Indépendance véritable et liberté authentique ?



Pour une indépendance véritable et un avenir libre

Congolaises, Congolais, chers compatriotes,

Depuis plus de soixante ans, notre pays vit sous l’ombre portée d’une indépendance inachevée, factice, à vrai dire. On l’a proclamée un 30 juin 1960, dans l’euphorie et la confusion. Mais cette indépendance, imposée, sans souveraineté réelle, sans maîtrise de notre destin, n’a été qu’une transition maquillée — de la colonisation directe à la domination déguisée.  Il faut savoir l’oublier !

Depuis 1960, que voyons-nous ? Une succession de régimes sans vision, des élites politiques sans projet, des institutions sans légitimité. Nous avons été trahis, manipulés, dominés — non seulement par des forces extérieures, mais surtout par nos propres fils, devenus complices d’un système qui étouffe l’intelligence, tue l’initiative, et broie l’espérance.

Et pourtant, notre peuple n’a jamais cessé de résister.

Dans nos villages, nos quartiers, nos cités, des hommes et des femmes se lèvent chaque jour pour construire, cultiver, enseigner, soigner, protéger. Ils ne demandent pas la charité. Ils exigent simplement un cadre juste, digne, libre — un État qui respecte et qui élève, pas un pouvoir qui pille et qui humilie.

Face à cette classe politique disqualifiée, dont la seule obsession est de se maintenir au pouvoir pour protéger des intérêts privés, une autre voie s’impose.

Celle de la reconstruction locale, communautaire, indépendante.

Lorsque chaque territoire, chaque tribu, chaque alliance d’hommes et de femmes de bonne volonté, se mettra debout pour gérer son espace de vie, dans un esprit de liberté, de responsabilité et de justice, alors naîtra une nouvelle souveraineté — enracinée, réelle, démocratique.

Nous ne devons plus attendre des sauveurs à Kinshasa ou à l’étranger. Ce que nous n’avons pas obtenu d’un État failli, construisons-le depuis nos territoires. Ce que nous n’avons pas reçu de dirigeants indignes, incarnons-le nous-mêmes, à la base, par l’action, la solidarité et la vision.

C’est le sens du Projet 2014.

Depuis des années, nous avons ouvert un espace de travail, de réflexion et d’action, pour que les Congolais eux-mêmes, dans leur diversité, élaborent un projet de société. Pas un projet théorique, mais une vision testée sur le terrain, nourrie par les réalités locales, portée par des femmes et des hommes intègres.

Notre objectif est clair : couper l’herbe sous les pieds des imposteurs qui parlent au nom du peuple, mais agissent contre lui. Offrir une alternative crédible, issue du peuple et à son service.

Notre combat, ce n’est pas seulement contre la pauvreté ou l’ignorance.

C’est un combat contre la peur, contre l’hypocrisie, contre la résignation. C’est un combat pour restaurer la dignité de chaque Congolais, pour que plus jamais personne ne soit esclave dans sa propre terre.

Nous ne sommes pas contre l’unité du pays. Nous sommes contre une unité sans souveraineté, une république sans république, une démocratie sans citoyens libres.

Il est temps de reprendre la parole, de reprendre l’initiative, de reprendre la terre.

Congolaises, Congolais, peuples frères d’Afrique,

Ce combat est le vôtre, il est le nôtre. Si nous ne décidons pas aujourd’hui de ce que nous voulons faire de notre pays, d’autres le feront à notre place, comme hier, comme toujours.

Mais si nous nous levons, si nous nous organisons, si nous osons penser et bâtir ensemble, alors l’histoire changera.

L’indépendance véritable commence ici, maintenant, avec nous.


Nous aimons perturber…


Pendant que tout le monde ou presque se prépare pour les élections de la fin de cette année, que nous déconseillons à tous, pouvoir ET opposition, nous, au Projet 2014, recherchons plutôt des hommes et des femmes, des congolais, qui voudraient fédérer leurs ressources pour booster le travail dans le pays, en vue de son enrichissement d'abord.  Pourquoi et comment ?

Certaines personnes, de bonne foi, non averties ou paresseuses d'esprit, ne se posent pas des questions telles que :
1. Dois-je aller voter ?
2. Pourquoi ?
3. Si oui, de quelle manière ?

D'autres personnes, méchantes, aux esprits de domination, esclavagistes, opportunistes, égoïstes meurtriers, travaillent à nous pousser à des élections mal préparées dans le seul but de continuer à nous asservir. Leurs paroles mielleuses et vénéneuses sont des pièges que nous invitons nos compatriotes patriotes, chrétiens, à éviter ; pour préparer un avenir radieux à nous-mêmes et à notre progéniture.

