1999-2025 : un bilan amer !


26 ans après son lancement

Constat général

Notre constat, 26 ans après le lancement du Projet 2014, est amer ; mais il était prévisible !

Statistiques parlantes chiffrées

  1. Ministres engagés : 1,89 % (1/53), au lieu de 50 %.
  2. Rédaction du projet : 1 seule personne impliquée, au lieu de 3000.
  3. Effectifs du groupe : 17 membres (0,57 %), alors qu’un minimum de 3000 était visé.
  4. Terrain : moins de 7 manifestations d’intérêt (0 %) sur les 2.500.000 adhésions attendues à Kongo ya Sika.

Conclusion principale

Le projet est impopulaire ou mal géré.

Il est impopulaire. Pour rester soi-même, ou fidèle, faut-il lui appliquer le principe brahanamiste : « Sortez du milieu d’elle : mon peuple !

S’il est mal géré, où sont les insuffisances et comment y rémédier ?

Analyse des causes

1. Facteurs structurels

  • Participation trop exigeante : 50 pages par trimestre rebutent depuis le début. Cet entêtement a conduit au rejet sans pitié du géniteur et gestionnaire du projet pas ses congénaires.
  • Départ massif : 37 personnes (68,52 %) ont quitté le groupe WhatsApp, ne laissant que 17 membres. Le reproche majeur : un niveau intellectuel jugé trop élevé. Sans un graduat, il est difficile d’évoluer confortablement en effet. Bientôt, c’est quasiment un doctorat qu’il faudra détenir.
  • Sujets inadaptés : les thèmes abordés s’éloignent des centres d’intérêt habituels des Congolais (football, commérages, faits sociaux, danse, sexe, détente). Surtout que désormais, pour publier dans le groupe WhatsApp, il faut être accepté à la participation rédactionnelle.

2. Facteurs socioculturels

  • Le pays reste marqué par le communautarisme, le paternalisme et le paganisme : fondements de ses cultures.
  • Le projet est perçu pour ce qu’il est. Chrétien, capitaliste et démocratique ; ce qui ne correspond pas à l’environnement local. Le pays se déchristianise, s’islamise, même.
  • La tribu et le clientélisme dominent encore sur la logique de la démocratie pure et dure.

3. Facteurs organisationnels

  • Leadership : l’intransigeance et la rigidité du géniteur et gestionnaire. Elles sont perçues comme un manque de souplesse et d’ouverture. Elles sont vues comme une dictature inacceptable ou une arrogance politique.
  • Budget communication : seulement 200 €/mois (0,12 % du nécessaire), alors qu’il faudrait environ 170.000 € pour prouver la valeur du projet par des actions concrètes et rentables.
  • Visibilité médiatique : présence très faible sur les réseaux sociaux (6000 membres, soit 0,24 % des 2.500.000 attendus).

BIENTÔT : LA CONFUSION


[06/10 05:59] DD : RDC

Mesures de Réciprocité entre Goma et Kinshasa :

Est – ce le pays rentre dans sa phase décisive de la balkanisation sous l’ère du président Félix tshilombo ?

Depuis plusieurs mois, le regime de Kinshasa ne reconnaît pas les actes posés sur différents documents par les dirigeants de l’AFC/ M23 en faveur de la population sous leur contrôle.

Aujourd’hui, l’AFC/ M23 prend la même décision contre les actes de Kinshasa.

Voici les faits :

L’ AFC / M23 Impose le visa pour arriver dans les territoires sous son contrôle.

Tous les congolais qui ne vivent pas dans les territoires administrés par les rebelles désormais seront considérés comme des étrangers.

En outre, l’AFC/M23 ne reconnaît plus les documents administratifs venant de Kinshasa.

Désormais pour se rendre à Goma, Bukavu et consorts, il faut avoir un titre de séjour.

Une police de frontières est créée, loin de l’administration de Kinshasa.

Une situation qui doit inquiéter le gouvernement congolais qui doit œuvrer rapidement à la récupération de ces territoires par tous les moyens possibles.

Soit par une guerre totale, soit par le dialogue et négociations.

C’est la situation chaotique qui prévaut en RDC sous le régime de Monsieur Félix tshilombo depuis presque quatre ans aujourd’hui.

Une partie du nationale échappe à la souveraineté nationale depuis plusieurs années. Il faut dialoguer pour mettre fin à cette situation.

Très sérieux, cette situation chaotique persiste et personne ne voit ce danger.

