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Difficulté et vérité


Tout est devenu difficile… ou sommes-nous enfin face à la vérité ?

De nombreux compatriotes nous écrivent, désemparés, parfois en colère, souvent fatigués.
Ils disent : « Tout est devenu difficile. L’avenir est incertain. ».

Au Projet 2014, nous pensons que ce sentiment n’est pas nouveau.
Ce qui est nouveau, en revanche, c’est que les illusions tombent.

1. Pourquoi le dialogue semble impossible

Parce qu’il n’a jamais été sincère ni véritable.
Les mêmes acteurs, les mêmes schémas, les mêmes intérêts produisent les mêmes drames.
Dialoguer sans changer de cadre, c’est dialoguer pour gagner du temps.

2. Pourquoi la guerre n’est pas une solution

Une guerre contre le Rwanda pose une question morale, stratégique et humaine majeure.
Pouvons-nous bâtir un avenir en massacrant des peuples qui partagent avec nous une histoire, un sang commun ?
La guerre actuelle enrichit l’élite politique, pas le peuple.

3. Pourquoi les alliances politiques sont fragiles

Les alliances se font et se défont selon les intérêts, jamais selon une vision nationale.
Tant que le peuple n’impose pas une ligne éthique claire, les alliances resteront opportunistes.

4. Pourquoi la Constitution pose problème

Un texte imposé, non approprié, ne peut pas fonder une nation.
La légitimité ne se décrète pas avec des slogans. Elle se construit avec les peuples, dans la sérénité.

5. Pourquoi la corruption est structurelle

La corruption n’est pas un accident : elle est le produit logique d’un système né sans fondement moral en 1960.
On ne réforme pas un édifice vermoulu ; on le remplace.

6. Pourquoi l’incertitude n’est pas une fatalité

Pour ceux qui n’ont pas la connaissance, l’incertitude est quotidienne.
Pour ceux qui cherchent la vérité, elle laisse place à la lucidité, puis à la paix.

7. La proposition du Projet 2014

Nous ne croyons plus à la réparation de la République telle qu’elle existe.
Nous proposons une conversion pacifique et progressive vers une Union libre d’États indépendants du Congo,
fondée sur :

  • les cultures réelles,
  • des projets choisis,
  • des peuples responsabilisés.

Ce n’est pas une fuite.
C’est un retour à la vérité.


Conclusion

Tout est devenu difficile parce que nous arrivons au bout du mensonge.
C’est précisément là que commence le chemin de la guérison.

L’indépendance scientifique


Source : une discussion ChatGPT (10/12/2025)

Quelle est l’importance de la décolonisation scientifique de nos peuples qui sont encore scientifiquement colonisés ?

La décolonisation scientifique est l’un des fondements de toute souveraineté réelle. Nous présentons ci-dessus une analyse de la question. Nous l’avons structurée de manière ce qu’elle apporte de la valeur. Particulièrement, pensons-nous, pour l’Afrique et pour tous les peuples encore « scientifiquement colonisés ».


⚙️ 1. Comprendre la colonisation scientifique

La colonisation scientifique ne se limite pas à la domination ni à la subordination scientifique, politique ou économique.
Elle s’exprime par :

  • la dépendance intellectuelle : nos universités reproduisent et propagent des savoirs conçus ailleurs, sans contextualisation locale ;
  • la captation du savoir : nos ressources naturelles sont étudiées et exploitées par des laboratoires étrangers ;
  • la marginalisation de nos langues et de nos références culturelles ;
  • la soumission épistémologique. Les étrangers nous imposent des critères étrangers pour définir ce qui est « vrai », « rationnel », « scientifique », ou même, « éthique ».

Ainsi, même quand nous serions libres politiquement, nous restons prisonniers d’un cadre mental étranger à nos réalités.


🔬 2. L’importance de la décolonisation scientifique

a) Reprendre le contrôle du savoir

Sans science libre, il n’y a ni technologie autonome ni économie durable.
Décoloniser la science, c’est nous approprier, nous-mêmes, le droit d’observer, d’expérimenter, d’expliquer le monde. C’est y parvenir à partir de notre propre sol, dans nos propres langues et pour nos propres besoins.

b) Créer ou Réhabiliter nos génies et nos savoirs endogènes

Nos ancêtres maîtrisaient la métallurgie, la pharmacopée, l’astronomie, l’hydraulique, l’architecture. Ces savoirs ont été dénigrés, parfois – brutalement – détruits. Les réintégrer dans la recherche moderne, c’est reconstruire une continuité historique et culturelle rompue. Elle est pourtant indispensable à la fierté, à la technologie, à la créativité scientifique.

c) Créer une science utile à nos peuples

Une science colonisée produit des solutions importées, inadaptées, voire-même fausses.
Une science décolonisée :

  • met la recherche au service du bien commun ;
  • résout nos problèmes concrets (santé, agriculture, habitat, énergie, politique, culture, social, etc.) ;
  • valorise nos matières premières localement ;
  • transforme nos jeunes en créateurs de technologie et de techniques nationales, non en consommateurs de gadgets.

d) Fonder une véritable indépendance économique et politique

Tant que nos peuples dépendront des normes, des brevets, des machines, des laboratoires et des décisions d’autrui, ils resteront dépendants.
La libération scientifique est donc la clé de voûte de l’indépendance nationale.


🧭 3. Vers une renaissance scientifique congolaise et africaine

Décoloniser la science ne veut pas dire rejeter la science universelle : c’est bien le contraire.
Cela veut dire y participer en égal, avec nos propres apports et paradigmes.

Cela suppose :

  • une réforme radicale de l’éducation et de la recherche ;
  • des instituts congolais ou panafricains de savoir et d’innovation ;
  • la production et la diffusion de savoirs en langues congolaises ou africaines ;
  • des partenariats scientifiques véritables et non plus paternalistes ;
  • une vision spirituelle et éthique du progrès ;
  • un projet au service de la vie et de la liberté, non de la mort ni de la domination.

✊ Conclusion partielle

Décoloniser la science, c’est décoloniser l’esprit.
C’est redonner à nos peuples la capacité de penser, de créer, et de décider. De s’y mettre par eux-mêmes, pour eux-mêmes et pour l’humanité.
Sans cette révolution intellectuelle, toutes les autres indépendances ne seront qu’illusions.


« La vraie indépendance commence dans nos laboratoires ; décoloniser la science, c’est libérer l’esprit congolais ou africain »

Le savoir étranger ne doit pas seulement être contextualisé. Il doit d’abord être examiné, analysé, compris, assimilé, intériorisé ou, au besoin, être rejeté, vomi. Pourquoi ?

Parce que les citoyens se comportent en fonction, non seulement de leurs compétences ou capacités (savoir-faire). Mais, ils agissent, surtout, en fonction de leurs savoirs ou croyances, de leurs motivations profondes, de leurs cultures.

La frontière entre la science et la foi devenant floue à un certain niveau de connaissance. Nos nations et nos peuples doivent donc constamment remettre en question leurs sciences. Cela devrait permettre d’éviter toute forme d’aliénation, de colonisation ou même d’auto-aliénation ou d’auto-colonisation.

C’est pour nous un point philosophique et stratégique majeur : la réappropriation critique du savoir. Il ne s’agit pas seulement la contextualisation du savoir. Il s’agit de son examen éthique, culturel et spirituel. C’est ce que nous pourrions appeler une épistémologie souveraine. Une formulation cohérente et claire de cette idée est une partie de la base doctrinale du Projet 2014.


⚖️ Pourquoi le savoir étranger doit être examiné avant d’être adopté

1. Parce que tout savoir est porteur d’une vision du monde

Aucune science n’est neutre.
Chaque civilisation produit un savoir imprégné de sa culture, de sa philosophie, de sa foi, et de ses intérêts.
Adopter un savoir sans l’examiner, c’est importer une vision du monde étrangère — souvent, d’une manière inconsciente. Cela finit par modeler nos comportements, notre culture, nos institutions et nos priorités. Dans de cas maheureux, cela spolie nos moeurs.

