Notre conférence débat : texte introductif
« Parti politique : comment faire des membres utiles et satisfaits ? »
Pourquoi traiter de cette question ?
Comment faire des membres ?
- Pourquoi traiter de cette question ?
- Le parti politique vise à participer à l’exercice du pouvoir au sein de l’état
Pas pour le doux yeux des citoyens – mais pour répondre aux attentes de la population
Pas pour le bon plaisir des membres – l’enrichissement personne sans préoccupation de l’avenir de la masse - Pour accorder au peuple de jouir des bienfaits de son projet de société et de l’apprécier au résultat
Il faut l’avoir, ce projet de société – quels sont nos partis politiques qui présentent des projets de société dignes de ce nom- Un projet de société congolais c’est
- une situation insatisfaisante pour le peuple congolais
- une solution acceptée par le peuple congolais
- une évaluation positive du peuple congolais
- Il doit être une réponse aux attentes de la population, appréciée par celle-ci
- quelles sont les attentes de notre population ? La paix, le progrès de l’ensemble des congolais
- Quelles sont les réponses proposées par nos partis politique ?
- Où les trouve-t-on
- Quelle critique en fait-on : où sont les débats sociaux autour des projets ? Dictature, imposture…
- Où sont les amendements ? Médiocrités, irresponsabilités… Ne pas nous exclure
- Quels sont les résultats obtenus sur terrain ? Concrets, mesurables, évaluables, palpables (au temporel, comme au spirituel)
- Un projet de société congolais c’est
- Pour permettre à ses membres de toucher le dividendes du travail accompli en élaborant, en proposant et en conduisant un projet de société plus proche des désidératas du peuple
- Un parti politique responsable élabore un projet de société
- Il propose le projet de société élaboré et enregistre la réaction de son groupe-cible : le peuple (congolais en l’occurrence)
- Il conduit le projet de société d’une main de maître quand le peuple lui en donne le feu vert via les mécanisme « électoraux »
- Il évalue continuellement l’impact de son intervention, avec le peuple, pour améliorer dynamiquement SON projet de société
- Pour réussir sa mission, le parti politique, dans une démocratie, a besoin d’électeurs : d’un maximum d’électeurs – modalités d’accès au pouvoir
- Dans la phase d’élaboration du projet de société – définition de la problématique – de l’attente populaire – de l’objectif national – de la stratégie de développement
- Dans la phase de promotion du projet de société : propagande électorale – marché de dupes ? Dans quelles conditions ?
- Dans la phase de l’exercice du pouvoir : – la collaboration – la gestion de l’opposition – l’adhésion des autres partis (Plateformes, coalitions, synergies, concessions, transactions…)
- C’est pour cela qu’il adapte dynamiquement et avec responsabilité son projet de société pour rencontrer les besoins du peuple, sans pour autant trahir sa doctrine
- Un parti sans doctrine n’est pas sûr pour ses membres, pour le peuple, pour les partenaires
- Un parti rigide n’est pas de la terre : c’est une dictature, une manipulation, une ruine pour un peuple (la pensée unique, l’abus du pouvoir, les meurtres politiques, la perte de la mission de vue…)
- Un projet de société est un projet de développement national, intégral, idéalement démocratique, le plus complet possible
- Un projet de société est un projet comme tout autre
- Il part d’un groupe-cible (les congolais) en situation insatisfaisante (trahison, esclavagisme, colonisation, dictature, imposture, tripatouillage, médiocrité, insécurité, pauvreté, guerres…)
- Il se fonde sur une vision du monde, des attentes, une motivation, d’un idéal, des buts, des objectifs…
- Il représente un engagement, une stratégie faite d’actions à mener pour obtenir un changement de la situation vécue, une mobilisation de ressources de toutes sortes (intégralité, multisectorialité, globalité), une planification, une évaluation-correction permanente (conduite adaptative)
- L’entreprise, le groupe-cible, est la nation
- L’objectif est le développement national intégral – le caractère national – la complétude, la multisectorialité/polyvalence, globalité
- Un projet de société est un projet comme tout autre
- Les grandes tentations
- La tentation du clientélisme, le confort de la paresse
- On ne dispose pas d’un projet de société, mais on veut être au pouvoir à tout prix, pour être le dominateur, le maître, l’exploiteur – notre appauvrissement culturel
- Quelques pots de vins, T-shirt, képis, cartes de membre, badges, concerts enivrants et envoutants, quelques incantations magiques/superstitieuses/spiritualistes<spirituels>… – la corruption qui nous place en tête du palmarès de la corruption
- Une argumentation ségrégationniste, séparatiste, confusionniste, à volonté <> irresponsables, sentimentale – le caractère éphémère de nos succès…
- La tentation de la démagogie
- A défaut de mériter une place sur l’échiquier politique, tenant à la gloire imméritée, on se décide d’user du mensonge public
- La politique c’est mentir – un emprunt servile de l’occidental ? Avec une perte de notre identité culturelle – de la justice au droit.