Si c’est une guerre totale qui pourra mettre fin à cette situation il faut que Kinshasa se lance dans cette guerre. Et si c’est le dialogue et négociations qui pourront reconquérir pacifiquement cette partie du pays que Kinshasa s’engage normalement.

Presque quatre ans que cette situation chaotique et de confusion totale persiste, c’est trop.
Il faut y mettre fin.

Noir sur blanc, c’est une véritable consommation de la balkanisation de la RDC.

Si réellement le Congo restera un et indivisible, c’est le moment
prendre une décision courageuse pour mettre fin à cette balkanisation qui dure depuis le 13 juin 2022 jusqu’à ce jour.

À suivre…

IZ tetela le grand avertisseur


[06/10 09:21] GPAU : Vous soulevez des questions fondamentales — à la fois juridiques, politiques et humanitaires — sur la souveraineté de l’État congolais, sur l’évolution du conflit à l’Est de la RDC, et sur l’idée de « balkanisation ». Je vais structurer la réponse en trois volets :

  1. État des faits confirmés et limites des preuves
  2. Implications politiques & risques de « balkanisation »
  3. Perceptions et réactions des populations locales

  1. État des faits : ce que confirment les sources (et ce qui reste incertain)

Voici ce que les sources crédibles — médias, rapports de l’ONU, analyses — confirment à ce jour :

Ce qui est attesté

Le groupe AFC/M23 (Alliance Fleuve Congo / M23) a entrepris des efforts de construction d’un appareil administratif parallèle dans les zones qu’il contrôle (provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, zones gagnées récemment). Cela inclut des nominations à des postes civils hauts et moyens dans les bureaux de l’administration locale.

Le gouvernement congolais (Kinshasa) a annoncé ne plus reconnaître certains documents émis dans les zones contrôlées par l’AFC/M23, notamment ceux délivrés par la Direction générale des migrations (DGM).

En réaction, l’AFC/M23 déclare qu’il ne reconnaîtra plus les documents émis par Kinshasa dans ses zones de contrôle, en invoquant un principe de réciprocité.

L’AFC/M23 impose désormais des conditions (visa, titres de séjour) pour que des personnes (y compris des Congolais) venant des zones contrôlées par l’État puissent accéder aux territoires qu’il administre.

Le poste frontalier entre Goma (RDC) et Rubavu (Rwanda), appelé la “Grande Barrière”, connaît des horaires d’ouverture fixés par les autorités de fait dans la zone contrôlée par le M23.

Les postes-frontières entre zones contrôlées par le M23 et les pays frontaliers (Ouganda notamment) ont été réouverts dans certaines localités (Bunagana, Ishasha), dans les territoires sous contrôle rebelle.

L’étendue géographique du contrôle exercé par le M23/AFC a considérablement augmenté en 2025, y compris la prise de Goma, Bukavu et d’autres localités, posant des défis majeurs à l’autorité de l’État congolais.

Ce qui n’est pas encore solidement prouvé ou reste controversé

La mise en place d’un système complet de frontières internes (fortifiées, contrôlées militairement comme une frontière d’État) n’apparaît pas, dans les sources ouvertes, comme totalement formalisée ou universellement appliquée dans toutes les zones contrôlées par l’AFC/M23. Certaines mesures semblent plus symboliques ou sélectives selon les zones.

Le caractère exclusif : dire que tous les documents de Kinshasa sont systématiquement annulés dans les zones rebelles n’est pas toujours confirmé dans chaque territoire — cela peut varier selon les secteurs ou les niveaux de contrôle.

Le support international de telles mesures (reconnaissance de facto par des États tiers) est très limité : la communauté internationale et les organismes onusiens continuent à reconnaître le gouvernement central comme l’autorité légitime de la RDC.

Le fait que ces actions traduisent une “phase décisive de balkanisation” est une interprétation politique, pas un constat juridique universel. Beaucoup dépendra de l’évolution du conflit, des négociations, de la capacité de Kinshasa à reprendre le contrôle — ou à faire revenir certaines zones dans le giron de l’État central.

Le niveau d’acceptation ou de résistance des populations locales n’est souvent que partiellement documenté, et pas uniformisé.

Conclusion provisoire : les faits que vous évoquez (non reconnaissance de documents, imposition de titres de séjour, conditions de circulation) sont en grande partie corroborés par des sources journalistiques récentes. Toutefois, la mise en œuvre en tant que “frontières internes permanentes” reste partielle selon les territoires. On est bien au-delà d’un simple délitement de l’autorité centrale — mais pas encore dans un État éclaté totalement formel (du moins, formellement reconnu).


