet 2014

Contrairement à ce que d’aucuns pensent, des tentatives pour résoudre la violence dans le Nord-Kivu ont eu lieu dans le passé lointin.

Les politiciens essayèrent.  Sans succès.  La liste de leurs noms n’est pas longue : Denis Paluku , Enoch Mbusa Muvingi, Antipas Mbusa Nyamwisi, Julien Paluku Kahongya, etc.  Ils essayèrent, ils essaient encore, sans succès jusque-là.  Pourquoi ?

Dans le cadre de notre participation au Projet 2014, notre analyse est que la volonté politique existe de voir les problèmes du Nord-Kivu résolus.  En revanche, la volonté de les résoudre démocratiquement n’est pas vérifiée.  Chez tous les acteurs.  Tout le monde succombe encore aux tentations hégémonistes.  Dans ces conditions nous pouvons affirmer que l’entrée même dans le tunnel n’a pas encore eu lieu.  Il n’y a donc pas encore lieu que l’on parler d’une sortie du tunnel !  Notre invitation autour d’un table, pour l’entrée dans le tunnel est crainte.  Pourquoi ?

Elle signifie une répentance que personne ne veut encore envisager, elle signifie aussi une sincérité qui n’est pas encore dans les agendas des parties prenantes au projet de construction du Nord-Kivu, projet qui d’ailleurs n’existe tout simplement pas.  Ce qui est dommage !

Ce schéma demande du travail personnel, collectif (provincial), mais aussi national et international pour aboutir plus facilement.

Il commence par la rédaction d’un projet de société pour le Nord-Kivu pour ses 100 prochaines années, elle passe par la mobilisation des ressources nécessaires à l’exécution dudit projet, avant d’entrevoir une exécution du projet qui soit réellement bénéfique pour nos peuples et qui n’assèche pas le sang du Kivu, mais lui donne un sens acceptable pour le plus grand nombre.

https://projet2014.wordpress.com

http://palukuatoka.wordpress.com

http://eae-asbl.blogspot.be

http://www.paluku.net/2014

sont les lieux où nous proposons des réponses concrètes, non seulement au problème nord-kivutien, mais aussi aux problèmes de la RDC et de l’Afrique, dans leur rapport aux intérêts européens.

Ce qui devrait nous choquer…


Ce qui devrait nous choquer et nous énerver, ce ne sont pas les turpitudes ou les méchancetés du pouvoir de Kinshasa ; pas non plus les violences éventuelles d’une autre milice ou rébellion quelconque.  Ce sont notre passivité, notre niaiserie, notre cupidité, notre traîtrise de la RDC, notre paresse, nos égoïsmes individuels et tribaux qui devraient nous choquer, nous énerver, nous soulever pour combattre nos premiers ennemis : nous-mêmes congolais…  De ce point de vue, la livraison de notre compatriote Yves Kongolo diverge avec notre perception du problème congolais.

Par notre appel à la concertation, au travail bien fait, nous, Projet 2014, nous rendons compte de plus en plus qu’en 2014, nous ne saurons même pas présenter à notre peuple un projet de société digne de notre pays !  Les intellectuels et politiques congolais dorment les poings fermés : terrorisés par les morts que nous connaissons dans les rangs de l’opposition, affaibli par la paupérisation de nos militants  qui ne fait que s’aggraver, depuis le 30 juin 1960.

Nous avons souhaité en 2014 réaliser les résultats suivants :

Résultat 31/12/2011 19/5/2012 31/12/2014
Proportion des électeurs informés du Projet 2014 0% 0% 90%

Fraction de l’électorat favorable au projet d’ici 2014

0% 0%

50%

Nombre de participants au projet

3 3

3000

Proportion de ministres  connus et acquis à la vision du Projet 2014 5% 8% 50%
Nombre de projets dans lesquels nous sommes partenaires 7 9 15
Pages du projet de société non encore compilés non encore compilés 3000+

Force est de constater que l’intérêt ou la conviction n’y sont pas encore.  Pour rester démocratiques, nous nou devons donc de revoir nos échéances à moins de connaître dans les mois qui viennent un sursaut dans la participation à la rédaction du projet de société et au test sur terrain des propositions.

D’ici le 31/12/2012, nous publirons les changements éventuels dans les échéances.  Nos objectifs restent valabes dans le cadre de la vision qui est notre : un Congo ou chaque peuple détermine lui-même son devenir et même la politique qui lui convient le mieux – la confédération, mieux, l’union d’états indépendants du Congo.

De : africa-t@googlegroups.com [mailto:africa-t@googlegroups.com] De la part de Yves Kongolo
Envoyé : samedi 19 mai 2012 12:33
À : lecridesopprimes@yahoogroupes.fr; africa-t@googlegroups.com; africat@yahoogroupes.fr; congo-kin-alternative@yahoogroups.com; gtds_cd@yahoogroupes.fr
Objet : Un silence incompréhensible

Un silence incompréhensible
       Entretemps, ce qui choque et énerve, c’est le silence opposé par le
gouvernement de Kinshasa face aux massacres, viols, déplacements
forcés des populations, menaces sur l’intégrité du territoire national
qui se commettent dans les territoires du Kivu par des éléments venus
d’un pays voisin. C’est toujours par la bouche des officiels rwandais
que l’opinion nationale apprend que son gouvernement a envoyé des
délégations ministérielles à Kigali pour discuter des questions de
sécurité. Rien sur la question des « mutins » du M 23 qui répandent la
mort et la désolation, pillent et vident des villages entiers.
       L’opinion nationale a été scandalisée d’apprendre de la bouche du
président de l’Assemblée Nationale que la question de ces «mutins» du
M 23 sera examinée au cours d’une plénière à huis clos. Cela, lorsque
LUSENGE Bonane, député élu de Lubero sur la liste de l’UDCF de Pierre
PAY PAY avait dénoncé l’implication de Kinshasa et de certains acteurs
politiques du Nord Kivu dans cette tragédie. Depuis, silence radio !
Où est l’intérêt de la RDC ?
       En quoi l’affaire des FDLR intéresse-t-elle la RDC ? Certes, ces
éléments posent des actes de violence sur des populations civiles
congolaises. Mais, il faut se rendre à l’évidence que les FDLR
disposent des complicités au niveau des institutions de la République
essentiellement dans les opérations de trafic illicite des matières
précieuses. Or, il  est établi que le Rwanda se vante d’avoir rétabli
la sécurité totale sur toute l’étendue de son territoire.
       Au moment où une autre fausse rébellion se déclare, les autorités de
Kinshasa font semblant de l’ignorer et se précipitent à Kigali pour
aller régler la question des interahamwe. Un comportement qui
scandalise et révolte tous les hommes de bonne volonté. C’est comme si
un père de famille délaisse son enfant terrassé par la malaria pour
voler au secours de l’enfant du voisin souffrant de la même maladie.
Une véritable capitulation et une humiliation additionnelle qui en
rajoutent aux autres traumatismes dans lesquels nagent les Congolais
depuis l’avènement de l’AFDL.

F.M.