Nouvelles du Kasaï


Faustin Katanga nous explique ce qui se passerait entre Tshikapa et Kamuesha.  Nous avons repris son article de Facebook directement ici pour la facilité de son examen.  Cette nouvelle suscite des controverses sur la légalité de la démarche des combattants de Kamuina Nsapu et de celle du régime de Kabila Kabange.  La lecture des commentaires montrent que nous congolais restons toujours divisés sur les accusations portées contre les uns et les autres en fonction des uns et des autres.  En général, chacun essaie de tirer le drap de son côté.  Malgré toutes les malhonnêtetés en présence, Dieu veille sur les méchants comme sur les siens.  En même temps, la rébellion avance, selon certains témoignages.  Elle serait aux portes de Kinshasa, si pas dans Kinshasa même.

Le 19 décembre 2016, nous attendons, nombreux, la victoire de l’opposition sur le pouvoir.  Cette victoire, nous l’entendons permettre aux congolais de se prendre en charge, s’assumer ; et, pour une fois, déterminer leur destinée.  Le pouvoir de Kinshasa dit haut et fort : seul l’État a le monopole du droit de recourir à la force ; niant par le fait même son article 64.  Ce dont nous avons toujours prévenu nos compatriotes sans être compris.  Pouvons-nous, raisonnablement nous lier les pieds et les mains avec la constitution d’assassins, d’ex-rebelles ?  Est-ce raisonnable ?

15 Comments (Commentaires).  Nous les avons copier du mur de Faustin Katanga sur Facebook.
Franck Kabasele
Franck Kabasele Faustin est ce vrai que les miliciens sont déjà à kikwite ?
Faustin Katanga replied · 2 Replies · 8 hrs
Fifi Mukuaya
Fifi Mukuaya Tozawuapi pe tozokede wuapi eeeee

 

Banaquartier Huit N’djili N’djilois replied · 1 Reply
Thoms Pascal
Thoms Pascal C’est ainsi que ça commence.

 

Lee MP
Lee MP Vraiment Kabila.. pfff

 

Njembo Anja Alindja Chris
Njembo Anja Alindja Chris Il faut neutraliser ces illégaux de toutes part !

 

Pierrette Njiba
Pierrette Njiba A kamuesha les militaires ont tué bcp des villageois

 

Sacre Mutombo
Sacre Mutombo Verifions bien cette information

 

Evariste Tshiyembe
Evariste Tshiyembe Finalement Ce Quoi!

 

Leon Dijiba
Leon Dijiba Mais vs étez en retard,ils sont déjà ici à kin,ils sont arrivé avec l’avion de mfoumbwa,le 19/12.

 

Andre Muakajika
Andre Muakajika La Population De Ma Base Vit En Psychose Depuis Hier Suite A Cet Affrontement Qui A Endeuillé Plusieurs Familles A Muila Mbumba Donc La Paisible Population Ayant Eté Tué En Masse A 90% Ceux Qui Ont Echappé A La Mort Ont Commencé A Tirer En L,air Et Sur La Population
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Jean Paul Nkongolo
Jean Paul Nkongolo wumela finiras mal

 

Justin Mutudi
Justin Mutudi Dieu est là il combattra pour nous ,tot ou tart

 

Fabrice Mukaya
Fabrice Mukaya Faustin katanga je pense que yu ye rejouit…car vs de kananga vous navez jamais voulu du decoupage…..montre nous les images des militaires tu es en masse. Moi je tenverais les images des milices tués en masse, voire mm.une video…

 

Fabrice Mukaya
Fabrice Mukaya Il ne faut pas mentir et intoxiquer la population. Toi tu ecrit et tu es a kananga, mais les autres sont en brousse avec les.enfants et bb. Pas decole no activites

Dieu pour partenaire !


Avoir Dieu pour partenaire, le 19 décembre : la date fatidique…  https://www.facebook.com/kongoyamupia/posts/700813473408301

Cela signifie beaucoup :

  1. vérifier sa motivation avant de s’impliquer ;
  2. ne pas pas s’associer à n’importe qui.  Le royaume de Satan est divisé : ne pas l’oublier ; ne mêler pas votre sort à ceux qui comptent sur leurs dieux, gourous et grigris, par exemple ;
  3. s’équiper de toutes les armures du chrétien et nos des armes qui ne peuvent résister contre aucune volonté ;
  4. combattre le bon combat de l’amour, de la justice, de la vérité et non le sale combat du poison, de la brutalité, du vol et des viols, de la haine et de la fausseté…

Pourquoi est-il important d’aller au vrai combat contre le régime satanique de Kinshasa ?