Par la grâce divine, nous aurons les dirigeants que nous méritons !
Pourquoi désobéir ?
Parce que : investir son temps à préparer des élections qui nous diviserons de plus bel, c'est faire preuve d'une méchanceté sans nom ou d'une erreur de jugement qui coûtera cher à notre RDC, comme le 30 juin 1960 et comme à toutes les échéances électorales qui ont suivies, jusqu'à nos jours.
En effet, les congolais épris de paix, de justice, de fraternité, d'esprit de travail, de civisme existent. Ils nous observent dans notre projet électoral ou l'on voit clairement le pouvoir s'acharner à se reconduire, coûte que coûte, nonobstant ses multiples forfaits : impréparations politiques, matérielles, financières, administratives ; formalisme mal pensé et antidémocratique.
Nous apprenons, par exemple, qu'à Kinshasa, certaines personnes passent cinq fois aux bureaux de vote, sans être en mesure de recevoir les cartes d'électeurs que l'État leur a fallacieusement promis.
Parce que : pendant que nous déplorons la mégestion du registre national, la non identification des congolais, dans un contexte d'imposture généralisée, qui pousse plusieurs de nos compatriotes au désespoir, à la rébellion à main armée, le gouvernement pense à produire des cartes d'électeurs là ou nous n'avons pas encore de cartes d'identité et dans un pays ou nous sommes encore en guerre, les uns contre les autres.
Parce que : notre peuple, sans instruction ni liberté politiques suffisantes, se doit encore de se libérer du joug des hommes de Kinshasa, d'abord ; de ceux qui, pour l'instant et pour quelques années encore, colonisent et esclavagisent tout le pays, sous le regard d'une communauté internationale de plus en plus divisée et cruelle ; et, non appelée au secours, par ceux qui, désorganisés, ne peuvent prétendre ni mériter un secours. En effet, tous ou presque, sombre dans la logique de la guerre armée ou au poison... N'étant liés par aucun contrat social valable, les peuples du Congo sont, vuvent, de fait, sans foi ni loi quelconque, opposable à qui que se soit. Nous vivons, en réalité, dans une jungle.
Comment désobéir correctement ?
La pauvreté dans laquelle vivent les congolais est totale : spirituelle, morale et matérielle. Elle ne permet pas d'organiser des élections utiles, qui permettent de placer de bonnes personnes aux bonnes places, en vue d'une bonne gestion de l'État. Cela arrange les hommes au pouvoir qui ont déjà accumulé beaucoup de forfaits et qui veulent garder le pouvoir, pour se protéger de la colère du peuple qui se retrouverait avec des conducteurs responsables, justes, impartiaux.
Le congolais doit donc commencer par trouver comment s'affranchir de Kinshasa pour s'enrichir et être à même de mener à bien son projet de société, à préalablement concevoir et tester. C'est le sens même de l'existence du Projet 2014.
L'identification de nos vrais leaders et la promotion de ceux-ci n'a toujours pas encore commencé. Parce que plusieurs d'entre nous se sont investis dans la lutte armée plutôt que dans la lutte politique. Plusieurs n'ont pas encore compris que nous devons arrêter de festoyer tant que nos frères ploient sous le joug de Kinshasa et meurent sous les armes de celui-ci ! Rappelons-le, rappelons-nous que plusieurs armes des rebelles, sont des butins de guerre ramasser du près d'un pouvoir divisé contre lui-même et qui passera dès que nous nous résolverons de l'arrêter dans sa folie.
Nos limites sont nombreuses pour relever un tel défi. Où trouver gratuitement et ssns limites les ressources nécessaires : l'unité d'esprit, de cœur et d'action ?
Forcer Kinshasa passe par la prise d'un pouvoir, d'une autorité spirituels, moraux et matériels sur lui.
YHVH nous attends depuis. Qui veut se lever et porter hzut le flambeau divin ?

Voilà pourquoi, nous aimons perturber !

1960 : acceptation de l’imposture…


2023 : paiement, cash, du prix !

