Kiwanja et Rutsuru


Le pire que nous annoncions est là.

Les kibali-ituriens se souviendront que nous avons, en février 2012, ajourné notre tournée dont la destination finale était Kiwanja et Rutshuru.  Parce que nos sources indiquaient que cette contrée-là serait le théatre d’atrocités inommables.  L’objectif des miliciens dénoncé alors était tout simple : (1) survivre et (2) ne pas laisser Kinshasa dormir sur ses lauriers.  Il est difficile de démontrer aujourd’hui qu’il en soit autrement.  L’ennui est qu’il sera difficile, sans l’engagement d’un projet comme le Projet 2014, d’obtenir que change la mentalité à la base de toutes ces guerres auxquelles nous assistons.  Vous l’aurez noté, il n’y a rien sur le lendemain ici.

Aujourd’hui, nous vivons les faits avec vous.  Si la population de Kiwanja et Rutshuru se réjouit, c’est parce que sa mémoire est courte.  Elle voit la trève du moment.  Elle oublie que le commandement supprême de la FARDC reste jusqu’ici entre les mains de l’imposture.  Et elle renie, sans s’en rendre compte, son choix de novembre 2011.  C’est bien dommage et c’est ce qui contribuera au prolongement de notre souffrance, nous congolais.  Côté FARDC, la logique est la même : comment faire survivre l’imposture dans un environnement de plus en plus hostile à cette dernière ?

Demain, les FARDC pilleront, comme à l’accoutumée, nos populations ; qui elles, oublieront sans doute encore !  Nous, dans le cadre du Projet 2014, devons chercher à savoir de quoi demain sera fait.  Il nous faut bien un régime démocratique, un président élu, aimé, responsable et capable de mobiliser le peuple congolais autour d’un projet visionnaire après avoir résolu une fois pour toute l’imposture qui nous décime et nous distrait.

Pour l’heure, nous nous rendons compte que les gens, les membres de nos partis politiques et de nos milices, recherches plus leurs intérêts personnels et se foute de la survivance des populations de Kiwanja et de Rutshuru.

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[19:24:11] GENERAL-KAWELE -KATA -MOTO – Seba Siao: BREAKING NEWS IMBROGLIO APRES COMBATS ENTRE LES M23

La cité de Rutshuru depuis la matinée de ce samedi 2 Mars 2013 vibrait à l’ambiance de l’entrée triomphale des FARDC. La population qui vivait avec des rebelles du M23 depuis 9 mois était rangée tout au long de la route, les femmes débordant de joie ont étalé leurs pagnes pour accueillir les militaires qui sont venus de Mabenga.

A Bunagana le M23 aile Sultani Makenga, après avoir tué le major Rwakineza proche du Général Bosco Ntaganda et Jean Marie Runiga ont entonné des chansons disant vouloir envoyer Ntaganda à La Haye. Amani Kabash, porte-parole adjoint du M23 de Makenga a  confirmé ces informations sur Radio Kivu1. Il a ajouté que le trio Ntaganda-Runiga-Ngaruye avait pris la direction du parc national des Virunga pour fuir les hommes de Makenga.  Sur Kivu1, toujours, un communiqué de l’aile Runiga a été lu qui destituait Sultani Makenga du commandement de l’armée du M23.

A Kampala c’est le porte-parole du M23 de Sultani Makenga qui a annoncé que les tractations étaient encours afin que les FARDC se retirent de Rutchuru mais celles-ci, mal grès la médiation de la Monusco elles n’ont pas obtemperé. Sultani Makenga a donné quelques heures aux FARDC de vider les zones  désertées par les militaires fidèles à Runiga et Ntaganda dans Kiwanja et Rutchuru sinon il va les attaquer.

La division du Kivu était-elle nécessaire ?


Le Nord-Kivu est le théatre  de “guerres” atroces depuis les années 90.  Beaucoup de rebelles trouvent dans cette province le champ de bataille.  D’aucuns recherchent les explications à ce phénomène.  Quelques congolais et étrangers ont tenter des explications.  Peu d’enquêteurs consultent les populations locales pour connaître leurs perceptions, leurs explications des guerres qui se succèdent dans la région.  En revanche, beaucoup d’entre eux ont fait parler les rebelles et quelques personnalités en vue dans la sphère politique congolaise et internationale.  Leurs réponses, pour la plupart ne convainquent pas : les prédictions sont visiblement faussées et les prédictions sur l’avenir sécuritaire de la région sont fausses.

Le congolais lui-même, le kivutien en particulier devrait prendre en main la restitution correcte de l’histoire des Kivu.  L’âme kivutienne a besoin d’être entendue pour mieux saisir les besoins, problèmes et motivations locales et les mettre en rapport avec les motivations et objectifs du monde extérieur qui influence le cours de évènements dans la région.

Commençant par une série de questions basiques, nous pensons pouvoir contribuer et faire participer les deux Kivu de manière à dissiper les illusions dans lesquelles vivent beaucoup de congolais mal instruit de l’âme kivutienne, de ses rêves véritables.  Il ne s’agit pas pour nous d’apporter une nouvelle ni prioritairement ni nécessairement, mais il s’agit plutôt d’analyser celle qui est déjà disponible, pour dégager les pistes d’une solution durable et robuste aux conflits qui ont lieu dans la région.  Il faut combler en même temps les lacunes informationnelles, corriger les erreurs, enrichir la connaissance par d’autres informations déductibles de celles dont nous disposons déjà.

Quand est-ce que le Kivu fut-il divisé en Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema ?

Qui opéra cette division ?

Pourquoi opéra-t-on cette division de la province ?

Que pensent les anciens kivutiens de cette division ?

Que pense les congolais non-kivutiens de cette division du Kivu ?

Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette division ?

Quelle application pouvons-nous en faire des divisions en attentes ?

Le matin du 22 octobre à Ruthsuru


—– Mail transféré —–
De : Tembos Yotama <notification+zrdoz61=ldez@facebookmail.com>
À : AUJOURD’HUI ou JAMAIS <367709206602714@groups.facebook.com>
Envoyé le : Lundi 22 octobre 2012 12h36
Objet : [AUJOURD’HUI ou JAMAIS] RUCHURU : nos informateurs dans cette partie sous…

Tembos Yotama a publié dans AUJOURD’HUI ou JAMAIS

22 octobre 12:36

RUCHURU : nos informateurs dans cette partie sous la domination rwandaises nous renseignent que, depuis le matin, toutes les activités sont paralysées ! Journée sans activités, parce qu’on attend le numéro 1 du M23, le BISHOP JEAN MARI RUNIGAqui doit tenir un meeting public à l’intension des habitants à partir de 13heures de ce 22 octobre.
Tous les habitants « omuke n’omwana » sont obligé de s’y rendre
A suivre

Projet 2014 : “omuka n’omwana” = la femme et l’enfant