Pendant que les autres attendent…


[01-01-2024 22:52] : « Moi j’attends le 3/1 [le 3 janvier 2024] ici le résultat de la CENI surtout pour les députés nationales et provinciales. »

Tel est ce qu’attend notre compatriote d’un groupe WhatsApp prolifique. Dans notre Projet 2014, nous avons compris que les Congolais ne doivent pas compter sur ceux qui multiplient des promesses infondées ou des espoirs vains. Cela nous a inspiré les réflexions ci-dessous que nous nous hâtons de partager avec vous. Parce que le temps nous presse.

[01-01-2024 22:52] : Qu’en feras-tu quand tu les auras ? Cela pourrait nous aider dans le montage actuel de notre stratégie.

En effet, au projet 2014, nous souhaiterions avoir les peuples congolais, les ministres du pays et les parlementaires du pays de notre côté en nombre suffisant avant de décréter ce que nous proposons depuis notre début en décembre 1999 :

1° l’abandon de la République pour l’adoption de l’union d’États indépendants du Congo ou de l’Afrique Centrale ou même de l’Afrique, construite partant des affinités qui existent entre nos peuples ;

2° la fin de la dictature pour son remplacement par la théocratie ;

3° la fin de la colonisation et le recouvrement de la souveraineté par tous nos peuples jusqu’ici subjugués ;

4° la fin de la médiocrité dans les affaires de la nation et la gestion du pays par des technocrates, mercenaires de l’État, payés au résultat ;

etc.

Tout cela, pour nous, est à faire dans l’ordre, en soumission total aux peuples par tous ; et non à une quelconque autorité usurpée de Dieu !

D’ores et déjà, préparons-nous résolument et sereinement à agit différemment désormais. En effet, le changement que nous proposons ne devrait pas nous prendre moins de 25 ans, au regard de l’état de délabrement politique dans lequel se trouve la nation et de la carence d’un projet de société digne d’un pays à la taille du nôtre.

Un travail glorieux est à accomplir patiemment. Il faut d’abord s’attendre sur certains principes fondamentaux. Le respect de tout congolais en tant qu’être humain et sa protection contre les ennemis de notre nation. Le refus de toute forme de médiocrité, de bestialité, d’esclavage et de colonisation, de dictature, de trahison, de pillage de nos richesses.

Peuples congolais, prenez courage et rejoignez le Projet 2014, porteurs de projets politiques novateurs, pesants et originaux. Notre pays ne saurait demeurer dans le marasme que perpétue les régimes qui se succèdent à Kinshasa jusque ce jour et qui avouent eux-mêmes leurs incapacités à apporter le changement dont nous avons besoin : celui de passer du mal au bien. Nous devons serrer nos coudes pour récuser toute forme de domination, de moutonnerie ; de niaiserie et de collaboration avec les imposteurs défilent à Kinshasa.

Commencer par mûrir un projet individuellement ou en groupe plus ou moins important. Inscrivez-vous ensuite comme participant au Projet 2014, pour contribuer à la rédaction, en ligne, et au test, sur terrain, d’un projet de société qui soit le plus démocratique et le plus complet que notre pays ait jamais eu.

Pour vous inscrire comme participant, suivez ce lien-ci.

L’Ituri de demain…


Certains ont peur que l’Ituri devienne demain ugandais ou rwandais. Que se passe-t-il dans l’Ituri même qui nous permettrait de prédire son futur, au-delà du « phénomène CODECO » que les ituriens voudraient désormais de plus résoudre eux-mêmes ?

Ci-dessous une copie de notre échange dans le groupe Ituri de WhatsApp.

[30/9, 09:36] Patrice Iutung’ Pirwoth: Bonjour mes très chers ituriens comment ça va
[30/9, 09:40] Augustin Gyba Pimbo: Bonjour

Patrice et Augustin,

Ici, nous attendons des idées pour construire l’Ituri et notre souhait est de ne pas perdre de temps dans des « bonjour » ou « comment va la famille ». Le goupe est un bureau de travail et non pas un club d’amis.

Que faire pour continuer nous unir et bâtir un Ituri paisible et prospère efficacement et de manière efficiente ?

