À qui appartient le Congo, la RDC ?


Cette question fait peur, donne l’insomnie à plusieurs d’entre nous. Et pourtant, à y répondre, nous comprendrions pourquoi nous sommes dans l’insécurité.

Cette vidéo-ci vous réveillera votre probablement votre appétit du savoir.

Quant à l’Alphamin dont il est question, le Copilot vous en dit plus que ce que vous pourriez chercher à savoir.

La question essentielle demeure : quand et pouquoi est-ce que le congolais sera en mesure de gérer ce qu’il appelle son patrimoine ?

« Les mines Alphamin sont situées dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC). Plus précisément, elles se trouvent à environ 60 km au nord-ouest du centre de Walikale et à 180 km au nord-ouest de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.

Le projet minier d’Alphamin, appelé Bisie Tin Project, comprend deux gisements : Mpama North et Mpama South. Ces gisements sont situés dans la licence minière PE13155, délivrée en février 2015. Voici quelques points clés sur le projet :

– Propriété : Alphamin Resources détient 84,55 % du projet via sa filiale ABM, tandis que le gouvernement de la RDC possède 5 % et la Industrial Development Corporation of South Africa (IDC) détient les 10,45 % restants.

– Investissement initial : Le capital pré-production pour le projet d’étain est estimé à 119,2 millions de dollars, financé par des capitaux propres et de la dette.

– Emplois : Le projet devrait générer environ 700 emplois pendant la phase de construction et 450 emplois permanents pendant les opérations.

– Production : On estime que le projet produira environ 9 000 tonnes d’étain par an pendant sa durée de vie de production estimée à 10,5 ans.

– Minéralisation : Le gisement de Mpama North contient des veines étroites de cassitérite hébergées dans un schiste chlorite. La minéralisation d’étain est également fortement associée au cuivre, introduit dans des fractures tardives.

– Réserves : En octobre 2015, le projet avait des réserves probables estimées à 3,04 millions de tonnes avec une teneur en étain de 3,76 %, soit 114 366 tonnes d’étain.

Le projet vise à extraire l’étain du gisement souterrain de Mpama North en utilisant des méthodes minières éprouvées. Le traitement du minerai se fera par séparation gravimétrique conventionnelle. La production de concentré d’étain devrait commencer à la fin de 2018³. Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à me les poser !

Source: Conversation with Copilot, 7/16/2024

(1) Alphamin Resources | Bisie Tin Project, Congo. https://www.alphaminresources.com/2016/08/31/bisie-tin-project-congo/.

(2) . https://bing.com/search?q=Alfa+Mines+Walikale.

(3) Alphamin Bisie Mining. https://www.alphaminresources.com/.

(4) Walikale : la société Alphamin Bisié mining prête à lancer l …. https://www.radiookapi.net/2017/01/17/actualite/societe/walikale-la-societe-alphamin-bisie-mining-prete-lancer-lexploitation.

(5) Bisie Tin Project – NS Energy. https://www.nsenergybusiness.com/projects/bisie-tin-project/.

(6) Alphamine en RDC : Les projets de développement sous le feu des …. https://libregrandlac.com/article/6983/alphamine-en-rdc-:-les-projets-de-developpement-sous-le-feu-des-critiques-a-walikale.

(7) Nord-Kivu : la société minière Alpha Bise va booster le développement …. https://www.radiookapi.net/2019/11/10/actualite/economie/nord-kivu-la-societe-miniere-alpha-bise-va-booster-le-developpement-de.

(8) Alphamin’s Mpama North mine in the DRC came into production in the …. https://alphaminresources.com/wp-content/uploads/2021/04/2021_03_30_OECD-Annual-Report-2020Final.pdf.« 

Qui est tribaliste et pour quoi ?


Au Congo, on parle du tribalisme seulement lorsqu’on voit des noms tels que : Tshibwabwa, Kazadi, Kalonji, Tshilumba, sur une quelconque liste.