Parce que c’est le seul qui ne nous conduira pas à une autre déception.

Boshab, Filimbi et Lucha.


Voici ce que nous livre sur contact WhatsApp au sujet de Boshab, Filimbi et Lucha.


Boshab vient de signer l’arrêt de mort de FILIMBI et LUCHA.

Les gouverneurs des provinces ont été instruits de traquer Filimbi et Lucha, deux mouvements citoyennes qui s’étendent comme une traînée de poudre.

Evariste Boshab, ministre de l’intérieur a reproché Vendredi 02 décembre aux gouverneurs d’avoir une attitude laxiste face à l’existence et à l’implantation des deux mouvements de la jeunesse FILIMBI et Lucha dans leurs juridictions.

Des mouvements qui poursuivent leur implantation, alors que lui les qualifie d’anarchiques continuent, suite au manque de document attestant leur existence juridique.

Boshab, dit même être étonné après avoir constaté le laisser-faire des autorités provinciales à qui il enjoint d’adopter des attitudes qui renforcent l’autorité de l’État.

« A ce jour, je constate que outre la listes des associations œuvrant dans les provinces ne m’a pas été transmise, mais aussi que les associations anarchiques FILIMBI et LUCHA continuent de s’implanter dans vos provinces alors qu’elles ne disposent d’aucune couverture juridique.

Il est inconcevable que vous-mêmes, premiers serviteurs et défenseurs dans vos provinces, vous puissiez prendre des attitudes qui ne sont pas de nature à affermir l’autorité de l’État ».

La vraie traque qui devra mener à éteindre les mouvements FILIMBI et LUCHA ne fait que commencer.

Rappelons que la coalition FILIMBI-LUCHA a lancé la campagne « Bye Bye Kabila » qui a pour objectif, selon ses acteurs aboutir au départ du président Joseph Kabila qui finit son deuxième et dernier mandat ce 19 décembre 2016.


Que faut-il retenir d’essentiel de cette publication ?  Quelle sera l’avenir du Professeur Evariste Boshab, de Filimbi et de de la Lucha ?

Bientôt cette publication servira à la condamnation d’Evariste Boshab.  En son temps, il nous abandonna dans le Groupe d’Action pour le Développement et le Développement (GARD) – du Congo-Kinshasa à Bruxelles.  Il alla rentra au pays rejoindre un autre pouvoir , similaire à celui dans lequel il évolue aujourd’hui ; et, principalement et forcément, pour participer à la formation de notre jeunesse, fils du pays qui l’a formé.  Il n’y a rien de surprenant dans l’attitude, dans la réaction du constitutionnaliste.  Breveté de l’Institut Makanda Kabobi, du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) – comme nous -, Me Boshab a choisi son camp, nous pensons, en âme et conscience.  Son espoir est d’être encore aux arènes après le 19 décembre 2016, comme la plupart de ceux qui accompagne le régime moribond.  La longévité du régime est le principal de la prière de ces chrétiens.

Filimbi et Lucha, deux formations sans formation politique solide, essaient de s’impliquer dans la lutte pour le délivrance de la République Démocratique du Congo de l’esclavagisme, du colonialisme et de la dictature que nous impose le régime de Kinshasa.  Aujourd’hui, ces associations sont anarchistes aux yeux M. Boshab.  Demain, après le 19 décembre 2016, si l’opposition gagne le combat contre la dictature, le Professeur devra revoir tous ces cours, s’il arrive de conserver ses positions.  Si en revanche, le 20 décembre nous trouve avec le régime empoisonneur et négateur de nos identités au pouvoir, il faut en effet craindre que nos frères de Filimbi et Lucha ne soient comptés parmi les honnis du régime, s’il ne le sont pas encore.

Bref, l’enjeu est de taille.  Soit que nous travaillons tous à l’arrestation pure et simple de tous ceux qui nous gâchent la vie le 19 décembre 2016, soit que nous acceptons encore quelques décennies de dictature, d’empoisonnements, de la victoire du mal sur le bien.

Grande porte pour Kabila ?


