Articles

1.000.000 ha : un projet inutile, sans lendemain ?


Nous y croyons

Nous recherchons des personnes qui croient en la création des couloirs agricoles de 8 km de largeur autour de toutes nos routes – 4 km à gauche et 4 km à droite – de toute route, pour créer une industrie agricole à 100% congolais et de la plus haute technologie, en commençant avec la houe, mais en visant une agriculture robotisée. Des personnes prêtes à cultiver, à financer ou à gérer les projets.

Nous proposons de commencer avec l’axe Butembo-Eringeti, Eringeti-Mahagi-Port et Ngote-Aru ; pour participer à la pacification, sans armes, de l’Est.

À l’Ouest, nous retenons Kinshasa-Bandundu Kinshasa-Matadi.

Parler du projet aux autochtones que vous connaissez ; qui désirent aller dans la direction de notre indépendance agricole et de l’enrichissement de nos paysans agriculteurs, pour faciliter la pacification véritable du pays que notre gouvernement a difficile à gérer avec ses amis étrangers.

Ceux qui quittent la communauté 1.000.000 ha : qui sont-ils, véritablement ?


Nous enregistrons soigneusement ceux qui quittent cette communauté et qui prouvent qu’ils n’ont jamais vraiment aimé le Congo. Autrement, pourquoi quitteraiennt-ils une communauté de ceux qui recherchent l’indépendance agricole du pays et l’enrichissement de nos paysans par eux-mêmes,  sans les armes ?

Restituons les enfants à qui de droit !


Pas tout à fait vrai ! Les plus grands chefs rebelles du Congo sont des universitaires.

Ceux qui ont ravivé les guerres tribales anciennes, au Kivu et en Ituri, sont tous des universitaires.

Les penseurs de la dictatures au Congo, ne sont pas les ignares, mais bien des PHD.

Les grands faux prophètes du monde ne sont pas les fetcheurs de nos villages, mais nos théologiens, comme à l’époque de Christ.

Au Projet 2014, nous montrons que l’école napoléonienne a abruti plusieurs Congolais. Cependant, nous devons nouancer cette ONSERVATION OBJECTIVE.

En effet, si le Congo a des problèmes, il faut le reconnaître, c’est parce que la maturité spirituelle, intellectuelle, scientifique et culturelle de notre population et de notre classe politique est très douteuse, même chez ceux qui ont été aux études post-universitaires. C’est pour cela que nous estimons que nous devons revoir sérieusement notre système éducatif.

Les enfants endoctrinés dans nos écoles, nous reviennent avec une culture qui laisse à désirer : vol, mensonge, prostitution, méchanceté, intolérance culturelle, aliénations mentales, morales et spirituelles de toutes sortes.

Nos enfants sont tous désormais mal éduqués, inciviques, meurtriers même.

À 40 ans, la plupart de nos hommes et de nos femmes sont incapables de tenir un foyer. Ils ne savent ni faire le ménage ni même entretenir une vie sexuelle ou sociale digne ! De plus en plus, nous rencontrons des hommes de 50 ans qui se comportes dans les rues commes des enfants de 8 ans !

Seuls quelques esprits bien nés font la différence. L’observation montre vite que ces hommes proviennent des familles qui ont conscience de la dangerosité de notre système éducatif et qui ont su armer leurs enfants contre celui-ci. Je connais des parents qui ont abandonné leur travail pour éduquer eux-mêmes leurs enfants à la maison.

Mon expérience dans ce domaine est instructive. Depuis mon divorce d’avec mon ex-épouse, nos enfants qui étaient des champions dans leurs écoles ont tous commencé à connaître des difficultés scolaires puis académiques graves, inédites. Ce n’est pas tout… Les vies de mes propres cadets ont été brisés par une polygamie qui est venue briser le processus éducatif familial que l’école napoléonienne ne pouvait remplacer valablement ! Aucun de mes cadets n’a pu aller plus loin ni dans les études ni dans la vie professionnelle, malgré le potentiel économique familial.

Non, Pacifique : nous devons mettre l’école napoléonienne et la famille à leurs places. Il faut arrêter de confier l’éducation de nos enfant à des étrangers à notre culture. L’État doit arrêter de s’approprier nos enfants et bourrer leurs esprits des négativités. Il est question de restituer le naturel dans notre société : rendre les enfants à leurs géniteurs et ne pas les vendre à un État ; surtout lorsque nous peuple ne souscrivons pas à son projet de société.

