S’attaquer au colonialisme préoccupe certains esprits avec raison : le colonialisme est abject et doit être reconnu comme une violation des droits les plus élémentaires des peuples à l’autodétermination de leur destin, comme un véritable crime contre l’humanité quelque qu’en eut été les « bénéfices » pour les colonisés et les colonisateurs. En RDC, le colonialisme revêt plusieurs facette : le colonialisme occidental, le colonialisme intercongolais, le colonialisme oriental. Quelque soit ce colonialisme, sa caractéristique première est de nier au congolais le droit à l’humanité. Cette négation n’est pas qu’extérieur au pays. Certains congolais voudraient pouvoir dominer le reste du pays, en faire leur marche-pied. En même temps, des congolais existent qui s’estiment incapables de prendre la responsabilité de leur destin et qui ne demande pas mieux que de la confier à ceux qui savent prendre soin de l’avenir d’une nation, selon leur croyance. Pendant donc que nous combattons le colonialisme, d’autres la recherche !
Quant à savoir comment s’attaquer à ce mal qui ronge la RDC, depuis les années le 19ème siècle, les congolais restent divisés sur la question, faute d’un forum qui se penche sérieusement, méthodiquement sur la question et qui propose au peuple une solution qui soit la plus acceptable pour le plus grand nombre. Le temps de léthargie qui résulte de cette irrésolution profite aux néocolonialistes de tout bord qui continuent à assujétir les congolais, comme le prédisait un homme d’Etat belge, à juste titre.
Ceux qui grognent dans leurs chambres tout comme ceux qui crient dans la rue ou qui font retentir des armes dans la forêt n’ont pas encore su nous aider à débouter le colonialisme de ntore pays. Tous manquent recourent à des méthodes inopérantes, inefficaces ; travaillent dans des structures mal organisées, faute de ne vouloir écouter les conseils multiples que prodiguent les hommes qui aiment véritablement la RDC.
Nous appelons à venir autour d’une table de travail dans le cadre du Projet 2014. Les égoïsmes, les orgueils, les mégalomanies, les tribalismes, les régionalismes, les séparatismes linguistiques qui caractérisent notre gente congolaise empêchent à plusieurs d’accepter l’offre ; et, le pays continue à patauger.
L’extrait suivant, d’une conversation entre nous et un compatriote en quête d’une solution aux maux que nous cause le colonialisme permet de voir les erreurs à ne pas commettre.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
MON FRERE, EN CE QUI CONCERNE LE DIALOGUE BELGO CONGOLAIS VISANT LA FIN DU NEO-COLONIALISME NOUS NOUS LIMITONS A PARTIR DU COLONIALISME JUSQU’A PRESENT, LA BELGIQUE ETANT LA SEULE RESPONSABLE CONNUE POUR CETTE PERIODE.
Pour bien résoudre un problème, frère, tu sais bien que la meilleure façon de s’y prendre c’est de s’attaquer à la cause première du problème. C’est dire que nous devons d’abord analyser la cause première du néocolonialisme et sa conséquence. Notre manque de civisme : nos pères et nos compatriotes qui nous vendent et nous traihissent à répétition, notre pauvreté matérielle et immatérielle : notre incapaticité à mobiliser les ressources nécessaires à l’exécution de nos projets, la méchanceté de l’homme : esclavage, colonialisme, pillage de nos ressources, négation de nos droits) pour pouvoir mettre en place une structure qui permette de démenteler le néocolonialisme que nous décrions. Cela demande que nous montions des laboratoires de travail, de production d’idées et de moyens.
EN ADRESSANT LE NEO-COLONIALISME, NOUS VISONS D’ABORD L’AGENT EXTERIEUR DE CE CRIME CELA NOUS PERMETTRA DE CORRIGER AUSSI NOS MANQUEMENTS.
Généralement, pour résoudre un problème, on commence par la source ou bien par le maillon faible du cercle vicieux des conséquences des problèmes. Le souci premier doit être de réduire le coût du projet, au sens large du terme ; c’est-à-dire, tous les coûts : humains, matériels, immatériels, technologiques, psychologiques, sociaux, culturels, industriels, etc.
SI VOUS TROUVEZ COMMENCER PAR CORRIGER LE CONGOLAIS D’ABORD ET LAISSER LA BELGIQUE DE COTE, CE SCHEMA COMPROMETTRAI LA RAISON D’ETRE DU DIALOGUE BELGO-CONGOLAIS ENVISAGE COMME LA FONDATION POUR METTRE FIN AU NEO-COLONIALISME(C’EST UN PEU COMME NOUS DIRE DE LAISSER DE COTER CETTE VISION ET NOTRE STRATEGIE MISE EN PLACE POUR Y ARRIVER). SI VOUS VOULEZ COMMENCEZ PAR LE CONGOLAIS, NOUS VOUS SOUHAITONS BONNE CHANCE DANS CE SENS, ET NOUS NE MANQUERONS PAS DE VOUS ASSISTER POUR CELA DES QUE VOUS EN MANIFESTEREZ LE BESOIN. NOUS AVONS UNE AUTRE DEMARCHE POUR CORRIGER LES ERREURS DE NOS COMPATRIOTES.
Pour ce qui est de l’ordre priorité, je crois qu’il ne peut pas se fixer par caprice ni antidémocratiquement, si nous voulons bâtir un pays où chacun se sens responsable d’autrui. Il convient donc d’examiner plusieurs scénarios de solutions avant d’en choisir un (Une stratégie). J’ai proposé des jalons dans le Projet 2014. Je pense qu’il faut commencer par avoir l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour commencer la rédaction de nos projets de développement à courts, moyens et longs termes, en tenant notamment compte des travaux qui existent déjà, qui demandent probablement quelques retouches pour correspondre aux besoins réels de notre nation et non pas aux caprices de ceux qui aujourd’hui s’arrogent le droit de décider à la place du congolais.
MON FRERE, LE CONTENU DE LA LETTRE (OFFRE DE PAIX) EST SURTOUT UNE INTERPELLATION DES HOMMES DE DIEU.
L’Etat congolais actuel est, théoriquement, laïc. Il faut donc pouvoir obtenir que les congolais acceptent qu’il soit, résolument, démocratiquement, formellement, confessionnel d’abord, avant de traîter ses affaires à la lumière des Ecritures et par le biais des serviteurs de Dieu. Sinon, là aussi, nous sérions en train de perpetuer la médiocrité qui caractérise aujourd’hui la gestion de la chose publique : Mobutu règne après un coup d’Etat, Kabila s’auto-proclamme Président, Kanambe est désigné président par une bande qui reste inconnu à la majorité de la population congolaise et continue par deux autres mandats sans que personne ne relève ni ne refuse de fonctionner sous ces anomalies et ne sache les arrêter.
Notre démarche dans le Projet 2014 c’est d’inviter autour d’une table de travail démocratique, virtuelle ou matérielle, afin de donner au congolais la responsabilité de mener son pays vers la destiné qu’il a choisi et qu’il sait assumer.
Partagez ceci dans vos réseaux sociaux :