Ituri : Débout !



Ituri, débout pour sa dignité !
Nous sommes déjà le 30/08/2025 : mais nous dormons encore et toujours !

La paix ne se décrète pas. Elle se construit, elle se protège, elle se défend. Et surtout, elle se mérite.

Aujourd’hui, nous saluons l’appel courageux de Pacifique Ukok, qui nous rappelle que la paix est un choix quotidien. Mais ce choix ne peut être complet sans vérité. Car en Ituri, la vérité est que nos divisions internes ont ouvert la porte à des puissances étrangères qui ne viennent pas en amis.

Les guerres fratricides entre Bales, Alurs, Hemas et autres peuples frères ont fragilisé notre terre. Elles ont permis à des forces extérieures — Ougandaises, islamistes, et autres colonisateurs déguisés — de s’infiltrer, de piller nos ressources, de corrompre nos mœurs, et d’installer un chaos qui ne sert que leurs intérêts.

Ce n’est plus seulement le conflit Hema-Lendu. Ce sont les colonisations silencieuses des Buisha, des Luba, des Tutsi, et l’importation d’un islamisme sectaire qui menace notre identité chrétienne et notre cohésion sociale.

Et que dire de Kinshasa ? Ceux qui y trônent n’ont ni le souci ni la volonté de faire avancer l’Ituri. Ils ont prouvé, par leur silence et leur cupidité, que leur regard sur notre province est celui du prédateur, non du protecteur.

Alors oui, nous soutenons Ukok. Mais nous disons aussi : la paix ne viendra pas sans lucidité. Elle ne viendra pas sans dénonciation. Elle ne viendra pas sans rejet clair de toute manipulation, qu’elle soit tribale, religieuse ou politique.

Ituri doit se réveiller. Ituri doit s’unir. Ituri doit se défendre.

Comme le disait John Tinanzabo : « Ituri c’est mon père, Ituri c’est ma mère. »
Et nous ne laisserons plus personne profaner notre maison.

La paix commence par la vérité. Et la vérité commence ici, maintenant, avec toi et moi.

Laisse ton point de vue, mais surtout, agis avec ceux qui aiment réellement l’Ituri, qui expose leurs vies pour cette province, potentiellement riche, mais proie des méchantsinternes et externes.


La croisée des chemins pour l’Ituri


[4/20, 17:34] CALEBE BAHATI MUSWA: INFO INTROSPECTIVE.
MOBILISATION GÉNÉRALE.

FATSHI BÉTON ! NOUS VOUS PRIONS SON EXCELLENCE, LE COMMANDANT SUPRÊME, AVEC TOUT LE RESPECT VOUS DÉFÉRENT DE BIEN VOULOIR DONNER L’ORDRE À NOS FARDC ET NOS WAZALENDOS DE LANCER LES OFFENSIVES TANT TENDUES POUR EN ENFIN FINIR UNE FOIS POUR TOUTE AVEC MONSIEUR JOSEPH KABILA KABANGE, LE SENATEUR À VIE ET TOUS SES COMPLICES DU M23-AFC-RDF QUI ENDEUILLENT NOS COMPATRIOTES À L’EST CAR TROP C’EST TROP. AU LIEU DE CONDAMNER LE M23, IL AVAIT PLUTÔT DÉCLARÉ À LA PRESSE QUE LE M23 EST L’ASPIRATION DU PEUPLE, ON SE DEMANDE JUSQU’À PRÉSENT S’IL S’AGIT DE QUEL PEUPLE.

LE VRAI GÉNITEUR S’EST AFFICHÉ OFFICIELLEMENT À GOMA, L’HEURE EST VENUE POUR FAIRE PAYER À KABILA POUR TOUS LES CRIMES DE GUERRE ET CONTRE L’HUMANITÉ QU’IL COMMET DANS NOTRE PAYS DÉLIBÉRÉMENT SANS ÊTRE POURSUIVI ET TRADUIT EN JUSTICE. PAR CONTRE NOUS DEMANDONS À SON EXCELLENCE MONSIEUR LE VICE-PREMIER MINISTRE DE L’INTÉRIEUR ET DE LA SÉCURITÉ, JACQMIN SHABANI, À RETIRER L’AGRÉMENT DU PARTI POLITIQUE INSURRECTIONNEL, PPRD SUR TOUTE L’ÉTENDUE DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO.

