La MONUSCO est-elle complice ?


C’est ce qu’on pourrait penser en lisant ceci.

Quelle seront les réactions de la présidence de la République, du gouvernement et du parlement ?

Les congolais intelligents en tireront de nouvelles leçons.

« Au même moment, je vous informe que la Monusco a installé sa base à Mukoko, sur le chemin menant vers Kasuku. C’est pourquoi, aujourd’hui, nous assistons à des incursions des ADF à Tenambo le dimanche, et hier à Kekelibo ; dans la même localité de Bakila Tenambo. »

Jérémiades kivutiennes laçantes !


Suivez la vidéo suivante. Nous saluons au passage la qualité artistique de œuvre.

Soulignons cependant que les jérémiades n’ont jamais aider un peuple à se libérer, à se délivrer, à acquérir son indépendance. Multiplier des plaintes, c’est le vice des fainéants, ceux qui sont encore dans l’ignorance des lois politiques, des lois spirituelles. Nous mourons, faute de connaissance. Nous versons dans la distraction, dans des orgies et des idolâtries qui ne produisent et qui produiront encore et toujours notre ignominie, notre dépérissement, notre fatigue, notre désappointement, notre confusion…

Contrairement à ce que nous faisons :

  • mettons-nous au travail rentable : 16 heures par jour pour tout majeur, toute personne de plus de 18 ans ;
  • combattons toute forme d’ignorance en ouvrant des salles classes, physiques et virtuelles, partout où se trouvent des Congolais, pour apprendre à connaître qui nous sommes, ce pourquoi nous sommes sur terre, ce que nous voulons et comment nous entendons nous réaliser ;
  • dans le Kivu particulièrement, arrêtons nos orgies qui ne nous avancent pas : nos musiques inutiles, nos fêtes distrayantes, nos prières inefficaces, nos danses avilissantes, nos marches de couards, nos dénonciations agaçantes, nos accusations puériles, nos projets improductifs en termes de développement personnel, collectif et durable ;
  • plus que nos buildings et nos trafics des richesses kivutiennes et voisines, produisons de la science, de la culture, de la technologie, de la production, du commerce, de la consommation, de grande facture, pour imposer le respect de nos congénères humains, de nos compatriotes congolais, de voisins des pays limitrophes – dont nous nous plaignons d’être nos bourreaux ;
  • évaluons nos progrès, notre développement en temps réel, dans le cadre d’un observatoire conçu par nous-mêmes, pour nous-mêmes !
    Savourez en réfléchissant à ce que vous faîtes, l’oeuvre de nos artistes en cliquant sur ce lien.

De Kantine à Butembo : l’impasse !


Bonsoir !

Juste vous faire part de la situation sécuritaire qui prévaut dans notre axe.

C’est depuis mardi 04/06/2024 que le mouvement de la population s’observe à partir de Kantine, localité Pendekali, groupement Baswagha-Madiwe en secteur de Béni-Mbau, territoire de Béni. C’est suite à l’incursion des présumés ADF dans les villages de ladite localité où on a enregistré plus de 30 morts.

Vendredi, 07/06, ces égorgeurs ont atteint les villages de la localité Magogo Metale en groupement Mwenye, Chefferie des Baswagha en territoire de Lubero; dans lequel on vient d’enterrer plus de 60 corps des civils jusqu’à hier. D’autres corps seraient encore en brousse et on signale des personnes portées disparues.

C’est seulement hier, lundi 10/06/2024, que l’armée et les éléments de l’UPLC ont pourchassé l’ennemi qui se serait dirigé, une partie  vers [en direction] l’Ituri voisin et une autre en débandade, dans la localité Magogo, avec possibilité d’atteindre le secteur des Bapere.
(La localité Magogo-Metale c’est l’entité que les territoires de Béni et de Lubero se disputent. Elle est séparée du secteur des Bapere par la rivière Biena et du secteur de Béni-Mbau par la rivière Engubo).

Les déplacés sont nombreux dans des familles d’accueil à Kambau, Njiapanda, Masoya , Beni et Butembo et n’ont jusque là aucune assistance.

Moïse kyavumba

Ancien chargé des pygmées à la ferme école Nino Baglieri.

Ndlr

Tout montre que le trio Félix Tshisekedi,  Judith Suminwa Tuluka et Vital Kamerhe ne s’en sortira pas non plus.

Il faut donc préparer les prochaines élections, rapidement et sérieusement !

Existe-il une solution à cette impasse ?  Pourquoi le Congo continuera-t-il encore très longtemps dans l’esclavage et la colonisation, malgré tout ?

Dans une série de conférences,  nous attendons mettre sur la table nos trouvailles, dans les prochains jours.

M23 : comment marquer des points ?


Transmis tel que reçu !

Grandes lignes du meeting des m23 à Kiwanja ce 06/12/2022, Dieu seul sait qui dit mieux, tuombe tu Mungu mais iyi inchi kila mutu anaipenda akose, maneno yabo iyi : – Nous venons faire la bonne gouvernance gouvernement iko na badanganya inasema mulipe taxe ina ikula bila kujenga balabala, hopitaux, ecole, etc, na pesa za minerais banakula. – M23 ne reculera même 1 pas ata bikuwe aye, mutu akachokoza tutafanya legitime défense. – Route iko libre mu eneo yote yenye tunaongoza wakuenda Goma aende na wakutoka atoke. – Il n’y aura plus de payement de 1000fc ku balimaji pour les colis. – 8 personnes (rahiya) tuées a kishishe par balle perdues, bale benye biko nadanganya bashuke kufanye enquêtes. – Gouvernement iko nafanya deuil, mbona tangu batu banakufa Beni hakuyaka kuwa deuil national na kule banauwaka 20 voir 30 par jour. Tuchunge suite tuone.