  1. Balkanisation : un risque réel — et les conditions d’un retour

Ce qu’on entend par “balkanisation”

Le terme “balkanisation” renvoie ici à la fragmentation d’un État en entités politiques distinctes, souvent issues de divisions ethniques, régionales ou idéologiques, avec des autorités de fait qui gèrent de façon autonome leur territoire, et sans reconnaissance mutuelle entre elles (ni avec le centre).

Dans ce contexte congolais, cela signifierait que le pays se “découpe” progressivement en zones où Kinshasa n’a plus de contrôle effectif, et où des administrations rivales prennent la relève.

Facteurs qui favorisent la balkanisation

Voici quelques facteurs qui rendent ce scénario plausible — ou partiellement en cours — dans l’Est de la RDC :

Contrôle militaire effectif : le M23/AFC contrôle militairement une portion significative du territoire, ce qui lui donne l’outil coercitif nécessaire pour imposer des institutions de facto.

Administration parallèle : la mise en place d’une bureaucratie (justice, police, délivrance de laissez-passer, nominations officielles) dans ces zones rend le retrait de l’autorité centrale progressif.

Ressources économiques : les zones de l’Est sont riches en minerais (coltan, étain, or, etc.). Le contrôle de ces ressources donne aux autorités rebelles une autonomie financière.

Affaiblissement de l’État central : des difficultés sécuritaires, logistiques, et politiques peuvent limiter la capacité de l’État congolais à intervenir efficacement partout.

Soutien extérieur et réseaux transfrontaliers : le M23 est souvent accusé d’être soutenu (directement ou indirectement) par des États voisins, notamment le Rwanda, ce qui renforce sa capacité à agir de manière quasi “souveraine” dans les zones qu’il contrôle.

Conditions pour que le pays rebascule dans l’unité

Pour empêcher ou inverser ce processus de fragmentation, plusieurs leviers seraient nécessaires :

  1. Réaffirmation militaire — l’État central doit recouvrer, par la force ou par des opérations militaires, les zones contrôlées par les rebelles, ou au moins neutraliser l’autorité rebelle dans certains lieux.
  2. Dialogue et intégration — amorcer une négociation politique crédible, permettre la réintégration des autorités locales dans le cadre de la RDC (garanties constitutionnelles, autonomie contrôlée) ; l’accord de principe signé récemment entre l’État et le M23 est ce genre d’initiative.
  3. Légitimité institutionnelle — que la population accepte d’être administrée par Kinshasa, que les documents officiels du gouvernement soient fonctionnels et reconnus (par les partenaires internationaux, ONG, etc.).
  4. Ressources & infrastructures — reconstruire les infrastructures (routes, écoles, hôpitaux), assurer le retour des services publics (santé, justice, éducation) pour rendre l’État central compétitif face à l’administration rebelle locale.
  5. Appui international — la communauté internationale peut imposer des sanctions ou appuyer des mécanismes de paix, mais plus largement tenir l’État comme interlocuteur légitime.
  6. Gestion des rivalités internes — éviter que l’État central lui-même ne soit paralysé par des conflits internes, la corruption ou la faiblesse institutionnelle.

En bref : la “phase décisive de balkanisation” peut être une formule politique forte, mais c’est un chemin semé d’obstacles, et pas encore une fatalité. L’issue dépendra beaucoup des choix — militaires et diplomatiques — du gouvernement congolais et de ses partenaires.


  1. Que pensent (et vivent) les populations locales ?

Les populations vivant dans les territoires sous contrôle de l’AFC/M23 sont au cœur de cette “réalité contestée”. Leur regard est crucial, et les témoignages sont variés. On observe les tendances suivantes :

Expériences matérielles et quotidiennes

Beaucoup de citoyens vivent une double contrainte : ils doivent composer à la fois avec les réalités de l’autorité rebelle (perceptions de sécurité, taxes, “services”), et l’attachement symbolique ou légal au gouvernement central (nationalité, droits civils).

Certains habitants rapportent que, depuis la prise de Goma et d’autres villes, l’économie est paralysée : les banques sont fermées ou en panne, les marchés fonctionnent en mode “troqué” ou via des systèmes alternatifs, les chaînes de ravitaillement sont perturbées.

Dans des zones de contestation ou de conflit, la peur, l’angoisse sécuritaire, les déplacements forcés demeurent des réalités constantes — certains habitants fuient vers d’autres régions ou restent déplacés.

Certains perçoivent dans les autorités rebelles une proximité locale, ou du moins une administration à portée concrète, alors que l’État central paraît lointain ou absent.