C’est donc une révolution culturelle qu’il nous faut. Ce pourrait être réduire tout de go, de 50% le temps passer par nos enfants entre les mains des bandits politiques, qui n’en sont pas les géniteurs ni les garants du bonheur, après une étude soignée !  Bandits qui utilisent, lâchement, nos enfants pour faire leurs fortunes.

Ituri : Le ton monte…  La balkanisation est-elle à la porte ?


Le député national iturien Iracan prend mouche…

Si les autres députés ou les peuples de l’Ituri le soutiennent, il faut craindre que nous allions vers la balkanisation du Congo !

C’est ici en effet que pourrait s’enclencher l’alliance nilo-soudanaise pour contrer l’hégémonisme kinois que beaucoup qualifient déjà bantou.

Suivez attentivement ce qui se passe chez nos compatriotes soudanais, nilotiques et les Katangais.  Concluez par vous-mêmes.   Si l’Est part, ne paniquez pas, mais ayez plutôt une pensée pour nos freres Hutus rwandais.

J’ai officiellement saisi le Vice Premier Ministre, Ministre de la Défense pour l’ouverture d’un dossier disciplinaire contre l’officier subalterne des FARDC, le Lt. Jules Ngongo suite à ses propos outrageants et menaçants envers un Député national, Élu légitime du peuple congolais. C’est une deuxième fois que ce militaire s’attaque directement à moi, malgré mes pouvoirs constitutionnels. Une plainte était déjà en cours au tribunal garnison de Bunia. Des influences provinciales semblent ralentir. Cette fois je m’adresse directement au ministère de tutelle. Si le Gouvernement garde silence face à cette violation flagrante, cela prouvera la politisation de certains éléments de l’armée et leurs accompagnements dans la dérive volontaire pour des intérêts autres que ceux de la République. Je serai donc obligé de procéder par l’interpellation du VPM Défense à l’assemblée nationale.

Pour JPCID


[8/18, 17:55]

Pour jcpid, la sorcellerie c’est quand Patrick Gasore, le colonel des FARDC qui a péri, avec sa femme, dans le crash d’un aéronef, à une trentaine de kilomètres de Kisangani, en provenance de Lubutu ; [mais] voit son deuil [est] organisé au Rwanda.

Jusqu’à quand Fatshi Béton aura-t-il écouté nos voix avant de [pour] se décider à nettoyer notre armée de tous les officiers généraux et supérieurs issus des mixages et brassages ?

[8/18, 17:58]

Le général Mugisha, commandant des opérations SOKOLA1, a fait tué la population au centre de la ville d’Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni.

[8/18 22:44, GPAU]

Quand dans un État le chef s’érige en potentat, il n’y a pas d’illusion à se faire.  C’est que tout espoir de salut, de liberté,  d’indépendance,de progrès, n’est pas encore permis.  C’est lorsque le peuple s’approprie son destin et trace démocratiquement son avenir, que peut commencer la paix, la justice, le travail et le développement véritable, sûr et pérein.

Le peuple qui se libérera du joug colonial actuel est celui qui sauvera le Congo.  Or, pour l’instant,  tous nos peuples, par paresse et parasitisme, ont choisi la voit de l’esclavage, de la colonisation.

Un pacte de non-belligérance de plus


    RDC–Qatar : Une colonisation qui se perpétue par nous-mêmes !


    [8/8, 23:10]

    [D’un contact WhatsApp]

    « Qatar-RDC : Le pivot géopolitique qui isole le Rwanda et enterre le M23 20 milliards $ en jeu »

    1. Le réalignement stratégique du Qatar : Kinshasa au centre, Kigali marginalisé
    Dans l’échiquier des relations internationales, les alliances se forgent et se défont au gré des intérêts. L’Émirat du Qatar vient d’opérer un virage clairvoyant en s’alignant pleinement derrière la diplomatie offensive du Président congolais Félix Tshisekedi.
    Ce repositionnement n’est pas un hasard : il répond à une logique de realpolitik où le Rwanda et ses relais armés (M23/AFC) deviennent un passif géopolitique, tandis que la RDC s’impose comme un partenaire incontournable.

