Que vallez-vous ?


Il importe que chaque congolais se pose cette question : « Que vaux-je pour Kinshasa : sa présidence, son gouvernement, son parlement ? » À ne pas vouloir le faire, pour nous, nous démontrons notre manque d’amour pour le Congo. La lecture de la suite, postée telle que reçue, peut nous aider à nous forger notre propre conviction et à agir en conséquence ; à un moment ou notre pays est la risée de tout le monde ou presque.

[17/6, 00:29] POURQUOI L’UDPS ET TOUS LES PROCHES DE MR TSHISEKEDI NE PARLENT PAS OU PLUS DE L’AGRESSION DE LA RDC PAR LE RWANDA (LEUR PARTENAIRE) AU MOMENT OU ILS S’ETAIENT HABITUÉS À ORGANISER DES MATINEES POLITIQUES POUR INSULTER ET S’ACHARNER SUR TOUT CE QUI DERRANGE LEUR POUVOIR?

Voici d’où est venu le problème avec le Paul KAGAME:

En février 2019, Monsieur Tshisekedi dépêche Vital Kamerhe et Fortuna BISELELE à Kigali pour calmer Mr Paul KAGAME et le rassurer de sa coopération du fait que celui-ci encore à la tête de l’UA avait pris une position radicale contre FATSHI sur le résultat électoral en RDC.

En Mai 2019, il rencontre Paul KAGAME en personne et le rassure encore, puis après il rencontre Le Président Magufuli à qui il promet de collaborer mais sans obtenir son engagement, lui qui voyait mal une RDC coopérer avec le Rwanda sans se brouiller. Au même moi, il va au Burundi et promet la même chose, comme pour stabiliser son pouvoir et obtenir plus de légitimité.

En Juillet 2019, comme pour garantir a ses homologues sa sincérité, Tshisekedi autorisé l’entrée secrète de 2 bataillons des Forces spéciales des RDF au Nord Kivu qui vont opérer clandestinement aux côtés des FARDC jusqu’à éliminer tous les commandants des FDLR jusqu’à Sylvestre MUDACHUMURA. Les forces burundaises également entrent au Sud Kivu. La confusion opérationnelle règne. En Décembre 2019, Tshisekedi envoie une délégation à Campala pour échanger avec le vieux Museveni et rassurer les ex-combattants du M23 sur leur retour au Pays et leur réintégration au sein des FARDC et la reconnaissance de leur grades respectifs. Le Gen. Delphin KAHIMBI s’y oppose et fait rapport à Joseph Kabila, qui s’y oppose à son tour et ce fut le début de la disgrâce du Gen. Delphin à la tête des renseignements militaires à son temps. Il sera dépossédé de la gestion du dossier et se fera remplacer par Mr Jean Claude IBALANKY du CNS.
En février 2020, Tshisekedi rencontre de nouveau Paul KAGAME à Kigali et lui promet de relancer la coopération économique incluant l’exploitation commune des ressources naturelles de la partie Est de la RDC contre la participation des RDF au démantèlement de groupes armés locaux et les FDLR. Il assure de nouveau la réintégration des ex-combattants du M23 au sein des FARDC et leur déploiement au Nord Kivu, au Sud Kivu et en Ituri pour garantir la sécurité transfrontalière entre les deux pays.
En juin 2020, une délégation du M23 atterri à Kinshasa pour le suivi de la mise en œuvre des accords convenus à Kigali, Tshisekedi ne sait pas les exécuter, les Nations Unies et les FARDC ayant refusé catégoriquement d’y adhérer. C’est en ce moment là que Sultani MAKENGA traverse et rejoint la forêt de Chanzu en RDC. La MONUSCO va tenter de le déloger en vain jusqu’à ce qu’il fait tomber successivement 3 hélicoptères dont 2 des FARDC et 1 de la MONUSCO.

Paul KAGAME impatient de passer à la mise en oeuvre des accords, exigé l’installation de Rwandair à Goma, devant faciliter le déploiement de la Police rwandaise dans la ville. Il exige le déploiement de ses troupes pour contrôler les sites miniers de Walikale d’où devrait provenir l’Or qui doit alimenter la raffinerie nationale du Rwanda installée à Kigali. Tshisekedi n’est pas capable de respecter sa promesse. Paul KAGAME le suit à Goma et il promet de nouveau le début de la mise en œuvre au moment où les ex-combattants du M23 attendent le coup d’envoi de leur réintégration au sein des FARDC, ce qui s’avère impossible.