NUL N’EST AU DESSUS DE LA LOI, LA LOI EST DURE MAIS C’EST LA LOI, DURA LEX SED LEX/NO ONE IS ABOVE THE LAW, THE LAW IS HARSH BUT IT IS THE LAW.

DÉBOUT CONGOLAIS! L’HEURE EST TRÈS GRAVE.

NB: NOUS REMERCIONS TRÈS SINCÈREMENT NOS DEUX EXCELLENCES, VICE-PREMIER MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, JACQMIN SHABANI ET DE LA JUSTICE ET GARDE DES SCEAUX, CONSTANT MUTAMBA, D’AVOIR AGI DILIGEMMENT CONTRE LE SENATEUR À VIE, JOSEPH KABILA KABANGE ET SON PARTI POLITIQUE, PPRD.

Votre humble Communicateur Patriote, DI LUSALA TSHUMBU. Fait à Kinshasa, le 20/04/2025.


[4/20, 18:09] GPAU :

Frères,

Voilà comment notre compatriotes Tshumbu veut encore nous distraire, nous prend pour des bébés !

Il y a des signes qui ne trompent pas. Pourquoi nous écrit-il en majuscules ? Voilà comment ces hommes nous considèrent…

Si le Congo tout entier, 120 millions d’âmes, n’en voulait pas des rebelles, quels qu’ils soient, seraient-ils encorent là ?

Dans l’Ituri, n’y a-t-il personne qui soit capable de gouverner, loyalement, pour le compte du Président de la République ?

La réalité est que celui-ci nous prend pour son marche-pied – parce que nous le lui permettons.

Si demain, l’Ituri donne 2.500.000 voix au Projet 2014 ou à Kongo Ya Sika, moi je vous promets que ces blagues seront oubliées dans tout le pays.

Le Président de la République laisse des irresponsables le conduire à une mort ignominieuse, alors que tous les jours, nous l’avertissons, tant il confesse le nom de notre Seigneur Jésus.

Vous, mes frères Ituriens, libre à vous de choisir : le retour de l’état de siège que vous vivez ou l’indépendance de nos peuples de l’Irturi.

Ituri : encore une erreur monstrueuse !


Extrait de notre groupe WhatsApp.

[3/27, 10:29] DD

TRIBUNE DE LA NOTABILITÉ ITURIENNE


L’arrivée de l’Armée Ougandaise en Ituri : Un Espoir de Paix pour les Déplacés de Fataki et du Territoire de Djugu

Depuis l’arrivée de l’Armée ougandaise (UPDF) dans le territoire de Djugu, et plus particulièrement dans la région de Fataki, de nombreuses voix s’élèvent parmi les déplacés pour exprimer un certain soulagement. Cette intervention est perçue par une grande partie de la population locale comme un espoir pour la fin des souffrances imposées par les groupes armés, notamment la CODECO (Coopérative pour le développement de l’ituri ).

Une Région Martyrisée par les Violences des Groupes Armés

La région de Fataki, autrefois un terrain libre aux milices CODECO, a été le théâtre de massacres perpétrés contre des milliers de déplacés, principalement dans les sites de Djaiba, Lobha et d’autres zones environnantes. Ces atrocités ont plongé la population dans une crise humanitaire sans précédent, avec de nombreux civils forcés de fuir leurs foyers et de vivre dans des conditions précaires.

Les attaques menées par la CODECO ont eu des conséquences dramatiques, notamment pour les communautés Hema et leurs alliés de 5 communautés victimes. Les déplacés, qui avaient trouvé refuge dans ces camps, ont souvent été victimes de nouvelles violences, exacerbant ainsi leur désespoir.

Une Intervention Cruciale de l’UPDF

L’armée ougandaise a récemment renforcé sa présence dans la région de Fataki, avec pour mission de combattre les groupes armés qui déstabilisent la région. L’arrivée de l’UPDF est une réponse directe aux attaques incessantes menées par la CODECO contre les positions militaires, ainsi que contre les civils innocents.