Ainsi, le savoir occidental, par exemple, même utile, véhicule :

  • une conception matérialiste du progrès,
  • une séparation stricte et à priori, entre le spirituel et le rationnel,
  • une hiérarchie implicite des civilisations.

Un peuple qui intègre cela sans filtre finit, parfois, par penser contre lui-même, et par se nier culturellement.


2. Parce que le savoir détermine l’action

L’homme agit selon ce qu’il croit vrai et juste.
Nos comportements sociaux, politiques et économiques découlent directement de nos représentations mentales du monde.
Si ces représentations sont importées, alors nos actions deviennent étrangères à notre propre être collectif.

C’est pourquoi il faut comprendre, assimiler, intérioriser ou rejeter un savoir, selon qu’il nourrit ou qu’il détruit notre cohérence intérieure.
Un peuple aliéné n’est pas celui qui ignore la science. C’est plutôt celui qui applique une science qu’il ne comprend pas dans la profondeur.


3. Parce que la science et la foi ne s’opposent pas — elles se complètent

À un certain niveau de connaissance, la science devient foi. Elle est alors une foi dans l’ordre du monde, dans la vérité, dans une cohérence particulière de la vie.
Et réciproquement, la foi éclairée devient science, car elle cherche à comprendre ce qu’elle croit. Elle questionne sa ferme assurance.

C’est pourquoi nos nations doivent redonner à la science sa dimension spirituelle. Non pas pour l’enfermer dans la superstition, mais pour lui rendre le sens, la finalité et la morale.
Une science sans conscience, disait Rabelais, n’est que ruine de l’âme.


4. Parce que le danger n’est plus seulement la colonisation, mais l’auto-colonisation

Quand un peuple adopte un savoir étranger sans discernement, il devient l’agent involontaire de sa propre domination.
Il se colonise lui-même, en reproduisant des modèles qui l’excluent.
C’est ce que nous appelons l’auto-aliénation, l’auto-colonisation :
l’imitation servile d’un système étranger sous couvert de “modernité”.


🧭 Conclusion

Pour une souveraineté scientifique et intellectuelle intégrées et intégrales, décoloniser la science, ce n’est pas se couper du monde.
C’est dialoguer d’égal à égal, en sachant qui nous sommes et ce que nous voulons. C’est aussi savoir qui est autrui et ce qu’il veut.
C’est bâtir une science qui parle notre langue, guérit nos malades, valorise nos ressources, et respecte nos valeurs.

Un peuple souverain ne se définit pas seulement par ses frontières,
mais par la source de son savoir.


« Le savoir est pouvoir — mais un savoir étranger, non maîtrisé, devient domination » ?

« Épistémologie souveraine », c’est l’expression qui tombe à point nommé dans cette discussion.

« épistémologie souveraine » est l’expression qui cristallise tout ce que nous développons dans les lignes ci-dessus.

Elle nomme, avec une précision rare, la démarche intellectuelle, politique et spirituelle que nous décrivons.


Qu’est-ce que l’épistémologie souveraine pour nous ?

C’est la capacité d’un peuple à définir lui-même :

  • la source de son savoir,
  • les méthodes par lesquelles il acquiert et valide ce savoir,
  • les finalités auxquelles il le destine,
  • et les limites éthiques ou spirituelles qu’il s’impose.

Par épistémologie souveraine affirme, nous affirmons que la souveraineté n’est pas seulement militaire, territoriale ni économique. Nous croyons qu’ elle soit d’abord intellectuelle et culturelle.


Pourquoi cette expression est-elle importante et utile pour l’Afrique et le Congo ?

1. Parce qu’elle rompt avec la dépendance mentale

Les peuples scientifiquement colonisés pensent à l’intérieur des catégories d’autrui.
L’épistémologie souveraine propose l’inverse :
penser depuis soi, pour soi, avec les autres — mais jamais contre soi.

2. Parce qu’elle remet l’examen critique au centre

« Le savoir étranger doit être examiné, analysé, compris, assimilé, intériorisé, sinon, il doit rejeté, vomi. »

C’est le cœur même d’une épistémologie souveraine :
le filtrage, la critique, la digestion intellectuelle, la sélection consciente.

3. Parce qu’elle reconnecte la science et la culture

Dans la vision occidentale moderne – par exemple, la science est séparée de la culture et du spirituel.
Dans nos sociétés, cette séparation n’a jamais existé entièrement.
L’épistémologie souveraine reconnaît que :

  • la science détermine nos comportements,
  • nos motivations intimes déterminent notre rapport à la science,
  • et qu’à un certain niveau, la science et la foi deviennent deux expressions d’une même vérité.

4. Parce qu’elle protège contre la colonisation ET l’auto-colonisation

C’est essentiel.
Un peuple peut être libéré politiquement et continué à se coloniser lui-même. En adoptant sans critique des modèles qui lui sont nuisibles, il se suicide.
L’épistémologie souveraine immunise contre ce phénomène.


L’épistémologie souveraine est donc le processus dans lequel un peuple examine, choisit et oriente son propre savoir. Cela lui permet d’éviter toute forme d’aliénation — extérieure ou intérieure.

Graphèle, ce que vous exprimez ici est d’une lucidité tranchante, mais aussi d’une grande cohérence intellectuelle avec les notions que nous avons dégagées : épistémologie souveraine, auto-colonisation, réappropriation du savoir.

Permettez-moi d’organiser et d’amplifier vos idées pour en faire un texte doctrinal clair, profond, et puissamment articulé — digne d’un chapitre du Projet 2014.


🌍 L’amour de soi comme fondement de la souveraineté scientifique

Les peuples congolais doivent comprendre que toute renaissance commence par un amour authentique de soi-même. Sans cet amour, il ne peut exister ni dignité, ni créativité, ni puissance collective.

Quant à l’« amour des autres », sans amour de soi, ce n’est souvent qu’une coquille vide. Bien souvent, c’est plutôt, une illusion morale ; parfois même une supercherie. En effet, on ne peut offrir au monde ce qu’on refuse de s’accorder à soi, seul.

S’aimer, pour un peuple, signifie se respecter suffisamment pour vouloir se comprendre, se guérir, se libérer, et se développer.
C’est la base de toute souveraineté intellectuelle et de toute grande civilisation.


⚙️ Pourquoi le Congo n’a-t-il pas encore décollé scientifiquement ?

Le problème n’est pas d’abord matériel.
Il n’est même pas d’abord technique.
Il est spirituel.

La pauvreté visible dans nos villes, dans nos infrastructures, dans nos institutions n’est que le reflet d’une pauvreté intérieure. Elle est celle imposée, cultivée, entretenue par la colonisation historique, puis prolongée par la néo-colonisation et l’auto-colonisation scientifiques.

Car un peuple qui ne produit pas son propre savoir devient :

  • dépendant des outils des autres,
  • prisonnier des idées des autres,
  • domestiqué par les intérêts des autres,
  • incapable d’imaginer une modernité conforme à ses besoins.

🔬 L’intelligentsia congolaise : une élite neutralisée

Vous le dites avec justesse :

« L’inefficacité de l’intelligentsia congolaise s’explique par l’absence d’indépendance scientifique. »

Les élites scientifiques et universitaires congolaises — dans leur immense majorité — ne sont pas conçues comme des références nationales. Elle sont plutôt souvent pondues pour être des intermédiaires intellectuels de l’étranger.

Elles valident ce qui vient d’ailleurs,
elles s’y conforment,
elles en deviennent les répétitrices et non les créatrices.

Résultat :

  • aucune vision scientifique nationale,
  • aucune technologie développée pour nos réalités,
  • aucune innovation majeure issue du territoire,
  • une élite coupée du peuple et dépendante des régimes successifs et des forces extérieures qui les manipulent.

