Enfants TPI : Très Précoces Intellectuellement


Enfants Très Précoces Intellectuellement, les enfants TPI, ou encore les enfants dits à haut potentiel. Ils ne sont pas bien identifiés ni correctement pris en charge au Congo, comme la plupart de pays du monde.

Le souci de voir ces enfants bénéficier pleinement du droit à l’instruction, nous poussent à nous poser quelques questions.

  • Pourquoi votre enfant doit-il attendre d’avoir 6 ans pour commencer à apprendre les matières scolaires ? Il pourrait commencer son apprentissage jusqu’à 4 ans plus tôt, selon certains pédagogues ?
  • Pourquoi votre enfant doit-il s’encombrer des matières qui ne l’intéressent pas ? Quand ces leçons, à coup sûr, n’apporteront pas de l’utile à son destin ?
  • En tant que parent, vous pouvez aider votre enfant TPI à gagner du temps. Vous pouvez l’aider à être plus utile à lui-même, à votre famille et à votre société ?
  • Pourriez-vous prendre encore mieux prendre en charge l’éducation de votre enfant TPI, à coûts raisonnables ?

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Attention !

Du pain sur la planche du gouvernement…


Le gouvernement Suminwa a du pain sur la planche.

Courons à son secours !  Suivez.

[7/15, 08:49]

+243 813 206 360 : Mahagi : 1.367 sur 1.912 Diplômes d’État de l’édition 2015 de l’EPST ITURI 3 sont disponibles à Mahagi
https://www.ituritamtam.net/2024/07/14/mahagi-1-367-sur-1-912-diplomes-detat-de-ledition-2015-de-lepst-ituri-3-sont-disponibles-a-mahagi/


[7/15, 10:34]

GPAU :

9 ans plus tard ?
C’est quoi comme gestion du pays ?
Diplômé en 1985, à l’université de Kinshasa, je n’ai toujours pas encore vu mon diplôme !

Nous éduquer…


Chers frères,

Notre pays, comme bien d’autres, connait une carence éducationelle, grave. Cela, depuis 1960. Parce que, nous nous sommes laissés diriger par des hommes qui ne sontpas suffisamment éduqués.

Pour résoudre nos pauvretés et nos inimitiés, nous devons tous rentrer à une école nouvelle. Elle doit être d’une technologie anvancée, congolaise. Un lieu d’auto-éducation collective, massive, de qualité, à l’échelle nationale et internationale.

Dans ce groupe, venez avec des programmes bien pensés, d’éducation authentiquement congolaise, qui nous tirent vers le haut.

Ce programme congolais doit permettre à chaque citoyen congolais d’avoir un discours qui nous avance, qui nous hisse, aux sommets.

Nous ne maitrisons pas nos propres langues aujourd’hui ; ce qui ne nous permet pas de communiquer efficacement. La science profonde du monde visible et invisible est insuffisante chez plusieurs. Nous sombrons dans la superstition.

Un groupe comme celui-ci doit nous permettre de nous instruire, de nous former, de nous éduquer nous-mêmes et non pas par des personnes étrangères à notre vision du monde, à notre culture.

Taper l’Enfant Congolais…


Ci-dessous une réflexion qui nous est proposée par Héritier Ba’ndoni, dans notre groupe WhatsApp. Le texte serait d’un auteur inconnu de lui.

Nous avons inséré quelques corrections…

« Week-end Réflexion« 

LA FABRIQUE DU MAL A [À] PETITE DOSE NI VU NI CONNU : ces problèmes tellement petits, tellement infimes que nous nous sommes programmés à ne pas voir.

A [À] l’école primaire, nos maîtres nous frappaient ! Nous avions quel âge ? 5 ans, 6 ans, 7 ans, 8 ans…
Eux-mêmes ont été frappés quand ils étaient Enfants/élèves. Tout ça [cela] pour quel résultat ? Des fois, c’est le chef de classe qui avait la permission (du maître) de frapper les élèves[…], ses propres collègues. Il était fréquent de détester le chef de classe… [ce] Ce petit dictateur en devenir que l’école formatait déjà.