Opinions et attitudes politiques

Parmi des groupes de la société civile (ONG locales, mouvements citoyens comme LUCHA), beaucoup dénoncent ces mesures comme des signes de fracture de l’unité nationale, de “balkanisation de fait”. Par exemple, Stewart Muhindo (mouvement citoyen LUCHA) critique le fait qu’il y ait deux types de documents de voyage pour le même citoyen selon le territoire.

D’autres peuvent estimer — selon leur appartenance ethnique, leur expérience historique ou leur proximité avec les autorités locales — que l’administration rebelle leur offre une certaine stabilité ou protection qu’ils n’avaient pas auparavant.

Dans les discussions informelles, certains citoyens craignent que ces mesures n’érigent un “mur invisible” entre “Congo de l’Est” et “Congo de l’Ouest”, si la situation se radicalise.

Limitations dans les données

Il y a un déficit d’enquêtes d’opinion rigoureuses dans les zones sous conflit, ce qui rend difficile une vision complète et nuancée des attitudes populaires.

Beaucoup de témoignages sont relayés par des médias ou ONG, parfois partis pris selon les sources ; il faut les croiser avec prudence.

Le contexte sécuritaire complique le recueil d’informations libres et impartiales.


En conclusion

Oui, les mesures que vous décrivez (reconnaissance des documents, titres de séjour, contrôle de circulation) sont largement corroborés par des sources récentes.

Ces mesures montrent clairement un glissement vers une souveraineté de facto dans certaines zones du pays — l’affirmation par l’AFC/M23 de sa propre autorité administrative.

Mais on n’est pas encore dans une “balkanisation complète” officiellement reconnue : l’État congolais continue d’être considéré internationalement comme l’autorité légitime de l’ensemble du pays, et certaines zones demeurent contestées.

La clé sera de voir si Kinshasa reprend le contrôle par la force ou le dialogue, et si les populations locales acceptent ou résistent à cette administration parallèle.

Le “moment décisif” est sans doute arrivé : soit la RDC s’engage dans une reconquête — physique ou symbolique —, soit elle pourrait perdre progressivement l’emprise sur certaines régions.

Si vous le souhaitez, je peux vous produire une chronologie documentée des mesures de non-reconnaissance entre Kinshasa et l’AFC/M23, ou une carte des zones de contrôle actuelles avec analyse des risques de fragmentation. Voulez-vous cela ?


Que je sache, l’AFC/M23 n’attend pas balkaniser le Congo, mais plutôt « libérer » le Congo de la dictature kinoise.

Vouloir « imposer » l’autorité de Kinshasa sur les Banyarwandas et alliés, nous maintiendra en guerre pour longtemps.

La solution humaine, élégante est celle que propose le Projet 2014 depuis décembre 1999 : la passage volontaire et démocratique de la République vers une Union Libre d’États Indépendants du Congo, ou même de l’Afrique. Tant que Kinshasa fera le gros dos, tant que l’AFC/M23 perdra son temps à négocier avec Kinshasa, plutôt que de structurer le territoire qu’il occupe, mieux que ne le fait Kinshasa, nous continuerons à mourir pour rien !

Nous sommes différents, mais nous ne vivrons plus en paix ensemble de force, comme le veulent Kinshasa et Goma : impossible ! C’est ce que essaient, tentent de réaliser, de perpétuer l’UDPS, l’AFC et le M23 : le règne de la dictature. Nous savons pourtant qu’ils ne sont pas les seuls : CODECO, Zaïre et autres ne font que se multiplier. Nos peuples reclament, tous, leur indépendance : légitimement !

Les méchants, qui veulent dominer leurs frères humains, rencontreront Dieu lui-même : celui à qui nous nous adressont pour que ces méchants, ces iniques, soient confondus.

Indépendance véritable et liberté authentique ?



Pour une indépendance véritable et un avenir libre

Congolaises, Congolais, chers compatriotes,

Depuis plus de soixante ans, notre pays vit sous l’ombre portée d’une indépendance inachevée, factice, à vrai dire. On l’a proclamée un 30 juin 1960, dans l’euphorie et la confusion. Mais cette indépendance, imposée, sans souveraineté réelle, sans maîtrise de notre destin, n’a été qu’une transition maquillée — de la colonisation directe à la domination déguisée.  Il faut savoir l’oublier !

Depuis 1960, que voyons-nous ? Une succession de régimes sans vision, des élites politiques sans projet, des institutions sans légitimité. Nous avons été trahis, manipulés, dominés — non seulement par des forces extérieures, mais surtout par nos propres fils, devenus complices d’un système qui étouffe l’intelligence, tue l’initiative, et broie l’espérance.