Aucune grande porte ne peut être ouverte à celui qui a décimé des congolais et des rwandais depuis la fin des années 90, même s’il demandait sincèrement pardon aujourd’hui.  Plusieurs tendent ce dernier fait, comme si les hutu n’étaient pas des hommes.  Et lorsque notre frère Katumbi parle d’une grande porte de sortie pour Kabila, il veut exactement dire la même chose que nous : Kabila a tiré le vin, il devra le boire.  C’est trop tard à vrai dire, pour éviter de le boire.  Comme le dit Katumbi, Kabila doit travailler dur pendant les 3 semaines qui lui restent.  Il ajoute : « Si la CENCO échoue… Nous allons commencer à parler… ».  Pour ceux qui connaissent le katangais, ce message est on ne peut plus clair !  Il faut être doublement sourd pour ne pas le comprendre.

Quelques amis m’ont dit que la nouvelle grande porte serait Dubaï : après la Chine, la Russie, Cuba, la Corée du Nord, la Tanzanie même…  Il est vrai que les assassins de Lumumba, de Tshombe, de Kabila et de bien d’autres hommes d’État soient en libre circulation : au Congo comme à l’extérieur du ce ce pays.  Il est aussi sûr que cette situation d’impunité perdurera encore : le congolais n’est pas encore en marge pour la moralisation du pays.  Le week-end dernier pourtant, un signal fort vient d’être donné par les mai-mai/Mazembe, qui, annoncent clairement la loi du talion : œil pour œil, dent pour dent !  Il faut donc s’attendre que probablement tout l’Est s’applique à venger ses morts.  Cet exemple risque d’être suivi par le congolais qui est un drôle de chrétien !

Quant à Kabila, vouloir le faire sortir sans l’avoir juger, c’est cracher sur le visage de toutes nos familles à l’Est que l’on a privé d’un ou de plusieurs de leurs membres ou de tous ses membres.  Plusieurs voient prennent les congolais pour les idiots de la terre : ils proposes même Kabila comme sénateur à vie, conformément à sa constitution.

Pendant ce temps, Katumbi se prononce, se dévoile ; mieux : avertit.  Nous reproduisons l’image d’actualite.cd.

Comme on peut le voir, le combat se corse. Le discours de Katumbi en dit long. Il fallait se lever contre la dictature depuis le début, en 1965, et pas en retard, comme maintenant. La situation sera d’autant plus difficile que l’opposition ne soit pas monolithique. Les cultures des acteurs sont très différentes. Leurs tempérament aussi. Il faut encore apprendre aux acteurs à travailler ensemble. Mieux, apprendre à travailler, tout simplement, aux états majors.
Je crains que Katumbi ne se livre pas à une blague, mais parle des choses qu’il recent et pense vraiment ! Si je suis dans le bon, c’est qu’il a probablement consulter sa base pour savoir ce qu’elle désire et est capable de faire. Or, le Katanga, ce n’est pas un monde quelconque.
Moïse Katumbi, que nous commençons à peine à connaître est franc et direct. Nous pensons, nous sentons qu’il y a chez lui un certain franc parler. Il intériorise sa culture : un swahiliphone ne passe pas son temps à parler. Il agit. Il connaît son handicap : être métis et avoir épouser une femme réputée d’origine étrangère.
Spirituellement parlant, l’homme semble assis sur un rocher, pour ne pas dire, hâtivement, sur le Rocher. Ces autres paires n’ont pas cet atout : il peut, il devrait donc, logiquement, faire plus long chemin qu’eux.
Socialement, l’homme du Tout Puissant Mazembe a inévitablement des adeptes. Il peut compter sur cet atout pour engranger des électeurs. Très rapidement, sa côte peut monter spectaculairement, si nous devions aller à des élections démocratiques. S’appuyant sur la solidarité linguistique, il peut, en l’absence de Mbusa et Kamerhe à la candidature présidentielle, facilement compter sur tout les ex Katanga, Maniema, Kivu, Orientale, et en partie, sur les ex Équateur et Kasai Oriental. Très vite, il est capable de supplanter le baobab Tshisekedi, qui n’a pas en ce moment-ci des raison de ne pas tenir compte de lui.

Transition politique ? Impossible !


Il n’y aura pas de transition politique en RDC le 20 décembre 2016.  Pourquoi le pensons-nous, le croyons-nous, le disons-nous ?