Des fois, c’est un autre élève (des fois ton propre ami du quartier) qui avait la permission de l’enseignant de te frapper avec la [une] latte pour te punir. Des fois ça pouvait même être ton cousin ou ton frère ou ta sœur, si tu avais le malheur de partager ta classe avec [eux].

Avec du recul, aujourd’hui[,] père, […] je comprends que les cerveaux de nos aînés étaient bousillés dès le départ (une imitation des colons : les mensonges du cerveau, cet outil non fiable)… [C’est, sans doute] une des raisons pour lesquelles l’intelligence des gens de mon pays ou leur niveau d’études ne m’impressionne guère. Je les mesure par leur degré de SAGESSE et d’IMAGINATION surtout[…], ces deux choses qu’un individu au meilleur de sa forme mentale cherche[,] par lui-même[,] dans et hors de l’école.

Ces bêtises de taper les Enfants [enfants] des autres ont été commises durant des décennies sur l’étendue de la RD Congo [RDC], dans la majorité des écoles. Hérité des colons. Bien évidemment, le prof ou l’enseignant ne pouvait jamais fouetter un ENFANT DE, un « MWANA YA », un « MUTOTO WA [YA] »… Nos aînés n’ont jamais pu comprendre que malgré eux, ils injectaient à très forte dose les virus de la haine congolo-fratricide, que vous appelez aujourd’hui la haine entre Congolais : de la jalousie et basses énergies fabriquées, puis inhibées [innoculées] dès le banc de l’école maternelle ou primaire.

Aujourd’hui ADULTES de la génération 60[/], 70 et 80[‘s], [dans] notre propension à l’émotivité [il]cne peut que constater [qu’être constaté] des dégâts : pourquoi s’étonner de ces dissensions banales qui naissent des fois entre frères et sœurs congolais[… et], souvent, sur des petites choses ?

J’ose espérer que L’ETAT Congolais [l’État congolais] ne permettra plus à un Enseignant [enseignant] de taper l’Enfant Congolais – du futur… l’Enfant d’autrui.

Auteur inconnu

Évaluer notre enseignement nous-mêmes !


[5/8, 09:15] Kavulikirwa Edmund 1: Mes frères et collègues, on a déjà suffisamment débattu cette question des professeurs. Je pense que cela suffit. En ma langue on : ‘parler trop n’est pas synonyme à se faire comprendre ‘. Sommes toutes on ne voit pas un modèle à suivre de nos éminents professeurs. Voyons comment sortir de cette crise scientifique et académique. Merci
[5/8, 09:40] G. Paluku Atoka Uwekomu: À quoi servent les professeurs ?

  • la recherche,
  • l’enseignement,
  • la gestion.
    Pour les motiver au travail, il faut les juger sur la base de leur production dans les trois axes.
  • publications,
  • taux de réussite des encadrements (<>examens !),
  • mérites en tant que gestionnaire.
    [5/8, 09:42] Kavulikirwa Edmund 1: Alors nous faisons ça. Merci
    [5/8, 09:55] G. Paluku Atoka Uwekomu: Comment ?

Moi, je suggère la création d’une base de connaissances sur les productions des scientifiques congolais.
Cela permettra à chacun de suivre en temps réel les faits, gestes, réalisations et productions de nos cerveaux de manière plus stricte et plus objective.

C’est pareil, pour nos hommes politiques et religieux…
[5/8, 09:55] G. Paluku Atoka Uwekomu: Tout comme de nos apprenants et apprentis !

Revoir absolument l’école napoléonienne !


[13/7, 16:08] G. Paluku Atoka Uwekomu: Kuingia ku EAC itatusaidia kama tunajua kujikinga na tabia mbaya na kutumikisha tabia nzuri ya jirani yetu ya EAC, inchi 6 : Sud-Soudan, Uganda, Kenya, Tanzania, Rwanda na Burundi.
[13/7, 16:14] G. Paluku Atoka Uwekomu: Kama hatuwezi kukinga wala kuendelesha inchi yetu sisi wenyewe, tuombee Mungu akili, nguvu na yote inayotajiriwa.
[13/7, 16:40] G. Paluku Atoka Uwekomu: Notre groupe du Projet 2014, quoiqu’on puisse en penser ou en dire, est une des chevilles ouvrières dans l’œuvre de la vraie décolonisation et libération du Congo.
Dans les semaines qui suivent, mettez-vous au travail !
[13/7, 18:17] G. Paluku Atoka Uwekomu: Voici pourquoi des hélicoptères survolent Bruxelles depuis mardi matin https://www.lalibre.be/regions/bruxelles/2022/07/12/voici-pourquoi-des-helicopteres-survolent-bruxelles-depuis-ce-matin-WBKIJQPZNFFGBDIG7KWTR3AP4U/#.Ys7v-R64Rq0.whatsapp
[13/7, 18:25] G. Paluku Atoka Uwekomu: Voici ce que nous avons toujours dit :
La Belgique et le Congo – qui la copiait – était bien côtés internationalement. Dans les jours qui suivent, nous entrevoierons sérieusement synergie même si la partie congolaise est en perte totale de vitesse !

