Mulenge encore ?


[02:22:26] onghana: C’est du grand n’importe quoi !! Il n’existe aucun document, de source ethnologique ou historique, pouvant attester de la présence des Banyamulenge, faussement qualifiés de « Tutsis installés depuis le XVIIIe siècle sur les hauts plateaux dominant la plaine de la Ruzizi ». En d’autres termes, il n’existe pas de Tutsis congolais. C’est un lamentable déni historique puisqu’il présuppose que ce peuple de pasteurs nomades était présent en ces lieux avant le 26 février 1885 c’est-à-dire, avant la reconnaissance des titres de propriété brandis par le délégué du roi Léopold 2  (il s’était agi du baron de Lambermont) devant les yeux des 14 délégués des puissances métropolitaines européennes  à la conférence internationale de Berlin et qui débouchèrent sur la création de l’EIC, Etat indépendant du Congo.  Sur la carte  ethnographique de l’EIC datant de la même époque ainsi que sur la liste des royaumes, des empires, des communautés traditionnelles  et des propriétaires terriens bantous dont les territoires furent annexés à l’issue d’une guerre de conquête menée par le Gallois Henry Morton Stanley, puis fusionnés pour constituer la superficie de l’EIC ne figure aucune appellation ethnique relative ni aux Tutsis, ni aux Banyamulenge.  Les Tutsis, de même que les Hutus, constituent la population du Rwanda et du Burundi, deux Etats ayant existé plus de deux cents ans avant la naissance de l’EIC et devenus ensuite des colonies allemandes, également avant l’EIC. Vous me suivez ?   Ayant perdu la 1ère Guerre mondiale, l’Allemagne perdit en même temps toutes ses possessions coloniales africaines, notamment le Rwanda, le Burundi, le Tanganyika (actuelle Tanzanie), mais aussi la Namibie (anciennement Sud-Ouest africain), sans oublier le Togo et le Cameroun.  A part le Rwanda et le Burundi qui furent placés sous le mandat de la Belgique en 1919 par la SDN, Société des Nations et ancêtre de l’ONU, toutes les autres colonies africaines de l’Allemagne furent partagées entre ses vainqueurs, en particulier entre la France et l’Angleterre. Tous les peuples, toutes les ethnies vivant depuis les temps immémoriaux à l’intérieur des frontières du pays dénommé Congo depuis février 1885 portent le même nom que celui du territoire sur lequel ils vivent et qui est également homonyme de leur langue. Il s’agit de trois, parmi les autres critères, qui caractérisent la nationalité congolaise. Vu ? Par conséquent, il n’existe pas de Banyamulenge au Congo parce que le « kinyamulenge » n’est pas une langue parlée dans ce  pays. Même constat pour les Tutsis congolais parce que le « kitutsi » est également  inconnu au Congo.  Vous devriez retourner à l’école et recommencer le cycle d’enseignement secondaire. Le procédé consistant à associer une nationalité, ici la congolaise,  à une appartenance ethnique, autrement dit le Tutsi,  dénote la répugnante mauvaise foi intellectuelle des Tutsis et autres banyamulenge.  On ne parle pas de Batetela congolais comme on ne dit jamais « Wallons belges ». Lorsqu’on est Tetela, on est forcément congolais. Lorsqu’on est Wallon, on est forcément Belge. Il s’agit d’autant de pléonasmes. Des expressions comme « Andalous espagnols », Bretons ou Normands français, Toscans italiens,  Ecossais anglais , etc. traduisent tout simplement la profonde ignorance du locuteur qui se risquerait à les employer. Cela semble être votre cas et de celui des personnes ainsi que des sources que vous citez.  Toutes les ressources en mensonge, en affabulation, en imposture et en contrevérités sont déployées depuis une vingtaine d’années par les Tutsis pour se faire passer pour des Congolais.  L’heure de vérité va bientôt sonner pour qu’ils soient tous confondus. Ils seront alors expulsés du Congo, de gré ou de force, avec de grands coups de pied dans le derrière. Peuple de pasteurs nomades descendus des hauts plateaux d’Abyssinie au 17e siècle jusque dans la région des grands lacs africains, les Tutsis cultivent le mensonge comme ils élèvent leurs troupeaux de zébus.  