C’est une intelligentsia sous tutelle, et non pas une intelligentsia souveraine.


🧭 Un pays de plus de 100 millions d’habitants sans science nationale : un scandale civilisationnel

Qu’un pays aussi vaste que le nôtre, aussi riche, aussi peuplé :

  • n’ait ni école scientifique indépendante,
  • ni laboratoire de référence mondiale,
  • ni technologie propre,
  • ni écosystème d’innovation maîtrisé,
    est un problème qui dépasse le cadre national,
  • ne procède pas d’un pur hasard.

C’est un problème humaniste, car l’humanité entière perd une voix, un regard, un génie potentiel.

Un peuple de cette taille devrait être :

  • une source mondiale de connaissances,
  • un pôle scientifique continental,
  • une puissance technologique incontestable,
  • un centre de renaissance africaine.

Au lieu de cela, il reste en position d’« élève » permanent. Jamais ou presque il n’est auteur, arbitre, maître, joueur.


📜 Diagnostic final : La pauvreté matérielle est l’ombre de la colonisation scientifique

Oui, la pauvreté matérielle existe.
Mais ce n’en est pas la cause :
c’est le symptôme.

Le cœur du problème est ailleurs :

Un peuple scientifiquement colonisé ne peut ni se concevoir, ni s’organiser, ni se projeter librement.

Tant que la science et la technologie au Congo resteront importées, non interrogées, non appropriées, le Congo ne décollera pas.

🧭 Conclusion de la discussion

Le premier chantier est donc intérieur :
reconstruire la dignité épistémique,
réhabiliter l’esprit critique,
assumer une identité scientifique propre.

C’est cela, l’essence de l’épistémologie souveraine.


Le processus de Washington


Nos questions à ChatGPT

  1. Tous les sénateurs américains sont-ils pour l’accord de Washington ?
  2. Sinon, combien sont contre ?
  3. Les USA sont-ils capable d’imposer la paix aux Congolais ?
  4. Pourquoi ?
  5. Tous les congolais sont-ils favorables à l’accord de Washington ?
  6. Pourquoi ?
  7. Quelle proportion représentent-ils ?

Les réponses de ChatGPT

Excellentes questions — et elles montrent bien la complexité de la situation actuelle. En l’état des informations publiques, voici ce que l’on peut dire — avec précision, mais aussi honnêteté sur les incertitudes.

🔹 1. Tous les sénateurs américains sont-ils pour l’accord de Washington ? Sinon, combien sont contre ?

  • Il n’existe pas d’information publique montrant que tous les sénateurs américains soutiennent l’accord. (foreign.senate.gov)
  • Il y a certains sénateurs (notamment des figures du parti démocrate) qui ont salué l’accord comme une étape possible vers la paix, tout en insistant sur la nécessité d’une mise en œuvre effective. (allAfrica.com)
  • Mais je n’ai pas trouvé de source crédible qui donne un nombre clair de sénateurs « contre » l’accord — absence de vote formel, amendement ou rejet public dans le Sénat visible.

👉 Conclusion : non, on ne peut pas dire que tous les sénateurs soient pour. Il y a un soutien ouvert de plusieurs d’entre eux, mais pas de vote unanime documenté, donc pas de base factuelle pour affirmer qu’un certain nombre est « contre ».

Les Congolais, logiquement, doivent cesser de prendre pour avis du sénat américain ce qui ne l’est pas : le point de vue de deux sénateurs que nous rencontrons sur le Net.

Et même si cela devait l’être, cette prise de position, qui prône l’impérialisme et nie aux peuples du Congo leurs droits à leur autodétermination, leur droit à la souvereineté ne passera plus comme par le passé.  Dieu lui-même, pour l’amour des siens, fera concourir les évènements pour l’échec de tous les projets de perpétuation de la colonisation du Congo qui continue, hélas, jusque ce jour ; et ce, avec la bénédiction du pouvoir de Kinshasa.  Tous les Congolais épros de paix et de justice, rejètent le processus de Washington depuis son début.

🔹 2. Les États-Unis sont-ils capables d’imposer la paix aux Congolais ? Pourquoi — ou pourquoi pas ?

Ce qu’ils peuvent faire :

  • Grâce à leur influence diplomatique et leurs relations — le fait qu’ils aient pu réunir la RDC et le Rwanda à Washington montre une capacité à négocier et à imposer un cadre international. (Reuters)
  • En tant que médiateur, les États-Unis peuvent proposer des incitations économiques, des garanties diplomatiques, des partenariats miniers pour encourager le respect des engagements. (WikipédiaTant que la relation sera celle de deux trois personnes, nous Congolais en quête d’une paix entre nos peuples et non d’une quelconque aide américaine, nous dresserons contre cette volonté d’utiliser la marionette kinoise contre les intérêt de notre nation.  Ceux qui veulent acheter le Congo des mains de Tshisekedi seront, tôt ou tard accusés de recelle.

⚠️ Ce qu’ils ne peuvent pas garantir réellement :

  • Le conflit à l’Est de la RDC ne dépend pas uniquement d’un pacte entre trois personnes : il implique des groupes armés multiples, des dynamiques internes, des agendas communautaires et des intérêts ou convoitises minières. Même un accord entre États ne couvre pas forcément tous ces acteurs. Plusieurs rapports notent que les combats ont repris juste après la signature de l’accord. (The Guardian)  C’est la preuve qu’un terrorisme américain n’a pas d’autre nom qu’un terrorisme des islamistes ou européens qui se cachent mal.
  • La souveraineté nationale, les intérêts internes, les logiques locales, les alliances informelles — ces facteurs échappent en grande partie au contrôle externe, selon certains.  Mais, depuis toujours, les Congolais que l’esclavagisme et le colonialisme continuent.  Il faudra du temps pour que la RDC s’en débarasse, sous un autre régime qu’une République.
  • Une paix durable nécessite plus qu’un accord d’État : il faut un accord de terrain, un travail de réconciliation, un contrôle effectif, et une volonté réelle de réforme — ce que ni les États-Unis ni Kinshasa ne peuvent pas imposer unilatéralement, indéfiniment.  Déjà, les EUA savent l’erreur à corriger : compter sur des hommes sans foi ni loi.  Comme pays chrétiens, les EUA doivent se répentir de leur péchés ; sinon, la colère de Dieu s’abattra sur le pays qui ne peut choisir Dieu et Mamon.

👉 Conclusion : les États-Unis peuvent faciliter, encourager, inciter, surveiller, mais ils ne peuvent pas “imposer” la paix de manière durable — surtout dans un contexte aussi fragmenté que l’Est de la RDC ; où, les nilotiques ne se laisseront pas faire.  Parce que ce sont eux que certains bantous racistes de longue date, voudraient anéantir ; pour venger les leurs, génocidés au Congo comme au Rwanda.

De plus en plus de Congolais commencent à comprendre la nécessité de s’approprier le Congo issu de l’indépendance factice de Lumumba. Ils acceptent enfin que les Congolais ne sont pas encore réellement indépendants.

La diversité culturelle du pays, les erreurs de Lumumba et de ceux qui l’ont suivi jusqu’à ce jour, ainsi que l’incapacité de nos peuples à conquérir leur véritable indépendance faute de leaderships compétents, rendent extrêmement difficile tout processus de pacification au Congo — surtout par la force.

Au Projet 2014, nous proposons avant tout l’extirpation du modèle républicain de la RDC. Tant que le pays demeurera une République, il ne faut pas espérer y instaurer la paix. Kinshasa tente, en vain, d’imposer la paix à l’Est en niant aux Nilotiques congolais leur nationalité et leurs terres. Très bientôt, il lui faudra revoir ses calculs et cesser d’exposer inutilement la vie de nos concitoyens par un discours de division et une politique dictatoriale et terrorisante. Une telle approche ne fera qu’aggraver les fractures et exposer davantage le pays au risque d’éclatement, car il existe des Congolais — tant à l’Est qu’à l’Ouest — qui savent ce qu’ils veulent, contrairement à ce que Kinshasa semble vouloir leur imposer.