Et pourtant, notre peuple n’a jamais cessé de résister.

Dans nos villages, nos quartiers, nos cités, des hommes et des femmes se lèvent chaque jour pour construire, cultiver, enseigner, soigner, protéger. Ils ne demandent pas la charité. Ils exigent simplement un cadre juste, digne, libre — un État qui respecte et qui élève, pas un pouvoir qui pille et qui humilie.

Face à cette classe politique disqualifiée, dont la seule obsession est de se maintenir au pouvoir pour protéger des intérêts privés, une autre voie s’impose.

Celle de la reconstruction locale, communautaire, indépendante.

Lorsque chaque territoire, chaque tribu, chaque alliance d’hommes et de femmes de bonne volonté, se mettra debout pour gérer son espace de vie, dans un esprit de liberté, de responsabilité et de justice, alors naîtra une nouvelle souveraineté — enracinée, réelle, démocratique.

Nous ne devons plus attendre des sauveurs à Kinshasa ou à l’étranger. Ce que nous n’avons pas obtenu d’un État failli, construisons-le depuis nos territoires. Ce que nous n’avons pas reçu de dirigeants indignes, incarnons-le nous-mêmes, à la base, par l’action, la solidarité et la vision.

C’est le sens du Projet 2014.

Depuis des années, nous avons ouvert un espace de travail, de réflexion et d’action, pour que les Congolais eux-mêmes, dans leur diversité, élaborent un projet de société. Pas un projet théorique, mais une vision testée sur le terrain, nourrie par les réalités locales, portée par des femmes et des hommes intègres.

Notre objectif est clair : couper l’herbe sous les pieds des imposteurs qui parlent au nom du peuple, mais agissent contre lui. Offrir une alternative crédible, issue du peuple et à son service.

Notre combat, ce n’est pas seulement contre la pauvreté ou l’ignorance.

C’est un combat contre la peur, contre l’hypocrisie, contre la résignation. C’est un combat pour restaurer la dignité de chaque Congolais, pour que plus jamais personne ne soit esclave dans sa propre terre.

Nous ne sommes pas contre l’unité du pays. Nous sommes contre une unité sans souveraineté, une république sans république, une démocratie sans citoyens libres.

Il est temps de reprendre la parole, de reprendre l’initiative, de reprendre la terre.

Congolaises, Congolais, peuples frères d’Afrique,

Ce combat est le vôtre, il est le nôtre. Si nous ne décidons pas aujourd’hui de ce que nous voulons faire de notre pays, d’autres le feront à notre place, comme hier, comme toujours.

Mais si nous nous levons, si nous nous organisons, si nous osons penser et bâtir ensemble, alors l’histoire changera.

L’indépendance véritable commence ici, maintenant, avec nous.


Être parlementaire en Ituri, en RDC…


🎯 Appel à la lucidité et à l’intégrité pour les parlementaires de l’Ituri.

Face à des menaces explicites pesant sur plusieurs élus de l’Ituri, il est impératif d’agir avec courage et discernement. La situation exige non pas de la témérité, mais une sagesse éclairée.

🛡️ Conseil essentiel
Prenez de la distance, à temps, vis-à-vis des comportements et des alliances qui mettent en péril votre sécurité physique, morale et politique. Ne cheminez pas avec ceux dont les actes vous exposent à la chute. Le courage n’est pas de persister dans l’erreur, mais de savoir s’en éloigner lorsque le danger devient évident.

📜 Responsabilité politique
Rappelez-vous que vous avez été partie prenante dans certaines décisions. Reconnaître cela et prendre vos responsabilités vous honorera davantage que de fuir les conséquences. Approchez le gouvernement en toute transparence, dialoguez, agissez sans craindre l’avenir.

🙏🏽 Sagesse spirituelle
La Bible nous enseigne : « Ne marche pas en chemin avec un chien méchant, de peur qu’il ne te morde sur ce chemin. » Ce message n’est pas une métaphore vide — c’est une mise en garde. Ceux qui auront le courage de se distancer des forces nocives préserveront leur vie et leur âme.

⚖️ En conclusion
Ce n’est pas une incitation à la rébellion, mais un appel à une survie digne et juste. Celui qui agit selon la vérité, sans arrogance ni peur excessive, trouvera une voie — peut-être étroite, mais réelle — vers le salut.

