Cybercafés/Goma


Feuille de route pour le démarrage du projet Cybercafés/Goma

Tableau 1 Tâches et résultats entendus

Ordre

Tâches

Résultats entendus

Remarques, observations

1.

Identification des institutions d’enseignement intéressées

Trois institutions d’enseignement intéressées (Dénomination, nombre d’élèves ou d’étudiants, nombre du personnel enseignant et administratif, Nom, prénom, téléphone et adresse email du responsable)

Prendre si possible trois points équidistants dans la ville pour assurer un déplacement possible d’autres écoles vers les 3 laboratoires d’informatique. Tenir compte des labos existants.

2.

Obtenir 3 devis de chacun des 3 meilleurs fournisseurs de services Internet de la ville

Pour chacune des institutions et chacun des fournisseurs obtenir un devis qui fournit les coûts des installations et le coût d’une année d’abonnement. La connexion doit être de de la toute dernière technologie disponible, un DSL sans limitation de volume de données ni disponibilité en temps ! Fournir les coordonnées de l’entreprise et du responsable.

 

3.

Créer un compte pour la gestion financière du projet

Un compte auprès d’une institution bancaire pour EAE ASBL

 

4.

Calculer la rentabilité du projet

Rentabilité économique, sociale, politique, culturelle, technologique, scientifique, industrielle

 

5.

Négocier et réunir la participation des parents aux frais

Un montant total des participations dans chaque institution, par enfant ou par famille (à suggérer).

 

6.

Négocier une participation de l’administration locale

Quartier

Commune

Ville

 

7.

Négocier une participation de la population locale

Le quartier

La commune

La ville

 

8.

Négocier une participation des opérateurs économiques locaux

Commerçants

Autres hommes d’affaires

 

9.

Rechercher un éventuel don, crédit ou subside

RDC

Belgique

UE

 

Tableau 2 3 institutions choisies pour le projet-pilote

Dénomination

Apprenants

Personnel

Prénom

Nom

Post-nom

Téléphone

Email

               
               
               

Tableau 3 3 meilleurs fournisseurs de services Internet

Dénomination

Rue

Numéro

Quartier

Commune

Nom

Prénom

Téléphone

Fax

Email

                   
                   
                   

Tableau 4 : Coût en dollars de l’installation complète et d’un abonnement de 12 mois. Total = …$

Fournisseurs

Institution 1

Institution 2

Institution 3

Sous-totaux

Coûts

Installation

Abonnement

Installation

Abonnement

Installation

Abonnement

 

Fournisseur 1

             

Fournisseur 2

             

Fournisseur 3

             

Tableau 5 : Participations locales aux frais en dollars. Total = … $

Participations

Institution 1

Institution 2

Institution 3

Sous-totaux

Parents

       

Quartier

       

Commune

       

Ville

       

Opérateurs

       

Dons

       

Subsides

       

Crédits

       

24 heures après…


“L’officier militaire s’est toutefois dit «solidaire» et «compatissant» face à cette population qui, selon lui, avaient bien accueilli les FARDC à leur arrivée à Nord-Kivu: les FARDC se retirent de Rutshuru, le M23 se redéploieRutshuru.”

Naïveté !

Les populations du Nord-Kivu se refuse de voir où se trouve leur vrai salut !

Voyons, si en dehors du projet 2014, elles pourraient trouver mieux pour une approche salvatrice efficace, qui nous conduise vers une vraie et durable paix.

***********************************************************

[17:54:41] christian akili: Vingt-quatre heures après avoir repris le contrôle des localités abandonnées par les rebelles du M23 à Rutshuru, l’armée congolaise s’est retirée, dimanche 3 mars, de ce territoire du Nord-Kivu. Les Forces armées de la RDC (FARDC) affirment avoir obéi à un ordre hiérarchique. Des témoins rapportent que les rebelles du M23 ont commencé à revenir dans ce territoire. De son côté, la société civile demande au Gouvernement de tenir ses promesses faites, relatives à la sécurisation de la population locale.

Selon plusieurs témoins, l’armée a commencé à se retirer vers minuit, heure locale, à partir de Rubare, à 4 Km de Rutshuru centre, sur la route allant vers Bunagana.

Les FARDC se sont ensuite retirées de Kalengera et Kako, à l’ouest, Rutshuru-centre et Kiwanja, au nord, puis Nyongera, au nord-est.