  1. Soit qu’un inconnu organise un coup d’État et nous passons d’une dictature à une autre, quelque soit l’origine du coup d’État : national ou étranger, quelque soit le moment où il intervient, avant le 20 décembre 2016 ;

  2. Soit que le Rassemblement politique de l’opposition impose aux congolais un coup d’État, en s’appuyant sur le soulèvement populaire, et, nous tombons dans une autre dictature à la Mobutu, à la Kabila, à la Kabange ;

  3. Soit que Kabila gagne la guerre contre le peuple et modifie la constitution pour être président à vie ; dans ce cas, c’est aussi la continuité, la pure et dure, qu’aura mérité notre complaisance avec le mal.

Reprenons nos propos dans d’autres termes :

1. Faux ! La transition est évitable. Si Kabila tombe, au plus tard, le 20 décembre 2016, par un coup d’État organisé par un homme ou un groupe d’hommes inconnus, il n’y aura pas de transition ; ou bien plutôt, qu’elle ne sera de quelques heures seulement !
2. Faux ! Si le Rassemblement s’attend pour organiser un coup d’état ; c’est-à-dire, de profiter d’un soulèvement populaire réussi pour proclamer son président et son gouvernement, que pensez-vous que fera le peuple congolais que nous connaissons, si n’est pas que d’entériner le nouveau régime ?
3. Faux ! Si le peuple échoue son soulèvement populaire annoncé pour le 20 décembre à minuit ; ou encore si le régime gagne son pari de barrer la route à l’opposition le 20 décembre, par l’usage de la force (5000 chiens, chars, police, armée, forces étrangères invitées dans le pays, etc.), alors, il n’y aura pas de transition : c’est Joseph Kabila qui, « démocratiquement », revisitera la constitution, comme il l’a annoncé, afin de demeurer au pouvoir ! Il n’y aura donc définitivement eu qu’un glissement vers un mandat à vie !
Dans tous les 3 cas de figures, il n’aura donc pas de transition en RDC.

Les vrais enjeux


Nous sommes le mardi 29 novembre 2016.  La date fatidique du 19 décembre 2016 commence à faire battre les coeurs plus fort.  Kabila en effet, donne la nette impression de ne pas vouloir fuir, de ne pas vouloir se rendre à la justice congolaise.  Les mouvements de troupes de ces derniers indiquent clairement qu’il veut faire la guerre aux congolais, parce qu’il croirait mordicus à sa victoire, comme en 2001, 2006 et 2011.  Les menaces occidentales sur lesquelles comptaient ou compte encore une frange importante des congolais s’avèrent sans effet notoire ni remarquable jusqu’ici ; sauf pour les vendeurs de doux rêves. Le pire est encore à venir disions-nous en mai 2011, lorsque nous avons compris, vu que les congolais voulaient, ostensiblement, aller aux élections que de 2016 qui, désormais, ne sont plus qu’un leurre.  Des congolais sont encore morts depuis.  À l’Est comme à l’Ouest du pays.  Et même la diaspora n’est pas épargnée, comme toujours, depuis la mort de Moïse Tshombe, d’ailleurs !  Il faut s’en rappeler, pour le pas fausser l’histoire du Congo.  Joseph Kabila et son règne n’est pas le premier, mais bel et bien un énième président congolais assassin.  Cela rappelé et pendant que les benitiens, habitants de Beni, dans le Nord-Kivu au Congo, fuiraient vers l’Ituri cette fois-ci, à la nouvelle qui vient de nous parvenir et qui risque d’être vraie, véridique, d’aucuns continuent à se demander de quoi sera fait demain ; ils continuent à ignorer les vrais enjeux politiques en RDC.  Nous soulevons, encore une fois, le coin du voile, pour ceux qui se refusent toujours d’ouvrir les yeux.  Cette fois-ci, me liront-ils attentivement jusqu’au bout ?

Tout part d’un échange avec un compatriote iturien.  Dans mon Ituri natal, le gouverneur, le commissaire spécial, aurait transformer les territoires en communes…  Suivez nos brefs et rapides brouillons d’analyse et d’exposé géopolitique.