Bien que l’armée ougandaise ait fait face à des résistances violentes, notamment lors des dernières attaques contre ses positions à Fataki, elle a réussi à infliger de lourdes pertes à la CODECO. Ces revers ont engendré une frustration au sein du groupe armé, dont les membres ont de plus en plus de difficultés à maintenir leur emprise sur le territoire.

L’Impact Positif sur la Population Locale

Pour de nombreux déplacés, l’UPDF représente un espoir tangible de sécurité et de stabilité. Les attaques de la CODECO avaient instauré un climat de terreur dans les camps de déplacés, où les civils n’étaient jamais à l’abri de nouvelles offensives. L’arrivée de l’armée ougandaise a permis à certains de respirer un peu, bien que la situation reste fragile.

Si l’UPDF continue d’agir avec détermination et de manière sincère contre les groupes armés, notamment contre la CODECO, un rétablissement de la paix durable dans la région semble désormais possible. La population du territoire de Djugu, qui a tant souffert des violences, nourrit l’espoir que cette intervention marque le début de la fin de la guerre qui déchire la région depuis trop longtemps.

Le Rôle de la Communauté Internationale

Si la présence de l’UPDF est saluée par certains, il est également important de souligner le rôle de la communauté internationale dans la stabilisation de la région. Le soutien humanitaire, la protection des droits des déplacés et la promotion du dialogue entre les communautés sont des éléments essentiels pour reconstruire la confiance et instaurer une paix durable.

Les autorités congolaises doivent également prendre des mesures pour renforcer la sécurité sur le terrain et garantir que les populations locales ne soient plus victimes de violences. De plus, la lutte contre les groupes armés doit être accompagnée d’un processus politique inclusif, qui prenne en compte les préoccupations de toutes les parties prenantes.

Conclusion : Un Futur Proche de Paix ?

Alors que les populations déplacées dans la région de Fataki commencent à apercevoir la lueur d’une paix possible, il est crucial que la lutte contre la CODECO et autres groupes armés se poursuive. La sincérité et la persévérance de l’UPDF dans cette mission sont essentielles pour offrir aux habitants du territoire de Djugu l’opportunité de vivre dans un environnement sécurisé et prospère. Si cette dynamique se poursuit, la paix tant attendue pourrait bien devenir une réalité pour les milliers de déplacés et pour toutes les communautés affectées par ce conflit.
Pour la tribune de la Notabilité ITURIENNE,Ir. Patrick RUVALE.

https://whatsapp.com/channel/0029VahAMQQC1Fu3x9uXKi1i


[3/27, 12:14] GPAU

Cette analyse souffre de beaucoup d’insuffisances aux conséquences graves, si nous ne les relevons pas.

Toute personne humaine épris de paix doit reconnaître que la CODECO est l »expression – maladroite peut-être – d’un désespoir : revendiquer les droits légitimes des Lendu, par la terreur, plutôt que de se battre pour l’établissement d’un état de droit d’abord, avant de revendiquer ses droits par les voies de droit, n’est pas facile, pour un peuple souvent humilié, depuis des siècles.

Voici que le Congo opte pour l’usage de la force pour taire ces Lendu, encore une fois, sur leur terre.

Nous avons proposé deux alternatives pour aller dans la direction d’une paix durable, toutes fondées sur une reconnaissance officielle, préalable, par tous, du droit des Lendu à définir et réaliser leur destin par eux-mêmes.