À 12 ans, le Belge Laurent Simons décroche un master en physique

https://www.lalibre.be/belgique/enseignement/2022/07/12/a-12-ans-le-belge-laurent-simons-decroche-un-master-en-physique-6YYSNIYUI5F7REJJU2W27IMQFE/#.Ys7w1gaAv10.whatsapp

La RDC ne s’en sort pas !


Dans la province du LOMAMI, précisément dans la ville de « MWENE-DITU », ça chauffe : les élèves ne veulent pas payé les 96.000 CDF demandés pour les inscriptions aux examens. La population assiste au film SARAFINHA.


Les parents des élèves contestent aux autorités le droit d’exiger ces 96.000 CDF pour une participation aux examens.

Tel que reçu d’un contact WhatsApp

La RDC ne s’en sort pas et ne s’en sortira pas si le Président de la République ne change pas de fusil d’épaule ; c’est-à-dire, s’il refuse de se munir d’une équipe de patriotes sans taches ; tant que le peuple ne l’y obligera pas, pacifiquement, démocratiquement. Ce qui est parfaitement possible.

Un homme ne peut pas subjugués 90 millions de ses semblables non consentants !

Notre Dieu est vivant : nous le répétons, sans une table ronde congolaise, il nous sera impossible de faire la paix dans le pays.

Tous les politiques que nous invitons à un table ronde en ligne se refuse de participer. Nous comprenons par là que tous, sauf Georges Alula Makita et Albert Muya Ilunga, ne veulent pas quitter la logique exclavagiste et colonialiste dans laquelle nous sommes restés depuis 1960.

Au peuple de nous rejoindre ici (https://projet2014.com/inscription), dans une démarche démocratique résolue, déterminée, massive, pour la disqualification des méchants que nous avons commis à la gestion de la chose publique, nous-mêmes, par ignorance ou enfermés dans le népotisme.

Les mathématiques…


Dans le territoire de Mahagi, la section math-physique serait une espèce en disparition. C’est une nouvelle qui nous parvient d’une source généralement fiable…

Pour tous les administrateurs qui se succèdent dans mon territoire, cette situation n’est pas préoccupante. En effet, à ma connaissance, aucune mesure pratique n’a été prise pour remettre à l’honneur ces sciences (mathématiques et physiques), structurantes et éducatives pour nos concitoyens de Mahagi.

Dans le cadre de notre projet FEEC, Fonds pour les Élèves et Étudiants Congolais, nous estimons qu’il faille, sans délai, organiser au moins 280 écoles secondaires, ayant chacune une section mathématiques-physique et une section biologie-chimie, conventionnelles, dans un premier temps.

Mieux que cela, nous proposons à la nation congolaise et aux belges d’aller vers une séparation des « sciences » de l’abstrait des « sciences » du concret, et bien plus que cela, de séparer, par la même occasion, les sciences du « mort » des sciences du « vivant« .

Cela nous conduirait vers une restructuration plus logique et belle telle que :

  1. Les sciences mathématiques (y compris la logique mathématique, la logique inférentielle…) ;
  2. Les sciences du non vivant ;
  3. Les sciences du vivant.

Plus tard, nous pourrions offrir à nos enfants du secondaire de choisir entre :

  1. Les mathématiques ;
  2. La physique ;
  3. La chimie ;
  4. L’anatomie (humaine) ;
  5. La botanique ;
  6. La zoologie ;
  7. La microbiologie ;
  8. La virologie.