Mais, quant à la liste de 22 personnes que Kamerhe a sélectionnées pour l’accompagner au Canada, des noms tel que :
SAFARI NGANIZI,
KAVIRA KATASOHIRE,
SEBUJANGWE KIRIVITA,
MUHOZI RUMASHANA,
BANYWESIZE BYAMUNGU,
SHANGALUME NKINGI,
MURHULA MEGAYANE,
NJANGU KARAZO KARA,
WANGATA ANTUL,
des noms apparemment rwandais apparaissent, personne ne parle de tribalisme ici.

KIADI KIBENI

GPAU

Lesquels des noms sont congolais, rwandais. luba ou shi ?

L’ignorance tue !

Il avertit, Il punit !


[27/1, 23:32] CR

Quel est le travail de Bataillon Tigre recyclé à Rwampara ?


[28/1, 11:01] GPAU

La question ne se pose pas. Que fait un tigre dans la brousse ?

Chers frères, on ne peut marcher avec YHVH et Mammon. Nous, congolais, en tant que nation, qui choisissons-nous ? YHVH ou Mammon ?

Enfin, nous, tribu congolaise, voulons-nous continuer à lier notre sort à ceux des peuples qui ont choisi la prostitution spirituelle comme culture ?

Quelles que soient nos opinions individuelles, aussi vrai que YHVH vit, sachons bien qu’il ne sera jamais de notre côté et qu’il ne laissera pas impuni les incrédules.

Oui ! Dans son amour, il averti toujours, plusieurs fois, avant de punir les désobéissants.

ITURI : Le gouverneur serait dépassé par le cours des évènements ?


URGENT URGENT URGENT, LE GOUVERNEUR MILITAIRE DE L’ITURI S’EST DÉCLARÉ DÉPASSÉ PAR LES ÉVÉNEMENTS DE L’INSÉCURITÉ EN ITURI.

C’était lors d’une rencontre entre la délégation de 5 communautés victimes, dénommé G5 A et lui le gouverneur militaire le 03/02/2022,
Dans l’audio que Madame SARAH a livré dans les groupes whatsapp, elle a d’abord présenté ses condoléances à la communauté ensuite elle a informé l’opinion public que la délégation de G5 A avait eu à rencontrer le gouverneur militaire pour la question des obsèques des civils membres de la communauté hema massacrés en date du 02/02/2022 à une heure du matin à Bule et c’est à cette occasion que le gouverneur a dit qu’il est dépassé par les cours des évènements actuels

La raison évoquée est qu’il n’a pas l’effectif des militaires nécessaires à envoyer au front pour se battre contre les codeco et pour protéger la population; il a déjà fait ce rapport à sa hiérarchie à maintes reprises, mais sans succès; il détient toutes ses correspondances, c’est avec cela qu’il se défendra plus tard même en justice.
Le gouverneur a exhorté aux communautés victimes regroupées au sein de G5 A de réclamer au gournement central l’envoie des militaires supplémentaires pour l’ituri.

Face à cette déclaration irresponsable de la part du gouverneur militaire de l’Ituri, l’opinion public se pose les questions suivantes:

  1. Le gouverneur militaire de l’Ituri se rendant compte être dépassé par les événements actuels des massacres en ITURI et s’estimant n’être pas écouté par Kinshasa, pourquoi ne peut-il pas démissionner?
    Se sent-il fier d’assister avec un œil impuissant face à ce génocide qui se passe à Djugu, Mahagi et Irumu?
  2. Il se justifie par le manque d’effectif des militaires pour envoyer au front, l’opinion public se demande où étaient partis les 16 camions des militaires FARDC envoyés en ITURI dernièrement en provenance de Kisangani ? à cela il faut ajouter un effectif important des gardes républicains commandé par le colonel Shiko venus renforcer les troupes ici en ITURI.
  3. Si le gouvernement central n’a pas pu selon lui répondre à ses demandes, est ce que c’est aux communautés victimes qui vont réussir?
    Est ce que c’est la mission des communautés victimes est de demander au gouvernement central d’augmenter l’effectif des militaires en ITURI ?
  4. Lorsque le gouverneur militaire dit que c’est avec ces lettres de demandes de l’augmentation des troupes envoyées à Kinshasa qu’il se défendra plus tard même en justice. Se reproche-t-il de quelque chose face à cette situation d’insécurité croissante en ITURI ?
  5. Luc Malembe n’avait-il pas raison de dire après massacre de plus de 100 déplacés dans le site de déplacé de DRODRO en novembre 2021 que « LE GOUVERNEUR MILITAIRE DE L’ITURI EST TOTALEMENT DÉPASSÉ PAR LA GRAVITÉ DE LA SITUATION SÉCURITAIRE, IL EST TEMPS POUR LUI ET SON ÉQUIPE DE S’EN ALLER » ?