    2. Le coup d’accélérateur américain : Le M23 classé terroriste, une victoire pour Kinshasa
    La récente résolution du Sénat américain inscrivant le M23 parmi les organisations terroristes (au même titre qu’Al-Qaïda, le Hezbollah ou le Hamas) a scellé le sort du mouvement. Pour Doha, cette décision valide deux calculs :
    Légitimer l’offensive congolaise contre les groupes armés, avec un soutien juridique international.
    Asphyxier les soutiens rwandais au M23, désormais exposés à des sanctions ciblées.
    Le Qatar, en acteur avisé, anticipe la chute inéluctable des dirigeants du M23 et mise sur le camp gagnant.

    3. La diplomatie économique comme arme : 20 milliards $ pour la RDC, un message à Kigali
    Doha ne se contente pas de déclarations : il déploie une stratégie d’influence par l’investissement.
    La tournée africaine de Cheikh Al Mansour Bin Jabor Al Thani (cousin de l’Émir et patron d’Al Mansour Holding) dans 10 pays, dont la RDC, envoie un signal sans équivoque :
    La RDC, priorité absolue avec des investissements directs estimés à *20 milliards $, renforçant son poids régional.
    Le Rwanda, tenu à distance : en finançant massivement Kinshasa, le Qatar sape l’influence économique de Kigali en Afrique centrale.

    4. Une délégation royale pour sceller l’alliance
    Avec une délégation de 19 membres (dont des conseillers royaux et experts émiratis), cette tournée du 13 au 29 août n’est pas qu’une opération commerciale : c’est une manœuvre géoéconomique visant à :

    Consolider les partenariats qataro-congolais (énergie, infrastructures, mines).

    Élargir l’influence de Doha en Afrique, en marginalisant les acteurs jugés instables (Rwanda/M23).

    Conclusion : Le Qatar joue son rôle de puissance pivot
    En soutenant la RDC, le Qatar capitalise sur trois leviers :
    Légitimité internationale (via le vote américain contre le M23).
    Poids économique (investissements massifs comme levier d’influence).
    Isolation ciblée du Rwanda, dont les soutiens aux groupes armés deviennent un handicap diplomatique.

    THE BEST


    [8/9, 09:06]

    GPAU

    Il est temps de regarder la réalité en face : la colonisation ne s’est pas simplement retirée, elle s’est métamorphosée. Aujourd’hui, elle se poursuit par notre propre complicité — nous, Congolais, en sommes devenus les relais inconscients. Il n’y a donc aucune raison de se réjouir.

    Ce moment exige de nous une introspection lucide sur notre destinée et sur celle de nos enfants. Un avenir que nous mettons en péril depuis que nous avons accepté, pour la première fois, les chaînes de l’asservissement. Ce consentement initial à l’esclavage continue de produire ses effets, génération après génération.

    L’intelligentsia congolaise, censée éclairer et guider, semble sombrer dans l’indifférence. Elle a renoncé à son rôle historique, et cette démission morale la rend coupable devant le peuple et devant l’Histoire.

    Puisse-je, à mon humble mesure, contribuer à l’éveil des consciences et à la reconquête de notre dignité.

    COMMUNICATION OFFICIELLE


    Refonder notre indépendance.
    Reconstruire notre souveraineté.

    Congolaises, Congolais,
    Frères et sœurs d’Afrique,

    Depuis 1960, notre pays vit sous le poids d’un mensonge historique : celui d’une indépendance proclamée, mais jamais assumée, ni construite. Ce que nous avons appelé « indépendance » n’était qu’une passation de relais entre maîtres coloniaux d’hier et valets d’aujourd’hui.

    Les peuples congolais, dans leur diversité, n’ont jamais été sérieusement consultés sur le projet de société commun.
    Jamais réunis pour décider librement de leur avenir.
    Jamais associés à une vision nationale issue de leurs réalités et de leurs aspirations profondes.

    À la place, nous avons eu une succession de régimes autoritaires, corrompus ou complaisants.
    À la place, nous avons toléré – parfois élu – des imposteurs, des marionnettes ou des traîtres, qui se sont servis du pouvoir pour maintenir le peuple dans l’ignorance, la peur, ou la division.

    Ce système doit cesser.
    Il ne tombera pas tout seul. Il faut le démonter.