  1. Redéfinir les frontières du territoire de Djugu pour y inclure toutes les terres des Lendu et de leurs alliés. Ce territoire peut être non connexe, pourvu qu’il inclue toutes les terres reconnues par tous comme appartenant aux Lendu et à leurs éventuels alliés. Cette opération ne demande pas une intervention extérieure à l’Ituri. Elle demande de débarrasser d’abord l’Ituri des djadjambu qui viennent régner sur nous Ituriens en nous divisant de plus bel. Il faudra créer un territoire hema, constitué des terres reconnues par tous comme hema, étant donné que ni les mahagiens, ni les « irumois » ne souhaitent intégrer les Hema, selon nos consultations des notables de deux territoires. Ce nouveau territoire peut lui aussi être non connexe et est facile à dessiner par les Ituriens, sans interférence extérieure. Il faudra enfin clairement convenir que personne ne soit obligé de quitter son territoire, mais que les lois lendu en territoire lendu soit respectées par celui qui choisit d’y vivre ; et que, de même, les lois hema s’applique à tout celui qui choisi librement de vivre sur les terres hema, dans le territoire hema issu de cette partition ou restructuration territoriale.
  2. La seconde alternative que nous proposons et celle de la signature d’un pacte formelle de non belligérance, entre alur et lendu, d’abord, parce que nos consultations montrent que cela soit réalisable et très efficace, comme les autres pactes nilo-soudanais et bantou-soudanais qui fonctionnent à merveille depuis bien avant la colonisation belge jusque ce jour, et qui nous évitent des guerres fratricides évitables. La réussite de ce pacte lendu-alur, nous en sommes persuadés inspirera les Lendu et les Hema, qui ont plus difficiles à se pardonner que les Alur et les Lendu ne soient disposés à le faire.
    Notre proposition n’a jusqu’à présent récolté qu’une vingtaine d’adhérents avec influence, parce que le pouvoir de Kinshasa, contrôler par les lumumbistes, qui craignent le retour sur le plateau national des fils du PNP, qui révéleront aux Congolais leur supercherie.

Les enjeux sont de taille : ouvrons nos yeux ; les bons.

Quant à l’UPDF, elle ne peut pas appoter une solution au problème iturien. Pourquoi ? Parce que, quelque soit ses bonne intentions, le camp de Lendu les soupçonnera, à tort ou à raison, de jouer le jeu de leurs ennemis : les nilothiques et les hamites, quand bien-même, nous le savons de plus en plus, nous soyons en face de cousins, qui se battent, comme au Moyen-Orient.

Bunia, dans l’Ituri.


Coacher un Iturien : est-ce possible ?  À quel coût ?  Quelles niches exploiter et comment ?

GPAU

  1. Prends un papier et un stylo. Notes 20 besoins non satisfaits des ménages de ta localité.
  2. Envoie-moi une photo de la liste ; une photo prise à l’extérieur, après avoir nettoyer l’objectif de ta caméra.
  3. Nous ne manquerons pas de trouver jusqu’à quatre opportunités d’affaires dans cette liste.

De cette façons nous pouvons lancer un projet légitime dans ta localité.

D’autres localités en profiterons.

Ituri…


À vérifier !  Du Grand-Nord kivutien.

Nous vivons la peur ici.  Hier soir, il y a eu crépitement de balles à l’hôpital général de référence d’Oïcha.  Des jeunes ont manifesté leur colère suite aux 8 corps[, des personnes] qui ont été massacrés hier à Ndalya (province d’Ituri).  Ces corps ont été déposés à la morgue de l’hôpital d’Oïcha.  In jeune manifestant a été touché par balle, à sa jambe. Selon l’infirmier la situation de la victime n’est à craintre [la vie de la victime n’est pas en danger].

NDLR

Le gouvernement de Judith Suminwa a du pain sur la planche, pour trèslongtemps encore.

Les rêveries de la dictature et de l’amateurisme politique…


ITURI : 600 COMBATTANTS DU GROUPE ARMÉ ZAÏRE DÉPOSENT LES ARMES ET REJOIGNENT LE P-DDRCS

Un tournant significatif dans la pacification de la province de l’Ituri a été marqué ce mercredi 15 janvier 2025 à Mabanga, dans la chefferie de Mambisa, territoire de Djugu. Six cents ex-combattants, anciens membres du groupe armé Auto-défense (Zaïre) dirigé par le Général autoproclamé Maki Baraka Amos, ont officiellement rejoint le Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS).

Ces combattants ont remis 85 armes de type AK 47, une mitrailleuse PKM, un lance-roquettes RPG-7, plusieurs roquettes, des centaines de munitions et divers autres effets militaires.

La cérémonie de remise de ces armes s’est déroulée en présence d’une délégation mixte venue de Bunia, composée notamment de Flory Kitoko MANIANGA, coordinateur provincial intérimaire du P-DDRCS ITURI , Esther Maturu, Coordonnateur provincial chargé de l’administration et finance, le chef d’antenne du P-DDRCS Djugu Honoré KAKHWA CHERIMANI, du commandant de la 32ème région militaire le Général Major Hurbain TAMBUKA, ainsi que des chefs coutumiers, la société civile et des partenaires internationaux tels que la MONUSCO, l’UNICEF et des acteurs de stabilisation.

