Droits de l’homme: l’Equateur propose d’aider les USA


Décidemment, l’Amérique Latine a sa façon de défendre son indépendance, sa souveraineté.  C’est le tour de l’Equateur de dire aux américains qu’ils n’aient pas le monopole de leçon à donner aux autres pays de la terre.  Cette façon de faire lui réussit-elle et comment pouvons-nous le voir ?

La question qui se pose est : quel est l’état réel du respect des droits de l’homme en Equateur et aux Etats-Unis et comment le savons-nous ?

Plus utilement encore, quel est l’état du respect des droits de l’homme en RDC et que faisons-nous pour son amélioration ?  2016 approche et les partis politiques ne bougent pas.  Ceux de l’opposition particulièrement, pendant que le pouvoir prépare bien ses cartouches…

A Projet 2014, nous affirmons que le non respect des droits de l’homme en RDC est principalement la conséquence directe de nos malheureux choix politique depuis les années 60 et particulièrement de l’adoption de la République comme modèle d’organisation de la politique dans notre pays fortement multiculturelle et d’origine coloniale.

C’est pourquoi, nous proposons à tous ceux qui croient comme nous en la nécessité d’un changement d’attitudes de notre part et en celle d’un passage de la république vers une union d’états indépendants au Congo, de ce joindre à nous, pour forcer la dictature, l’imposture et le colonialisme à la capitulation ; de peur que nous ne les écrasions de force ; parce que, contre la volonté de notre Dieu et de notre peuple, il n’est aucune force qui ne puisse résister !

Droits de l’homme: l’Equateur propose d’aider les USA.

Tutsi : hamites ou kushites ?


[14:45:55] Likembe: Les Tutsi du Rwanda et du Burundi

Le peuple Tutsi fait partie d’un ensemble de peuples appelés« hamites » dans la littérature coloniale et missionnaire, qui habitent un territoire, autour du Nil Blanc, jadis nommé, dans la Bible, Pishon.
Cette vaste région couvre l’est du Congo, le Rwanda, le Burundi ainsi que des parties importantes de l’Ouganda, du Kenya et de la Tanzanie. Mais les Tutsi préfèrent se qualifier de « Kushites » et se réfèrent à l’ancien empire de Kusch où régna la reine de Saba et son fils Ménélik 1er (David II), dont le père aurait été le roi Salomon.
Différentes ethnies ont la même origine que les Tusti : les Hima (ou Hema dans l’est du Congo), les Massaï du Kenya et de la Tanzanie, les Karamajong, du nord de l’Ouganda, les Samburu du Nord du Kenya, etc.
Monseigneur Julien Gorju, chef de l’Eglise du Burundi, dans son Face au Royaume hamite du Ruanda, le royaume frère del’Urundi paru en 1938 à Bruxelles (voir aussi, du même auteur,Zigzags à travers l’Urundi, paru à Namur en 1926, 233 pp.), affirme que les Tutsi sont de descendance éthiopienne. Il fut approuvé par de nombreux autres missionnaires dont le Père Blanc Firmin Rodegem dans son Dictionnaire Rundi / Inyizamvugo y’ikirundi, paru à Usumbura en 1961, dans lequel il définit les Tutsi comme« éthiopides » (p.1.146).
Tant la Bible que les écrits de l’Egypte pharaonique parlent de ce qui est l’actuelle Ethiopie, comme du pays de Kush. Les Tutsi préfèrent donc se qualifier de « Kushites » et se réfèrent à ce royaume où régna la reine de Saba (la Makéda éthiopienne) qui serait une des descendantes de Moïse et de Tsipora, l’Ethiopienne.
Le Négus Haïlé Sélassié, le roi des rois, ne se faisait-il pas appeler le Lion de Judée ?Selon Mathias Niyonzima, spécialiste de l’histoire de son peuple et initiateur du site Beth Kushi ve’Yisraël, (http://www.bethkushi.be), l’origine juive des Tutsi est incontestable.
Il en veut pour preuve la loi des Anciens qui impose une série de règles qui ont des points de ressemblance étonnants avec la loi mosaïque : un monothéisme strict très ancien : Imana est le nom de Dieu, la cacheroute, les «imiziro»qui sont les «mitsvot», la vache rousse mais, en plus de cet attachement à la tradition, le refus du baptême chrétien (les derniers grands rois et chefs tutsi comme Mwezi, Mutaga, Maconco, Rwabugiriet Musinga ont combattu l’évangélisation (jusqu’à la mort pour certains) et l’assimilation. L’hostilité d’une certaine Eglise catholique romaine ainsi que le génocide dont ils furent les victimes, dans une indifférence coupable, et la vie quotidienne dans un environnement dominé par des populations ethniquement différentes et souvent hostiles les rapproche aussi du Peuple juif.
C’est un judaïsme pré talmudique qui serait similaire, selon lui, à celui des patriarches, des prophètes et des rois David et Salomon. Le coup d’Etat de1966 a mis fin à la dynastie des mwamis (rois) du Burundi qui fut fondée par Ntare I Rushatsi Cambaratama (le roi Lion I « le Hirsute à la Tunique de bête ») vers 1270 de notre ère et dont cinq des dix-sept souverains ont porté le titre de Ntare, Lion. Lors de la manifestation du 1er juillet 2004 à Matonge, ce pittoresque quartier de Bruxelles proche de la porte de Namur, un groupe de manifestants opposés au conflit qui ravage la région des Grands Lacs s’en est violemment pris à Serge R., le traitant de « Sale Juif » sous prétexte de son origine tutsi.
Selon Mathias Niyonzima, certains noms de clans gardent toujours leur racine hébraïque : « ben » (fils de), tels les Benengwe, Banyakarama,Banyamurenge, Banyiginya. Cette mémoire collective juive des Batutsi se concrétise aussi par l’adoption de l’étoile de David sur le drapeau du Burundi.
Bibliographie : L’origine juive des Tutsi. Article de Mathias Niyonzima, « Los Muestros n° 56 » – septembre 2004.Il y a une communication qui passe chaque fois qu’on rencontre un Juif,quand il partage sa peine et que nous partageons la nôtre. Quelque part,nous nous rejoignons. Je crois que cela nous a amené à développer bonnes relations avec Israël.
Je pense que les origines lointaines des peuples nilotiques de l’afrique Central tels que Tutsi du rwanda-Burundi et Hema du Congo remonteraient vers l’ethiopie.Des évidences des liés avec le peuple juifs sembleraint probables.Même nos coutumes attestent ce que nous sommes et vous pouvez visiter le site http://www.bethkushi.be .