Incapables…


Le nouveau gouvernement n’apportera rien de bon aux congolais.

Les acteurs sont ceux dont nous connaissons la culture.

Les femmes sont écartées d’une façon qui en dit long.

Pour preuve :

Il ya encore des tuerie cette nuit autour d’Oicha
Le matin l’on parlait de 24 personnes massacrées
Cet apres midi l’on parle de plsu de 30 personnes

Congo-Angola


Congo-Angola : quel futur ?

Quelle politique adoptent les hommes de Kinshasa et pourquoi ?  Personne ne veut répondre à la question.  Le posting de Jeanpy A. Lukamba interpelle, comme à nouveau, sur la question congolo-angolaise.

Serait-ce parce que la réponse est claire comme l’eau de roche ?

Posté par Jeanpy A. Lukamba à 7h57 (Groupe Skype)

Des éléments de l’armée régulière angolaise ont fait des incursions dans la localité de Tampa, située dans le territoire de Songololo au Bas-Congo pour procéder à la destruction des champs de chanvre. Le cri de cœur des activistes de la Société Civile de cette province opérant dans ce territoire a eu comme effet immédiat de remuer le couteau dans la plaie des Congolais qui assistent ridiculisés, scandalisés et impuissants face à ces incessantes et régulières incursions de l’armée angolaise sur leur territoire pour y poser des actes de violence, sans que les autorités politiques et militaires de ce pays ne lèvent le moindre petit doigt.

Partageant plus de deux mille kilomètres des frontières avec le voisin du Sud-Ouest, la RDC a toujours souffert des incursions de l’armée régulière angolaise sous n’importe quel prétexte. Tantôt, pour pourchasser des éléments des mouvements de résistance du FLEC-FLAC revendiquant l’indépendance de l’Enclave de Cabinda, tantôt, pour des missions punitives contre des bandes des voyous accusés d’avoir commis des vols en Angola et qui se seraient réfugiés en RDC. Ces diverses incursions s’accompagnent toujours des actes de violence gratuite perpétrés sur les populations locales civiles non armées, notamment des destructions méchantes des villages, des exécutions sommaires ou des tortures inhumaines de tous ceux qui auraient été accusés d’avoir hébergé ou complices des éléments du FLEC-FLAC, des confiscations des biens meubles des villageois, etc. On dénombre même des victimes parmi les autorités administratives locales ayant tenté d’opposer une résistance à ces assaillants.

En effet, il ne se passe pas un trimestre sans que l’on assiste à des incursions de l’armée angolaise sur le territoire congolais. La localité de Tshela qui charrie une page importante de l’histoire de ce pays pour avoir vu naitre le tout premier chef de l’Etat feu Joseph KASAVUBU a été occupée pendant plus d’une semaine par des troupes de l’armée angolaise pourchassant des éléments des mouvements FLEC-FLAC. Avant de se retirer calmement comme si de rien n’était. On rappelle l’épisode tragi-comique du conflit des bornes frontalières dans le territoire de Kahemba qui a été au cœur des débats fort passionnés à la chambre basse et qui se sont clôturés en eau de boudin sans que l’on sache exactement le véritable emplacement de ces bornes des frontières. On ne compte plus des expulsions des ressortissants congolais dans des conditions infrahumaines, notamment des tueries, des viols massifs, des confiscations des biens meubles. Et comme à l’accoutumé, les autorités politiques, administratives, judiciaires et sécuritaires se terrent toujours dans un mutisme complice. Aucune protestation officielle, notamment  le rappel de notre ambassadeur accrédité à Luanda, aucun acte de réciprocité sur des sujets angolais résidant irrégulièrement en RDC pour rappeler aux autorités angolaises que cela n’arrive pas qu’aux Congolais.

Ces incursions dans la localité de Tampa devraient en principe interpeller Kinshasa pour prendre le devant en menant des enquêtes pour identifier les propriétaires de ces champs de chanvre. Avant de procéder publiquement à leur destruction pour que cela ne se répète plus jamais. La lutte contre le trafic des stupéfiants, notamment la drogue et surtout le chanvre, rentre dans le cadre de la guerre implacable contre le terrorisme international. Cela va de la traque des trafiquants jusqu’au contrôle rigoureux des comptes bancaires pour dénicher les mouvements des narcodollars.

C’est probablement parce que les autorités de Kinshasa sont occupées à autre chose qu’à l’essentiel que les Angolais qui connaissent les conséquences néfastes de ce trafic des stupéfiants sur la jeunesse et les éléments des mouvements armés irréguliers qu’ils sont venus faire le ménage sur notre territoire. Une façon de rappeler à Kinshasa le principe cher de la guerre préventive pour se prémunir contre une éventuelle menace.

En clair, les Angolais sont venus administrer aux autorités de Kinshasa une leçon de bonne gouvernance, de gestion de la chose publique et particulièrement de la sécurité des personnes et leurs biens. Faut-il en rire ou en pleurer ? Les deux à la fois, car il est inconcevable que des éléments d’une armée étrangère viennent détruire des champs de chanvre sur le territoire national sans que cela ne réveille les autorités du pays. C’est triste.