Deux heures plus tard, vers 3 heures du matin, à la surprise de la population, le M23 a commencé à redéployer ses troupes à partir de Rubare, puis sur l’axe Mabenga- Rwindi, rapportent les mêmes sources.

Le porte-parole du M23 a confirmé que les rebelles se redéploient sur leurs anciennes positions abandonnés vendredi dernier.

«Inadmissible », estime la société civile

La société civile du Nord-Kivu a jugé inadmissible ce retrait de l’armée du territoire de Rutshuru, alors que le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, avait affirmé que les FARDC étaient revenues restaurer l’autorité de l’Etat dans ces localités longtemps occupées par les rebelles

Pour Omar Kavota, porte-parole de cette structure, «il en va de la dignité du gouvernement congolais de trouver une réponse immédiate pour que sa parole d’honneur, ses promesses, rassurant la population, soient respectées».

«On était déjà très satisfait des déclarations du porte-parole du Gouvernement, qui annonçait que les FARDC étaient en train de restaurer l’autorité de l’Etat. Ces propos viennent d’être contredits par une réalité triste. C’est inadmissible parce que le porte-parole du Gouvernement a rassuré la population. Il a envoyé des messages de réconfort à cette population, qui saluaient la présence et le retour des FARDC», a-t-il affirmé.

« Nous ne sommes pas des rebelles »

Confirmant le retrait de l’armée des positions qu’elle avait investies quelques heures plus tôt dans le Rutshuru, le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, le lieutenant Colonel Olivier Hamuli, a déclaré qu’il s’agissait d’obéir à un ordre hiérarchique.

«Nous, nous ne sommes pas des rebelles. Nous sommes une armée républicaine, et nous sommes soumis à l’autorité politico-administrative. On s’est retiré sur ordre de la hiérarchie. Et nous nous inclinons devant cette instruction», a-t-il affirmé.

L’officier militaire s’est toutefois dit «solidaire» et «compatissant» face à cette population qui, selon lui, avaient bien accueilli les FARDC à leur arrivée à Nord-Kivu: les FARDC se retirent de Rutshuru, le M23 se redéploieRutshuru.

Vendredi 1er mars dans la soirée, les militaires congolais avaient repris le contrôle de plusieurs localités du territoire de Rutshuru abandonnées par les rebelles du M23 qui les occupaient depuis plusieurs mois.

Dans un communiqué vendredi 1er mars, le M23 avait annoncé son retrait de ces localités pour « éviter la confrontation des forces dans les grandes agglomérations et la mise en danger des vies humaines ».

Selon le mouvement rebelle, les localités de Mabenga, Kitagoma, Kiwanja, Rutshuru-centre et Rugari sont assiégées par une coalition armée, composée de militaires congolais, de rebelles rwandais des FDLR, et de miliciens Maï-Maï, qu’il accuse de commettre des exactions à l’encontre des populations civiles.

Réagissant à ce communiqué, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, avait indiqué que c’est à l’armée congolaise d’assurer la sécurité des populations civiles et non au M23.

Nos formations en gestion de projets de développement local


Nous, EAE ASBL, organisons une formation en ligne d’initiation à la gestion des projets de développement local, gratuite, pour les ressortissants de l’Union Européenne et de l’Afrique.  Ce module d’initiation dure 24 heures au total, comme toutes nos autres modules de formation.  Dans une première étape, nous organisons 4 heures de formation introductive à l’attention des personnes intéressées par la formation.

Cette formation introductive est pratique et permet de passer en revue plusieurs concepts et techniques de base en gestion de projets de développement local.

Au bout des 24 heures d’initiation, nous délivrerons une attestation de participation qui reprendra toutes les compétences effectivement transmises.  Nous informons les ressortissants de l’Union Européenne que cette attestation de l’EAE ASBL n’est pas reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles ; ceci ne veut pas pour autant dire qu’elle ne serve à rien !

Les concepts

Gestion, projet, développement, localité, problème, besoin, idéal, but, objectif, résultat, ressource, activité, action, évaluation, partie prenante…

Les techniques

Analyse d’opportunité, de faisabilité, des problèmes, des solutions, des risques, des motivations, des ressources, de rentabilité…

Conditions de participation

1. disposer d’une connexion internet haut-débit pouvant supporter Skype et Teamviewer et la faire tester par nous avant le début de la formation

2. avoir un casque avec microphone

3. être disponible entre 22 heures et 23 heures de Bruxelles pendant 4 jours consécutifs

4. avoir un projet à concevoir, en cours de conception ou en cours d’exécution pour appliquer les concepts et techniques étudiés