Parce que parmi les closes de l’accord, le Parc de Virunga devrait être entièrement surveillé par le Rwanda pour lui garantir de site touristique attrayant afin de faire venir en visite des sociétés et de marques avec lesquelles Kigali a des contrats dont Arsenal et Paris Saint-Germain, Paul KAGAME demande à Tshisekedi de lui permettre déjà la construction d’un site d’accueil à Goma et des hôtels en plein Parc, au moment où ses engins étaient à la frontière pour entrer en RDC et démarrer les travaux de construction de la route Goma-Kanyabayonga en passant par Sake-Kichanga-Nyanzale , parce que Goma-Rutshuru-Kiwanja devrait être fermée aux trafics commerciaux.

Premier clash: Le Rwanda se retrouve en face de 3 problèmes que Tshisekedi ne lui avait pas révélé à savoir:

  1. La population de la RDC s’oppose à toute initiative et touts projets impliquant le Rwanda en RDC,
  2. Le Rwanda constaté que Tshisekedi n’a pas suffisamment de pouvoir devant lui permettre d’imposer sa philosophie sur le terrain, donc ne contrôle rien,
  3. En plus du Rwanda, Tshisekedi (RDC) a déjà un autre accord avec l’Ouganda pour la construction des routes en RDC notamment celle de Bunagana-Goma qui doit passer par le tronçon interdit au trafic commercial dans le Parc sous la gestion du Rwanda.

Par ailleurs l’Ouganda de son côté n’entend pas céder à qui a que ce soit pour arrêter de poursuivre son expension économique vers la RDC où il a plus à gagner qu’à perdre. D’où malgré le timide rétablissement de la coopération avec le Rwanda, l’Ouganda a tracé sa ligne rouge a ne pas franchir pour ce qui est de la RDC.

C’est en ayant constaté l’échec à tous les niveaux que le Rwanda décide de passer au forcing en cherchant à obliger Mr Tshisekedi au respect de ses engagements que désespérément Paul KAGAME va déclarer en février 2022 que Mr Tshisekedi n’est pas sérieux et qu’il ne respecte pas ses engagements, d’où le début de l’escalade verbal. En réponse, lors de la réunion de la CIRGL du 18 février 2022 tenue à Kinshasa et à laquelle le Rwanda a refusé de prendre part, Tshisekedi va déclarer que ce pays qui pense toujours tirer de dividendes dans la déstabilisation de ses voisin devra comprendre que chaque chose a son temps, et pour riposter à celà, le Rwanda a lâché son Chien d’avant-garde le M23 afin d’obliger Tshisekedi à obtempérer.

Voilà pourquoi, la guerre actuellement menée par le Rwanda en RDC est la conséquence d’un deal privé entre deux hommes malins qui ne se sont pas entendus sur leur mafia et les deux doivent s’entendre entre eux sans énerver l’intérêt national du peuple congolais.

A tous ceux qui cherchent à entraîner le peuple congolais dans une distraction où on cherche à mobiliser un peuple derrière un homme dont les agissements ont trahi la nation, il faut s’en détourner, mais parce que la Patrie vaut plus que la vie, au-delà de contradiction et divergences idéologique, sauvons d’abord notre pays avant de sanctionner Mr Tshisekedi au moment venu.

Me. D.B

[17/6, 14:19] LES CONGOLAIS DE BRAZZAVILLE S’INSURGENT CONTRE LES ACCORDS SIGNÉS AVEC LE RWANDA. SUIVEZ LEURS RÉACTIONS.