À lui de prendre une bonne décision de sauver son honneur et peut-être d’échapper à la justice face à son incompétence.

Boyebi kokosa te !


Bantu ya ISTA batalela biso likamb’oyo, président de la République apema nanu!

SNEL bayebi kokosa te. Étonnante RDC! Un pays où ses ingénieurs peuvent mentir publiquement à tout un peuple !
Depuis hier, j’ai fouillé dans tous les manuels d’électricité, je n’ai lu nulle part où il est indiqué l’existence d’une crainte de voir la foudre sectionner un conducteur d’une ligne haute tension comme une fatalité, à l’instar d’un des effets cycloniques. Pourtant, les lignes HT sont d’abord équipées d’un câble de garde au dessus de la ligne elle-même, calibré pour devier et anéantir la trajectoire des effets de surtension induits par la météo. Et c’est pas tout. Ensuite, il y a des parafoudres qui sont installés sur la crête des pylônes. Et puis, dans les salles de commandes de chaque poste THT sont installés des appareils de lecture qui font couper automatiquement dans moins d’une seconde l’alimentation de la ligne dès qu’il y a surtension. De telle sorte que le câble qui serait sectionné suite à la foudre (cas unique qu’en RDC paraît-il) s’abatterait au sol déjà hors tension. Mon Dieu !!! Les disjoncteurs sont installés dans les postes THT pourquoi ???? Et puis, ces lignes ont une durée de vie telle qu’elles sont appelées à vieillir comme vont vieillir les voitures pallisade distribuées à tour de bras aux politiciens. Si les câbles de la ligne Zongo-Kinshasa sont vieux d’un siècle et que la SNEL a oublié de les remplacer, où est le problème de la foudre qui fait son travail que Dieu lui a demandé de faire sur la terre ??? Si tel était le cas, les foudres qui s’abattent par milliers par jours partout au monde couperaient tous les jours les câbles des milliers des lignes THT à travers le monde. Le prix de 5 voitures Palissade suffit largement pour renouveler un dispositif de sécurité et de protection d’une ligne à chaque fin de cycle de mise en service (5 à 10 ans)

Boyebi kokosa te !!

Daniel MAKILA KANTAGNI
Sénior Manager de sociétés de Droit OHADA, Manager de Travaux Publics

Ituri : traque aux bwisha ou mascarades ?


Il y a quelques temps, les mots bwayabwisha et mulenghe se retrouvaient sur toutes les langues. Aujourd’hui, ce sont les mots tels que CODECO ou FRPI qui nous bouchent les les oreilles.

Des congolais et des étrangers qui sont sur notre territoire meurent pendant ce temps, comme des charognes, sans que personnes ne s’en offusque, n’en souffre, ne s’en soucie vraiment. Quelques personnes, pendant ce temps, circulent, parlottent, négocient, débattent pour savoir qui devra être le prochain mort en Ituri ou dans le Kivu ; et même, dans la diaspora congolaise !