5. s’imposer de participer à tous les exercices pratiques organisés dans la classe virtuelle et de remettre tous les devoirs à exécuter personnellement chez soi

6. idéalement, avoir un niveau d’instruction correspondant au bac + 3 ; ceci n’est pas indispensable, mais la formation ne peut être suivie que par les détenteurs d’un baccalauréat (D6 en RDC)

7. avoir une bonne maîtrise du français

Sessions

Session Début Fin
1 20/02/2013 22h00 23/02/2013 23h00
2 27/02/2013 22h00 02/03/2013 23h00
3 04/03/2013 22h00 07/03/2013 23h00
4 11/03/2013 22h00 27/02/2013 23h00

 

Inscription

Déposer sa demande sur Skype à l’adresse du pseudo “uwekomu”.

Un sit-in peut-il servir ?


  • Nguru Wasingya Anselme

    SIT-IN DE GOMA (RDC) SUSPENDU/ TÉMOIGNAGE FASCINANT D’UN MANIFESTANT
    « Goma, 7h30, la Police GMI revient sur le lieu de la manifestation avec deux jeeps 4X4 policiers (armés jusqu’aux dents). Les élements de Cette unité de GMI ont menacé de tirer. Ils ont quitté leur véhicule avec brutalité, ils étaient à quarante à peu près. Ils nous ont escortés jusqu’à la Paroisse Carmel avant nous de nous proposer d’aller à la mairie mais curieusement ils nous amener au bureau de la Police P2 où on a subi des intimidations. 5 minutes après, ils nous ramenés au siège de l’assemblée Provinciale du Nord-Kivu; oùn ous avons rencontré le vice président de l’assemblée provinciale, le maire de la ville, le commandant ville de la PNC, le responsable de la TRAMINCO (société de construction de la voirie) et le président de la société civile ville de Goma. Prenant la Parole, le responsable de la TRANMINCO a affirmé que la semaine prochaine les travaux d’asphaltage démarreront sans faute sur l’ensemble de la voirie (10,5km) ensuite le plan d’exécution des travaux sera remis aux élus du Nord-Kivu. Le Président de la société civile? Ville de Goma, Gautier, s’exprimant à son tour a tenu a rappelé aux parties concernés que la date butoir des travaux d’asphaltage est fixée au 28.03.2013. Le Maire de ville (Kundos) a instruit le commandant ville de la Police d’interpeller le Major Malumba qui nous a supplicier et saisi nos biens hier dans la soirée. « 

Gouvernement-CNDP


REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ACCORD DE PAIX ENTRE LE GOUVERNEMENT
ET LE CONGRES NATIONAL POUR
LA DEFENSE DU PEUPLE
(CNDP)

Goma, 23 Mars 2009

______________________________________________________________________

Accord de paix entre le Gouvernement et le CNDP

Goma, 23 Mars 2009

PREAMBULE

Nous, Gouvernement de la République Démocratique du Congo et Congrès

National pour la Défense du Peuple (CNDP), Parties au présent Accord,

Réunis en plusieurs sessions à Nairobi (Kenya) et Goma (RDC) sous les auspices de la

co-Facilitation de l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations

Unies pour les Grands Lacs, S.E.M. Olusegun Obasanjo et du co-Facilitateur de l’Union

Africaine et de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, S.E.M.

Benjamin William Mkapa ;

Soucieux de contribuer à une paix durable en République Démocratique du Congo et à

une réconciliation sincère entre filles et fils de ce grand pays ;

Convaincus de la nécessité de parvenir à une résolution rapide et durable de la crise

qui, des années durant, a prévalu dans l’Est de la République Démocratique du Congo

en général, et dans le Nord et le Sud Kivu en particulier, créant des conditions propices

à des violations massives des droits humains ainsi qu’une crise humanitaire sans

précédent auxquels il importe de mettre rapidement fin ;

Conscients du fait que le Dialogue constitue le mode par excellence de règlement des

conflits ;

Réaffirmant le caractère intangible et inaliénable des principes fondamentaux de la

Constitution de la République, particulièrement ceux relatifs :

a) à la souveraineté nationale ;

b) à l’intégrité territoriale ;

c) à l’inviolabilité des frontières nationales, conformément au tracé en vigueur au

30 juin 1960 ;

d) aux droits humains, libertés fondamentales et devoirs du citoyen et de l’Etat ;

e) au caractère républicain et apolitique des Forces Armées et de la Police

Nationale ;