La question bantoue ?


La question que resoulève mama Likembe ci-dessous est-elle bantoue ?  L’expérience bantoue à l’intérieur du Congo n’est-elle pas à l’image de l’image de l’expérience congolaise en Afrique Centrale ?
Nous tentons un complément de réflexion à nos livraisons antérieures, nous et maman Likembe, sur la radio du Projet 2014, un groupe de discussion initié par nous sur Skype ; en espérant ainsi prévenir, plutôt d’avoir difficile à guérir si rien ne commence à se faire aujourd’hui.
Pour ce faire, notre conviction reste que les congolais se mettent autour d’une table pour :
1. décider de quoi faire de la RDC héritée de l’indépendance factice de 1960 et
2. décider du comment faire ce que l’on aura résolu de faire, ensemble, démocratiquement.
A défaut de le faire, la guerre continuera pour 20 à 30 ans encore, avant que l’on ne se rende compte combien il était facile d’éviter le pire par le dialogue vrai, dont son incapables les hommes que nous avons jusqu’ici commis à la gestion de la chose publique en RDC !

[02:48:05] Likembe: *************************************

Peuple bantou , bo fungola miso! Radio bendele ezali radio ya ba soudanais!  Ba soudanais sont parmi le peuple minoritaire du Congo. Sachez que les peuples minoritaires sont unis entre eux càd les soudanais, les nilotiques et les chamites hima tutsi. Radio Bendele et leur chef d’APARECO  soudanais, ba vandi kaka ba distraire batu mpo na traîté de Nice or  Rwandais Kabila  nde mutu azali ko exploiter Ile de Mateba  na moment oyo. Kabila awuti ko signer traité d’ Addis Abeba, moto alobi te ! Ezali ko intéresser radio Bendele te! Mais  mpo na radio Bendele kaka Ile de Mateba oyo UDPS oyo nanu azui pouvoir te, balobi kaka UDPS ateki yango. Balingi kolanda Traîté ya plus grave oyo ya Addis  ABEBA TE kaka ya Nice oyo ezali sans effet. Chers compatriotes Bantou, bo fungola miso, bino mpe mokili emonaka bino trop gentil. Trop bon trop couillon !Ba soudanais ba niokoli ba bantou eeee ! Bofungola miso ! Soudanais Ngbanda asi aniokolaki biso na 2 ème république.  Lelo ba infiltrés biso ba bantou  ba ko kosa biso eeee ! Basangani na ba tutsi mpo na ko boma biso eee ! Radio mille colline ezo finga ba bantou ! Botelema eeee ! Peuple Bantou botika  kolala ! Radio Bendele Ya ba SOUDANAIS ezali ko sasa ba bantou! Ba Soudanais ba tomboki eeeeeeee Bantou telemaaaa !  Ba soudanais ba vandi ko finga biso , est ce que bomoni ba ko finga ba tusti?  Te ! bako finga kaka ba congolais  oyo bazali ko bunda mpo na Congo. Radio Bendele ya ba soudanais peuple minorité ya congo , bako finga biso ba bantou, botelemaaaa ba niangalakata basakani na biso mpo to lakisi bango bolingo