Dans son mot de circonstance Flory KITOKO MANIANCA a exprimé sa reconnaissance avant de préciser que cet acte est un paris gagné pour le P-DDRCS en ITURI.
De son côté, Jean Marie Nganjole, porte-parole du groupe armé d’Auto-défense, a appelé les autres groupes armés à suivre cet exemple avant d’adresser plusieurs recommandations au gouvernement congolais et à la MONUSCO.

L’événement a suscité une vive satisfaction au sein des communautés locales. Pkari Dieudonné, chef du secteur de Walendu Pitsi, a salué cet acte comme étant un geste patriotique

Le désarmement mobile intervient après une série d’initiatives de sensibilisation menées par le P-DDRCS depuis le lancement de son programme en Ituri en juin 2022.

Cette remise massive d’armes témoigne de l’efficacité des efforts conjoints du P-DDRCS et de ses partenaires pour ramener la paix dans une région longtemps marquée par des conflits armés. Les autorités espèrent que cet acte déclenchera une dynamique positive et incitera d’autres groupes armés à déposer les armes. Avec ce pas franchi, l’Ituri pourrait se rapprocher un peu plus d’un avenir stable et pacifié.

Cellule de communication du P-DDRCS ITURI

https://x.com/pddrcs_ituri/status/1879612224534429998?t=6iasRPxzqOr_EYRumx-Qyg&s=19 djuguactualite@gmail.comhttps

GPAU

Voyons, maintenant, encore.  Que fera Kinshasa de ces compatriotes et pourquoi ?

Appel à la levée de l’État de siège en Ituri et Nord-Kivu


Après la mission effectuée par Cheffe de gouvernement congolais, au Nord-Kivu et en Ituri, deux provinces sous état de siège, voici mon point de vue.

Madame la Première ministre, vous et votre équipe déployée dans les 2 provinces citées ci-haut, pour évaluer ce régime spécial décrété par le Chef de l’Etat, commandant suprême, en date du 03 mai 2023, dans son ordonnance numéro 21/015 de cette même date. Nous voulons vous rappeler par notre message qu’en date du 14 août 2023 au palais de la nation le Chef de l’Etat avait fait l’ouverture solennelle de la table ronde sur l’évaluation de l’Etat de siège; où toutes les couches de la province de l’Ituri et celle du Nord-Kivu ont été représentés. Lors de ces assises toutes les parties prenantes ont été unanimes pour la levée pure et simple de ce régime qui est vouer en échec dans nos deux provinces. Si aujourd’hui, nous nous retrouvons dans le quatre murs de la prison centrale de Bunia, où jusqu’à ce jour nous avions passé 9 mois, seulement parceque nous avions aussi soutenu de notre part l’idée de la délégation de deux provinces envoyées à Kinshasa pour la table ronde. Lors de cette table ronde toutes les deux parties ont été unanimes pour la levée de ce régime.
Excellence, cette même idée a été soutenue, lors de votre mission dans nos deux provinces où toutes les langues étaient soudées pour dire non à la requalification de l’Etat de siège mais plutôt à sa levée pure et simple car ce régime a été cuisant(lamentablement voué en échec). Madame la Première ministre et votre délégation, nous vous suggérons de fournir les vraies doléances de toutes les parties prenantes consultées lors de votre mission effectuée en Ituri et au Nord-Kivu où vous aviez entendue ces parties, nous vous demandons de faire la volonté da la population souveraine.
En faisant ainsi, vous allez faire la volonté de la population de deux provinces sous état de siège qui ne jure que sur la levée de ce régime spécial.
Merci pour tout, car nous nous espérons une suite favorable après votre mission.

Pour vous,
Me Augustin KURATABO MUSUBI

AKSANTE SANA

Acteur politico-social et leader d’opinion, depuis sa cellule de la prison centrale de Bunia.


