Le travail en ligne prendra du temps à être adopté au Congo. Cependant, pas pour les mêmes raisons qu’en Belgique par exemple. Au Congo, les réseaux des télécommunications sont déficients. Les bandes passantes sont étroites, le matériel est vétuste. Le personnel est mal formé ou mal payé. L’insécurité ambiante et l’immoralité sont croissantes. En Belgique, la situation est autre. C’est une la résistance au changement qui explique le retard, la lenteur dans le passage au travail en ligne. Une culture conservatiste, une législation surannée, la religion et d’autres facteurs semblables expliquent la résistance au changement. Toutes les attitudes afférentes font obstacle au développement en général. Qu’il soit culturel, social, technologique ou lié au travail en ligne en particulier.
Pourtant, il est clair que travail en ligne soit un puissant moteur de développement. Il implique, en effet, plusieurs modifications positives au niveau individuel et collectif. Changements culturels, technologiques, sociaux, économiques, politiques…
- Une hausse obligatoire du niveau d’instruction, de formation et d’éducation : du citoyen, de la nation.
- Un développement technologique des ménages, pour se connecter en RPV (VPN) aux serveurs d’entreprises, à la toile et au nuage.
- La création de nouveaux emplois à hautes valeurs, dans les télécoms. Cela implique la gestion du matériel et du logiciel. C’est ici aussi l’accroissement du nombre de techniciens, l’extension de l’industrie du matériel, du logiciel et de la législation.
- Une meilleure alimentation des travailleurs, des ménages. Ceux-ci gagnent du temps et peuvent se faire des repas sains et variés en lieu et place de picnics. Dans la ville province de Kinshasa par exemple, le gain de temps peut représenter jusqu’à 5 heures, certains jours.
- Une baisse de la pollution due à la reduction de tous les déplacements évitables.
- Une meilleure éducation des enfants dans les menages, plutôt que dans les écoles. Avec comme avantage la préservation de notre richesse culturelle, vue la réduction du temps passé dans les installations surannées. Ces espaces en effet, participe à la spoliation de nos cultures, à ne pas y prêter attention.
- Augmentation de la paix sociale : Par une réduction des sources de conflits interpersonnels et une meilleure organisation du travail. Surtout, dans les grandes villes, la multiculturalité n’est pas encore maîtrisée par la plupart de nos gouvernants. Le travail en ligne forcera ces derniers à mettre en place des procédures de travail plus sûres, plus pacificatrices.
- Accroissement significative du rendement du travail domestique, de bureau, de l’industrie. C’est l’accroissement de la production, de la productivité, de la rentabilité, de la compétitivité. Tout cela, grâce aux technologies de pointe utilisées pour réaliser le travail en ligne.
Le travail en ligne a cependant ses inconvénients. Selon le Copilot, le travail en ligne offre une grande flexibilité, mais soulève aussi des défis.
- Isolement social. Travailler à distance peut réduire les interactions humaines et donner un sentiment de solitude. Nous noterons pourtant que les travaux de bureau conduisent, sous d’autres cieux, à plusieurs cas de surmenage, aux suicides-mêmes. Et le Congo n’est pas en reste.
- Difficulté à maintenir la motivation. Oui, en l’absence d’un cadre structuré, le travail, qu’il soit en ligne ou sur site, démotivera toujours. Il décevra plus d’un d’entre nous. C’est donc le manque de maîtrise du management et la religion qui sont à interroger. Si l’objectif est de résoudre la démotivation ; et non pas le travail en ligne. Il peut être plus difficile de rester concentré et productif dans un groupe de grande taille. En tout cas, plus que lorsqu’on travaille en famille disciplinée, dans un groupe restreint. La déconcentration est donc évitable. Dans le travail en ligne ou sur site, cessons de payer le temps de travail. Rémunérons plutôt la quantité et la qualité du produit fourni ou du service rendu.
- Problèmes techniques. Nos connexions internet sont instables, nos logiciels défaillants ou mal écrits… Ces obstacles ralentissent drastiquement nos travaux en lignes. Cela restera un obstacle majeur au travail en ligne dans notre pays. Quand le gouvernement s’occupera de la modernisation de l’infrastructure et de la superstructure des télécoms, tout changera. Le travail en ligne sera de loin avantageux. Il pousse le Congolais à l’excellence. Les succursales de l’EAE ASBL au Congo, par exemple, sont obligée de ne plus accepter que des membres gradués. Il faut en plus que ces derniers soient correctement équipés. Cela nous hisse vers le haut. Tout le monde doit s’instruire, se former, s’éduquer, produire de la valeur, pour rester dans la structure. Avec 3 membres, nous produisons plus que quand nous en avions 85.
- Sécurité et confidentialité. Les données échangées en ligne sont plus vulnérables aux cyberattaques. Mon expérience personnelle, en Belgique comme en RDC, est que claire. Les brèches sécuritaires, dans notre bureau virtuel, sont, bien souvent, ouvertes par les membres particuliers. Ceux qui sont inciviques, sans qualification ou sans instruction suffisante.
- Frontière floue entre vie professionnelle et vie personnelle. Il peut être compliqué de déconnecter et de séparer les deux sphères. Ce que l’on ne dénonce pas assez, c’est l’absentéisme déguisé, surtout, dans nos administrations. Où, il est vrai, que la séparation entre la profession et le privé n’est pas bien suivie. Le travail en ligne, lorsqu’il paie la production et non pas le temps au travail, est la solution. Il est la solution rapide, élégante et efficace à la question de l’absentéisme déguisé.
Tout celui qui travaille en ligne ou sur site, sait que ces défis soient vite surmontables. Nous savons les balayer par l’instruction, la formation et l’éducation, personnelles et collectives.