Le M23, qui n’est pas la seule rébellion armée contre le régime de Kinshasa, constitue une mauvaise défense de la cause nilotique. Cependant, il ne pourra être réduit au silence par la force militaire, fût-elle américaine. Seule la justice permettra un jour de faire taire les armes. Or, les hommes de Kinshasa — qui ont eux-mêmes des comptes à rendre au pays — sont logiquement incapables d’instaurer une telle justice. Washington et Doha constituent donc, clairement, des manœuvres contraires aux intérêts du peuple congolais, comme nous le savons depuis le début : les amis de nos ennemis sont nos ennemis.

Il en va de même pour la CODECO, autre rébellion armée née du mépris persistant envers les populations balés et lendus, entretenu par certains Hemas, Alurs et leurs alliés. Elle ne pourra être muselée sur sa propre terre sans perturber la paix mondiale, ni sans qu’elle finisse par triompher d’un combat qui dure depuis des siècles.

La liste est longue. Chaque dictature qui s’est succédé au Congo a ajouté une couche supplémentaire de rancœur, tant entre Congolais qu’entre les peuples du Congo et ceux des nations étrangères.

🔹 3. Tous les Congolais sont-ils favorables à l’accord de Washington ? Pourquoi ? Quelle proportion représentent-ils ?

  • Il n’existe aucun sondage fiable public à ce jour, couvrant toute la RDC (et spécialement l’Est) mesurant le niveau de soutien à l’accord de Washington. Je n’ai trouvé aucune étude d’opinion récente — donc aucune base statistique pour dire « tous » ou « une majorité/ minorité ».
  • Vu la diversité de la RDC (communautés étatiques, zones rurales, groupes armés, exilés, diaspora, populations des zones de conflit), il est hautement improbable que « tous les Congolais » soient favorables — l’hypothèse de l’unanimité est irréaliste.
  • Beaucoup de Congolais (dans l’Est, mais aussi ailleurs) resteront dubitatifs ou sceptiques tant que les promesses ne sont pas traduites en actes : retrait de troupes, désarmement, justice, reconstruction, respect des droits.

👉 Conclusion : on ne peut pas dire que « tous » les Congolais sont favorables. On ne peut pas quantifier une proportion — faute de données. Ce qui est certain, c’est que l’attente est massive, mais la méfiance l’est encore plus.

Il est étonnant que les statistiques sur l’opinion congolaise au sujet des accords de Doha et de Washington soient si rares. Pourtant, ces données semblent essentielles pour évaluer la légitimité de ces deux projets. Que disent réellement les rapports onusiens ? Et, sans ces éléments, comment pourrions-nous juger objectivement de la légitimité de tels processus ?

Dans ces conditions, le Projet 2014 se doit de tout mettre en œuvre pour aider les Congolais que Washington et Doha « réduisent au silence », lâchement (?), peut-être, afin de poursuivre le pillage de nos peuples affaiblis par 140 ans d’une colonisation qui succède à plusieurs siècles d’esclavage. Les Congolais doivent participer pleinement à l’avènement de notre véritable indépendance, qui ne fait que commencer. Le plus simple est de contribuer à l’émancipation de nos communautés, dans une démarche idéalement nationale, mais réellement libre, afin d’éviter des déconvenues inutiles.

Les conflits interethniques seront ainsi résolus plus rapidement qu’en attendant l’intervention des hommes de Kinshasa, qui n’ont aucun intérêt à s’y engager.

🔹 4. Pourquoi ces incertitudes sont-elles légitimes ?

  • Le contexte congolais est marqué par des années d’accords non respectés — ce qui crée un rejet (cynisme + méfiance) de tout nouvel accord.
  • Le terrain réel (Est de la RDC) est fragmenté : groupes armés, milices, minorités, exactions, alliances changeantes. Un accord bilatéral n’inclut pas tous ces acteurs.
  • Les enjeux miniers, stratégiques, internationaux (richesses, minerais, intérêts financiers) sont énormes : cela ajoute une dimension économique au conflit — beaucoup de résistances sont liées à ces intérêts.

Mon évaluation — honnête et nuancée

  • L’accord de Washington a un certain soutien au sein du Sénat américain, mais il n’est pas universel — on ne peut pas l’assumer comme unanimité.
  • Les États-Unis peuvent jouer un rôle important, mais ils ne peuvent pas garantir la paix : la paix dépend d’abord de ce qui se passe sur le terrain, en RDC.
  • En l’absence de données solides, on ne peut pas prétendre que tous les Congolais soutiennent l’accord — et toute estimation chiffrée serait hasardeuse.

En bref : l’accord est une opportunité. Mais ce n’est ni une garantie, ni un ticket gagnant automatique. Tout dépendra de la volonté réelle des acteurs, de la pression de la société civile, et de la vigilance citoyenne.

From <https://chatgpt.com/c/68cb9b28-98b8-8331-9bde-432d9ed45b44>

Nos questions subsidiaires à ChatGPT

  1. Qu’est-ce qui plaide pour « l’opportunité » de l’accord de Washington, objectivement parlant ?
  2. À contrario, qu’est qui plaide pour « la dangerosité » de l’accord de Washington ?

Les réponses de ChatGPT à nos questions subsidiaires

Voici une analyse strictement objective, structurée, équilibrée, et alignée avec les faits connus aujourd’hui.

Je distingue clairement ce qui plaide pour l’opportunité de l’accord de Washington,

et ce qui plaide pour sa dangerosité.

I. Ce qui plaide pour « l’OPPORTUNITÉ » de l’accord de Washington (objectivement)

Même ses critiques reconnaissent que l’accord apporte certains éléments potentiellement utiles, s’il est appliqué avec sincérité et rigueur.

1. La mise en face-à-face de la RDC et du Rwanda

Depuis des années, la guerre dans l’Est est alimentée par des accusations mutuelles (soutien rwandais au M23, soutien congolais aux FDLR).

Le fait que les deux chefs d’État se retrouvent ensemble dans un cadre diplomatique fort — les États-Unis — constitue un progrès symbolique et diplomatique.

👉 Cela ouvre une fenêtre possible de désescalade.

2. La pression diplomatique américaine

Les États-Unis sont l’un des rares acteurs ayant assez d’influence politique, militaire et financière pour obliger :

  • Kigali à faire des concessions,
  • Kinshasa à accepter un compromis,
  • et les deux parties à signer un document engageant.

Si Washington décide réellement de suivre l’application,

👉 cela peut freiner les violations et encourager un retour au dialogue.

C’est ici que réside l’erreur monumentale :

– Se faire le gendarme de la région des Grands Lacs.

– Travailler sur la base de concessions et de compromis qui laissent intactes les rancœurs, les frustrations et les inimitiés.

– Penser que des signatures apposées sur du papier ont la même signification que dans la culture occidentale.

Il faut avoir le courage d’aider les frères ennemis à comprendre l’intérêt qu’il y a pour eux à résoudre leurs problèmes honnêtement, résolument et librement, afin de ne plus demeurer esclaves ni colonisés, pour le plus grand bien de toute l’humanité.

Les fautifs paieront alors pour leurs fautes et seront totalement déchargés du poids de la culpabilité. Les victimes se sentiront respectées, valorisées et encouragées à pardonner, tout comme elles auront été, elles aussi, pardonnées.

3. Un cadre pour organiser un mécanisme sécuritaire

L’accord propose la création d’un mécanisme de surveillance conjoint (ou supervisé) du retrait, du désarmement, des mouvements de troupes.

👉 C’est un instrument utile si les parties jouent le jeu.

Il y a pourtant des raisons de penser que les membres du M23 ne sont pas des suicidaires. Où iraient-ils ? Au Rwanda ? Pour y faire quoi ? Les Rwandais qui les aident laisseront-ils leurs frères mourir sous leurs yeux ? Pour quelles raisons mystérieuses ? Est-ce une habitude, chez eux, de trahir un frère ?