    Le Projet 2014 : une alternative réelle, structurée et souveraine

    Face à l’échec des élites politiques actuelles, le Projet 2014 s’est donné une mission claire :
    offrir une alternative durable, crédible et enracinée, pour la refondation politique, culturelle, économique et éthique du Congo.

    Depuis plusieurs années, en dehors des projecteurs, nous avons ouvert un espace de travail stratégique, un laboratoire de propositions, un cadre d’analyse et d’action destiné à :

    • concevoir un projet de société complet,
    • le tester sur le terrain, dans différentes provinces et communautés,
    • former une nouvelle génération de leaders conscients, compétents et intègres,
    • bâtir les fondations d’une gouvernance post-coloniale, décentralisée, enracinée dans les réalités locales,
    • rompre avec les cycles de dépendance, de domination et de manipulation imposés de l’extérieur… et entretenus de l’intérieur.

    Agir localement. Penser souverainement. Résister éthiquement.

    Nous affirmons que toute tribu, toute alliance locale, tout peuple du Congo qui choisit de prendre en main son espace de vie avec dignité, dans un esprit de liberté et de responsabilité, participe déjà à la libération nationale.

    C’est par le bas, par les communautés vivantes, par le travail concret et la solidarité de terrain, que surgira un nouvel ordre congolais, libéré du centralisme mafieux et de la soumission volontaire.

    Le Projet 2014 n’est pas un parti.
    Il est une structure stratégique pour la refondation.
    Il ne promet ni postes, ni avantages.
    Il appelle à l’éveil, au travail, à la lucidité.


    Un appel à ceux qui refusent la résignation

    Aux Congolais de bonne foi, où qu’ils soient – au pays ou dans la diaspora – nous disons :
    il est encore temps de reconstruire.
    Mais il faut se lever autrement, penser autrement, agir autrement.
    En dehors des mécanismes de trahison qui régissent la scène politique actuelle.

    Le Projet 2014 reste ouvert à tous ceux qui veulent œuvrer sérieusement à une nouvelle fondation nationale.
    Nous ne cherchons pas la majorité numérique.
    Nous cherchons une minorité décisive, disciplinée, visionnaire, capable de penser à 20 ou 30 ans, et non à la prochaine élection.


    Notre indépendance reste à acquérir.

    Nous ne sommes pas encore libres.
    Mais nous pouvons le devenir.
    Par le travail. Par la vérité. Par la rupture avec les impostures.

    Le combat continue.
    Le Projet 2014 reste en marche.


    GPAU Appelle les Ituriens à passer aux actes !



    🕊️ Appel à l’action des peuples d’Ituri – Août 2025

    Frères et sœurs Lendus, Hemas, Alurs, et alliés,

    Nous connaissons nos douleurs. Nous connaissons nos histoires. Nous connaissons les humiliations, les injustices, les violences, les manipulations. Et surtout, nous savons que personne ne viendra réparer à notre place ce qui a été brisé.

    Alors, aujourd’hui, nous nous parlons entre nous. Sans intermédiaires. Sans masques. Sans peur.

    Nous, enfants d’Ituri, portons en nous les cicatrices de conflits anciens — mais aussi la force de les dépasser. Il est temps de prendre en main notre destin, de refuser les récits qui nous divisent, et de reconstruire ensemble ce que la haine a détruit.

    ✊ Ce que nous devons faire, maintenant :

    • Reconnaître les torts, sans chercher à les minimiser ni à les justifier.
    • Écouter les récits de l’autre, même s’ils nous dérangent, car c’est là que commence la guérison.
    • Restituer ce qui a été pris injustement, là où c’est possible, et réparer là où ça ne l’est pas.
    • Refuser la vengeance, car elle ne fait que prolonger la souffrance.
    • Créer des espaces de dialogue communautaire, sans ingérence extérieure, où la parole est libre et respectée.
    • Protéger nos enfants de la haine, en leur transmettant des valeurs de dignité, de vérité et de solidarité.

    🛑 Ce que nous devons cesser immédiatement :

    • La stigmatisation des groupes entiers pour les actes de quelques-uns.
    • L’instrumentalisation de nos douleurs par des intérêts étrangers.
    • La justification des violences par les blessures du passé.

    La paix ne viendra pas des ONG, ni des gouvernements, ni des experts. Elle viendra de nous. De notre courage à dire : Assez ! De notre volonté à bâtir ensemble, malgré tout.