Aujourd’hui, les meurtriers sont l’UPDF, les miliciens de la CODECO, les ADF et quelques autres bandits attrapés ou traqués ici et là… Les moins amnésiques nous parlent encore des molelistes, du MPR, des kadogo ou encore des banamura, sans oublier les inconditionnels de l’UDPS…

Finalement, dans le cas de l’Ituri, par exemple, qui tue réellement et pourquoi ? Quel sort est réservé aux vrais assassins par les ituriens, par les congolais et par la communauté internationale, comment et pourquoi ? Comment et pourquoi devrions-nous, tous, le savoir ?

La traque aux bwisha d’hier, quant à elle, est tombée aux oubliettetes !

Oui à quel soulèvement populaire ?


[30/3, 15:07] Paluku-Atoka Uwekomu: Communiqué important
Le soulèvement populaire du 31 Mars 2021 demande donc à tous de respecter le protocole pour la réussite totale de la révolution populaire congolaise par la désobéissance civile et Le soulèvement populaire.
Ce protocole est sur la page Facebook de Valentin Kambale
Pour toute contribution financière allons sur la page Facebook de Valentin Kambale.
IL faut paralyser les activités de deux grandes villes de BENI ET BUTEMBO pendant 100 jours.
PAS de taxes
PAS de commerce
Pas de voiture qui circulent quotidiennement
Pas D’ÉCOLES PRIMAIRES SECONDAIRES ET UNIVERSITAIRES
Pas de négociation avec la monusco.
Demandez à Félix Tshisekedi de venir installer son gouvernement à BENI et l’état major de Fardc jusqu’à la fin du Génocide BENI LUBERO.
Vive la résistance
La patrie ou la mort
[30/3, 15:22] Paluku-Atoka Uwekomu: Où est l’erreur, toujours la même ?

  • l’absence d’un projet, d’un plan démocratique du groupe cible ;
  • la malheureuse adresse à un ennemi, bien connu, pour avoir du secours, plutôt qu’aux amis éprouvés ;
  • le choix, l’appel étrange de la mort et l’invocation ou l’évocation d’une patrie deliquescente, esclavagiste, colonialiste !

Oui ! Un soulèvement populaire est nécessaire depuis 1960, pour nous débarrasser du Lumumbisme et sa démagogie.

Oui ! La MONUSCO et le tshisekedisme, avec sa traîtrise, doivent partir.

Pour cela, il faut agir autrement : avec sagesse et intelligence ; et non pas pris par une colère mal maîtrisée. Sinon, ce sont des morts en plus que nous ferons, nous tous qui refusons de nous arrêter de danser, de boire, de nous soulager, pendant que nos frères meurent comme des charognes.

Ituri : mon terroir…


La fraîche livraison ci-dessous parle de mon terroir.  L’Ituri – puisque c’est de lui qu’il s’agit – connait les guerres et les autres tribulations devenues courantes partout au Congo, depuis 1964.  Rébellions, affrontements interethniques, invasions par des hommes armées étrangers, pillages de ressources par des entreprises ou personnalités étrangères au district – congolaises ou non, viols, massacres, esclavage et autres : sont notre lot depuis que cette portion de la RDC est occupée par des populations de toutes les cultures du Congo.  Pygmées, bantous, soudanais et nilotes ont su se créer, dans le Kibali-Ituri d’abord et l’Ituri ensuite, une culture à part, caractéristique, ou se mêle christianisme, l’amour du travail bien accompli, de l’honnêteté, attachement à la justice, à la pudeur, au repect de la personne âgée, à l’accueil à l’étranger en danger, etc.  Nous avons en même temps cultivé des tares : la molesse politique qui nous fait supporter des aventuriers de toutes sortes : molelistes, mobutistes, kabilistes, kanambistes, batokachini – au sens culturel et non géographique du terme – néo-pencotistes, brahanamistes et autres personnes comparables, ayant des cultures incompatibles avec les nôtres.  Ce qui profite aux ennemis actifs ou passifs de nos âmes…