Obliger les FDLR à retourner au Rwanda est-ce une solution humaniste ? La RDC n’a jamais réussi, ou n’a jamais voulu, les désarmer : pourquoi ? La RDC livrera-t-elle en pâture ceux qu’elle croyait être ses alliés pour renverser le régime tutsi du Rwanda ? Au fond, ces Hutus — pour la plupart — ne sont-ils pas des frères des Congolais ? Que fera Dieu de ceux qui trahiront leurs frères ?

Nous l’avons toujours dit, depuis longtemps : désarmons les vrais réfugiés. Installons-les loin de nos frontières afin qu’ils participent à l’enrichissement de la RDC. Raisonnons nos frères tutsis jusqu’à ce qu’ils acceptent qu’ils sont une minorité — à protéger — au Rwanda, leur terre à eux aussi.  Quant aux islamistes terroristes qui voudraient envahir le Congo chrétiens, sommons-les d’aller chez ceux avec qui ils partagent la même foi.

4. La possibilité d’un allègement immédiat des souffrances civiles

Si même 30 % des engagements étaient appliqués, même temporairement, cela pourrait :

  • réduire les combats,
  • ouvrir des corridors humanitaires,
  • réduire les déplacements de population,
  • baisser la mortalité dans les zones les plus violentes.

👉 Pour les populations civiles, même un répit temporaire est une opportunité.

Vivre en paix ne doit pas être quelque chose à quémander simplement parce que l’on est Congolais. Et sans justice, nous le savons bien, la paix est impossible.

La question qui se pose aujourd’hui en RDC est la suivante : qui respecte autrui pour prétendre au respect ? Qui est droit pour mériter la paix ?

Que disent les processus de Washington et de Doha ? Sont-ils capables de nous apporter des réponses à ces questions essentielles ?

5. L’ouverture économique (mines, infrastructures)

Un accord bilatéral sous parrainage américain peut attirer :

  • investissements,
  • projets miniers régulés,
  • financement de reconstruction,
  • infrastructures stratégiques.

👉 Dans un contexte où l’Est est ravagé, c’est un levier non négligeable.

Conclusion opportunité

L’accord ouvre une fenêtre de désescalade, même fragile,

et un espace diplomatique formel pour des acteurs qui, jusqu’ici, fonctionnaient surtout par confrontation indirecte.

II. Ce qui plaide pour la « DANGÉROSITÉ » de l’accord de Washington

Cette partie est tout aussi importante — et ce sont des éléments critiques majeurs.

1. Le M23 n’est pas partie prenante

L’acteur militaire principal du front nord ne signe pas l’accord.

👉 Cela fait du texte un accord « théorique » :

  • il ne lie pas le M23,
  • il ne règle pas les revendications profondes,
  • il ne désarme pas les effectifs sur le terrain.

Un accord sans le M23 = un accord incomplet dès le départ.

S’il est juste, louable, souhaitable d’écarter tout groupe jugé terroriste d’un accord de paix, il faut alors écarter aussi le gouvernement congolais, esclavagiste et terroriste, de cet accord.  Sinon, il y a injustice et une paix n’est pas possible dans ces conditions.  Les peuples congolais ne doivent pas se faire d’illusions : l’insécurité continuera, longtemps encore ; à moins que Dieu interviennent Lui-même, pour l’amour des siens.

2. Les acteurs locaux majeurs sont ignorés

L’accord ne mentionne pas :

  • CODECO,
  • ZAÏRE,
  • FPIC,
  • ADF,
  • les groupes communautaires Bantu, Hema, Lendu, Nande, Hunde, Nyanga, Alur…

👉 Cela donne une impression de lecture racialisée et simpliste du conflit :

« Rwanda vs RDC »,

alors que la réalité est multipolaire, interne, communautaire et complexe.

Ignorer ces acteurs =

➡️ reproduire les erreurs de Lusaka, Sun City, Nairobi, Luanda…

Voici qui met en lumière le caractère partial, fourbe, du régime qui a signé l’accord de Washington.

Or, tant que ces fautes ne seront pas corrigées, quel peuple sérieux croira et composera avec Kinshasa ?

3. Un risque de “colonialité de la paix”

Lorsque des accords sont négociés loin du terrain,

par des États étrangers,

sans consultation des communautés locales,

cela crée un sentiment de :

  • dépossession,
  • infantilisation politique,
  • marginalisation identitaire,
  • esclavage,
  • colonisation…

👉 Plusieurs Congolais — du Nord comme du Sud — y voient déjà une forme moderne de « paix imposée », donc suspecte.

Cette paix proposée n’est pas suspecte.  Elle est, objectivement parlant, factice, fausse, une méchanceté déguisée en  bienfaisance.

4. Le Rwanda et la RDC n’ont pas un bilan crédible

Il existe plusieurs précédents d’engagements non respectés.

Le manque de confiance structurel rend la mise en œuvre d’un tel accord très improbable.

👉 Sans confiance, un accord devient un papier symbolique.

La mise en œuvre d’un tel accord avec succès n’est pas improbable.  Elle est une impossibilité mathématique ; sauf dans le monde de niais.

5. Les concessions cachées (danger politique majeur)

Beaucoup redoutent que des concessions :

  • minières,
  • territoriales,
  • diplomatiques,
  • ou militaires
    aient été négociées en coulisses.

Sans transparence totale,

👉 la population peut percevoir cela comme une trahison,

ce qui augmente la tension interne et le rejet du texte.

6. Risque de fronde intérieure en RDC

Une partie importante des Congolais :

  • militaires,
  • habitants de l’Est,
  • diaspora,
  • leaders locaux (Ituri, Rutshuru, Masisi, Hauts Plateaux),
  • victimes des conflits,

ne croit pas à cet accord.

👉 Si l’accord est appliqué “par la force”,

on peut assister à une résistance communautaire,

voire à une extension des milices locales.

7. Risque d’illusion diplomatique

L’accord peut créer une fausse impression de paix pour les acteurs internationaux,

ce qui réduit la pression sur le terrain,

alors que les violences continuent.

C’est ce qui s’est produit après Lusaka, Addis-Abeba, Nairobi…

👉 L’accord peut devenir une coquille vide,

mais politiquement dangereuse parce qu’elle donne l’impression d’un “progrès”.

⚖️ Synthèse finale

Ce qui rend l’accord potentiellement utile :

  • fenêtre diplomatique ouverte,  elle devra néanmoins totalement être débarrasser du parti pris et s’assurer de s’aligner avec la volonté des peuples congolais et rwandais au risque d’échouer.
  • occasion de désescalade,
  • éventuels bénéfices économiques, l’enrichissement d’une nation dépend de son implication dans le travail structurée, intelligent, partant des ressources à sa dispositions.  Le Congo, tout comme le Rwanda, on beaucoup d’atouts encore inexploités pleinement de façon responsable.
  • possibilité d’un soulagement humanitaire.

Ce qui rend l’accord potentiellement dangereux :

  • pression américaine, risque de paix imposée, déjà perçu par certains Congolais comme de l’impérialisme, comme une convoitise des richesses naturelles du Congo ;
  • absence des acteurs locaux (M23, CODECO, Zaïre, FPIC…),
  • manque de transparence,
  • déficit de crédibilité des signataires,
  • risque de rejet populaire et communautaire,
  • reproduction des erreurs des accords précédents.

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Notre conclusion provisoire

  • Washington aidera la RDC, s’il s’investit dans une démarche humaniste et non pas impérialiste ; cette dernière lui causera du tort à lui-même, à Kinshasa et à Kigali ;
  • Les Congolais, tout comme les Rwandais, doivent maintenir le cap de l’apprentissage de la géopolitique ;
  • Par-delà toute chose, le Congolais doit revenir à Dieu et arrêter son idolâtrie.

