ÉNERGÉTIQUE


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Le désenclavement de la Cité de Nkamba et ses extensions: un projet ambitieux de l’ingénieur Rémy Luvumbu mis sur orbite

https://lebarometre.cd/2025/01/10/le-desenclavement-de-la-cite-de-nkamba-et-ses-extensions-un-projet-ambitieux-de-lingenieur-remy-luvumbu-mis-sur-orbite/
Rédaction :+243844318377,+243998204619


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Nous avons un problème d’hommes qui reste irrésolu en RDC.

Nkamba n’est qu’une cité parmis des milliers de hamaux, de cités, de villes et d’agglomérations non desservies ou mal desservies en eau et en électricité.

Les niveaux spirituels, moraux, intellectuels, techniques, politiques, de notre population, reste encore très bas. Les conditions minimales d’un développement endogène, intégré et intégral sont loin d’être réunies.

Si nous prenons qu’il nous faille un expert congolais de chaque spécialité, pour chaque pool de 10.000 habitants, il nous faudra 10.000 dans le pays de près de 100.000.000 d’habitants que nous sommes.

Depuis 1960 à 2025, nos institutions d’enseignement devraient en pondre 155 chaque année, en moyenne. Personne ne veut travailler cette question de la sorte, dans nos ministères en charge de l’instruction, de la formation, de l’éducation, de la professionnalisation.

En électricité, pour avoir 16 kW/habitant installés, il nous faut un total de 1.600 GW. Notre réserve hydroélectrique, déclarée par la SNEL, n’atteint pas le trentième de nos besoins. Le disponible, n’atteindrait pas le centième (500ème, https://zoom-eco.net/nation/rdc-energie-electrique-le-pays-utilise-2-100-mw-sur-les-2-800-mw-de-capacite-installee-officiel/).

Parlons de l’eau. Il nous faut pomper de l’eau. Plus de 0,800 m³/jour/habitant pour les ménages et les industries. Soient 80 millions de m³/jour. Nous n’en serions qu’à 1,33 millions (https://deskeco.com/2024/09/05/rdc-1-330-000-m3-deau-exploites-par-jour-en-deca-des-3-700-000-m3jour-de-la-demande-actuelle-teddy) !

Nous avons demandé d’intégrer l’ACIC pour participer. Nous avons été débouté, parce que nous ne sommes pas congolais.

Chers frères, le pays se meurt : levons-nous pour travailler.

Les inutiles alertes…


Alerte, Alerte, Alerte !

La situation sécuritaire de l’Ituri se dégrade de manière spectaculaire, nous sommes au bord d’une nouvelle guerre interethnique à cause de l’incompétence de Luboya Nkashama.

Pour ceux qui suivent l’actualité sécuritaire de l’Ituri de loin, sachez que le risque de l’embrasement que tout le monde a toujours craint et évité depuis 2017, est malheureusement à notre porte.

En moins de 48 heures, l’espoir d’un retour de la paix est entrain de s’envoler à grands pas et si rien n’est fait urgemment pour écarter ce général en carton, mieux en copals, alors personne ne dira qu’il n’était pas prévenu.

Tenez:

  1. Avant l’arrivée de Luboya, la milice Zaïre était, il faut l’avouer, en gestation, mais elle n’était pas si équipée et active comme c’est le cas maintenant. Tout le monde se demande quelle main noire a réussi en si peu de temps, à renforcer Zaïre en hommes et en logistique, pourtant elle était connue comme un groupe d’autodéfense et qui agissait toujours en défensive, de manière voilée.
  2. Luboya à son arrivée, a promis ciel et terre aux ituriens, qu’il allait leur donner la paix qu’ils ont manqué depuis des décennies, qu’il allait être sans état d’âme envers les miliciens, qu’il allait tous les envoyer en enfer…
    A cette époque, il reçu tout le soutien dont il avait besoin, même les groupes armés avaient eu peur au point qu’ils avaient pour la plupart enterré leurs armes pour aller se cacher dans les villages.
    C’est lorsqu’après des mois, l’homme s’est révélé un simple tambouriner qui fait trop de bruit sans aucune action, que tous les porteurs d’armes se sont réveillé, avec la détermination de le défier et lui et son prétendu état de siège. Malheureusement c’est la population civile qui en paye aujourd’hui les frais.
  3. Pour se rendre compte de la gravité de la situation, il faut observer ce qui s’est passé aujourd’hui en territoire de Djugu.
    Avec l’enlèvement très dangereuse de Thomas Lubanga et ses compagnons de Task Force, des hommes dont la notoriété n’est plus à démontrer dans leurs communautés respectives (Hema et Lendu), tous les analystes retiennent à présent leur souffle.
    Qu’adviendra-t-il si quelque chose de mal leur arrivait ?
    Il faut rappeler ici que Thomas Lubanga est un des grands leaders Hema et là il se retrouve à la merci des miliciens Lendu de CODECO, connus pour leur cruauté. Tout peut arriver !
  4. Du coup à Mungwalu, non loin de Bambu où ils ont été enlevés, les miliciens Zaïre, proches de sa communauté les Hema, ont commencé à se regrouper, sans doute pour se préparer à riposter.
    Les images prises sur place à Mungwalu, ont démontré à quel point il n’y a jamais eu d’état de siège en Ituri et que le fameux Luboya n’est rien d’autre qu’un fanfaron à écarter immédiatement.
    Alors que les Zaïrois comme on a l’habitude de les appeler, prenaient d’assaut cette deuxième agglomération de la province, les soldats loyalistes déployés dans la zone, n’ont eu que leurs yeux pour observer, visiblement un ordre leur a été donné de laisser faire.
    Comment dans une province prétendument sous état de siège, des rebelles peuvent prendre d’assaut une cité pendant plusieurs minutes, défiler librement armes à la main, pour aller se regrouper et préparer des attaques, et que les militaires FARDC présents sur le lieu s’écartent de leur route et les observent à distance ?
  5. Maintenant, avec ce scénario qui se dessine, d’un côté CODECO devenu visiblement plus fort que jamais, capable même d’enlever une délégation de haut niveau comme celle de Task Force, et les Zaïrois déterminés à se regrouper pour unir toute leur force et attaquer, le spectre d’un bain de sang se dessine.
    Un scénario qui rappelle les années sombres de 1999-2003, durant la guerre interethnique.
    A cette époque encore, la guerre s’était menée par milices tribales interposées.
    l’UPC était rangée côté Hema et le FNI était là du côté Lendu.
    Au finish, plus de 60.000 ituriens ont perdu leur vie, la plupart découpés à la machette selon l’ONU, jusqu’à ce que la communauté internationale avait été obligée de déployer la Force Artémis sous commandement français mais avec un mandat de l’ONU, en vue de stopper le bain de sang.

Aujourd’hui encore, tous les ingrédients pour un tel triste retour à la case départ, Luboya Nkashama dans son incompétence ou peut être de manière délibérée, est entrain de les réunir l’un après l’autre.

L’urgence s’impose donc d’écarter ce prétendu général 3 étoiles, dont la capacité tant managériale que tactique laisse à désirer, si non ce sera déjà trop tard.

Iturien avisé et revolé😡


Cette analyse me semble bonne. Cependant, elle doit être étoffée autour d’une table de travail démocratique, pour permettre de meilleures comprehension et gestion de la crise iturienne.
Les groupes dans lesquels je me retrouve souvent introduit, sans être consulté, s’avèrent être plutôt dispersifs. Puissions-nous hisser le niveau, accroître la publicité, réaliser les programmes liés ou à lier à nos analyses, pour accroître nos productivité et rentabilité politiques. L’économie, la culture, l’industrie, le social, s’en suivront !