La division du Kibali-Ituri en Ituri et Nord-Kivu est une des initiatives de nos ennemis congolais, jaloux de l’élan que ce véritable futur État de progrès avait pris, à l’époque coloniale déjà.  Nous avons pourtant, depuis toujours, des hommes d’État reputés pour leur loyauté dans leur service à la nation congolaise.  Les brebis galeuses ne manquent pas ; cependant, nous pouvons être fiers d’être ituriens.  Notre naïveté, passivité politique et nos rivalités tribables en revanche ont profité énormément à nos ennemis.  Ils ont vite fait que d’éloigner le Nord-Kivu d’abord.  Ensuite, ces tares ont permis aux rébellions de pénétrer notre terroir et de détruire notre culuture, au lieu de renverser et de remplacer les régimes qui ne nous convenaient pas.  Aujourd’hui, l’imposture profite d’elles pour élargir sa base électorale jusque chez nous.  2001 et 2006 d’abord ; et, 2011 ensuite nous ont fait contribuer et participer à une démarche suicidaire que nous regrettons, à quelques uns seulement, l’Ituri étant déjà pourri jusqu’à la moelle des ses os…

En 1994, nous priions l’Ituri de ne pas accepter le projet MONUC et de préférer une solution locale des problèmes interethniques qui s’y posent avec récurrence, depuis que nos ancêtres on successivement conquis les terres de la région.  Personne ne nous comprit, personne ne nous suivit.  L’histoire nous donne aujourd’hui raison.  Le passage de la  MONUC à la MONUSCO nous coûte plus en vies humaines et en matières premières emportées qu’il ne nous apporte l’instruction, l’éducation, la formation, la paix, le progrès social et culturel de nos populations.  Tout le monde déchante aujourd’hui !

2016 est une échéance qui représente, pour certains, un autre test.  Pour nous, nous n’y voyons pourtant qu’un autre mauvais départ, pire que les précédents.  Parce que l’imposture ne sait plus s’améliorer et que l’opposition ne se prépare pas à s’assumer.

C’est dire que l’Ituri, comment les autres contrées du Congo, se prépare à nouveau à mal repartir.  La lecture de l’article suivant nous donne, si cela en était besoin la preuve que le pire est encore à venir, tant que nous ne voudrons pas prendre nous-mêmes notre avenir en mais ; et que, nous préférerons confier aux ennemis de nos âmes la charge de conduire notre destinée.


Un milicien dans l'Est de la RDC.Un milicien dans l’Est de la RDC.

Des rebelles ougandais des ADF sont accusés d’avoir tué, dans la nuit du 18 au 19 décembre, six personnes à l’arme blanche à l’issue d’une incursion dans la collectivité de Welesse Vonkutu, en territoire d’Irumu (Province Orientale). Selon les rescapés, ces assaillants armés s’exprimaient en swahili.

Le chef coutumier de Walesse  Vonkutu, Eugène Andibo Okauma, indique qu’un important mouvement des populations est également constaté dans cette contrée en proie aux groupes armés.

Les atrocités perpétrées par ces hommes qui tuent à coups de machette ont provoqué le déplacement des populations des localités situées en pleine forêt de Walesse Vonkutu pour se concentrer à Samboko, où se trouvent des soldats de l’armée régulière.

Kanambe choisit la mort après 2016 !


Voici un texte que je trouve bien écrit et qu’il nous vaut la peine de lire.

Notons cependant que l’auteur ne discute pas assez la sociologie du congolais.

1960, par la démagogie, le MNC réussit à prendre démocratiquement le pouvoir, mais échoue.

1965, par la force, Mobutu subjugue les congolais et meurt à l’étranger.

1997, par la ruse, Kabila s’autoproclame président et finit par être assassiné.

2001, après un assassinat « politique », Kanambe prend le pouvoir et va vers sa mort certaine, s’il ne se repent.

Tout cela se passe sous le nez et avec le concours du congolais que nous sommes.

2016 est à deux pas de nous.

Qu’est-ce qui a changé dans nos attitudes, dans nos méthodes de travail, dans nos réflexes, qui autoriserait un ESPOIR de sortie du tunnel ?