Cette façon de faire nous permettra de mieux préparer nos élèves à :

  • quitter chacun le secondaire avec une qualification exploitable dans le monde du travail ;
  • bien être préparés pour achever l’université en 6 ans et pas plus ;
  • étudier ce qui leur plait sans être encombrés par ce qui ne les intéresse pas ou ne leur convient pas ;
  • être des citoyens plus dépendants les uns des autres, contributions actifs de l’unité nationale…

Cela demande un budget à Mahagi – et non pas à Kinshasa : 197 millions d’euros par an environ, tout compris ; soient 395 €/ménage/an. Ceci, en payant 3250 € bruts, par mois, aux professeurs et en travaillant dans des salles de classe, des laboratoires et des bureaux des plus hautes technologies du moment. Cette estimation est valable pour Mahagi (RDC) comme pour la Belgique !

Comme nous pouvons le voir, dans la condition actuelle qui prévaut au Congo, il est possible de démarrer un tel projet avec 10 fois moins, tout en évitant l’esclavagisme que nous impose le régime de Kinshasa : 40 € par ménage et par an, 3,33 €/ménage/mois !

Où sont nos diplômes ?


Que des diplômes se vendent dans les institutions de l’enseignement congolais n’étonne personne.  Dans les années 70 déjà, ce système fit beaucoup d’émules.  Arrivés à l’étranger certains acheteurs finiraient par faire la honte dudit enseignement, au cours de leurs stages sur lesquels ils construisent leurs projets d’insertion professionnelle, surtout, lorsque leur pays d’accueil est le Canada, aux nouvelles qui nous parviennent !  La conséquence en est que beaucoup d’entre nous n’ont jamais pu voir leur diplômes…

Les signatures des diplômes universitaires par les minitres de tutelle feraient, elles aussi, l’objet d’un commerce tout spécial dont les universitaires et diplômés du supérieur font les frais.  Lorsque la chaîne de transmission de argent de ces forfaits disfonctionne, ce sont les diplômes qui tardent à venir, mettant plusieurs diplômés dans l’embaras.

C’est dire que l’imposture comme les dictatures qui la précédèrent, s’occupe elle aussi, à tuer l’enseignement congolais dans l’oeuf !  Comment pourrons-nous corriger demain cette culture ?  Qui arrêtera ce commerce auquel se livrent certains de nos ministres depuis plus de 4 décennies déjà, sans être inquiéter le moins du monde ?

Tout cela ne fait que rajouter au défi que doit relever l’opposition, quand elle aura réussi à provoquer l’alternance du pouvoir au Congo.

Privatiser…


Privatiser est la façon la plus aisée d’assurer la qualité de l’enseignement dans notre pays tout en responsabilisant les acteurs : l’État, les institutions d’enseignement, les parents, les apprenants. Pourquoi ?

1. Elle signifie l’arrêt de l’instrumentalisation de l’enseignement par l’État. C’est aller dans le direction opposée à celle que nous imposent ceux qui veulent tout contrôler juste pour dominer les autres, comme le fit le mobutisme et le kabilisme ; et, comme le fait encore le kanambisme.

2. Elle signifie la responsabilisation de nos peuples. Ceux-ci créeront d’office les écoles, instituts ou universités dont ils ont besoin et non pas celles dont Kinshasa pense ou prétend qu’ils auraient besoin. À eux reviendra de déterminer leurs objectifs d’enseignement, les moyens à mobiliser et les modalités de leurs exploitation pour atteindre les objectifs fixés. L’excuse que nos peuples n’aient pas de moyens pour leur politique d’enseignement, nous le savons, est un mensonge ridicule ; puisque tout État indépendant est celui qui est financé principalement par son peuple, via les impôts. Le hic dans notre Congo est que la jeunesse de notre pays, pur héritage colonial, ne permet pas encore à l’État congolais de mériter ce financement : il n’a encore ni la volonté ni la capacité managériale nécessaire pour nous fournir un service de qualité, contrairement aux différentes régions qui constituent notre pays qui elles, savent très bien comment s’y prendre et souffrent depuis toujours d’avoir difficile à obtenir les autorisations nécessaires pour réaliser leur autonomies, à cause de la vérosité de nos parlementaires pauvres matériellement et spirituellement, pour la plupart.