Suivez attentivement l’Hon MBINTULE MITONO qui met à défi la demande d’une nouvelle prorogation de l’État de Siège au Nord-Kivu et en Ituri au niveau de la plénière de l’Assemblée Nationale et il plaide ouvertement pour la fin de ce régime exceptionnel.

Soutien plus à ce Vaillant Député qui fait honneur de tous nos concitoyens.


Pendant que nous voulons la fin de l’état de siège, lui, croit utile d’enquêter !

Voilà comment nous nous enfermons nous-mêmes dans l’esclavage, la colonisation, la dictature.

Plus grave, il ose tenter de laver l’auteur illégal de cet état de siège et ceux qui lui permettent de nous subjuguer.

Non ! L’honorable Mbidule ne nous avance pas : il nous recule, il nous trahit, plutôt, au grand jour.  Ce que nous lui demandons de défendre, c’est la fin inconditionnelle et immédiate de la dictature ; et  le respect du kibali-iturien.

Nous savons nous occuper de notre terroir nous-mêmes.

Ituri : sentiments ou caprices ?


Voici ce que l’on peut lire dans un groupe WhatsApp iturien.

Il ne faut dès lors pas s’étonner que cette région du monde reste parmi des plus insécurisées de la RDC. Avec les groupes armés tels que CODECO, Zaïre, Chini ya Kilima, FPRI et autres, l’Ituri, après le Nord et le Sud Kivu, est en proie à un des désastres humanitaires le plus marquant du 21ème siècle.

[10-08-24 04:50] Par grâce:

Allô, allô… GOUVERNEMENT, FARDC ET TOUT CITOYEN CONGOLAIS.

Il est déplorable de voir l’observation du CESSEZ-LE-FEU par les militaires loyalistes pendant que les M23 récupèrent des contrées de manière rapide, les unes après les autres sans aucune offensive ni sans être inquiété par qui que ce soit.

Les dirigeants, dans le Gouvernement et les commandants dans les FARDC, doivent dire ce qui est claire au peuple.

Néanmoins le peuple soutient toujours les forces de défense loyalistes jusqu’au sacrifice suprême.

La lecture de cet article nous a inspiré les lignes suivantes.

[10-08-24 14:43] GPAU

Est-il responsable et sérieux de soutenir, dans l’Ituri, une armée commandée par des ennemis de l’Ituri, quand on aime sa province ?

« Les dirigeants dans le Gouvernement et des commandants des FARDC doivent dire ce qui est claire au peuple. »

Ce comportement du peuple iturien, cette trahison continuelle de notre terroir, a commencé bien avant 1960, pour ne pas parler des trahisons d’avant l’esclavage arabe et la colonisation européenne. Est-il possible, dans l’état actuel du pays, de dire utilement la vérité au peuple iturien ? Cette vérité dite au peuple lui apporterait quoi qu’il ignorerait ? Le peuple iturien demande-il réellement d’être informé sur quoi quoi que se soit qui touche à son destin ? Si du moins il en aurait un ! Quand, où et comment cela se passerait-il ?

« Néanmoins le peuple soutient toujours les forces de défense loyalistes jusqu’au sacrifice suprême. »

Ce peuple que nous sommes, défend-il réellement les intérêts de l’Ituri et ceux de la République Démocratique du Congo ? En 1960, le peuple iturien embrassait le lumumbisme ; en 1964, le molelisme ; en 1965, le mobutisme ; en 1997, le kabilisme ; et en 2011, l’udpsisme. Quel objectif, quel destin, quel avenir a jamais poursuivi et rechercher l’iturien ?

Quelles sont les conséquences à tirer du constat.

  1. L’Ituri manque une âme, de peuples qui soient débout.
  2. L’Ituri manque de leaders valables.
  3. L’intelligentsia iturienne est irresponsable et mourra de son égoïsme et de son ingratitude.
  4. Si le Projet 2014 ne titille pas les peuples et les cerveaux ituriens, l’Ituri mourra comme le reste de la RDC.

La jalousie de l’UDPS ?


Est-ce vrai que l’UDPS soit jaloux contre Nzanga ?  C’est ce que nous débattons ici-bas.  L’opposition culturelle entre lubaphones et swahiliphones vient de très loin et s’accroît avec l’avènement de l’UDPS au pouvoir.