Apportez vos contributions originales et innovantes, qui nous fassent avancer pour bien nous positionner dans le monde complexe d’aujourd’hui.

Je pense que nous devons commencer par avoir un projet provincial de développement complet, à nous ituriens, dans lequel notre parlement provincial, notre gouvernement provincial et nos partis politiques vont à chaque fois puiser pour être en accord avec nos peuples, dans le cadre d’un gouvernement électronique, pour fluidifier et formaliser la communication.

Nous propositions à nous sont, depuis décembre 1999, ici : https://projet2014.com et depuis 2002, ici aussi : https://eaeasbl.com.

Nous devons tout mettre sur la table de travail. Et comme notre culture est celle du sérieux, je suis persuadé qu’une telle initiative propulsera l’Afrique tout entière qui nous dira merci !

Notons que les nigerians, les camerounais, les kenyans, les tanzaniens, les marocains et bien d’autres sont déjà à l’ouvrage depuis lontemps, des siècles pour certains.

Notre social

Notre politique

Notre culture

Notre industrie

Notre enseignement

Notre économie

Pour ce qui est de nos propositions, vous les avez sur nos deux sites !

Notre social

  • un salaire minimal supérieur au minimum vital.
  • une tension salariale inférieure à 5.
  • l’obligation scolaire jusque 24 ans.
  • le travail obligatoire dès 25 ans.
  • un impôt de 57 % sur les revenus.
  • une sécurité sociale complète totalement financée par nos impôts incluant une forte solidarité nationale.

Notre politique

  • l’indépendance pour tout nos peuples.
  • une diplomatie limité au rentable.
  • un capitalisme franc, humaniste et jusqu’au-boutiste.

Notre culture

  • la sommation, promotion et la défense de nos valeurs culturelles.
  • la lutte commune, nationale, contre nos antivaleurs.

Notre industrie

  • le développement d’une industrie propre, provinciale.
  • la visée de la 1ère place en technologies de pointe, dont la robotisation tous azimut.

Notre enseignement

  • la remise sur les rails de notre enseignement et son universalisation.
  • la modernisation de l’infrastructure et de la superstructure.
  • la séparation de la fonction enseignante de la fonction évaluative des acquis.
  • l’obligation scolaire jusque 24 ans.
  • la qualification officielle de tous les travailleurs.
  • accroissement de notre productivité scientifique et technologique.

Notre économie

  • l’annulation de la dette extérieure.
  • 57% d’impôt pour garantir un niveau de vie croissant jusqu’à la mort.
  • visée la productivité, la rentabilité et la compétitivité.
  • développement des industrie de la production, du transport, du stockage, de la transformation, de la commercialisation, de la consommation, du traitement des déchets, de l’environnement, du culte.

Notre santé

  • une assurance accident-maladie-invalidité-obsèques pour tous dès l’âge 0.
  • développement d’une médecine de pointe, accessible à tous et de proximité.
  • investissement dans la biotechnologie de pointe, eugénique, éthique et humaniste.
  • renforcement des structures de prophylaxie publique.

Etc.

Initier dans l’Ituri ?


Voici un entretien que je viens d’avoiravec JC sur la question ci-dessus.

(…) Quelles sont les opportunités que tu ne cites pas ?
Je souhaiterais bien les considérer, si cela te convient.


1. Construire de grands dépôts à Mahagi et Aru.

2. Pourvoir en véhicules de transport public.

3. Électrifier les territoires.

Etc.


Frère,
Ce sont tous de bons projets. Nous pouvons les mettre en œuvre avec nos propres ressources, avant de recourir à l’État et aux banques, pour leur extension.

Je vais demander aux ituriens de mon entourage de participer. Ceux de la SDCM, dans Mahagi, sont à mon avis d’office preneurs de tels concepts. Il est question de leur soumettre des plans d’affaires convainquants : un par projet.

Dans les autres territoires, j’ai des amis qui ont difficiles à obtenir l’engagement de leurs bases respectives ; si ce n’est qu’à Djugu où les choses iraient plus vite, contrairement à ce qu’il n’en apparaît. À la vue des résultats, ils auront plus faciles. Je pense.