Il a fait de nos territoires des communes ?
C’est incroyable ! Ngote à lui seul peut faire plusieurs communes. Ce sont les patriarchies au plus qui peuvent ou devraient être des communes. Kabila veut continuer la colonisation, le musèlement, la décimation des congolais. C’est plus que clair. Il n’y a que le naïf congolais pour y croire, le peureux congolais pour se soumettre à lui.
S’il traverse le 19 décembre 2016, vous verrez vous même comment il nous traitera avec condescendance, avec dédain, avec mépris, avec méchanceté.
Dans l’Ituri, c’est Ndjugu, Mahagi et Aru qui doivent commencer par consulter Mambasa et Irumu avant de mobiliser pour un jour donner le glas.
Le dernier appel au secours adressé par les nande aux occidentaux est une stratégies qui portera ses fruits si tous les parlementaires nande sont associés à la démarche humaniste et amicale.
L’Ituri doit penser à s’associer Beni-Lubero, tous les Uélé, la Tshopo et le Nord-Ubangi que nous ne devons pas oublier ; avant de penser aux autres. Parce que, face à Kabila, culturellement et historiquement les peuples de ces contrées partagent totalement notre vision du Congo, avec une tout bémol vite résolu dans le Nord-Ubangi. Dans la swahiliphonie, notre bloc linguistique à ne jamais oublier, nous devons négocier quelques points mineurs avec le reste du Nord-Kivu qui nous pose quelques ennuis, avec le Sud-Kivu et le Maniema que tous les dictateurs tentent d’éloigner de notre bloc culturel pourtant suffisamment homogène culturellement, au-delà de l’argument linguistique qui n’est pas le seul à faire l’unité de l’Est ! Notre diplomatie doit absolument passer à la vitesse supérieur. Comment pouvons-nous laisser le Katanga faire route sans nous et se faire noyauter par le régime de Kabila ? C’est assez que d’avoir perdu les deux Kasaï après les années 80. Pour ce qui est de l’ancien bloc de l’Ouest, où le régime de Kinshasa a brillamment réussi à dresser le Bas-Congo contre l’ex-Équateur, à s’inféoder une partie du Bandundu, il n’est pas difficile de récupérer les brebis égarées du Bandundu et de convaincre les ngala et les kongo à taire leurs querelles du moment pour la cause commune que nous les savons ne pas renier dans les profondeurs de leurs âmes. Notre grande et difficile bataille politique c’est de raisonner les deux ex-Kasaï.
En vérité, c’est nous, Est en insécurité majeur, qui avons la clé du ralliement véritable des Kasaï au combat congolais. Ces Kasaï en effet tentent d’oublier qu’une partie importante de leur force d’atan venait de la swaliliphonie et que tant qu’ils tiendront à l’unité de notre Congo, ils n’ont pas le choix de composer avec nous ! Alula, Mbusa, Kamerhe, Cishambo, Katumbi et Tshisekedi savent de quoi nous parlons.
Chers frères, la paix après le 19 décembre dépend de la manière dont Tshisekedi gérera sa troupe. S’il continue à penser ne compter que sur les Kasaï : il n’y aura pas de B52 sur l’espace politique congolais, mais iront probablement vers une balkanisation qui isolera les Kasaï, définitivement.
En effet, maintenant que les congolais commence à nous donner raison, il commencent à se créer des laboratoires, comme l’UDPS en a toujours eu de tout temps. Pour le besoin de la cause, sous Mobutu et LD Kabila, la swahiliphonie s’était mise sous le commandement de l’état-major de l’UDPS. Les choses ne marcheront pas de la sorte après le 19 décembre : que l’opposition gagne ou pas ! Quoiqu’il advienne, après le 19 décembre, l’UDPS se découvrira de plus en plus un parti kasaïen et de moins en moins un parti national. La dictature et le tribalisme qui règnent dans ce parti politique l’ont déjà tué et il me semble que ce processus soit irréversible.
Quant à ceux qui croient à la mort de ce parti, ils se trompent. Les kasaïens ont de la force : ils sont solidaires, ils savent exploiter, capitaliser, la naïveté des congolais et des occidentaux. La monstrueuse erreur de Kamerhe leur donne encore du temps, des marges de manœuvre. L’incapacité de Mbusa à mobiliser sa troupe, dans une stratégie diplomatique gagnante qui vise à rassembler autour de la cause de l’Est en s’appuyant sur Alula, Katumbi, Matungulu, Muanda N’semi et même sur Kamerhe, Kengo et Bemba ou plutôt le mandataire de ce dernier, pour forcer Tshisekedi à la démocratie et à l’alternance dans son parti, pour sauver le Congo ; fait que le pays s’enlise.
Dans le court terme, nous ne sommes donc pas encore au bout de nos peines. Kabila tuera probablement encore le 19 décembre ; même s’il doit avoir peur. L’Occident s’irrite… Cependant, cette irritation est une fausse ! Pourquoi et comment le savoir ?
Lorsque les occidentaux conçoivent que Kabila soit sauver et arraché des mains des congolais en colère, pour vivre tranquille quelque part sur notre planète, nous comprenons clairement qu’ils n’ont pas encore divorcé, eux non plus, du racisme, de l’impérialisme, du colonialisme et des leurs inquiétés.
Spirituellement parlant, nous commençons à voir comment le roi du Nord perdra.
Et au Sud, je pense que le réveil du congolais a raison de faire peur à l’occidental. De plus en plus le congolais devrait en prendre conscience : il se peut fort bien que l’avenir de l’humanité se joue au Congo…
Nous continuerons le sujet.