Si nous devions, par grâce divine, sortir de notre « ornière » ou plutôt de notre « zone de confort », qui prendra valablement la direction du pays ?

Répondre à ces deux questions avec lucidité, compétude et responsabilité, c’est être réellement congolais patriote.

Pour nous, cette observation ajoutée, tout semble indiquer que Kanambe ait choisi la mort, à l’instar de ses prédécesseurs,  après 2016.

Le peuple, lui, dans sa majorité, souhaite tantôt son retour en Tanzanie, tantôt sa condamnation judiciaire, tantôt sa mort, avant 2016, sans savoir exactement ni précisément, pourquoi ni comment, ces évènements devraient avoir lieu.  Sommes-nous responsables en prenant de telles attitudes ?


From: kivu-avenir@googlegroups.com [mailto:kivu-avenir@googlegroups.com]
Sent: vendredi 19 décembre 2014 11:51
To: (…)
Subject: [Kivu-Avenir] Le président Kabila arrivera-t-il à la fin de son mandat ? – DESC

Le président Joseph Kabila arrivera-t-il à la fin de son mandat ?

Par Jérôme Ziambi Kengawe (avec la collaboration de JJ Wondo)

 

J Kabila état de la nation 2014

Le scénario Burkinabé peut-il se dérouler au Congo Kinshasa…les experts du Congo, en général, doutent de cette possibilité en évoquant plusieurs arguments dont, le plus évoqué ou repris, est la différence contextuelle entre les deux pays. En ignorant, le désir mimétique[1] chez les jeunes qui pourrait servir de dynamique à l’expansion et à l’accélération de ce mouvement dans d’autres pays concernés. Ce soulèvement a envoyé un message à tous les jeunes de l’Afrique que le changement est possible. Malgré le silence des média Congolais, une réaction totalement anachronique, les dirigeants Congolais ne savent-ils pas que l’internet et les réseaux sociaux permettent l’internationalisation et le sentiment d’appartenance à une même génération et à un même continent partageant les mêmes soucis.

Tous les présidents africains animés par la tentation de prolonger le nombre de mandats présidentiels au-delà de ce que les constitutions respectives de leurs pays limitaient, avaient les yeux tournés vers le Burkina qui leur servaient de « laboratoire ». Il en était, particulièrement, du Congo Kinshasa qui avait envoyé une délégation au Burkina afin de suivre le déroulement de la modification de la constitution afin d’en tirer des leçons. Malgré les dénégations des concernés, des preuves existent et qui attestent la présence de Monsieur André Atundu, cadre de la majorité présidentielle congolaise, à Ouagadougou, le jour de l’insurrection.

Ce mouvement a réveillé la conscience des africains

Quelques parallélismes contextuels

Les deux régimes se ressemblent par rapport à quelques faits, comme la manière de l’accession au pouvoir, les deux présidents sont arrivés au pouvoir grâce aux assassinats de leurs prédécesseurs qui étaient, d’ailleurs, tous les deux leurs proches[2].

Les deux présidents, tant Kabila que Compaoré, privilégient le « silence » comme moyen de communication. Malgré des marches, des sit-in, des manifestations et des grèves depuis 2011, Compaoré ne s’est presque jamais exprimé et ne s’est presque jamais adressé à son peuple. Il partage cette similitude avec Kabila, qui, depuis 13 ans qu’il dirige le Congo, ses interviews et ses interventions concernant des drames que vivent les Congolais peuvent se compter sur quelques doigts. Ces deux présidents ne s’expriment que par contrainte. Tant Blaise Compaoré que Joseph Kabila sont dans leur tour d’ivoire, alors que le pouvoir leur échappe à petite dose.

Soulignons, également, l’extrême jeunesse[3] de la population de deux pays, en particulier celui du Burkina Faso dont on connait la contribution décisive au renversement du régime de Compaoré. En effet, on ne va jamais au combat avec des vieux.