3. Elle permettra une compétition positive, jusqu’ici rendue impossible par les dictatures et l’imposture que nous tolérons dans le pays dont nous disons pourtant qu’il nous soit cher.

4. Dans notre proposition, l’État sera à l’école de l’apprentissage de l’autorité vraie qu’elle ne connait pas : réguler, contrôler, sanctionner, pour le bien du plus grand nombre.

5. Notre vision est donc la seule de permettre à nos peuples de recouvrer l’indépendance qu’ils ont perdu depuis l’esclavage pour certains et depuis la colonisation pour d’autres !

6. Toute autre façon de faire, sciemment, est vécu aujourd’hui par les congolais, comme une autre brimade : celle du congolais par le congolais lui-même et non plus pas l’agent présumé de Paul Kagame.

Comme dans toute innovation politique, l’histoire est le maître qui nous donnera tort ou raison, dans les 20 prochaines années. Dans les faits, les universités créées par les communautés locales, présentement, en RDC, sont celles qui réussissent le mieux. Ouvrons donc bien les yeux !  En même temps, l’observation de ce qui se passe ailleurs montre clairement que le libéralisme tire les sociétés humaines vers le haut et jamais le contraire.

GPAU


From: Congokin-tribune [mailto:congokin-tribune-bounces@congokingroupes.com] On Behalf Of Shungu M. Tundanonga-Dikunda via Congokin-tribune
Sent: mardi 11 novembre 2014 12:33
To: selemani11@yahoo.com
Cc: congokin-tribune@congokingroupes.com
Subject: Re: [Congokin-tribune] Erratum – RDC : Calvaire des étudiants à l’Université de Kinshasa

Ma contribution au sujet:

De l’Université Lovanium en passant par l’Unaza-Campus de Kinshasa à l’Unikin.

Dr. Shungu M. Tundanonga-Dikunda – Consultant (Berlin/Allemagne)

Saisir la balle au bond a ses risques: la balle peut être de plomb, de la glue, une boule chaude ou de la glace. Nous sommes de ceux, qui avaient vu du jour au lendemain et vécu la genèse de la déchéance de la colline inspirée, de cet alma mater.

Quelle est la situation de logement des étudiants dans les autres universités et instituts supérieurs publics en RD Congo : Lubumbashi, Kisangani, Mbandaka, Kananga, Goma etc. ?

En RD Congo, ces  ministères sont en charge de l’enseignement supérieur et des infrastructures, dont le bien-être du personnel académique, administratif et des étudiants sur les sites :

  • le ministère de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et Recherche Scientifique ;
  • le ministère du Plan et Suivi de la Mise en œuvre de la révolution de la modernité ;
  • le ministère de l’Aménagement du Territoire, Urbanisme, Habitat, Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction ;
  • le ministère des Affaires Sociales, Action Humanitaire et Solidarité Nationale ;
  • le ministre Délégué auprès du Premier Ministre, chargé des Finance, et,
  • le ministère du Portefeuille.

Lovanium était conçu pour une capacité maximale de 5.000 étudiants. La faculté de droit, la faculté des sciences économiques, politiques et administratives, sciences sociales partageaient le même bâtiment (dos à la chapelle, à gauche), la faculté de philo et lettres, théologie (en face). La faculté d’agronomie venait d’être achevée (entre la Polytechnique) et la médecine/pharmacie.

(…) A mon avis, tous les étudiants des universités publiques de la RD Congo sous l’initiative des étudiants de l’Unikin devaient faire un état de lieu des conditions de vie dans les homes (infrastructure), rédiger un mémorandum avec des propositions des solutions, faisant intervenir le facteur « partenariat public-privé (PPP) » :

<http://ppp.worldbank.org/public-private-partnership/fran%C3%A7ais/%C3%A0-propos-des-ppp/%C3%A0-propos-des-partenariats-public-priv%C3%A9; http://ppp.worldbank.org/public-private-partnership/fran%C3%A7ais/%C3%A0-propos-des-ppp/qu%E2%80%99est-ce-qu%E2%80%99un-ppp/partenariats-public-priv%C3%A9-qu%E2%80%99est-ce-que-c%E2%80%99est>. (suite: annexe).