ALLIANCE POUR LA REPUBLIQUE
ET LA DEMOCRATIE (A.R.D.)
1333, rue Mouléké bis

Ouenzé-Brazzaville

Lettre ouverte aux présidents du Sénat et
de l’Assemblée nationale du Congo-Brazzaville


Objet : les accords signés avec le Rwanda le 13 avril 2022

Messieurs les présidents,

La Conférence des présidents des partis membres de l’Alliance pour la République et la démocratie (A.R.D.) vient à vous, par la présente, vous adresser ses civilités et vous exprimer ses très vives préoccupations à propos de quatre des huit accords signés par le Congo avec le Rwanda, à l’occasion de la visite d’Etat effectuée dans notre pays par le président rwandais, monsieur Paul Kagamé, du 11 au 13 avril 2022. Il s’agit notamment des accords ci-après :

  • Accord portant cession de 12 000 hectares (120 km²) des terres congolaises au Fonds souverain du Rwanda, représenté par l’entreprise Chrystal Ventures ;
  • Accord portant cession de la zone économique spéciale de Maluku à l’entreprise Chrystal Ventures ;
  • Accord portant exploitation minière ;
  • Accord de défense entre le Congo et le Rwanda.
    Messieurs les présidents,

La Constitution congolaise du 25 octobre 2015 dispose dans son préambule : « Le peuple congolais réaffirme solennellement son droit permanent de souveraineté inaliénable sur toutes les richesses nationales et les ressources naturelles comme éléments fondamentaux de son développement… ». Pour sa part, l’article 5 de la Constitution stipule : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce au moyen du suffrage universel par ses représentants élus ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple, aucun corps de l’Etat, ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ». Quant à l’article 219 de la Constitution, il dispose : « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction du territoire national n’est valable sans le consentement du peuple congolais appelé à se prononcer par voie de référendum ».

Or, en violation des dispositions de la Constitution rappelées supra, le gouvernement congolais vient de céder 12 000 h des terres congolaises (soit près de 120 km² du territoire congolais) à l’Etat rwandais, sans autorisation du Parlement, violant ainsi l’article 217 de la Constitution qui dispose : « Le président de la République négocie, signe et ratifie les traités et les accords internationaux. La ratification ne peut intervenir qu’après autorisation du Parlement, notamment en ce qui concerne les traités de paix, les traités de défense, les traités de commerce, les traités relatifs aux ressources naturelles, ou les accords relatifs aux organisations internationales, ceux qui engagent les finances de l’Etat, ceux qui modifient les dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire ».

En nous fondant sur la réputation sulfureuse de certains Etats de la sous-région de l’Afrique centrale, nous sommes effrayés par la cession de 12 000 h des terres congolaises au Fonds souverain rwandais, sous le couvert de l’entreprise Chrystal Ventures, surtout en ce moment où le Rwanda vient de signer avec la Grande-Bretagne, un accord aux termes desquels, il accueillera tous les indésirables expulsés d’Angleterre, moyennant 150 millions de dollars chaque année pendant 5 ans.

Comme chacun le sait, le Rwanda a une superficie de près de 26 000 km² et une population de plus de 14 millions d’habitants. Il ne dispose donc pas d’espace géographique suffisant pour abriter en sus de sa propre population, les indésirables chassés de l’Angleterre. Nous craignons que les 12 mille h de terres congolaises cédées au Rwanda ne servent de base militaire à des supplétifs de l’armée rwandaise et aux indésirables chassés d’Angleterre.

Nous interpellons en conséquence, le Parlement congolais, afin qu’il ne ratifie pas cet accord néfaste pour le Congo et son peuple, car, céder une partie des terres congolaises à un pays dont les visées expansionnistes sont avérées, constitue un abandon de la souveraineté nationale.

L’article 44 de la Constitution le souligne avec force. Lisons-le : « Tout acte, tout accord, tout arrangement administratif ou tout autre fait qui a pour conséquence de priver la nation de tout ou partie de ses propres moyens d’existences … est considéré comme un crime de pillage ». Dans le cas où cet acte est accompli par une autorité constituée, il est considéré comme un acte de forfaiture, car, les biens du domaine public sont inaliénables et incessibles.

S’agissant de l’accord sur la cession de la zone économique spéciale de Maluku au Fonds souverain rwandais, il nous plaît de vous rappeler que la guerre qui sévit actuellement entre la Russie e et l’Ukraine a révélé que l’indépendance économique est un impératif catégorique pour tout pays. A preuve, les pays de l’Europe occidentale, frappés de plein fouet par les contre-sanctions de la Russie, s’échinent actuellement à rompre leur dépendance en matière de pétrole, de gaz et de blé à l’égard de la Russie.