Des analyses qui ne le sont pas…


[6/3/25, 06:47] DD

De mon analyse très objective, je pense que chaque rare sortie médiatique du Président honoraire Joseph Kabila constitue une matière à réflexion dans tous les grands salons politiques et diplomatiques. Il faut donc être un grand esprit pour comprendre le sens profond de chaque mot qu’il utilise pour faire passer son message. Étonnant de constater qu’au moment où les grands esprits s’adonnent à l’analyse et à l’interprétation rigoureuse de chaque proposition du Sénateur à vie pour aider notre pays à mettre fin à la crise multidimensionnelle qui le secoue, quelques communicateurs autoproclamés et non initiés se lancent eux dans des incongruités irréfléchies. Dans le contexte complexe actuel , le Congo n’a plus besoin des charlatans et journalistes sans éthique qui, pour leur survie, débitent des insanités contre X pour faire plaisir à Y afin de gagner quelques miettes. Le pays a désormais besoin des têtes pensantes qui n’ont qu’une seule motivation, le patriotisme. Le Président Kabila, à l’instar d’autres congolais sérieux, vient de faire sa part. Ses propositions sont à prendre au sérieux pour le salut de notre nation.

https://x.com/aimentambue/status/1897218220873978048?s=48

[6/3/25, 09:21] GPAU

Dany,

Quelles leçons tire-tu de ce posting, quant au développement du Congo que nous voulons développer, dans ce groupe-ci ?

Une analyse, est une démarche qui vise à traiter le complexe par l’étude de ces composants.

Le Congo, c’est une terre, un territoire, des peuples, des règles de conduite de la vie nationale, un environnement géopolitique, international, que nous devrions apprendre à gérer au mieux de nos capacités.

Jusqu’à présent, nous sommes mentis par les tenant de la République. Les suivre ne nous permet pas de maîtriser le destion du pays, tant nous n’avons pas encore la maîtrise de nos localités, villages, cités, villes, agglomérations, La centralisation du pouvoir, ajoute une couche à la colonisation et à l’esclavagisation de nos peuples.

Quitter cette colonisation c’est, à nos yeux, prendre son destin en main, comme des humains. Refuser le subordination. S’engager dans le travail libérateur : rentable, humain et non pas esclavagiste, colonialiste.

Produire, transporter, stocker, transformer, commercialiser, traiter les déchets, de toutes nos industries ; ce sont là ce que nous devons apprendre et mettre en œuvre, dans un esprit humaniste.

Nous, peuples du Congo, n’avons pas encore suffisamment pris notre destin en main. Notre instruction, notre formation, notre éducation sont négligées par nous-mêmes ; tant nos pères nous ont éduqués dans un esprit d’esclavagisme, d’attentisme, de parasitisme, de moutonnerie, dégradants.

Notre devenir, dans ces conditions, est l’esclavagisme, le déperissement du plus grand nombre au profit de nos colons, de nos maîtres.

Le Projet 2014 propose un travail de fond pour quitter cette routine : rédiger, ensemble, un projet de société, complet, visionnaire, qui nous sorte de nos ornières. La mort, le vol, la trahison, l’appauvrissement, l’abrutissement, la division, au quotidien, resteront notre lot, tant que nous fuyons un tel projet, par paresse, par parasitisme, par méchanceté.

C’est ici qu’intervient la foi, la religion.  Que croyons-nous ?  Que visons-nous ?  Que recherchons-nous ?  Qu’est-ce qu’est le monde, pour nous ?  Les réponses à ces questions nous divisent.  Elles font que nous soyons en guerre les uns avec les autres, tant que nous ne résolvons pas nos hégémonismes, nos égoïsmes, liés à notre nature pécheresse.

Si personne ne se lève !


Si nous, Congolais, continuons à nous méprendre sur notre responsabilité dans ce qui arrive à notre pays, soudain, le pays partira en fumée.

Soyons clair : nous devons rapidement nous atteler à  obtenir ceci, pour éviter que la colère de Dieu ne se déverse sur nous et sur nos « innoncents » enfants.

  • Extirper la fausse religion du pays et son idolâtrie.
  • Nous débarrasser de tous les parlementaires véreux que nous nous sommes choisis.
  • Nous débarrasser de la République, de la MONUSCO, de la CENI et de la dualité de pouvoirs dans le pays, pour ne garder que le pouvoir actuellement dit coutumier.
  • Nous mettre autour d’une table pour décider de ce que nous voulons faire du Congo et de la manière dont nous voudrions procéder.

La patience de Dieu a ses limites : chers frères !

Il faut savoir Partir !