Constitution, colonisation, complaisance ou diablerie ?


D’aucuns s’imaginent ou continuent à croire que le problème du congolais soit le nom respect des textes qui régissent l’État.  La réalité est que ces textes ne sont pas respectables !

Dans le contexte congolais, la constitution, lue devant tous les congolais, créerait un scandale !  Si notre peuple savait ce que ses mandataires vont cautionner au parlement, il bondirait de son lit pour étrangler tout le monde.

L’échange ci-après, entre nous et Sergio Yav, dans le groupe École démocratie, de WhatsApp, permet de reprendre quelques éléments de notre argumentaire, nous qui plaidons pour la révision de la l’utilité même de la constitution au Congo, dans son état actuel.  Où sont en effet les congolais qui voudraient respecter leur parole ou leur écrit ?

La constitution congolaise est-elle la volonté du peuple ou plutôt l’expression d’un colonialisme, d’une complaisance politique ou d’une diablerie nationale ?

Sergio Yav

KSBL ne pas derrière Katumbi va sur notre page Facebook tu peux être de la majorité ou opposition mais nous c’est le respect strict de texte, une justice équitable et la liberté d’expression pour tous!

GPAU

Désolé : des textes fantaisistes, d’aliénés. Se lier à de tels textes : est-ce responsable ?
Le congolais est-il homosexuels ?

Sergio Yav

Ça vous fait mal qu’on impose le respect de délai constitutionnel ?

GPAU

Lisez bien mon observation. La constitution de 2006 n’est pas congolaise, comme les précédente, d’ailleurs qui ne l’étaient pas. Lisez-la et vous vous en convaincrez. Les congolais sont-ils d’accord pour que le président ait le pouvoir de dissoudre le parlement qui lui donnerait du fil à retordre, ou que les hommes au pouvoir se sont arrangés pour faire croire que ce fût une émanation du peuple ?
Quel congolais moyen sait pourquoi les juristes porte une toge ?
Quel congolais sait pourquoi et comment le président de la République perçoit une dotation pour vivre et fonctionner ? Lesquels savent pourquoi nous sommes une République et pas une une unions d’états indépendants ? Qui ne sais pas que le pouvoir public et une violation de l’autorité des nos chefferies en violation flagrante des droits élémentaires de nos peuples à l’autodétermination ?
Bref, qui ne sait pas que toutes les constitutions qui nous ont régis jusqu’ici sont des violations de nos droits fondamentaux d’humains et de peuples ?
Qui ne sait pas que Kabila se cramponne au pouvoir pour éviter la CPI ?
La nationalité congolaise une et exclusive est-ce la volontaire populaire congolaise ? Mon enquête montre que nos parents des villages à l’Est n’attendent pas que leurs enfants soient traiter pour des étrangers, justes parce qu’ils sont menaçants pour les régimes dictatoriaux.

Le congolais n’est pas barbare à mon sens. En revanche, s’obstiner à penser que la constitution actuelle soit la volonté des congolais, c’est participer, même en irresponsable, à perpétuer la dictature et l’imposture dans notre pays.
Il faut avoir l’esprit retord pour ne pas se rendre compte à l’évidence : nous n’avons pas encore une « constitution » congolaise ; en supposant que les congolais se décident d’en avoir ! La constitution en effet, n’est pas une valeur en soit : elle est une réalité culturelle que nous n’avons pas encore eu l’opportunité réelle d’adopter ni de rejeter.

