D’aucuns se demandent comment conjurer la violence dans notre pays. Très peu sont ceux qui voudraient trouver une solution humaine, humaniste à la question qui se pose. Les combattants, comme le pouvoir, croient pouvoir arranger la RDC avec la violence. Pour les premiers, cette violences s’adresse contre les bandits politiques qui nous subjuguent dans notre propres pays. Pour les seconds, ces brutalités s’adressent contre les perturbateurs de l’ordre public. La vidéo suivante est une monstration de ce que nous affirmons :
Cette arrogance des combattants de la MP ou proches de celle-ci s’explique par le fait que le pouvoir leur appartient désormais. Et comme nous avons de nos mains instauré et maintenu la dictature et l’imposture même dans notre pays, nous voici en train de continuer le cycle de violence et de l’appauvrissement du plus grand nombre. Si nous voulons aller vers un état de droit, dans notre Congo, nous devons nous-mêmes montrer l’exemple en respectant le droit du citoyen congolais. Il est possible de traîner, avec succès, les casseurs, les barbares en justice avec succès, sous quelques conditions ! Nous proposons des solutions sur http://projet2014.com.
Que nous soyons du pouvoir ou de l’opposition, tant que nous ne travaillerons pas pour l’instauration d’une justice dans notre pays, nous sommes des maux équivalents pour notre peuple. Or, depuis 2001, nous avons accepter une injustice : elle s’appelle Joseph Kabila Kabange. Elle n’est pas la première que nous ayons acceptée ! En 1960 déjà, nous avons accepté que des innocents, congolais et étrangers, soient dépouillés de leurs biens, de leurs souffles mêmes. En 1965 et en 1997, nous avons accepté deux coups d’état successifs dans le pays : celui de Joseph Désiré Mobutu et celui de Laurent Désiré Kabila.

Cette vidéo sera utilisée par le régime pour « prouver », à la Communauté internationale, que l’opposition ne fera pas mieux que lui !
Comme par le passé, plutôt que de changer de partenaire, l’Occident, duquel plusieurs congolais attendent, béatement, le salut, choisira le candidat qui garantit les contrats et non celui qui « serait » avec le peuple.
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