- La politique c’est tuer le véritable, l’ennemi – la décimation de notre peuple qui continue jusqu’aujourd’hui, au pouvoir comme dans l’opposition, où la majorité vit l’illusion de la victoire par la lutte armée (opposition) ou par la terreur (pouvoir)
- L’expérience est que le peuple aime les séducteurs
- Comme une prostituée aime l’homme « chic, choc, chèque » des années 70 et 80 – corruption jusqu’à la moelle de l’État
- Parce qu’ils sont les plus nombreux et les plus riches – le royaume de Satan – le monde est voué à ce dernier, pour un temps – Erreur spirituelle aux conséquences temporelle graves pour les générations passées, présentes et futures…
- La culture de l’immédiateté : ne pas rater son train, demain s’occupera de lui-même, nos enfants se prendront en charge <l’iniquité des pères sur les enfants, les petits-enfants, les arrière-petits-enfants… jusqu’à la quatrième génération> – l’appauvrissement du plus grand nombre, dont la prima curia, le pprd a besoin pour survivre et les sacrificateurs du bokokisme et des ordres mystiques ont besoin pour avoir des offrandes…
- 54 ans d’expérience
- Le lumumbisme et les écoles, les bus, les avions, les hôpitaux gratuits ; le travail, l’électricité, l’eau offerts par l’État…
- Le mobutisme et son parti-état qui règlerait tous les dix fléaux identifiés par le comité central…
- Le kabilisme et sa salutation populaire en coups-de-têtes et son ndombolo qui n’ont pas réglé les problèmes, mais qui ont plutôt frustré plus d’un lingalaphones <la revanche des swahiliphones> – bipartition ou tripartition politique et culturelle du pays <> balkanisation du pays ; regarder à ce qui se passe dans nos radios
- Le kanambisme et l’extériorité de sa sécurité qui amène une grande famille dans un gouffre : la revanche des combattants et résistants qui fulminent de rancœurs, dans leur humiliation ; le retour en force, tout prochain, de la diaspourie… – luttes intestines
- Le kagamisme – le « tutawatawala na silaha » qui invite à une prochaine vengeance des 6 à 12 millions de morts congolais… – coexistence conflictuelle
- A défaut de mériter une place sur l’échiquier politique, tenant à la gloire imméritée, on se décide d’user du mensonge public
- La tentation de la dictature, de la tricherie, d’un coup d’État
- Le pouvoir qui corrompt :
- On s’enrichit
- On domine et on commande
- On est béni de l’extérieur
- Pillages du pays : ressources naturelles, ressources humaines, culturelles et autres
- Maintien des populations dans l’ignorance et de ce fait dans la dictature et l’imposture
- Le pouvoir qui corrompt :
- La tentation du clientélisme, le confort de la paresse
- Comment faire des membres ?
- Introduction
- Ne pas perdre de vu l’objectif : faire des électeurs convaincus et convaincants
- Connaître les difficultés et les mérites
- Connaître les capacités et les aptitudes à développer
- Connaître les difficultés et mérites du travail de recrutement
- Que combattons-nous
- La trahison
- L’esclavagisme
- La colonisation
- La dictature
- L’imposture
- La médiocrité
- La trahison
- De nos aïeux
- De nos parents
- De nous-mêmes
- Démission
- Mauvaise foi, méchanceté
- De nos enfants, de notre progéniture
- Que leur apprenons-nous
- Comment les éduquons-nous
- L’acculturation – diaspora uniquement ?