Par rapport à la société civile, et particulièrement, l’église catholique, le parallélisme est frappant. L’arrivée à la tête de l’archevêché d’Ouagadougou du Mgr Philippe Ouédraogo en 2009 a bouleversé la relation qu’entretenaient le régime et l’église. Cet archevêque a conduit l’église à prendre ses distances[4] par rapport au pouvoir de Compaoré. Il en est de même avec la R.D.C., où le divorce entre le pouvoir de Kabila et l’église Catholique[5] est consommé depuis longtemps. Le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, comme l’était son prédécesseur, le cardinal Frédéric Etsou Nzabi Bamungwabi, lui ont été toujours opposés, faisant de cette institution, la seule vraie opposition organisée au Congo.

Enfin, nous ne pouvons éviter de citer d’autres maux qui rongent l’Afrique et qu’on retrouve avec acuité au Congo-Kinshasa: la corruption, le népotisme, le chômage, la pauvreté, l’analphabétisme, la dictature, les violations massives des droits humains, les tricheries aux élections, des armées fragmentées, etc.

La démocratie est à la politique ce qu’est le médicament à la médecine. Si Au Burkina-Faso, on a trouvé le remède contre certains maux dont souffre l’Afrique. Pourquoi ne pas l’utiliser et pourquoi ne soignerait-il pas les mêmes souffrances ailleurs ?

En bref, le contexte est semblable et le scénario burkinabé est envisageable au Congo car les ingrédients[6] sont identiques dont celui particulièrement de la volonté de rester indéfiniment au pouvoir. Cependant, cela dépendra des recettes que proposera le régime congolais dans le menu qui sera présenté au peuple.

Utiliser de quels artifices pour rester ?

Comme contre la rébellion du M23, le président Kabila avait préconisé l’usage de trois moyens pour les combattre à savoir le politique, le diplomatique et le militaire. En fait, il peut oublier, en partie, les deux premiers, son camp politique, tout comme l’opposition d’ailleurs, étant divisés à ce sujet. En fait, la coalition des différentes couches sociales et politiques qui sera formée contre toute révision constitutionnelle et toute velléité de prolonger la durée de son mandat au-delà des textes prévus par la constitution, lui barrera certainement, la route. Cela se traduit donc par l’absence d’une cohésion ou consensus national venant en appui au premier moyen qu’il préconise.

Du point de vue diplomatique, depuis les élections chaotiques de 2011 et son élection, dans des conditions frauduleuses, à la magistrature suprême, ses habituels alliés occidentaux[7] lui ont fait savoir que toute volonté de s’accrocher au pouvoir par quels que moyens que soient, équivaudrait à un coup de force. Nous savons combien leur soutien est essentiel à son régime qui est en sursis depuis 3 ans.

Il ne reste plus que la solution militaire, dont plusieurs signaux nous annoncent qu’elle serait la clé de voute….

Pour lire la suite, allez sur : Défense & Sécurité du Congo – Wondo » Exclusif : Le président Joseph Kabila arrivera-t-il à la fin de son mandat ? – Jérome Ziambi K.

Jean-Jacques Wondo

Nous ne comprenons pas…


Oui, j’ai toujours reçu les copies de tous les messages que tu m’envoie, merci bien. Ce qui se passe à Beni ville et territoire, nous ne comprenons absolument rien : les carneurs tuent à masse le jour et la nuit, des fois près de camps militaires et de la monusco, sans être appréhendés.

Qu’est-ce que nous ne comprenons pas ?

En mai 2011, ne nous ai-je pas écrit que le pire était à venir ?

Pourquoi nous refusons-nous de réfléchir sérieusement à les problèmes pour en avoir une pleine compréhension afin de mieux entrevoir leurs solutions définitives ?

Vous êtes administrateur de la chose publique. Avez-vous une base de connaissances sur votre juridiction et des projets sur papier pour juguler les maux ?

Qui attendons-nous venir résoudre pour nous les problèmes ?

LTM, ma compréhension est que nous sommes-nous mêmes les auteurs de nos malheurs. Notre paresse est ce qui nous enferme dans l’abîme !