______________________________________________________________________

Considérant les Accords et cadres de référence suivants :

a) Le Pacte de la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la Région des

Grands Lacs signé le 15 décembre 2006 à Nairobi ;

b) Le Communiqué Conjoint du Nairobi du 9 novembre 2007 ;

c) Les Actes d’engagement signés à Goma le 23 janvier 2008 à l’issue de la

Conférence sur la Paix, la Stabilité et le Développement dans les provinces du

Nord Kivu et Sud Kivu, ainsi que les résolutions de ladite conférence ;

d) Les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, notamment les résolutions

1843, 1856 et 1857 relatives à la situation sécuritaire au Nord Kivu, au

renforcement de la MONUC et à son nouveau mandat ;

e) Le Communiqué Conjoint du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de

la Région des Grands Lacs tenu à Nairobi le 7 novembre 2008 ;

Considérant la nécessité du strict respect des normes et principes fondamentaux du

droit international humanitaire ;

Reconnaissant la nécessité de mécanismes fiables et efficaces de bonne

gouvernance à tous les niveaux et dans tous les domaines, y compris celui de la

certification de l’exploitation, de l’évaluation et du contrôle des ressources naturelles ;

Considérant les récentes déclarations militaires et politiques du CNDP en dates du 16

janvier et du 4 février 2009, à Goma ;

Sans préjudice d’autres Accords susceptibles de contribuer à ramener et consolider la

paix et la stabilité dans les provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu, ainsi que dans la

Région des Grands Lacs ;

______________________________________________________________________

Convenons solennellement de ce qui suit :

Article 1 : De la transformation du CNDP

1.1. Le CNDP confirme le caractère irréversible de sa décision de mettre fin à son

existence comme mouvement politico-militaire. Il s’engage :

a) à intégrer ses éléments de police et ses unités armées respectivement dans

la Police Nationale Congolaise et les Forces Armées de la République

Démocratique du Congo;

b) à se muer en parti politique et à remplir les formalités légalement requises à

cette fin;

c) à poursuivre dorénavant la quête de solutions à ses préoccupations par des

voies strictement politiques et dans le respect de l’ordre institutionnel et des lois

de la République.

1.2. Le Gouvernement s’engage à traiter avec célérité la demande d’agrément du

CNDP comme parti politique.

1.3. Par ailleurs, les parties acceptent le principe de participation du CNDP dans la vie

politique de la RDC. Les modalités en seront fixées d’un commun accord.

Article 2 : Des prisonniers politiques

2.1. Le CNDP s’engage à produire, dans les plus brefs délais, la liste réactualisée de

ses membres prisonniers politiques.

2.2. Conformément aux Actes d’engagement de Goma, le Gouvernement s’engage à

procéder à la libération de ces prisonniers. Le Gouvernement s’engage également à

assurer leur rapatriement dans leurs lieux d’habitation.

______________________________________________________________________

Article 3 : De l’amnistie

3.1. En vue de faciliter la réconciliation nationale, le Gouvernement s’engage à

promulguer une loi d’amnistie couvrant la période allant de juin 2003 à la date de sa

promulgation, et ce conformément au droit international.

3.2. Les parties conviennent de l’observance stricte de l’indépendance du pouvoir

judiciaire telle que consacrée par la Constitution.

3.3. Le CNDP ayant exprimé des préoccupations quant à certaines dispositions du

projet de loi tel que déjà adopté par l’Assemblée Nationale, dont la qualification à son

avis restrictive des faits amnistiés, il a été convenu que ces préoccupations soient

transmises par le Gouvernement au Parlement pour examen.

Article 4 : Du mécanisme national de réconciliation

4.1. Les parties s’engagent à entretenir une dynamique de réconciliation, de

pacification des coeurs et des esprits, ainsi que de bonne cohabitation

intercommunautaire en tant qu’exigence primordiale de bonne gouvernance. Dans

cette optique :

a) Les parties conviennent de la création d’un mécanisme national chargé de

définir et de conduire la politique de réconciliation entre Congolaises et

Congolais, et de lutter contre la xénophobie.

b) Le Gouvernement s’engage à créer une structure ministérielle responsable à

la fois de la sécurité intérieure, des affaires locales et de la réconciliation. A

défaut de créer un Ministère spécifique, toutes les matières susmentionnées

devront faire l’objet d’une prise en compte claire dans la définition des

attributions d’un même Ministère.