« La jalousie de l’UDPS. »  C’est ce que voit un compatriote dans le soulèvement de certains membres de l’UDPS contre l’AVPR naissant.

Nous avons alors posé la question: « Que fera l’AVRP pour contrer victorieusement cette jalousie éventuelle de l’UDPS avec un bénéfice pour la RDC ? »

Une réponse nous a été fournie illico.

« AVRP a ses élus et est membre d’une grande plateforme politique. Malgré la jalousie historique et continuelle de certains égarés de l’UDPS. AVRP restera au côté du Chef de l’État.  Nous connaissons bien le mode opératoire de l’UDPS.  On gère le pouvoir grâce aux principes et non pas avec des imaginations. Sans ses alliés, l’UDPS ne vaut rien. »

Nous en profitons pour revenir à cette écharde dont souffre la RDC depuis les années 60.

En RDC, en effet, en exagérant, aucun politique n’a des principes humains, démocratiques, clairs, connus, suivis rigoureusement, pour présider à la destinée de notre peuple.
Nos hommes politiques, sans formation politique de base ni éducation politiques spécifiques, bricolent.
Aucun chef de l’État ne sait libérer le congolais de l’esclavage (pauvreté, dictat) ni du banditisme ni de l’ignorance ni de l’aliénation mentale, etc.
Frères, séparons nous de ces hommes sans foi ni loi. Ne serait-ce d’esprit ! Formons nos enfants, tous les soirs, à mener une vie qui ne soit pas celle de ces irresponsables connus de longue date, de ces méchants, de ces destructeurs sans scrupules.

L’Ituri, par exemple, dans son âme, n’est normalement pas UDPS. Ils aiment bricoler, dominer, tricher, se venter, paraître, dans leur parti tribal.  Nous, sans parti politique fort, sommes une multiculture de travail bien accompli, d’honnêteté, de respect, de sérieux, de responsabilité, de naïveté ; à dire vrai. Il faudra donc beaucoup de temps pour que nous devenions une symbiose !  Les udpsistes devront apprendre à s’humilier, à se civiliser, nous devront apprendre à nous organiser politiquement et à ouvrir nos yeux, d’abord !

Cela doit se travailler de part et d’autre, sans ambages !
En attendant, nos fils doivent arrêter net toute spoliation de nos moeurs en s’investissant dans un parti qui viole et spolie toute notre culture, qui détruit nos valeurs, qui nous tire vers le bas ; pour avoir le temps de mettre lendu et hema sur les rails et avoir la force de prendre notre indépendance véritable, pendant que d’autres se plaisent à être assujettis à nos ennemis, du dedans et du dehors, clairement identifiés, depuis belle lurette !  Ce challenge, l’iturien ne se l’est pas encore approprié !

L’AVPR finira par être nord-kivutien, s’il ne l’est pas encore.  Là aussi,  la relation à l’UDPS se reduira à la question culturelle.  Le Kivu, en effet, est une autre culture, opposée, elle aussi au registre kasaïen, pour cause d’autres incompatibilités connues également ; mais qui demandent du temps pour être résolues.

Sont-ce là des raisons de s’alarmer ?  Existe-il des solutions acceptables pour tous ?

Oui : des hommes meurent en masse dans l’Ituri et dans le Kivu.

Non : l’UDPS veut dominer et se pavoiner, ni l’Ituri ni le Kivu n’ont du temps pour cala ; et de plus, cela n’est pas le destin qu’ils visent.

Dans cette condition, l’urgence est que les brimés se liguent pour prendre leur défense.  Bourrés de traîtres , infiltrés par les udpsistes, les Ituriens et les Kivutiens auront du mal à s’en sortir.  Ils doivent d’abord amégager leurs maisons respectives, trouver des terrains d’attentes pour se liguer et engager une contre-attaque victorieuse qui imposera à tous le respect mutuel.

Quelques décennies sont nécessaires, parce que, l’alliance soudano-nilotique ajoute une couche au problème que nous travaillons, dans Projet 2014, depuis 1976 déjà, et dont nous mesurons la complexité au plan humain, sociologique, économique et spirituel !

Comme les Congolais refusent de se mettre autour d’une table, la difficulté de solutionner les problèmes ira croissante !