CENCO aussi ?


D’aucuns se demandent ce que fait la CENCO dans la politique congolaise.  Ceux qui connaissent l’histoire des églises au Congo ne s’en étonne pourtant pas du tout : les catholiques siégeaient à la droite de Mobutu, avant de devenir ses ennemis jurés, après sa visite auprès de Mao Tsé Tung.  Depuis, certains investissent leur confiance en l’Église Catholique Romaine, sans nécessairement en être membre.  Ils espèrent que celle-ci puissent aider le pays à s’en sortir, le temps que nos politiciens se fourvoient.  Jusqu’aujourd’hui, il faut le reconnaître, c’est l’enseignement catholique qui produit la crème de l’intelligentsia congolaise, qu’elle formate.  Cela explique aussi l’endémie que représente la dictature dans le pays.  Depuis que les socialistes coloniaux ont été forcés à abandonner nos athénées, les catholiques ont pris le devant de la scène culturelle avec brio.  À partir des années 90 cependant, les protestants ont sérieusement pris de l’avance et dégraisser la gente catholique congolaise.  De 20% des congolais qu’ils représentaient vers les années 70, ils formeraient aujourd’hui 40% de la population congolaise.  L’évangile de la prospérité et de la délivrance fait ses émules.  Bien que Kadhafi soit mort et Idi Amin aussi, l’islam fonce, prend de la place.  Plusieurs noms musulmans se retrouvent au pouvoir aujourd’hui : ce qui était presque une abomination dans les années 60 à 80.  Des documents utiles, mais pas précis existent sur le Net.  En ce 25/11/2016 nous pouvions partir d’ici par exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_en_R%C3%A9publique_d%C3%A9mocratique_du_Congo#Statistiques,

Tant que le Congo se dira être un pays laïc et investira en même temps dans la CENCO, il sera en contradiction avec lui-même et échouera ses projets à cause de cette contradiction.  Rien n’interdit aux congolais de devenir un pays catholique ; auquel cas, l’investissement dans la CENCO aura pleinement du sens.  Pour l’heure, les démarches qui visent à recourir aux bons offices de la CENCO, à répétition, sont toutes des violations flagrantes de nos constitutions successives et une injustice très probable en défaveur des non-catholiques.  Pour des chrétiens que nous sommes, nous devrions éviter de tomber dans le piège de l’ennemi qui voudrait que nous confondions Dieu et César.  Pourtant, l’un n’est pas l’autre, jusqu’à aujourd’hui.

Dieu s’en mêle-t-il ?