- Les valeurs ou le nationalisme étroit ? Lesquelles, comment les connaître…
- L’esclavagisme
- Qu’il nous viennent de l’extérieur
- Ou de l’intérieur de la RDC – les anciennes inimitiés entre nos familles, nos patriarchies, nos clans, nos tribus, nos tribus, nos langues, nos cultures nos régions
- La colonisation
- Du belge
- De l’occident
- De l’Africain
- Du congolais
- La dictature
- Des étrangers – imposteurs
- Des nationaux – milices, unitaristes, gurus des formations et partis politiques, nos églises, de nos enseignants
- L’imposture
- Différence = la non congolité de l’esclavagiste, du dictateur
- Ressemblance = motivations, fondement idéologique… exploitation, volonté de domination, d’hégémonie, de suprématie immérité <suprématie économique dans la jungle mondiale : la loi du plus fort…>
- La médiocrité
- La paresse – le choix de la facilité, le mépris d’autrui
- Les limites – nous sommes des êtres limités, matériellement et spirituellement <les excuses faciles>
- L’ignorance <mon peuple se meurt, faute de connaissance : qui connaît nos vrais intérêts ? n’y a-t-il que les intérêts nationaux ? Comment concilier l’inconciliable ?>
- Que combattons-nous
- Connaître les capacités à développer et bénéfices <objectifs, limites apparentes>
- Capacités dialectiques
- Une argumentation
- Une patience humaniste
- Une loyauté vis-à-vis de tous
- La famille
- La patriarchie
- Le clan
- La tribu
- L’ethnie
- La nation
- L’État
- Des capacités spirituelles exceptionnelles
- La composante spirituelle ou mystique du pouvoir
- L’exercice spirituel nécessaire
- Les séminaires, congrès ou l’école du parti
- Un endoctrinement ou une initiation ?
- Des capacités professionnelles solides
- La formation professionnelle <> la politique est-elle une profession ?
- Savoir concevoir un projet de société
- Savoir le conduire
- Savoir l’évaluer
- Savoir le promouvoir
- L’éducation : une éthique, une culture politique…
- Que peut-on dire/taire ? Qu’est-on en droit de dire/taire ? Que ferait-on bien de dire/taire ?
- Comment manager les membres et le peuple ? Quelles relations, quels rapports à autrui, quels jugements de valeurs, quelle attitude
- L’instruction : une connaissance de l’histoire, mais aussi des technologies, des techniques et des outils de la science politique
- Tout le monde peut-il faire la politique ?
- S’occuper de la gestion de la chose publique
- Parler gestion de la chose publique
- Parler de la gestion de la chose publique
- À quelle condition ?
- Se former
- S’éduquer
- S’instruire
- Où ?
- Comment ?
- Sur quoi ?
- Quand ?
- Tout le monde peut-il faire la politique ?
- La formation professionnelle <> la politique est-elle une profession ?
- Capacités dialectiques
- Concrètement : appliquer les connaissances, tirer profit des opportunités, contourner ou renverser les obstacles
- Se préparer – mais ne pas trop tarder à mettre la main à la patte
- Les ressources – matérielles, immatérielles
- La stratégie – objectifs, échéances, actions, évaluations, alternatives, publicité
- Dresser la liste des prospects – tête-à-tête, téléphone, sms, email, audio, vidéo (Skype, talk-fusion, )
- Commencer par les proches – faire attention aux pièges du clientélisme et du népotisme
- Jouer sur la puissance du travail en réseau (multiniveau) pour continuer le travail – cf. Marketing de réseau, réseau sociaux
- Avoir le regard sur le tableau de bord – réduire la surface de contrôle, accroître l’efficacité…
- Ne pas négliger la propagande… Éviter le piège de la satisfaction facile, même quand on approcherait les 100% de la population derrière soi ! – cas de l’UDPS et du PALU
- Éviter la compromission, reconnaître son positionnement dans l’espace politique et participer à sa purification !
- Ne jamais trahir sa patrie – par qui et pour qui on fait la politique
- Se préparer – mais ne pas trop tarder à mettre la main à la patte
- Introduction