    Nous ne sommes pas condamnés à nous haïr. Nous sommes capables de nous relever. Et c’est à nous de le prouver, par des actes concrets, dès aujourd’hui.

    Ituri ne guérira pas sans ses enfants. Et nous sommes ces enfants.

    Avec détermination et vérité,
    Les protagonistes d’Ituri, unis pour la paix.


    Indépendance véritable et liberté authentique ?



    Pour une indépendance véritable et un avenir libre

    Congolaises, Congolais, chers compatriotes,

    Depuis plus de soixante ans, notre pays vit sous l’ombre portée d’une indépendance inachevée, factice, à vrai dire. On l’a proclamée un 30 juin 1960, dans l’euphorie et la confusion. Mais cette indépendance, imposée, sans souveraineté réelle, sans maîtrise de notre destin, n’a été qu’une transition maquillée — de la colonisation directe à la domination déguisée.  Il faut savoir l’oublier !

    Depuis 1960, que voyons-nous ? Une succession de régimes sans vision, des élites politiques sans projet, des institutions sans légitimité. Nous avons été trahis, manipulés, dominés — non seulement par des forces extérieures, mais surtout par nos propres fils, devenus complices d’un système qui étouffe l’intelligence, tue l’initiative, et broie l’espérance.

    Et pourtant, notre peuple n’a jamais cessé de résister.

    Dans nos villages, nos quartiers, nos cités, des hommes et des femmes se lèvent chaque jour pour construire, cultiver, enseigner, soigner, protéger. Ils ne demandent pas la charité. Ils exigent simplement un cadre juste, digne, libre — un État qui respecte et qui élève, pas un pouvoir qui pille et qui humilie.

    Face à cette classe politique disqualifiée, dont la seule obsession est de se maintenir au pouvoir pour protéger des intérêts privés, une autre voie s’impose.

    Celle de la reconstruction locale, communautaire, indépendante.

    Lorsque chaque territoire, chaque tribu, chaque alliance d’hommes et de femmes de bonne volonté, se mettra debout pour gérer son espace de vie, dans un esprit de liberté, de responsabilité et de justice, alors naîtra une nouvelle souveraineté — enracinée, réelle, démocratique.

    Nous ne devons plus attendre des sauveurs à Kinshasa ou à l’étranger. Ce que nous n’avons pas obtenu d’un État failli, construisons-le depuis nos territoires. Ce que nous n’avons pas reçu de dirigeants indignes, incarnons-le nous-mêmes, à la base, par l’action, la solidarité et la vision.

    C’est le sens du Projet 2014.

    Depuis des années, nous avons ouvert un espace de travail, de réflexion et d’action, pour que les Congolais eux-mêmes, dans leur diversité, élaborent un projet de société. Pas un projet théorique, mais une vision testée sur le terrain, nourrie par les réalités locales, portée par des femmes et des hommes intègres.

    Notre objectif est clair : couper l’herbe sous les pieds des imposteurs qui parlent au nom du peuple, mais agissent contre lui. Offrir une alternative crédible, issue du peuple et à son service.

    Notre combat, ce n’est pas seulement contre la pauvreté ou l’ignorance.

    C’est un combat contre la peur, contre l’hypocrisie, contre la résignation. C’est un combat pour restaurer la dignité de chaque Congolais, pour que plus jamais personne ne soit esclave dans sa propre terre.

    Nous ne sommes pas contre l’unité du pays. Nous sommes contre une unité sans souveraineté, une république sans république, une démocratie sans citoyens libres.

    Il est temps de reprendre la parole, de reprendre l’initiative, de reprendre la terre.

    Congolaises, Congolais, peuples frères d’Afrique,

    Ce combat est le vôtre, il est le nôtre. Si nous ne décidons pas aujourd’hui de ce que nous voulons faire de notre pays, d’autres le feront à notre place, comme hier, comme toujours.

    Mais si nous nous levons, si nous nous organisons, si nous osons penser et bâtir ensemble, alors l’histoire changera.

    L’indépendance véritable commence ici, maintenant, avec nous.