Dr. Shungu M. Tundanonga-Dikunda
Public & Policy Affairs Consultant
PF 62 02 45
D-10792 Berlin (Germany)

Gesendet: Dienstag, 11. November 2014 um 02:47 Uhr
Von: « Manyongo Selemani via Congokin-tribune » <congokin-tribune@congokingroupes.com>
An: « Lumona1@aol.com » <Lumona1@aol.com>, « congokin-tribune@congokingroupes.com » <congokin-tribune@congokingroupes.com>
Betreff: Re: [Congokin-tribune] RDC : Calvaire des étudiants à l’Université de Kinshasa

Des Erreurs dues a la frappe (excusez)

1. nous sommes en 19985-1990). J’allais dire 1985-1986

2. Je cris le premier ministre. J’allais dire je crois.

M. Selemani

(Paisible citoyen)

On Monday, November 10, 2014 7:57 PM, Manyongo Selemani <selemani11@yahoo.com> wrote:

Chers compatriotes,

Quelle honte pour un pays comme le notre!

En effet, si ce qui est dit par Mambo wa Lumona est ce qui vient de la bouche de l’UNIKIN, je note:

1) Que le Recteur de l’UNIKIN manque un peu a ses devoirs et devrait etre vite interpelle et/ou remercie et

2) Que le pouvoir n’est pas en train de suivre de pres la vie au quotidien du citoyen.

Du Recteur de l’UNIKIN

S’il s’agit encore du Prof. Labana: tout en le saluant, et avec tous les respects que j’ai pour lui, pour l’avoir connu a l’UNILU, quand bien meme il ne me donnait pas cours, il me fait revivre, par ce genre d’attitude, la fameuse phrase : « l’etudiant a tout dit », lors de la defense des Memoires des etudiants des Relations Internationales de notre epoque (nous sommes en 19985-1990). Ca veut dire ce que voudrait dire. Mais ca n’etait pas une bonne experience du tout. J’exhorte le Prof. Labana, si c’est encore lui au Rectorat, de partager la peine des etudiants. Sinon, penser a un Licencie, que « defeque » en brousse mais qui doit devenir Ministre de l’Education ou Recteur de l’UNIKIN apres Labana!

Du pouvoir en place: Si je ne m’abuse pas, Son Excellence Matata Ponyo est mon aine de l’economie, du temps de Mwalaba Kasangana. J’etais en G1 en 1985-1986. Juste pour un rappel. Je ne sais pas ce qui lui revient dans la tete lorsqu’il voit des messages des etudiants qui « DEFEQUENT » en brousse! A l’UNILU, nous avions le bloc XI.Quand cette jeune fille dit des infections genitales et des odeurs qui derangent les passants sur KIMWENZA, je cris le premier Ministre peut encore revoir les Blocs II et III de nos filles ou l’on jetait ce que je ne peux, par respect, dire ici! Bref, a moins de ne pas etre au courant d’une telle situation, mais j’invite le premier Ministre, qui a ete temoin d’une telle vie des etudiants, de songer non seulement a l’UNIKIN, mais a tous les etudiants., les eleves et les ecoliers de la RDC. Je ne crois pas que c’est des moyens qui manquent.

Ne me dites pas que je n’ai rien propose. Je dis de penser a ces etudiants. Comment? Les moyens ne manquent pas. Donc, sortir l’argent de l’Etat (notre Coltan, notre Or, notre Diamant, notre Bois, notre Petrole, etc.) pour et donner a l’etudiant ce qu’il lui faut pour bien apprendre. Au besoin, negocier avec MINAKU et KENGO pour que l’on reduise des salaires des gens du gouvernement et des Elus pour repondre a ce besoin-la.

Quelle honte pour un pays comme le notre!