Dans le même temps, depuis septembre 1996, ils commettent au Congo, sous couvert de milices extrémistes armées faussement présentées comme des rébellions congolaises, des crimes et des atrocités qui crient vengeance au ciel.   Les tueries de Mutarule qui constitue le prétexte de votre déplorable laïus se situent dans le prolongement d’innombrables  massacres perpétrés au Congo, particulièrement dans les provinces du Nord et du Sud Kivu frontalières du Rwanda et du Burundi . Quant aux ONG étrangères et surtout aux experts occidentaux opérant au Congo, il s’agit en réalité d’une engeance d’imposteurs et d’une bande d’espions qui ne connaissent absolument rien du Congo ni des Bantous congolais.    Qu’il s’agisse de Kris Berwouts, de Martin Koebler et de tous les autres envoyés spéciaux  de Barack Obama  et de l’ONU qui défilent au Congo, personne parmi ces individus ne connait ce pays. Du reste, ils ne parlent ni ne comprennent aucune des langues en usage chez les bantous congolais, y compris le français qui est pourtant un idiome occidental.,  Je répète: les jours concédés au mensonge et à la confusion arrivent maintenant à leur terme; de même que le temps accordé aux assassins, aux violeurs et aux auteurs de mutilations sexuelles.  Les uns et les autres, de même que leurs complices,  devront bientôt être convoqués devant le tribunal de la justice pour répondre de leurs méfaits.  Quant à vous qui répondez à l’identifiant « mikelumumba 2 », qui que vous soyez, un Tutsi rwandais ou un Muntu originaire du Congo, je vous demande d’arrêter de prendre les Congolais pour des naïfs, de jouer au porte parole des ONG et des experts occidentaux, tous ignorants et complices des crimes commis au Congo,  en  répandant des propos mensongers destinés à semer la confusion et dont le but non avoué consiste à  nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Comme tous les autres criminels Tutsis qui occupent le Congo, depuis Joseph Kabila jusqu’à Bizima Karaha, en passant par Azarias Ruberwa et Charles Bisengimana, Moustapha Mukiza, Ngiramakenga et autre Ngirabatware, , attendez-vous être emporté par la tempête qui s’apprête à souffler sur l’immense territoire congolais. A bon entendeur, salut !!
[03:00:26] Lutu S.O.: Belle le,con d´histoire. Bravoooooooooooooo. A bon entendeur salut.
[13:36:50] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Onghana n’est pas de l’Est et méconnait sa propre histoire de bantou.  Je peux le parier, sur mon honneur, me tenant à la lecture de son texte bourré de sentimentalité ; comme si le Congo se construirait de mensonge tribaliste.
Qui habite Mulenge, depuis quand, comment et pourquoi ?
D’où viennent ces hommes ?  Si du moins ils existent ?
Moi, je suis de l’Est (natif de Rethy et ressortissant de Bunia) et je connais un peu de cette histoire des mulenge, telle qu’elle se trouve dans des documents disponibles sur le net et tel que mes oncles nande, bantous du Nord-Kivu, me la racontent, sans cette frivolité qui caractérise la plupart d’intervention de personnes qui n’ont pas vu ni vécu avec les mulenge.
J’ai l’avantage d’être congolais de père nilotique et de mère bantoue, eux-même congolais purs de sang.
Ce que je propose, dans le cadre du Projet 2014, en rapport avec cette histoire des mulenge, ce de ne pas verser dans les mensonges, mais de restituer la vraie histoire des mulenge pour nous aider à savoir si devons les nier et les effacer de notre histoire ou si nous  devons les reconnaître pour ce qu’ils sont et les figer dans notre histoire.
Pour mes frères congolais qui voudraient s’informer avant de s’exprimer, merci de partir des lectures des textes basiques que l’on peut trouver en cliquant sur le lien suivant : https://www.google.be/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=qui%20sont%20les%20mulenge%20ou%20le%20banyamulenge
Après cette lecture attentive et critique, nous pouvons plus valablement parler des mulenge (en français), ou des banyamulenge (dans les langues bantoues) et éviter de sombrer dans un tribalisme et un racisme qui ne nous avancet pas, mais nous déshonorent, dans le combat contre l’imposture, la colonisation, la dictature et la trahison.