Article 5: De la résolution des conflits locaux

5.1. Le Gouvernement s’engage à mettre en place des Comités locaux permanents

de conciliation, relevant de l’autorité civile locale et composés notamment des sages

______________________________________________________________________

locaux, hommes et femmes, pour pallier la carence en matière de prévention et de

résolution extra judiciaire de conflits.

5.2. Les parties conviennent du principe de la création d’une « police de proximité »

entendue comme branche de la Police Nationale Congolaise; à l’écoute du peuple à la

base et au service de celui-ci.

5.3. Les éléments de la police de proximité seront recrutés et formés au niveau

national. Le programme de leur formation sera structuré de manière à les doter d’une

connaissance profonde des réalités sociologiques des régions où ils seront déployés.

Sans être constituée sur une base ethnique ou communautaire, la police de proximité

veillera, dans le déploiement de ses unités sur le terrain, à ce que la composition de

celles-ci reflète la diversité sociale locale.

5.4. Les deux parties conviennent que la contribution du CNDP sur les sujets cidessus

est à verser à la partie gouvernementale.

5.5. En attendant la mise en place de la police de proximité, et afin d’assurer la

sécurité des réfugiés et personnes déplacées rentrant dans leur milieux, les parties

conviennent de la mise en place, par le Gouvernement, d’une unité de police spéciale

issue du processus d’intégration des éléments de la police du CNDP au sein de la

Police Nationale Congolaise. Cette unité sera formée et équipée conformément aux

exigences de maintien de l’ordre au niveau local.

Article 6: Du retour des réfugiés et des déplacés internes

6.1. Les deux parties conviennent que vivre en paix dans son pays et jouir pleinement

de sa citoyenneté sont des droits inaliénables de tout Congolais. De ce fait, le retour

rapide des personnes déplacées et des réfugiés congolais encore présents dans les

pays voisins vers leurs milieux d’origine est une nécessité.

6.2. En conséquence, le Gouvernement s’engage à relancer dans les plus brefs

délais, les Commissions tripartites relatives aux réfugiés congolais se trouvant dans les

pays voisins et à initier des actions de réhabilitation nécessaires à leur réinsertion. Les

parties s’accordent également à inciter et à faciliter le retour des déplacés internes.

______________________________________________________________________

6.3. Les modalités pratiques relatives à ces opérations feront l’objet d’une élaboration

de mécanismes particuliers, notamment :

a) Identification

b) Etude de localisation

c) Viabilisation des zones de retour (sécurité, infrastructures, eau …)

d) Réinsertion sociale.

6.4. Un calendrier contraignant sera élaboré pour une prompte mise en oeuvre de

cette disposition. L’indication d’un tel calendrier est ici annexée.

Article 7: Des zones sinistrées

7.1. Du fait des guerres récurrentes, qui ont entraîné la destruction des infrastructures

de base, des habitations, des champs, des plantations et du bétail, ainsi que

l’impraticabilité des routes, les parties recommandent que soient déclarées « zones

sinistrées » les Provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu.

7.2. Le Gouvernement s’engage à mettre en oeuvre des projets intégrateurs et des

projets de développement à haute intensité de main-d’oeuvre, de manière à absorber

main-d’oeuvre que rendra disponible la démobilisation, le retour des déplacés internes et

celui des réfugiés, en commençant par les territoires les plus affectés.

Article 8 : De l’Administration du Territoire

8.1. Les parties conviennent que le rapprochement de l’administration des administrés

est une exigence de bonne gouvernance.

8.2. Se fondant sur la nécessité d’une meilleure prise en compte possible des réalités

sociologiques du pays, le CNDP a proposé une modèle de découpage du territoire

national.

______________________________________________________________________

8.3. Il a été convenu de consigner la contribution du CNDP sur ce sujet comme un

élément de réflexion pour l’amélioration constante de l’efficacité de l’Administration du

Territoire.

Article 9 : De l’Administration Publique

9.1. Les parties s’accordent sur le fait que l’administration devrait répondre aux

besoins de proximité que ressentent souvent les populations locales.

9.2. Dans ce cadre, le CNDP a proposé que l’Administration publique soit prise en

charge par les Agences Nationales techniquement et financièrement autonomes,

quoique sous tutelle des Ministères.

9.3. Il a été convenu de verser cette contribution du CNDP à la partie

gouvernementale pour enrichir les réflexions liées à la réforme de l’Administration

publique en République Démocratique du Congo.

