L’annonce claire d’une « guerre » contre le régime de Kinshasa profitera, à termes, à l’AFC et ses alliés, comme nous l’avions prévu.
Kinshasa a clairement le choix entre
(1) s’allier l’Occident contre le Nord et l’Orient,
(2) prendre son indépendance réelle vis-à-vis de tous,
(3) s’appuyer sur la Russie, la Chine et le monde arabe pour combattre l’Occident.
Pour nous, c’est le choix numéro (2) qui est de loin le meilleur. Mais il faut se rendre compte que le PNP avait raison et que le MNC avait tort : jusque aujourd’hui, nous manquons les hommes capables d’animer une indépendance réelle du Congo. Les hommes de Kinshasa sont clairement ceux qui nous conduiront à la balkanisation, dans un bain de sang déplorable du pays.
Si donc, les Congolais ne rejoignent toujours pas le Projet 2014, qui prône l’indépendance totale du Congo, à réalisée par les Congolais eux-mêmes, après une disqualification de tous les bandits politiques que nous avons nous-mêmes commis à la gestion de la chose publique depuis 1960 ; le pays sera divisé en deux blocs que nous avons connus dans les années 70 : l’Est et l’Ouest. Mais, attention ! Cette fois-ci, l’Ouest perdra la province de l’Equateur, à la grande surpprise de plusieurs, qui vivent dans des illusions !
Quant à l’AFC, son incapacité à nous apporter la paix devient de plus en plus évident. C’est après lui que l’Est pourra prétendre à une pacification.
Nos voisins de l’Est doivent cesser de compter sur les minerais du Congo. Les Congolais savent, depuis la nuit des temps, qu’ils doivent produire, stocker, transformer, commercialiser, consommer et traiter leurs déchets, au Congo même, et non pas en Occident ni dans l’Orient. Si notre indépendance tarde, c’est parce que le MNC nous as mis sur un mauvais pas. Quelques rares Congolais sont décidés à œuvrer pour la correction de la faute. Leur nombre prendra du temps pour croître ; mais, les terroristes institutionnels et conventionels n’auront pas le derniers mot : Dieu combattra pour le petit reste.