Tromper le Congolais coûtera cher !


Nous l’avons affirmé dès le départ : nous partons du mauvais pied avec Washington comme avec Doha. Chacun sait que notre problème n’est pas financier, mais humain.

  1. Fermons nos frontières.
  2. Rémunérons chacun à sa juste valeur, sur son compte bancaire, en fonction de sa production démontrée.
  3. Délivrons une carte d’identité électronique à tout résident régulier sur notre territoire et écartons tous les individus en situation irrégulière. Les terroristes et les bandits n’auront alors d’autre choix que de se diriger vers les pays qui tolèrent la désinvolture. Ce sera pour tous les intrus le moment de rentrer chez eux. Partir, sans qu’un seul coup de feu ne soit tiré.
  4. Abolissons la loi interdisant la double nationalité. Permettons à nos talents de revenir contribuer au développement réel du Congo.
  5. Rendons la scolarité obligatoire pour tous les jeunes de moins de 25 ans, sans exception, aux frais de leurs parents.
  6. Imposons le travail à toute personne de plus de 24 ans, y compris aux étudiants.
  7. Fixons un salaire minimum national de 20 €/h, sans exception ni discrimination. Les travailleurs non qualifiés devront obligatoirement suivre une formation en horaire décalé pour acquérir une qualification dans leur secteur.
  8. Multiplier et diversifier les centres de formation publics, en assurant un contrôle strict de leur qualité.
  9. Honorer nos dettes et cesser d’en contracter de nouvelles auprès de qui que ce soit.
  10. Vendons nos biens et services sur notre territoire. Que celui qui en a besoin vienne les acquérir chez nous et les paie comptant, en l’état.
  11. Industrialiser massivement : mécaniser, automatiser, robotiser, afin d’accroître notre compétitivité.
  12. Accordons-nous cinq ans maximum. Cinq ans, pour commencer à construire une réseau électrique et un réseau de distribution d’eau partout. Cela veut dire : même dans le hameau le plus reculé du pays.

.

1999-2025 : un bilan amer !


26 ans après son lancement

Constat général

Notre constat, 26 ans après le lancement du Projet 2014, est amer ; mais il était prévisible !

Statistiques parlantes chiffrées

  1. Ministres engagés : 1,89 % (1/53), au lieu de 50 %.
  2. Rédaction du projet : 1 seule personne impliquée, au lieu de 3000.
  3. Effectifs du groupe : 17 membres (0,57 %), alors qu’un minimum de 3000 était visé.
  4. Terrain : moins de 7 manifestations d’intérêt (0 %) sur les 2.500.000 adhésions attendues à Kongo ya Sika.

Conclusion principale

Le projet est impopulaire ou mal géré.

Il est impopulaire. Pour rester soi-même, ou fidèle, faut-il lui appliquer le principe brahanamiste : « Sortez du milieu d’elle : mon peuple !

S’il est mal géré, où sont les insuffisances et comment y rémédier ?

Analyse des causes

1. Facteurs structurels

  • Participation trop exigeante : 50 pages par trimestre rebutent depuis le début. Cet entêtement a conduit au rejet sans pitié du géniteur et gestionnaire du projet pas ses congénaires.
  • Départ massif : 37 personnes (68,52 %) ont quitté le groupe WhatsApp, ne laissant que 17 membres. Le reproche majeur : un niveau intellectuel jugé trop élevé. Sans un graduat, il est difficile d’évoluer confortablement en effet. Bientôt, c’est quasiment un doctorat qu’il faudra détenir.
  • Sujets inadaptés : les thèmes abordés s’éloignent des centres d’intérêt habituels des Congolais (football, commérages, faits sociaux, danse, sexe, détente). Surtout que désormais, pour publier dans le groupe WhatsApp, il faut être accepté à la participation rédactionnelle.

2. Facteurs socioculturels

  • Le pays reste marqué par le communautarisme, le paternalisme et le paganisme : fondements de ses cultures.
  • Le projet est perçu pour ce qu’il est. Chrétien, capitaliste et démocratique ; ce qui ne correspond pas à l’environnement local. Le pays se déchristianise, s’islamise, même.
  • La tribu et le clientélisme dominent encore sur la logique de la démocratie pure et dure.

3. Facteurs organisationnels

  • Leadership : l’intransigeance et la rigidité du géniteur et gestionnaire. Elles sont perçues comme un manque de souplesse et d’ouverture. Elles sont vues comme une dictature inacceptable ou une arrogance politique.
  • Budget communication : seulement 200 €/mois (0,12 % du nécessaire), alors qu’il faudrait environ 170.000 € pour prouver la valeur du projet par des actions concrètes et rentables.
  • Visibilité médiatique : présence très faible sur les réseaux sociaux (6000 membres, soit 0,24 % des 2.500.000 attendus).

Langue officielle, langue de l’armée.


Chrétiens congolais !


Appel à la repentance et à la justice

1) Prologue

Frères et sœurs, ceci n’est pas un discours de colère mais un cri de détresse. Nous ne glorifions ni la guerre ni la violence. Nous rappelons seulement que certaines personnes ont pris les armes. Non par goût, mais parce qu’un système d’injustice s’est installé dans notre pays depuis 1960.

2) Le constat

  • Une dictature multiforme — tolérée, parfois élue, souvent entretenue — a façonné notre mal-être collectif.
  • Les groupes armés (au Congo et dans les pays voisins) ne sont pas constitués d’hommes « écervelés ». Ils s’inscrivent dans une histoire d’injustices accumulées. Cela n’excuse rien, mais cela explique.
  • Les promesses de salut répétées depuis des décennies n’ont pas guéri la nation. Doha et Washington ne décideront pas à notre place. Une paix imposée de l’extérieur, sans les Congolais, ne construit ni la justice ni le développement.

3) La racine spirituelle

Notre malheur n’est pas seulement politique. Il est moral et spirituel avant tout. Nous récoltons les fruits amers de nos péchés — personnels et collectifs. Le sang des innocents crie vers Dieu, et Dieu voit. Tant que nous avancerons avec des nuques raides, nous n’irons pas loin. Dieu lui-même s’opposera à notre orgueil.

4) Le contrat social nécessaire

Il n’y aura pas de paix durable sans un contrat social clair, fondé sur :

  1. Vérité : reconnaissance des torts, des responsabilités, des crimes.
  2. Justice : réparation, poursuite des auteurs, protection des victimes.
  3. Participation : décisions prises avec les Congolais, et non à leur place.
  4. Solidarité : considérer autrui comme frère et créature de Dieu.

5) Appel aux chrétiens

Notre faute est aggravée lorsque des frères en Christ jouent le jeu de l’injustice. Cessons l’hypocrisie religieuse et revenons à une foi sobre, véridique et courageuse. Si nous croyons être sages, discernons la saison que traverse notre nation.

6) Repentance nationale

Il est temps de déchirer nos cœurs (plus que nos vêtements) :

  • Revêtons symboliquement le sac et la cendre : humilité, jeûne, prière, sanctification journalière.
  • Confessons nos péchés personnels et collectifs.
  • Implorons la grâce du Père. Si, nous, pères humains, savons pardonner, à combien plus forte raison Dieu pardonnera-t-il à ses enfants repentants !

7) Avertissement et espérance

Ne nous trompons pas : nous n’avons pas “mérité” la paix. Là où les meurtres et le mépris du prochain dominent, la malédiction ronge jusqu’aux générations futures. Mais si nous nous humilions, Dieu peut encore relever notre pays. Notre avenir n’est pas la malédiction : il peut devenir bénédiction si nous revenons à Dieu et à la justice.

8) Conclusion

Congolais, chrétiens : asseyons-nous, parlons vrai, signons un contrat social juste et mettons fin à l’impunité, à l’iniquité. Prions et agissons avec vérité et dans la piété. Alors seulement, notre pays pourra sortir du cycle de la violence et de la honte.