Article 10: De la réforme de l’Armée et des Services de Sécurité

10.1. Les deux parties ont convenu qu’une réforme profonde de l’Armée et des

Services de Sécurité de la RDC constitue une priorité.

10.2. Le CNDP a proposé des orientations stratégiques pour une telle réforme.

10.3. Le Gouvernement, qui est conscient de cette nécessité et y travaille déjà,

s’engage à inscrire la réforme de l’Armée et des Services de Sécurité en première ligne

des activités à réaliser dans les meilleurs délais.

Article 11 : Du mode de scrutin

11.1. Les parties conviennent de la nécessite d’une évaluation urgente, suivie d’une

révision si nécessaire de la loi électorale, afin de permettre une représentativité la plus

large possible, sans pour autant nuire à l’efficacité des institutions à tous les niveaux, et

de renforcer les sanctions à l’endroit de ceux qui, pendant la campagne électorale,

tiennent des discours sectaires ou haineux.

______________________________________________________________________

11.2. Une proposition en ce sens est versée par le CNDP à la partie gouvernementale

pour transmission à la Commission électorale nationale indépendante.

Article 12 : Des question spécifiques

2.1. Le Gouvernement s’engage à apporter une solution politique au problème de ka

réinsertion professionnelle des cadres administratifs ayant adhéré au CNDP, sans

préjudice, pour autant, des textes légaux en vigueur.

12.2. Les parties conviennent que la solution au problème de la réhabilitation des

députés provinciaux invalidés pourrait être trouvée dans le cadre plus large de la

participation du CNDP à la vie politique nationale.

12.3. Pour le dossier des Chefs Coutumiers non cooptés à l’Assemblée provinciale du

Nord Kivu, il a été noté que celui-ci est déjà couvert par un arrêt de la Cour Suprême de

Justice.

Les parties conviennent de formuler une recommandation à la Commission électorale

nationale indépendante pour exécution rapide dudit arrêt.

12.4. Les deux parties conviennent du rétablissement de l’Autorité de l’Etat dans les

territoires de Masisi, de Rutshuru et de Nyiragango. Le principe convenu est donc celui

de la réhabilitation dans leurs fonctions des Administrateurs de Territoire et des

Administrateurs de Territoire Assistants nommés par l’Etat. Quant au reste du

personnel, il reste en place jusqu’à nouvel ordre.

Les parties conviennent par ailleurs que dans la mise en oeuvre de ces dispositions, soit

privilégiée la nécessité de promouvoir la concorde et la paix sociale. A cet effet, des

sanctions seront prises à l’endroit de ceux qui enfreindraient ces dispositions. Les ex-

Administrateurs de Territoire du CNDP seront affectés à d’autres responsabilités dans le

cadre plus large de la participation du CNDP à la vie politique nationale.

12.5. Sans préjudice du droit et de l’équité, tous les biens spoliés doivent être remis à

leurs propriétaires, personnes physiques ou morales.

______________________________________________________________________

Outre les mécanismes traditionnels de résolution de ce genre de contentieux, les parties

conviennent de la mise sur pied rapide de comités locaux permanents de conciliation.

12.6. En vue d’une compétitivité accrue de l’économie nationale, les parties

conviennent de la nécessité d’accélérer le processus de libéralisation des entreprises

publiques en RDC.

12.7 Le Gouvernement s’engage à prendre en charge les blessés de guerre, orphelins

et veuves des ex-éléments CNDP dont la liste sera produite par le CNDP. Les parties

conviennent de la reconnaissance formelle des grades des ex-éléments CNDP aussi

bien dans la Police Nationale Congolaise que dans les FARDC. Cette question sera

administrativement réglée de manière globale dans le cadre des OG et les actes

réglementaires y afférant seront pris. Les efforts pour une logistique efficace au profit

des unités sur le terrain seront renforcés.

Article 13 : Des réformes économiques

Les parties conviennent de la nécessité de mécanismes fiables et efficaces de bonne

gouvernance à tous les niveaux et dans tous les domaines, y compris celui de la

certification, de l’exploitation, de l’évaluation et du contrôle des ressources naturelles.

Article 14 : Du Comité national de suivi

14.1. Un Comité national paritaire de suivi Gouvernement-CNDP sera institué par un

texte réglementaire. Il sera chargé de veiller à la mise en oeuvre de cet Accord.

14.2. Son mandat est de trois mois, avec possibilité de renouvellement.

Article 15: Du Comité International de suivi

15.1. L’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine et la Conférence

Internationale sur la Région des Grands Lacs sont les témoins internationaux de cet

Accord et assureront le suivi de sa mise en oeuvre effective par les parties.