Les habitants de Bunia sont déçus ? Pourquoi ? Ils ont soif d’écouter des mensonges ? http://lavoixdelituri.net/iturile-president-felix-tshisekedi-annule-pour-la-seconde-fois-son-meeting-a-bunia/
Le Président apprend, après tout ce qu’il a lu sur les banderoles à Beni. Sa conscience le travaille. Il sait que nous avons raison de dire qu’il n’aime pas l’Est de la République et que nous ne sommes pas tous dupes. Ce n’est pas tout ! Il a du apprendre de la ferme résolution de la CODECO a continuer la guerre contre son régime tant qu’il se refusera de traiter les lendu comme de congolais et qu’il menera une politique baser sur la menace et non pas la persuasion.
« Le maire de la ville de Bunia, Ferdinand Fimbo Lebilye, qui a confirmé plusieurs fois la tenue de cette activité, a indiqué que « ce meeting est renvoyé sine die », sans toutefois donné d’autres [précisions]. Pourtant, le décor était déjà planté, avec la présence des militants de quelques partis politiques. Pendant ce temps, il précise que le Chef de l’État poursuit avec les audiences avec différentes couches ituriennes. »

Ces audiences qui visent certainement comment diviser pour régner n’auront plus d’effet. Nous avons compris dès le début que notre président ait résolu de nous faire la guerre pour nous garder sous sa domination en entretenant une insécurité qui pourrait être vite maîtriser s’il démontrait d’une impartialité dans son jugement des congolais et s’il prennait vite de la distance vis-à-vis des ennemis du Congo.

Nous buniamen sommes des sots en acceptant de nous asseoir avec celui qui nous prend, depuis le début de son règne, pour des bébés. Soutenu par quelques traîtres parmi nous, qui ne cherchent que où trouver de l’argent facile, le Président de la République doit savoir que ces hommes sans civisme veulent l’entraîner dans sa ruine prochaine, s’il ne se met pas au-dessus de la mêlée. La question qui fâche plus d’une est : est-il encore possible au Président de la République de se racheter ? Peut-il encore changer d’avis la majorité de personnes qui lui avaient accordé un certain crédit à son arrivée au pouvoir par des voies contestées par la majorité de congolais à tort ou à raison ?

Nous pensons que les dès sont jetés. L’Ituri est sans leader capable de tenir une réunion constructive : sincère, franche et civilisée avec le Président de la République. La suite de l’histoire ne dépendra plus que de la capacité du Président de demander pour avoir lancer le pays sur une mauvaise voie : celle de la trahison et de la malice, comme ses prédécesseurs. Quant à nous, peuple congolais, nous moissonnerons ce que nous avons semé : pire que ce que nous connaissons aujourd’hui, jusqu’à ce que nous revenions sur la voie que nous avons quitté en acceptant l’imposture de 1960.

M. Tshisekedi, le leader de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) est enfin réapparu !


M. Tshisekedi, le leader de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) est enfin réapparu, il est bel et bien en vie, à Bruxelles. http://www.youtube.com/watch?v=AcXzmf5AZsI&feature=youtu.be
Il est là pour nous apprendre que l’on a failli intenter à sa vie. Il est là pour nous dire que la Belgique n’a pas entendu laisser qu’un citoyen congolais de plus, candidat à la magistrature suprême au Congo de surcroît, vienne trouver la mort sur son territoire. Il est définitivement là pour rappeler les grandes lignes des sa vision touchant à la moralisation de la société congolaise et l’instauration d’un état de droit au Congo.
Il sous-entend comme nous que la société congolaise est vie dans l’amoralité. Il réaffirme qu’il n’y a pas un état de droit au Congo-Kinshasa. Il estime que cet état de droit sera :
– Le point de départ de tout développement ;
– Implique une formation de notre armée et de notre police ;
– Un traitement conséquent de la question de l’immigration au Congo, mais ne parle pas d’imposture ;
– Il promet la promotion de l’éducation ;
– L’amélioration de santé lui paraît tout aussi importante ;
– L’énergie, en l’occurrence, l’eau potable et l’électricité sont également dans ses préoccupations ;
– Enfin, il souligne que l’agriculture dans emboîter le pas aux mines.
Il faut prendre M. Tshisekedi au mot, mais non seulement cela, il faut lui donner l’occasion de prouver qu’il peut tenir sa promesse.
Nous noterons que dans cette interview, M. ne peut, faute de temps, nous dire comment il attend mobiliser les ressources nécessaires, au sens large du terme, pour atteindre les objectifs quantifiés ou évalués, probablement, de manière explicite ailleurs, dans le projet de société de son parti que nous analysons.
Résolvons l’imposture – que M. Tshisekedi ne dénonce pas explicitement, soit dit en passant – en votant massivement pour lui et en veillant, encore une fois, à ce que son parti de nous subjugue par son tribalisme et par propension à l’usage du faux de sa tribu.
Cette préparation doit se matérialiser par l’alignement de leaders nouveaux d’esprit et de méthode de travail.