Inceste, culture, amour ou religion ?


Une vidéo qui circule sur WhatsApp remet sur la table la question de l’inceste qui fait couler beaucoup de salive en Afrique comme dans les autres continents. Un échange s’est établi entre nous et XYZ sur la question de ce jeune homme qui s’est retrouvé ayant enceinté sa propre demi-soeur à son insu. Les parents, choqués, scandalisés et déshonorés, ont abandonné leurs rejetons à leur sort, tous les deux à l’université, où ils se sont rencontrés.

Bonjour mon frère, qu’est-ce que tu penses de cette histoire d’inceste ?

Comme plusieurs de nos enfants aujourd’hui, ils s’amourachent, sans commencer par obtenir conseil chez leurs parents. Ils tombent dans un piège, même quand il se ressemblent si fort. Les parents qui les lâchent sont des superstitieux, qui souffrent de quelques ignorances, et des irresponsables. Si j’en était capable, je les soutiendrais dans leur démarche qui consiste à continuer leurs études et je veillerais surtout à ce qu’il connaissent Dieu et le respectent, Lui, leur vrai rempart dans cet amour puéril, mais visiblement authentique.

En résumé, si je comprends bien ton propos, cet amour peut continuer ? Quant à moi, ce n’est pas un sujet facile. On ne peut trancher en noir et blanc. Il existe bien une zone grise. Amour entre ces jeunes, c’est ok. Mais biologiquement parlant il y aura risque de soucis pour leurs enfants. Est-ce que dans la Bible Abraham et Sarah avaient le même père, mais différentes mamans ?

Pour nous chrétiens, la question est facile à traiter ! Ces deux jeunes ne m’ont pas l’air de se soucier des conseils de Dieu, auquel ils ne sont pas voués, de tout apparence. Que dit Dieu à ce sujet ? Tu le sais. Sa position est mienne et devrait être la tienne. Parce que je crois qu’il en sait plus que nous, sur la question de l’inceste. À Israël, Dieu a interdit l’inceste. Sa motivation n’est pas dite être de la génétique, que je sache. Les histoires de l’inceste dans la Bible soulèvent des problèmes sociaux concrets et non pas biologiques. Comme scientifique, la question biologique est presque résolu : le risque est partout et bien souvent prévisible. Pour le né de nouveau, cette question-là est donc en réalité réglée et l’on ne devrait plus en faire des tabous ni des sorceleries, mais plutôt démontrer notre intelligence et notre sagesse !

Les mathématiques…


Dans le territoire de Mahagi, la section math-physique serait une espèce en disparition. C’est une nouvelle qui nous parvient d’une source généralement fiable…

Pour tous les administrateurs qui se succèdent dans mon territoire, cette situation n’est pas préoccupante. En effet, à ma connaissance, aucune mesure pratique n’a été prise pour remettre à l’honneur ces sciences (mathématiques et physiques), structurantes et éducatives pour nos concitoyens de Mahagi.

Dans le cadre de notre projet FEEC, Fonds pour les Élèves et Étudiants Congolais, nous estimons qu’il faille, sans délai, organiser au moins 280 écoles secondaires, ayant chacune une section mathématiques-physique et une section biologie-chimie, conventionnelles, dans un premier temps.

Mieux que cela, nous proposons à la nation congolaise et aux belges d’aller vers une séparation des « sciences » de l’abstrait des « sciences » du concret, et bien plus que cela, de séparer, par la même occasion, les sciences du « mort » des sciences du « vivant« .

Cela nous conduirait vers une restructuration plus logique et belle telle que :

  1. Les sciences mathématiques (y compris la logique mathématique, la logique inférentielle…) ;
  2. Les sciences du non vivant ;
  3. Les sciences du vivant.

Plus tard, nous pourrions offrir à nos enfants du secondaire de choisir entre :

  1. Les mathématiques ;
  2. La physique ;
  3. La chimie ;
  4. L’anatomie (humaine) ;
  5. La botanique ;
  6. La zoologie ;
  7. La microbiologie ;
  8. La virologie.

Cette façon de faire nous permettra de mieux préparer nos élèves à :

  • quitter chacun le secondaire avec une qualification exploitable dans le monde du travail ;
  • bien être préparés pour achever l’université en 6 ans et pas plus ;
  • étudier ce qui leur plait sans être encombrés par ce qui ne les intéresse pas ou ne leur convient pas ;
  • être des citoyens plus dépendants les uns des autres, contributions actifs de l’unité nationale…

Cela demande un budget à Mahagi – et non pas à Kinshasa : 197 millions d’euros par an environ, tout compris ; soient 395 €/ménage/an. Ceci, en payant 3250 € bruts, par mois, aux professeurs et en travaillant dans des salles de classe, des laboratoires et des bureaux des plus hautes technologies du moment. Cette estimation est valable pour Mahagi (RDC) comme pour la Belgique !

Comme nous pouvons le voir, dans la condition actuelle qui prévaut au Congo, il est possible de démarrer un tel projet avec 10 fois moins, tout en évitant l’esclavagisme que nous impose le régime de Kinshasa : 40 € par ménage et par an, 3,33 €/ménage/mois !