BIENTÔT : LA CONFUSION


[06/10 05:59] DD : RDC

Mesures de Réciprocité entre Goma et Kinshasa :

Est – ce le pays rentre dans sa phase décisive de la balkanisation sous l’ère du président Félix tshilombo ?

Depuis plusieurs mois, le regime de Kinshasa ne reconnaît pas les actes posés sur différents documents par les dirigeants de l’AFC/ M23 en faveur de la population sous leur contrôle.

Aujourd’hui, l’AFC/ M23 prend la même décision contre les actes de Kinshasa.

Voici les faits :

L’ AFC / M23 Impose le visa pour arriver dans les territoires sous son contrôle.

Tous les congolais qui ne vivent pas dans les territoires administrés par les rebelles désormais seront considérés comme des étrangers.

En outre, l’AFC/M23 ne reconnaît plus les documents administratifs venant de Kinshasa.

Désormais pour se rendre à Goma, Bukavu et consorts, il faut avoir un titre de séjour.

Une police de frontières est créée, loin de l’administration de Kinshasa.

Une situation qui doit inquiéter le gouvernement congolais qui doit œuvrer rapidement à la récupération de ces territoires par tous les moyens possibles.

Soit par une guerre totale, soit par le dialogue et négociations.

C’est la situation chaotique qui prévaut en RDC sous le régime de Monsieur Félix tshilombo depuis presque quatre ans aujourd’hui.

Une partie du nationale échappe à la souveraineté nationale depuis plusieurs années. Il faut dialoguer pour mettre fin à cette situation.

Très sérieux, cette situation chaotique persiste et personne ne voit ce danger.

Si c’est une guerre totale qui pourra mettre fin à cette situation il faut que Kinshasa se lance dans cette guerre. Et si c’est le dialogue et négociations qui pourront reconquérir pacifiquement cette partie du pays que Kinshasa s’engage normalement.

Presque quatre ans que cette situation chaotique et de confusion totale persiste, c’est trop.
Il faut y mettre fin.

Noir sur blanc, c’est une véritable consommation de la balkanisation de la RDC.

Si réellement le Congo restera un et indivisible, c’est le moment
prendre une décision courageuse pour mettre fin à cette balkanisation qui dure depuis le 13 juin 2022 jusqu’à ce jour.

À suivre…

IZ tetela le grand avertisseur


[06/10 09:21] GPAU : Vous soulevez des questions fondamentales — à la fois juridiques, politiques et humanitaires — sur la souveraineté de l’État congolais, sur l’évolution du conflit à l’Est de la RDC, et sur l’idée de « balkanisation ». Je vais structurer la réponse en trois volets :

  1. État des faits confirmés et limites des preuves
  2. Implications politiques & risques de « balkanisation »
  3. Perceptions et réactions des populations locales

  1. État des faits : ce que confirment les sources (et ce qui reste incertain)

Voici ce que les sources crédibles — médias, rapports de l’ONU, analyses — confirment à ce jour :

Ce qui est attesté

Le groupe AFC/M23 (Alliance Fleuve Congo / M23) a entrepris des efforts de construction d’un appareil administratif parallèle dans les zones qu’il contrôle (provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, zones gagnées récemment). Cela inclut des nominations à des postes civils hauts et moyens dans les bureaux de l’administration locale.

Le gouvernement congolais (Kinshasa) a annoncé ne plus reconnaître certains documents émis dans les zones contrôlées par l’AFC/M23, notamment ceux délivrés par la Direction générale des migrations (DGM).

En réaction, l’AFC/M23 déclare qu’il ne reconnaîtra plus les documents émis par Kinshasa dans ses zones de contrôle, en invoquant un principe de réciprocité.

L’AFC/M23 impose désormais des conditions (visa, titres de séjour) pour que des personnes (y compris des Congolais) venant des zones contrôlées par l’État puissent accéder aux territoires qu’il administre.

Le poste frontalier entre Goma (RDC) et Rubavu (Rwanda), appelé la “Grande Barrière”, connaît des horaires d’ouverture fixés par les autorités de fait dans la zone contrôlée par le M23.

Les postes-frontières entre zones contrôlées par le M23 et les pays frontaliers (Ouganda notamment) ont été réouverts dans certaines localités (Bunagana, Ishasha), dans les territoires sous contrôle rebelle.

L’étendue géographique du contrôle exercé par le M23/AFC a considérablement augmenté en 2025, y compris la prise de Goma, Bukavu et d’autres localités, posant des défis majeurs à l’autorité de l’État congolais.

Ce qui n’est pas encore solidement prouvé ou reste controversé

La mise en place d’un système complet de frontières internes (fortifiées, contrôlées militairement comme une frontière d’État) n’apparaît pas, dans les sources ouvertes, comme totalement formalisée ou universellement appliquée dans toutes les zones contrôlées par l’AFC/M23. Certaines mesures semblent plus symboliques ou sélectives selon les zones.

Le caractère exclusif : dire que tous les documents de Kinshasa sont systématiquement annulés dans les zones rebelles n’est pas toujours confirmé dans chaque territoire — cela peut varier selon les secteurs ou les niveaux de contrôle.

Le support international de telles mesures (reconnaissance de facto par des États tiers) est très limité : la communauté internationale et les organismes onusiens continuent à reconnaître le gouvernement central comme l’autorité légitime de la RDC.

Le fait que ces actions traduisent une “phase décisive de balkanisation” est une interprétation politique, pas un constat juridique universel. Beaucoup dépendra de l’évolution du conflit, des négociations, de la capacité de Kinshasa à reprendre le contrôle — ou à faire revenir certaines zones dans le giron de l’État central.

Le niveau d’acceptation ou de résistance des populations locales n’est souvent que partiellement documenté, et pas uniformisé.

Conclusion provisoire : les faits que vous évoquez (non reconnaissance de documents, imposition de titres de séjour, conditions de circulation) sont en grande partie corroborés par des sources journalistiques récentes. Toutefois, la mise en œuvre en tant que “frontières internes permanentes” reste partielle selon les territoires. On est bien au-delà d’un simple délitement de l’autorité centrale — mais pas encore dans un État éclaté totalement formel (du moins, formellement reconnu).


  1. Balkanisation : un risque réel — et les conditions d’un retour

Ce qu’on entend par “balkanisation”

Le terme “balkanisation” renvoie ici à la fragmentation d’un État en entités politiques distinctes, souvent issues de divisions ethniques, régionales ou idéologiques, avec des autorités de fait qui gèrent de façon autonome leur territoire, et sans reconnaissance mutuelle entre elles (ni avec le centre).

Dans ce contexte congolais, cela signifierait que le pays se “découpe” progressivement en zones où Kinshasa n’a plus de contrôle effectif, et où des administrations rivales prennent la relève.

Facteurs qui favorisent la balkanisation

Voici quelques facteurs qui rendent ce scénario plausible — ou partiellement en cours — dans l’Est de la RDC :

Contrôle militaire effectif : le M23/AFC contrôle militairement une portion significative du territoire, ce qui lui donne l’outil coercitif nécessaire pour imposer des institutions de facto.

Administration parallèle : la mise en place d’une bureaucratie (justice, police, délivrance de laissez-passer, nominations officielles) dans ces zones rend le retrait de l’autorité centrale progressif.

Ressources économiques : les zones de l’Est sont riches en minerais (coltan, étain, or, etc.). Le contrôle de ces ressources donne aux autorités rebelles une autonomie financière.

Affaiblissement de l’État central : des difficultés sécuritaires, logistiques, et politiques peuvent limiter la capacité de l’État congolais à intervenir efficacement partout.

Soutien extérieur et réseaux transfrontaliers : le M23 est souvent accusé d’être soutenu (directement ou indirectement) par des États voisins, notamment le Rwanda, ce qui renforce sa capacité à agir de manière quasi “souveraine” dans les zones qu’il contrôle.