Écouter le message des prêtres catholiques à Félix Tshisekedi : Il faut savoir Partir.》


Ce message doit être pris au sérieux par notre frère en Christ, le Président de la République, à qui nous souhaitons une vie longue, au vrai service du Dieu vivant et vrai ; et non consacrée aux fils de Satan.

Son entourage est ce qui va le tuer, comme cela est arrivé souvent, dans notre pays. Nous, nous avons déjà averti, à plusieurs fois, à plusieurs reprises : nous ne sommes pas écoutés. Voici qu’un autre prophète argumente, insiste, explique, pourquoi Kinshasa doit déposer ses armes démoniaques.

Dieu est Dieu. Il ne dort ni ne sommeille. Il attend que le pécheur se repentisse. Sinon, paternellement, il sait aussi punir.

Les hommes qui trônent à Kinshasa ne doivent pas se fier à la faiblesse avérée des Congolais ; mais ils doivent se souvenir que pour un seul fils de Dieu, ils seront châtiés, très sévèrement. L’exemple sera parlant !

Après avoir consacré le pays à Dieu, le Président de la République ne pouvait se permettre de recevoir des féticheurs dans le palais de la nation. Il ne pouvait non plus se joindre des hommes dont il sait bien qu’ils ne craignent pas Dieu. Pour ces péchés là, comme pour bien d’autre, il est encore possible de se repentir. Cependant, bientôt, le courroux de Dieu sera manifeste : Dieu vengera lui-même ses nombreux saints que nous, Congolais, avons envoyés à la tombe, jusqu’à ce que les Congolais se repentent du cœur et non de la bouche seulement.

Opérer son choix


La mort de plusieurs dans la prison de Makala a Kinshasa a suscité des débats,  des réflexions chez plusieurs.

Nous nous sommes exprimés et JCU a réagi.

[9/3, 22:39] JCU

J’aurais besoin de votre analyse quant à ce.

Franchement dans un pays de droit, où on prône la démocratique, dans des lieux de correction ! Non, non, non : Congo.

[9/4, 10:38] GPAU

L’Ituri va continuer à vivre le même type d’événements que celui advenu à Kinshasa si nous continuons à laisser les choses aller de la sorte, à lier notre destin à celui des hommes de Kinshasa, à ne pas défendre nos valeurs ituriennes, à ne pas vouloir résoudre le conflit Hema-Lendu par nous-mêmes, à ne pas exiger notre indépendance véritable.

Avec les acteurs politiques actuels, nous ne sauront pas opérer le changement nécessaire. La vraie solution passe donc par :

  1. L’identification et la promotion de nos bons gestionnaires de la chose publique.
  2. La disqualification, par voie de droit, de tous les hommes véreux qui trônent dans notre pays.
  3. L’engagement du pays dans un développement endogène, intégral et intégré, dans un système respectueux de tous nos peuples du Congo, par des projets écrits, consensuels, démocratiques, complets, soignés, solidaires, rentables.

Kinshasa n’a ni la volonté, ni la capacité de conduire un tel projet. Nos localités, nos communes ou nos secteurs, nos territoires et nos provinces ou futurs états se doivent se liguer pour disqualifer démocratiquement les esclavagistes et colonialistes de Kinshasa et pour engager notre nation sur la voie de son indépendance et de sa prospérité véritables. Au Projet 2014, nous avons des propositions claires et net pour aller vers dans la direction d’un tel bonheur.

Accueil

Moi, je suis prêt à participer, tant que les mahagiens ou les ituriens, le voudront, à un processus qui vise une réelle indépendance de tous nos peuples, unis autour des valeurs nationales clairement définies et préalablement acceptées par les états à créer sur la base de nos affinités culturelles.

Je refuse en revanche de fonctionner avec des brutaux, des assassins, des esclavagistes, des colonisateurs, des fétichistes, des démagogues, des voleurs…


[9/4, 11:05] JCU :

Ça laisse nos mémoires vides dans la réalisation.


[9/4, 11:13] GPAU:

Continuons à mourir, d’accompagner l’arbitraire et l’enrichissement de nos bourreaux.  Dieu écoute ses serviteurs, JCU. Toi, chousis la vie et non pas la mort qu’a choisie la foule.

Kinshasa capitulera…


Chers tous,

Le Projet 2014, que plusieurs personnes occultent, reste très en avance sur son temps. Nous vous revenons avec des arguments déjà connus et avec nos nouvelles trouvailles politiques, stratégiques.