Dieu est-il celui qui malmène les congolais ?  Comment le savoir ?  Pourquoi agirait-il ainsi à l’égard de mon peuple ?  Les promesses des bokokistes seront-elles tenues ?  Pourquoi donc, ma foi ?
Ayile Way Joseph Chantez bien ! Tout sera clair le 20 décembre prochain !! Dieu est avec le peuple, cher Clément Assia.  [GPAU : Heureux est-il, monpeuple qui chante et danse ?]
Clément Assia
Clément Assia Ou est la chanson? Pour moi, ce sujet n’appelle aucun commentaire faute d’élément nouveau. RDV le 21/12/2016 [GPAU : Sans doute pour dire le 20/12/2016].
Ayile Way Joseph
Ayile Way Joseph Vous avez compris Clément, c’est ainsi que vous demandez l’arrêt de vos chants lyriques ! Merci. Maintenant, élévons nos débats pour construire une société moderne mondialisée sur les cendres de celle du moyen-âge qui consiste à vassaliser le peuple pour la « gloire » d’un homme !
Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu
Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu Le premier carton rouge avait, globalement, TRÈS BIEN FONCTIONNÉ, avait bien été sorti.  JKK a su en revanche barré la route au dépôt du 2ème carton jaune.
Il est certain que contre la volonté du peuple, quelques soient les armes qu’il mettrait en oeuvre, il ne saurait pas contenir une pression populaire déterminée.  Le 19 décembre 2016, tout dépendra en effet de la détermination des congolais d’en finir avec JKK et son système. Si cette détermination est effective, il y aura probablement encore des morts ; cependant au bout du compte, le régime tombera.
La question à résoudre est : quelle sera la condition du congolais si le régime de JKK tombe aujourd’hui ? L’opposition divisée saura-t-elle nous aider à faire la paix et à connaître l’enrichissement de tous ?  Personnellement, je ne vois pas encore les cadres qui peuvent nous garantir un tel apport en capital bonheur. Quoiqu’il en soit, il me semble qu’avec JKK, rien de bon ne soit plus possible. Je suggère donc que pendant que nous pensons à le déboulonner, pensons aussi, dans nos alliances respectives à un projet de société national à défendre après JKK ; gardant à l’esprit que l’opposition actuelle n’est pas celle capable de nous amener vers l’état de droit que tout le monde chante sans savoir ce qu’il implique pratiquement.
Dieu n’est pas celui qui malmène les congolais.  Notre refus de nous amender, de travailler notre développement de nos mains, de nous choisir les bons leaders, est la cause première de nos déboires.  Nous aimons à nous plaindre, après avoir chanté et dansé, dans les rues, dans les buvettes ou dans les églises.  Plutôt que de travailler et de solliciter la bénédiction divine sur le travail de nos mains et de nos esprits ; ou bien, de faire deuil pour ensuite nous relever, nous préférons sombrer dans notre paresse devenu aussi légendaire que notre hospitalité improductive.  Un père est celui qui pardonne le fils repentant quant tout le monde a perdu espoir.  Tel est le Dieu que nous invoquons sans le bien connaître.
Un projet de société démocratique pour la RDC fait défaut, 56 ans après notre « indépendance ».  Des hommes pour gérer professionnellement le pays sont encore à identifier ou à former.  Nos peuples sont bafoués, massacrés par nous-mêmes, commandés par des étrangers…  Comment le Dieu d’Abraham, de Jacob, de David et de Jésus-Christ peut-il être de notre côté ?  Aurait-il cessé d’être celui qui résiste aux orgueilleux et qui fait grâce aux humbles ?

Vers un état de droit


D’aucuns se demandent comment conjurer la violence dans notre pays.  Très peu sont ceux qui voudraient trouver une solution humaine, humaniste à la question qui se pose.  Les combattants, comme le pouvoir, croient pouvoir arranger la RDC avec la violence.  Pour les premiers, cette violences s’adresse contre les bandits politiques qui nous subjuguent dans notre propres pays.  Pour les seconds, ces brutalités s’adressent contre les perturbateurs de l’ordre public.  La vidéo suivante est une monstration de ce que nous affirmons : 

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Cette arrogance des combattants de la MP ou proches de celle-ci s’explique par le fait que le pouvoir leur appartient désormais. Et comme nous avons de nos mains instauré et maintenu la dictature et l’imposture même dans notre pays, nous voici en train de continuer le cycle de violence et de l’appauvrissement du plus grand nombre. Si nous voulons aller vers un état de droit, dans notre Congo, nous devons nous-mêmes montrer l’exemple en respectant le droit du citoyen congolais. Il est possible de traîner, avec succès, les casseurs, les barbares en justice avec succès, sous quelques conditions ! Nous proposons des solutions sur http://projet2014.com.

Que nous soyons du pouvoir ou de l’opposition, tant que nous ne travaillerons pas pour l’instauration d’une justice dans notre pays, nous sommes des maux équivalents pour notre peuple.  Or, depuis 2001, nous avons accepter une injustice : elle s’appelle Joseph Kabila Kabange.  Elle n’est pas la première que nous ayons acceptée !  En 1960 déjà, nous avons accepté que des innocents, congolais et étrangers, soient dépouillés de leurs biens, de leurs souffles mêmes.  En 1965 et en 1997, nous avons accepté deux coups d’état successifs dans le pays : celui de Joseph Désiré Mobutu et celui de Laurent Désiré Kabila.

Jusqu’à présent, tout celui qui nous dit la vérité sur nos forfaits et qui nous exhorte au changement de nos mentalités et de nos comportements est considéré par nous comme un ennemi.  La certitude demeure : Dieu résiste à des hommes qui nous ressemblent, qui ont les cous roides.  Il ne nous reste donc que bien peu de choix en termes d’objectifs, de méthodes de travail et de ressources à mobiliser dans notre projet « état de droit ».