Nous estimons que la création des zones économiques spéciales a pour objectif de contribuer à la construction d’une économie congolaise indépendante, forte, diversifiée et résiliente. Nous ne comprenons donc pas que la zone économique spéciale de Maluku, construite avec des ressources financière acquises par deux emprunts de la SNPC (pour le compte de l’Etat) auprès de la société suisse Gunvor, pour un montant de 250 millions de dollars et dont les travaux préliminaires ont été réalisés par la société brésilienne Asperbras, soit cédée aujourd’hui aux Fonds souverain rwandais.

Nous sommes d’autant plus étonnés que l’Etat rwandais n’est pas plus riche que le Congo, quatrième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne. Le temps n’est pas si éloigné où l’Etat congolais prêtait de l’argent à certains pays africains, tels, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Conakry, le Niger, etc. Curieusement, la cession de la zone économique spéciale de Maluku intervient à un moment où le prix du baril de pétrole est évalué à plus de 100 dollars, toute chose qui permet à l’Etat congolais d’engranger une cagnotte lui permettant d’achever les travaux de construction et d’extension de la zone économique spéciale de Maluku sans recourir à des concours extérieurs. Que cache donc la cession de la zone économique spéciale de Maluku aux Fonds souverain rwandais ? Ici aussi, nous interpellons le Parlement congolais, afin qu’il refuse de ratifier l’accord de cession de la zone économique spéciale de Maluku.

A propos de l’accord sur l’exploitation minière, nous rappelons que la pratique en la matière consiste, lorsque l’Etat congolais ne dispos pas de l’expertise technique nécessaire et des moyens financiers suffisants pour exploiter une mine, il en confie l’exploration, la recherche et l’exploitation à une société spécialisée de renommée internationale, comme c’est par exemple le cas de Total Energy, Eni, Chevron, Amoco, dans le domaine pétrolier. Quelles sont les mines liquides ou solides visées par l’accord avec le Rwanda ? De quelle expertise technique le Rwanda dispose-il en la matière ? Ce pays ne veut-il pas à travers cet accord servir de simple apporteur d’affaires, moyennant des commissions occultes juteuses ? Ne cherche-il pas à introduire au Congo-Brazzaville les sociétés étrangères qui exploitent pour son compte les richesses naturelles de la RDC ? Une fois encore, nous invitons le Parlement congolais, à refuser de ratifier cet accord qui masque mal les intentions réelles du partenaire rwandais.

Quant à l’accord de défense, l’article 205 de la Constitution congolaise dispose : « La force publique est apolitique. Elle est soumise aux lois et règlements de la République. Elle est instituée dans l’intérêt général. Nul ne doit l’utiliser à des fins personnelles ». Dans le même esprit, l’article 207 de la Constitution stipule : « La création des milices privées est un crime puni par la loi ». Par ailleurs, comme il a été indiqué plus haut, selon les dispositions de l’article 217 de la Constitution : « … La ratification des traités de défense ne peut intervenir qu’après autorisation du Parlement ». Il faut ajouter que depuis les trois glorieuses journées des 13, 14 t 15 août 1963, toute présence militaire étrangère est strictement interdite sur le sol congolais.

En définitive, l’ARD appelle le Parlement congolais, à faire preuve de patriotisme, à ne pas trahir la nation et à remplir son office en garantissant la souveraineté inaliénable du peuple congolais sur toutes les richesses et les ressources nationales et en protégeant le Congo et son patrimoine contre toutes les visées expansionnistes et prédatrices de certains partenaires habillés en peaux d’agneau. Messieurs les présidents, le Congo est en colère. A l’âge de la souveraineté du peuple, vos fonctions vous obligent.

Brazzaville, le 26 avril 2022

Pour la Conférence des présidents

Mathias DZON

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Voici ce que pense un internaute averti de RDC :

Belle analyse de ce parti du Congo-Brazzaville. Nous devrons multiplier ce genre d’analyses chez-nous afin d’alerter nos propres dirigeants, particulièrement en ce qui concerne ce traité sur la défense. Connaissant la manière d’agir des actuels dirigeants rwandais, nous pouvons juste dire sans crainte d’être contredit que tous ces accords signés avec Brazzaville visent plutôt, à long terme, le Congo-Kinshasa.

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