  1. Beaucoup en sont déjà convaincus : Kinshasa ne nous sortira pas de l’insécurité ; il ne fera que l’accroître en raison des motivations et des compétences qui restent encore à travailler par nous, peuple congolais.
  2. Sans l’implication de l’intelligentsia congolaise, nous ne pourrons jamais être compétitifs sur aucun plan, à l’international. Cela, bien que nous ayons une ressource humaine exploitable assez abondante, mais encore insuffisante.
  3. Le devoir d’instruit, de former et d’éduquer les congolais est nôtre et de de personne d’autre.
  4. La dualité du pouvoir (gouvernemental et celui dit coutumier) est une promotion, un prolongement de notre colonisation. Prendre notre indépendance, c’est n’accepter et ne nous soumettre qu’aux autorités de nos royautés ou empires congolais et à personne d’autre.
  5. Cette remise en cause du pouvoir de Kinshasa sur nos peuples n’est pas à confondre avec les aventureuses rébellions que nous connaissons et ne doit surtout pas être un rêve ; mais un combat de tout un chacun qui recherche notre réelle indépendance. C’est elle la vraie indépendance du Congo : celles de nos peuples aujoud’hui assujettis par Kinshasa et ce, depuis 1960, par nos propres frères congolais, d’abord et par les autres ennemis de nos peuples derrière eux.
  6. Nous demeurons convaincu qu’un passage en 5 étapes de 5 ans chacune, de la République, vers l’Union des État Indépendants du Congo (UEIC), de l’Afrique Centrale (UEIAC) ou de l’Afrique toute entière (UEIA), soit le seul moyen de léguer à nos enfants un état paisible et prospère.
  7. Notre indépendance politique, technologique, culturelle et sociale tient à notre capacité de produire et de vendre nous-mêmes nos services et nos produits, au Congo même ou du Congo même, sans courir inutilement, à perte, à l’étranger.
  8. De notre capacité de prendre en charge ces donnes géopolitiques dépendra notre destin, notre bonheur présent et futur.

Le Projet 2014, continue donc à solliciter une participation active massive à la rédaction en ligne d’un projet de société pour la RDC et de son test sur terrain au fur et en mesure de l’exécution dudit projet. C’est la manière civilisée et efficace de forcer Kinshasa à la capitulation dans la guerre qu’il mène contre notre peuple.

Du couroux et de la colère katangais..


Ce matin, nous pouvons lire ceci d’une relation katangaise.

« Le déclin de Fatshi s’annonce, le royaume de Tshilejelu est en plein dislocation.

Depuis hier le lundi 22 juillet, il est constaté de vagues de masse de nomades Kasaïens traversant la frontière zambienne.

Kasumbalesa, Kipushi, mokambo et sakanya, par toutes les sorties possibles, Kasaïens fuient le katanga. Race de vipère, qui vous a appris a fuire la colère des katangais ?

Les gens sages voient le mal de loin, mais les stupides tenteront de tristes aventures face à l’armée katangaise, malheur à eux.

Vendez la terre et tout ce qui est vendable car ce sera du butin de guerre aux guerriers katangais. »

Cette note nous a inspiré un nouvel appel en direction des peuples frères du Katanga qui sans doute nous écouterons ; si cette nouvelle triste, que nous n’avons pas eu le temps de vérifier, devait se confirmer.

De grâce, chers frères Katangais, écoutez nous, vos frères congolais.
Plus de cette chasse à l’homme en 2024. Les Kasaïens sont certes vos ennemis de longue date pour diverses raisons qui vous sont propres et que nous ne pouvons contester, sans en être suffisamment instruits sur les origines de cette inimitié légendaire, nous, non-katangais, non-kasaïens.

Par souci d’humanisme, d’humanité, je justice et de paix, nous, participants au Projet 2014, qui prônons l’unité de la RDC, de l’Afrique et de la Terre, vous conseillons de maîtriser votre colère et de ne pas verser dans la chasse aux sorcières, comme les lumumbistes le firent, mais plutôt d’investir dans la recherche de solutions humanistes, fraternelles, plus valorisantes, qui sont à portée de nos mains.

Les Kasaïens en effet, sont des humains comme nous tous : avec des qualités et des défauts, dont connaissons assez, pour ne plus nous tromper sur nos valeurs à nous tous.

Nous sommes persuadés, qu’il y ait certainement lieu de construire un Congo plus fort en invitant les Kasaïens autour d’une table de négociation d’une alliance, d’un traité, définitifs, de non belligérance, de paix, entre peuples du Kasaï et peuples du Katanga.
Cette manière de faire a l’avantage qu’elle nous vaudra tous la bénédiction du Père ! Plaise à Dieu que chaque congolais participe à notre invitation aux peuples katangais.