______________________________________________________________________

Ces institutions, par le truchement des deux Co-Facilitateurs, constituent le Comité

international de suivi de l’Accord.

15.2. Le Comité international de suivi effectuera des évaluations périodiques afin de

mesurer les progrès réalisés dans la mise en oeuvre de l’Accord. Il pourra également

assister le Gouvernement dans la mobilisation de l’appui régional et international à la

mise en oeuvre dudit Accord.

15.3. Le mandat du Comité international de suivi est de trois mois, avec possibilité de

renouvellement.

Kind Regards

Serge Ntumba

Le Kivu : province du sang.


http://anselmewasingya.wordpress.com/2013/01/07/nord-kivu-province-du-sang-3/comment-page-1/#comment-2

Merci, Anselme.

Un travail énorme doit être effectué par les kivutiens pour mieux comprendre pourquoi, comment, par qui, par quoi, pour qui, avec qui et avec quoi, où et quand le Kivu (grand ou du nord ?) est la province du sang.

Y a-t-il des candidats ?

Nous en cherchons depuis décembre 1999.  Nous n’en avons rencontrés que 5 à 10 au maximum qui s’intéressent à une réelle réponse à ces questions jusqu’à ce jour.  Il nous semble pourtant que les réponses à ces question permettront à nous kivutiens de mieux nous prendre en charge.  Non seulement à mieux nous prendre en charge, mais aussi à ne pas rajouter au sang qui coule sous nos pieds.  Ce sang qui nous attriste et nous endeuille tous ; du moins d’apparence !

Jusque quand ?

D’aucuns nous demandent jusque quand nous pensons que le sang coulera encore au Kivu ?

La réponse à la question est facile, contrairement à ce que plusieurs pensent.  Le sang ne coule pas au Kivu aujourd’hui et n’est pas le fait de l’imposture kanambienne seulement.  Le Congo, depuis son indépendance a connu deux villes meurtrières d’abord.  Entendez par là, deux villes à vols à mains armées : Goma et Lubumbashi (Elisabethville).  Kinshasa (Léopoldville), Kisangani et les autres grandes villes du Congo leur emboîteront le pas après, à l’époque mobutienne déjà.

Dans la ville de Goma, depuis Mobutu déjà, les voleurs nocturnes pouvaient casser les portes du voisin à l’aide d’un cric, charger leur camion des biens de la maison visée, avant de disparaitre dans la nature…  Aujourd’hui, Butembo et Beni ne sont pas loin d’atteindre cet “état d’esprit”.

Les coupeurs de têtes, dans le Kibali-Ituri, envahir le Nord-Kivu d’abord, l’Ituri ensuite, si notre mémoire ne nous trahit pas.  Nous apprîmes ensuite que leurs bases arrière étaient en Uganda et au Rwanda…  Nous sommes en plein mobutisme et le kanambisme ne peut même pas encore être envisager !

Plusieurs autres faits similaires sont faits semblables sont énumérables qui montrent, clairement et indiscutablement, que l’état d’esprit, les moeurs, les attitudes et les comportements qui en résultent, dans le Nord-Kivu, ont préparé le sang qui coule sous nos pied, dans ce pays, géographiquement beaucoup, mais moralement corrompu depuis longtemps déjà !

Notre propos est centre sur le Nord-Kivu, notre terroir.  Si nous pointions notre caméra sur d’autres contrées particulières du Congo, nous retrouverions les mêmes types d’évolutions regrettables.

Tant que le mal n’est pas traîté à sa racine – ce que Julien Paluku et ses collaborateurs ne font pas ou ne savent pas faire, comment le changement peut-il être possible ?  Si un éveil brusque se produisait aujourd’hui, combien de temps faudra-t-il pour que les choses changent radicalement ?  Avec Idi Amin Dada, le banditisme à main armée disparu de Kampala en mois de 4 mois.  Combien de temps survécu-t-il et pourquoi ?  Qu’advint-il après son éviction ?  Des Idi Amin Dada, dans le Nord-Kivu, seraient-ils possibles, viables, convénables et viabales ?  Sans l’esprit d’Idi Amin Dada, combien de temps le changement d’une mentalité des années 60 pourrait-il prende ?  Un demi-siècle après, la situation s’est empirer.  On saccage de jour et plus nécessairement de nuit.  On tir à bout portant de jour et plus nécessairement à 2 heures du matin…

La réponse à la question est facile !

