Les mathématiques…


Dans le territoire de Mahagi, la section math-physique serait une espèce en disparition. C’est une nouvelle qui nous parvient d’une source généralement fiable…

Pour tous les administrateurs qui se succèdent dans mon territoire, cette situation n’est pas préoccupante. En effet, à ma connaissance, aucune mesure pratique n’a été prise pour remettre à l’honneur ces sciences (mathématiques et physiques), structurantes et éducatives pour nos concitoyens de Mahagi.

Dans le cadre de notre projet FEEC, Fonds pour les Élèves et Étudiants Congolais, nous estimons qu’il faille, sans délai, organiser au moins 280 écoles secondaires, ayant chacune une section mathématiques-physique et une section biologie-chimie, conventionnelles, dans un premier temps.

Mieux que cela, nous proposons à la nation congolaise et aux belges d’aller vers une séparation des « sciences » de l’abstrait des « sciences » du concret, et bien plus que cela, de séparer, par la même occasion, les sciences du « mort » des sciences du « vivant« .

Cela nous conduirait vers une restructuration plus logique et belle telle que :

  1. Les sciences mathématiques (y compris la logique mathématique, la logique inférentielle…) ;
  2. Les sciences du non vivant ;
  3. Les sciences du vivant.

Plus tard, nous pourrions offrir à nos enfants du secondaire de choisir entre :

  1. Les mathématiques ;
  2. La physique ;
  3. La chimie ;
  4. L’anatomie (humaine) ;
  5. La botanique ;
  6. La zoologie ;
  7. La microbiologie ;
  8. La virologie.

Cette façon de faire nous permettra de mieux préparer nos élèves à :

  • quitter chacun le secondaire avec une qualification exploitable dans le monde du travail ;
  • bien être préparés pour achever l’université en 6 ans et pas plus ;
  • étudier ce qui leur plait sans être encombrés par ce qui ne les intéresse pas ou ne leur convient pas ;
  • être des citoyens plus dépendants les uns des autres, contributions actifs de l’unité nationale…

Cela demande un budget à Mahagi – et non pas à Kinshasa : 197 millions d’euros par an environ, tout compris ; soient 395 €/ménage/an. Ceci, en payant 3250 € bruts, par mois, aux professeurs et en travaillant dans des salles de classe, des laboratoires et des bureaux des plus hautes technologies du moment. Cette estimation est valable pour Mahagi (RDC) comme pour la Belgique !

Comme nous pouvons le voir, dans la condition actuelle qui prévaut au Congo, il est possible de démarrer un tel projet avec 10 fois moins, tout en évitant l’esclavagisme que nous impose le régime de Kinshasa : 40 € par ménage et par an, 3,33 €/ménage/mois !

Engager nos enfants à maîtriser les mathématiques…


Congo-Kinshasa, notre vaste et beau pays s’enlise.

Les étrangers qui y sont, avec la complicité des nôtres, mal préparés à gérer l’étranger, pillent et spolient notre nation.  Vols à mains armées, viols, assassinats, empoisonnements, dupéries, démagogies, paresse, exil, marches de protestations ou de dénonciations sont devenus notre lot, nous, congolais.

Les mathématiques, en plus de rendre nos enfants souples dans le traitement des questions qui requiert l’abstraction, les rends en plus rigoureux et par le fait même, mois vulnérables aux chantages et aux supercheries de nos politiciens démagogues et cupides, de nos faux pasteurs qui induisent des foules dans l’erreur spirituelle ; et de ceux qui trouvent en la crise actuelle leur compte pour un temps encore.

Les mathématiques ouvrent des portes à nos enfant pour maîtriser la technologie et ainsi nous aider à produire plus demain.

Les mathématiques préparent efficacement nos enfants à exercer demain dans les domaines des nouvelles technologies de l’information et des communications, où l’investissement de montage des projets n’est pas important comme dans les autres secteurs.

Puissions-nous y penser, comme certains rares congolais l’ont déjà fait.

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