    Projet 2014 et jeunesse congolaise


    Réponse au compatriote Patient – À propos du Projet 2014 et de la jeunesse congolaise

    Cher Patient,

    Ta question mérite le respect. Elle reflète une inquiétude partagée : *où en est le Projet 2014 ? Qu’a-t-il réellement changé ?*

    Mais pour y répondre sérieusement, il faut commencer par se demander :

    *Qu’attendait-on du Projet 2014 ? Quels étaient ses objectifs ?*

    Et surtout : *comment mesure-t-on réellement un “avancement” dans un projet de transformation profonde ?*

    Des fruits invisibles pour ceux qui cherchent le spectaculaire*

    Très franchement, sans le Projet 2014, *la situation du Congo serait aujourd’hui encore plus déplorable*.

    Quelques exemples concrets, sur le terrain :

    * Une femme injustement détenue à Makala a retrouvé sa liberté après deux ans, grâce à notre sans armes.

    * Le projet de société de la *RDC Libre* et celui porté par *Georges Alula Makita*, ont vu le jour grâce à une dynamique issue du Projet 2014.

    *17 familles entières ont échappé à des massacres* à Rutshuru et Kiwanja grâce à notre présence stratégique.

    *Une dizaine de jeunes ont terminé leurs études supérieures*, contre toute attente, avec notre accompagnement.

    * Et dans le Nord-Kivu, *des jeunes affirment avec conviction* que, sans le Projet 2014, il ne resterait aucun espoir pour le pays.

    Est-ce spectaculaire ? Non. Mais c’est *réel, humain, vital.*

    Des chiffres modestes, mais *une rigueur assumée*

    Tu as raison de dire que nos chiffres sont faibles.

    * Pas 50% de ministres favorable au projet 2014, mais à peine 2%.

    * Pas 3.000 rédacteurs du projet de société, mais *trois personnes dont *une seule très active*.

    * Pas 2.500.000 membres dans Kongo Ya Sika, mais *7 membres engagés*, dont je suis souvent le seul à rédiger 50 pages d’analyse et de proposition par trimestre.

    *Mais est-ce là un échec ?*

    Non. Car dès le départ, le Projet 2014 s’est construit *sur la rigueur, la durée et la qualité*, pas sur le populisme ni la masse.

    Notre objectif était clair dès 1999 à Bruxelles : *30 années de préparation*. Nous y sommes à peine à 25 ans.

    *Ce que le Projet 2014 n’est pas*

    Ce que tu sembles attendre du Projet 2014, Patient, ce sont des *aides humanitaires, des financements, des miracles institutionnels rapides.*

    Mais le Projet 2014 ne propose rien de tout cela.

    Au contraire, nous *appelons à la suppression complète de l’aide humanitaire en RDC*. Elle aliène, elle infantilise, elle retarde notre véritable indépendance.

    Et surtout :

    *Nous refusons tout partenariat avec ceux qui déresponsabilisent le Congolais.*

    *Une vision exigeante pour une jeunesse libre*

    La jeunesse congolaise, disons-le avec franchise, *n’a pas encore pris conscience de son rôle historique*.

    Nos ancêtres ont été ont vendus nos parents, nos parents nous sacrifient en votant pour leurs bourreaux, et nous-mêmes, *nous choisissons chaque jour la résignation, la malédiction, l’ignorance, l’incompétence, l’indiscipline et la peur.*

    Mais tout n’est pas perdu.

    Car *chaque jeune peut décider, ici et maintenant, de son avenir*. Il lui suffit de faire un choix :

    * Continuer à subir ?

    * Ou entrer dans la rigueur, l’engagement, la dignité ?

    *Conclusion : Ce que nous semons aujourd’hui nourrit le Congo de demain*

    Dans 4 ou 5 ans, les chiffres vont grimper. Pas par miracle, mais par *la fidélité à notre méthode de travail.*

    Nous avons vu venir l’échec des accords de Washington et de Doha.

    Nous avons semé sur du roc en avertissant Washington comme Kinshasa.

    Et même si je ne suis plus là dans 30 ans, *ma fierté restera d’avoir tenu la ligne*, avec droiture, comme le doit un Alur qui veut se respecter.

    Patient, si tu nous suis vraiment, tu comprendras que *le Projet 2014 n’a jamais été conçu pour faire plaisir.*

    Il a été conçu pour *changer les fondements d’un pays trahi, détruit, abandonné*.

    Merci pour ta critique : elle nous renforce.