M. Selemani

(Paisible citoyen)

On Monday, November 10, 2014 7:14 PM, Lumona1— via Congokin-tribune <congokin-tribune@congokingroupes.com> wrote:

Monday, November 10, 2014

10/11/2014 16:16:00

imageUNIKIN – Home des étudiants de l’Université de Kinshasa [UNIKIN]

Vivre aux homes pour les étudiantes et étudiants de l’Université de Kinshasa est un calvaire. Tout est dans un état de délabrement très avancé. Le bâtiment, la tuyauterie, les installations hygiéniques et électriques ainsi que la capacité d’accueil de ces homes, tout est à refaire. Cette situation se vit depuis plusieurs années sans que cela ne soit une priorité pour le comité de gestion de la  » Colline inspirée. « 

Depuis leur construction en 1954, ces résidences des étudiants présentent un visage d’enfant abandonné. Apparemment, elles n’ont jamais été réfectionnées. Aux homes des garçons comme ceux de filles, c’est une odeur nauséabonde qui accueille le visiteur.  » Nous ne pouvons pas dire que nous sommes habitués à ça. Malheureusement, nous n’avons pas de choix. Mes parents vivent à l’intérieur du pays. Je n’aime pas rester chez les membres de famille, donc je suis obligée de vivre dans ces conditions malgré moi. Je suis sous cure de paludisme et de typhoïde. A cela, s’ajoutent des infections génitales fréquentes, ce qui explique l’insalubrité dans laquelle nous vivons « , a laissé entendre une étudiante sous couvert d’anonymat.

Les pensionnaires de ces homes ne comprennent pas comment ils vivent dans la crasse depuis des années sans que le comité de gestion de cet établissement soit inquiet. Ils dénoncent cependant la mauvaise gestion de leurs responsables. « Ce n’est pas l’argent qui manque dans notre université pour réhabiliter nos résidences », lâche un étudiant en terminal à la faculté d’économie.  » Nous avons écrit plusieurs lettres à la hiérarchie de notre établissement, mais sans suite. Nous ne savons maintenant s’il faut recourir aux bailleurs de fonds pour réfectionner nos homes. C’est ridicule ! « . 

Et pourtant, chaque interne paie 30 USD par an, explique-t-il avant de noter qu’il y a quatre étudiants. Si,  » nous faisons le total de nombre des pensionnaires hébergés dans tous les homes, nous allons faire un chiffre important qui pourra aider à reconstruire niveau par niveau et ainsi de suite « , confie-t-il. En dehors de frais d’internement, il y a les frais d’inscription perçus chaque année pour organiser ces épreuves, explique-t-il. Avant de relever que quelle que soit la situation, il y a des reliquats. 

Par ailleurs, certains étudiants de l’UNIKIN constatent qu’il y a un manque de volonté criant dans le chef des autorités académiques de cet alma mater pour entamer les travaux de réhabilitation de ces différents bâtiments afin de changer son image. « Toujours des promesses qui ne sont pas honorées », indique une étudiante en 2ième graduat SPA. « Les tuyauteries qui ont cédé pour la plupart à l’intérieur comme à l’extérieur dégagent une odeur difficile à décrire », ajoute-t-elle. 

 » Nous vivons dans un environnement malsain qui ne nous permet pas de donner le meilleur de nous même dans notre cursus « , a martelé cette jeune fille.  » Aux environs du home 150, des montagnes d’immondices sont visibles depuis des années. Quelque fois, nous nous organisons pour bruler, mais ce n’est pas toujours facile parce que nous n’avons pas de matériels adéquats pour l’évacuation « , laisse-t-elle entendre. 

Un autre étudiant résident au Home  » Plateau « , nous relate que dans leurs homes, les douches et les WC ne fonctionnent pas depuis belle lurette. Pour palier cette situation, nous avons construit des installations hygiéniques de fortune en dehors des homes. Et là, nous nous organisons pour l’entretien à tour de rôle, fait savoir cet étudiant. Notons que ces WC de fortune dégagent une odeur qui indispose les passants de la route de Kimwenza. Certains étudiants par manque d’organisation défèquent dans le sachet pour jeter ce colis dans la nature ou encore ils vont se soulager dans la nature. 

Ainsi, ces étudiants, élite du futur, sont l’avenir de la RDC, sont fatigués de vivre dans la crasse. Cette situation ne leur permet pas de donner des résultats escomptés. Un obstacle à leur épanouissement. Pour ce faire, ils appellent le comité de gestion de leur établissement au bon sens. Partout à travers le monde, les élites sont formées dans un environnement sain afin de leurs permettre de bien assimiler la matière. 

[Mathy MUSAU]

Mambo wa Lumona