Conditions pour que le pays rebascule dans l’unité

Pour empêcher ou inverser ce processus de fragmentation, plusieurs leviers seraient nécessaires :

  1. Réaffirmation militaire — l’État central doit recouvrer, par la force ou par des opérations militaires, les zones contrôlées par les rebelles, ou au moins neutraliser l’autorité rebelle dans certains lieux.
  2. Dialogue et intégration — amorcer une négociation politique crédible, permettre la réintégration des autorités locales dans le cadre de la RDC (garanties constitutionnelles, autonomie contrôlée) ; l’accord de principe signé récemment entre l’État et le M23 est ce genre d’initiative.
  3. Légitimité institutionnelle — que la population accepte d’être administrée par Kinshasa, que les documents officiels du gouvernement soient fonctionnels et reconnus (par les partenaires internationaux, ONG, etc.).
  4. Ressources & infrastructures — reconstruire les infrastructures (routes, écoles, hôpitaux), assurer le retour des services publics (santé, justice, éducation) pour rendre l’État central compétitif face à l’administration rebelle locale.
  5. Appui international — la communauté internationale peut imposer des sanctions ou appuyer des mécanismes de paix, mais plus largement tenir l’État comme interlocuteur légitime.
  6. Gestion des rivalités internes — éviter que l’État central lui-même ne soit paralysé par des conflits internes, la corruption ou la faiblesse institutionnelle.

En bref : la “phase décisive de balkanisation” peut être une formule politique forte, mais c’est un chemin semé d’obstacles, et pas encore une fatalité. L’issue dépendra beaucoup des choix — militaires et diplomatiques — du gouvernement congolais et de ses partenaires.


  1. Que pensent (et vivent) les populations locales ?

Les populations vivant dans les territoires sous contrôle de l’AFC/M23 sont au cœur de cette “réalité contestée”. Leur regard est crucial, et les témoignages sont variés. On observe les tendances suivantes :

Expériences matérielles et quotidiennes

Beaucoup de citoyens vivent une double contrainte : ils doivent composer à la fois avec les réalités de l’autorité rebelle (perceptions de sécurité, taxes, “services”), et l’attachement symbolique ou légal au gouvernement central (nationalité, droits civils).

Certains habitants rapportent que, depuis la prise de Goma et d’autres villes, l’économie est paralysée : les banques sont fermées ou en panne, les marchés fonctionnent en mode “troqué” ou via des systèmes alternatifs, les chaînes de ravitaillement sont perturbées.

Dans des zones de contestation ou de conflit, la peur, l’angoisse sécuritaire, les déplacements forcés demeurent des réalités constantes — certains habitants fuient vers d’autres régions ou restent déplacés.

Certains perçoivent dans les autorités rebelles une proximité locale, ou du moins une administration à portée concrète, alors que l’État central paraît lointain ou absent.

Opinions et attitudes politiques

Parmi des groupes de la société civile (ONG locales, mouvements citoyens comme LUCHA), beaucoup dénoncent ces mesures comme des signes de fracture de l’unité nationale, de “balkanisation de fait”. Par exemple, Stewart Muhindo (mouvement citoyen LUCHA) critique le fait qu’il y ait deux types de documents de voyage pour le même citoyen selon le territoire.

D’autres peuvent estimer — selon leur appartenance ethnique, leur expérience historique ou leur proximité avec les autorités locales — que l’administration rebelle leur offre une certaine stabilité ou protection qu’ils n’avaient pas auparavant.

Dans les discussions informelles, certains citoyens craignent que ces mesures n’érigent un “mur invisible” entre “Congo de l’Est” et “Congo de l’Ouest”, si la situation se radicalise.

Limitations dans les données

Il y a un déficit d’enquêtes d’opinion rigoureuses dans les zones sous conflit, ce qui rend difficile une vision complète et nuancée des attitudes populaires.

Beaucoup de témoignages sont relayés par des médias ou ONG, parfois partis pris selon les sources ; il faut les croiser avec prudence.

Le contexte sécuritaire complique le recueil d’informations libres et impartiales.


En conclusion

Oui, les mesures que vous décrivez (reconnaissance des documents, titres de séjour, contrôle de circulation) sont largement corroborés par des sources récentes.

Ces mesures montrent clairement un glissement vers une souveraineté de facto dans certaines zones du pays — l’affirmation par l’AFC/M23 de sa propre autorité administrative.

Mais on n’est pas encore dans une “balkanisation complète” officiellement reconnue : l’État congolais continue d’être considéré internationalement comme l’autorité légitime de l’ensemble du pays, et certaines zones demeurent contestées.

La clé sera de voir si Kinshasa reprend le contrôle par la force ou le dialogue, et si les populations locales acceptent ou résistent à cette administration parallèle.

Le “moment décisif” est sans doute arrivé : soit la RDC s’engage dans une reconquête — physique ou symbolique —, soit elle pourrait perdre progressivement l’emprise sur certaines régions.

Si vous le souhaitez, je peux vous produire une chronologie documentée des mesures de non-reconnaissance entre Kinshasa et l’AFC/M23, ou une carte des zones de contrôle actuelles avec analyse des risques de fragmentation. Voulez-vous cela ?


Que je sache, l’AFC/M23 n’attend pas balkaniser le Congo, mais plutôt « libérer » le Congo de la dictature kinoise.

Vouloir « imposer » l’autorité de Kinshasa sur les Banyarwandas et alliés, nous maintiendra en guerre pour longtemps.

La solution humaine, élégante est celle que propose le Projet 2014 depuis décembre 1999 : la passage volontaire et démocratique de la République vers une Union Libre d’États Indépendants du Congo, ou même de l’Afrique. Tant que Kinshasa fera le gros dos, tant que l’AFC/M23 perdra son temps à négocier avec Kinshasa, plutôt que de structurer le territoire qu’il occupe, mieux que ne le fait Kinshasa, nous continuerons à mourir pour rien !

Nous sommes différents, mais nous ne vivrons plus en paix ensemble de force, comme le veulent Kinshasa et Goma : impossible ! C’est ce que essaient, tentent de réaliser, de perpétuer l’UDPS, l’AFC et le M23 : le règne de la dictature. Nous savons pourtant qu’ils ne sont pas les seuls : CODECO, Zaïre et autres ne font que se multiplier. Nos peuples reclament, tous, leur indépendance : légitimement !

Les méchants, qui veulent dominer leurs frères humains, rencontreront Dieu lui-même : celui à qui nous nous adressont pour que ces méchants, ces iniques, soient confondus.

Congo et Rwanda réconciliés !



Appel à la réconciliation du Congo et du Rwanda

Aimer son pays ne peut pas se réduire à un slogan. Le Congo doit, et peut, faire plus et mieux – pour ses enfants et pour ses frères Africains.

Assez de ceux qui nous apprennent à haïr et à tuer nos frères. Nous choisissons plutôt d’apprendre à les élever, à les soutenir, à les réussir dans l’amour et la patience.

Disons NON à ceux qui veulent faire de nous des Caïn, nous qui avons consacré notre pays à Dieu.
Disons STOP au pouvoir mensonger et à la rébellion meurtrière.

L’heure n’est pas d’opposer Congolais et Rwandais.
L’heure est de se dire la vérité qui corrige, qui unit, qui élève – au lieu de laisser d’autres vivre de notre sang.

Il est assez humiliant de courir chercher ailleurs des solutions connues à nos propres problèmes.
Il est temps de briser ces valses politiques stériles qui nous empêchent d’inviter nos frères du Rwanda à Kinshasa, ou de les écouter à Kigali, sans peur, mais avec le désir sincère d’enterrer les haches de guerre.

Ainsi, nous redonnerons dignité à nos peuples et honneur à nos nations, héritées de la colonisation mais capables, ensemble, d’inventer un avenir de paix et de fraternité.


Un Congo de liberté et d’indépendance est-il possible ?