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Nous l’avions déjà annoncé et maman Likembe aussi (https://projet2014.com/2011/12/30/tous-les-congolais-ne-sont-pas-des-bantous/, https://projet2014.com/2013/02/18/rdc-bantous-contre-chamites-soudanais-et-nilotiques/) : après la lutte contre l’imposture, la trahison, la dictature et la médiocrité en RDC, la prochaine lutte ne sera contre nos tribalismes, discriminations éthniques, racismes !
Maman Likembe voit loin et s’acquitte d’un devoir national, même si nous pensons qu’elle tombe par moment dans l’exagération et l’erreur, lorsqu’elle nous prend par exemple pour un burundais.  Qu’à cela ne tienne !
Notons qu’elle a raison de prier les bantous de voir plus loin que leurs nez en tant que majorité de notre population, congolaise et centre-africaine, mais politiquement  mal partis dans tous nos pays de l’Ouest à l’Est de l’Afrique : Congo, Uganda, Rwanda, Burundi, Kenya, Tanzani et que sais-je encore…  Kasavubu a échoué, Kabila aussi !
Il est donc important que le peuple bantou s’efforce de redorer son image.  Non pas en tirant sur tout ce qui bouge, mais en faisant montre de plus d’initiative, d’excellence et d’autorité que par le passer.
Ne pas agir de cette façon là contraindra les bantous à vivre dans la frustration, dans des jérémiades tantôt justifiées, tantôt injustifiées, dans des rancoeurs et des haines et des jalousies parfois, dans un sentiment d’injustice voire même de révolte.
Le Congo est dirigé par des alliances que la plupart des congolais ignorent éperdûment.  La conséquence en est que bien de déboires nous arrivent parce que nous ne connaissons pas bien notre histoire profonde, non plus que nous ignorons, à notre tort, ce qui se passe dans les coulisses de la politique.
Pendant que DES nilotiques s’organisent très activement, pendant que DES soudanais recherche tout aussi activement l’affirmation de leur identités respectives et exploitent des alliances historiques concluent avec DES nilotiques, il faut souligner avec maman Likembe que le bantous donnent l’impression de ne pas prendre conscience du danger qui les guete.  Il n’est pas ici d’une disparition prochaine des bantous, mais il est ici question de leur domination par la minorité des non-bantous, qui fait mal à ceux qui en ont déjà pris conscience, et qui fera de plus en plus mal à ceux qui ouvriront leurs yeux de plus en plus sur la réalité de l’hégémonisme, mieux, de l’ascendance politique des non-bantous.
Logiquement, les non bantous étant majoritaires se liguerons d’autant plus facilement qu’ils héritent de nombreuses alliances passées par leurs aïeux entre eux depuis bien avant la colonisation et qui ont été, malheureusement, mal exploitées par le mobutisme notamment.
Il faut cependant souligner que des aliances ont aussi existées entre bantous et non-bantous.  A notre connaissance, elles non plus n’ont pas encore été suffisamment et positivement exploitées pour la cause de l’unité de la nation congolais ni pour la cause de la pacification
Seule, à notre connaissance, le Projet 2014 et récemment la 3ème Voie, sont les seules voies qui s’élèvement pour souligner la nécessité de mettre en valeur notre diversité culturelle pour la cause de l’indépendance de la RDC et non pour la cause de sa destruction comme le fit le mobutisme.
En effet, sans prendre des détours, depuis décembre 1999, nous proposons à notre nation le remplacement de notre république, lit favoris de la dictature, de la colonisation et de l’imposture, par une union d’états indépendants basés sur les affinités culturelles de nos peuples, suivant un schéma à 5 étapes de 10 ans chacunes (http://www.paluku.net/2014), afin de permettre à tous, bantous, pygmées et non bantous, de retrouver notre dignité perdue par le fait de la trahison persistante de nos aïeux depuis l’esclavage jusqu’à ce jour, en passant par la colonisation, la dictature et enfin, l’imposture à son couronnement.
La vérité est que la condition sine qua none, pour faire la paix en RDC, n’est pas seulement celle de traduire l’imposture en justice, mais elle est celle de la prise en main de notre destiné, tous ensemble : majorité bantous, minorité non-bantoue.
Ne pas vouloir le faire, c’est compromettre l’avenir d’une majorité qui continuera à se plaindre de ses turpitudes ; comme nous congolais, en tant que nation, le faisons ajourd’hui, au centre de l’Afrique où nous sommes une majorité écrasante, mais subjuguée par quelques infimes nations malicieuses !
Qu’on ne s’y trompte pas : la majorité se réveillera.  D’ici là, la minorité peut préparer la paix et non pas investir dans la construction d’une rancoeur qui tôt ou tard aura des conséquences incommensurables !
A bon entendeur, salut !