Le Projet 2014

Contrairement à ce que d’aucuns pensent, des tentatives pour résoudre la violence dans le Nord-Kivu ont eu lieu dans le passé lointin.

Les politiciens essayèrent.  Sans succès.  La liste de leurs noms n’est pas longue : Denis Paluku , Enoch Mbusa Muvingi, Antipas Mbusa Nyamwisi, Julien Paluku Kahongya, etc.  Ils essayèrent, ils essaient encore, sans succès jusque-là.  Pourquoi ?

Dans le cadre de notre participation au Projet 2014, notre analyse est que la volonté politique existe de voir les problèmes du Nord-Kivu résolus.  En revanche, la volonté de les résoudre démocratiquement n’est pas vérifiée.  Chez tous les acteurs.  Tout le monde succombe encore aux tentations hégémonistes.  Dans ces conditions nous pouvons affirmer que l’entrée même dans le tunnel n’a pas encore eu lieu.  Il n’y a donc pas encore lieu que l’on parler d’une sortie du tunnel !  Notre invitation autour d’un table, pour l’entrée dans le tunnel est crainte.  Pourquoi ?

Elle signifie une répentance que personne ne veut encore envisager, elle signifie aussi une sincérité qui n’est pas encore dans les agendas des parties prenantes au projet de construction du Nord-Kivu, projet qui d’ailleurs n’existe tout simplement pas.  Ce qui est dommage !

Ce schéma demande du travail personnel, collectif (provincial), mais aussi national et international pour aboutir plus facilement.

Il commence par la rédaction d’un projet de société pour le Nord-Kivu pour ses 100 prochaines années, elle passe par la mobilisation des ressources nécessaires à l’exécution dudit projet, avant d’entrevoir une exécution du projet qui soit réellement bénéfique pour nos peuples et qui n’assèche pas le sang du Kivu, mais lui donne un sens acceptable pour le plus grand nombre.

https://projet2014.wordpress.com

http://palukuatoka.wordpress.com

http://eae-asbl.blogspot.be

http://www.paluku.net/2014

sont les lieux où nous proposons des réponses concrètes, non seulement au problème nord-kivutien, mais aussi aux problèmes de la RDC et de l’Afrique, dans leur rapport aux intérêts européens.

La division du Kivu était-elle nécessaire ?


Le Nord-Kivu est le théatre  de “guerres” atroces depuis les années 90.  Beaucoup de rebelles trouvent dans cette province le champ de bataille.  D’aucuns recherchent les explications à ce phénomène.  Quelques congolais et étrangers ont tenter des explications.  Peu d’enquêteurs consultent les populations locales pour connaître leurs perceptions, leurs explications des guerres qui se succèdent dans la région.  En revanche, beaucoup d’entre eux ont fait parler les rebelles et quelques personnalités en vue dans la sphère politique congolaise et internationale.  Leurs réponses, pour la plupart ne convainquent pas : les prédictions sont visiblement faussées et les prédictions sur l’avenir sécuritaire de la région sont fausses.

Le congolais lui-même, le kivutien en particulier devrait prendre en main la restitution correcte de l’histoire des Kivu.  L’âme kivutienne a besoin d’être entendue pour mieux saisir les besoins, problèmes et motivations locales et les mettre en rapport avec les motivations et objectifs du monde extérieur qui influence le cours de évènements dans la région.

Commençant par une série de questions basiques, nous pensons pouvoir contribuer et faire participer les deux Kivu de manière à dissiper les illusions dans lesquelles vivent beaucoup de congolais mal instruit de l’âme kivutienne, de ses rêves véritables.  Il ne s’agit pas pour nous d’apporter une nouvelle ni prioritairement ni nécessairement, mais il s’agit plutôt d’analyser celle qui est déjà disponible, pour dégager les pistes d’une solution durable et robuste aux conflits qui ont lieu dans la région.  Il faut combler en même temps les lacunes informationnelles, corriger les erreurs, enrichir la connaissance par d’autres informations déductibles de celles dont nous disposons déjà.

Quand est-ce que le Kivu fut-il divisé en Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema ?

Qui opéra cette division ?

Pourquoi opéra-t-on cette division de la province ?

Que pensent les anciens kivutiens de cette division ?

Que pense les congolais non-kivutiens de cette division du Kivu ?

Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette division ?

Quelle application pouvons-nous en faire des divisions en attentes ?