De Kantine à Butembo : l’impasse !


Bonsoir !

Juste vous faire part de la situation sécuritaire qui prévaut dans notre axe.

C’est depuis mardi 04/06/2024 que le mouvement de la population s’observe à partir de Kantine, localité Pendekali, groupement Baswagha-Madiwe en secteur de Béni-Mbau, territoire de Béni. C’est suite à l’incursion des présumés ADF dans les villages de ladite localité où on a enregistré plus de 30 morts.

Vendredi, 07/06, ces égorgeurs ont atteint les villages de la localité Magogo Metale en groupement Mwenye, Chefferie des Baswagha en territoire de Lubero; dans lequel on vient d’enterrer plus de 60 corps des civils jusqu’à hier. D’autres corps seraient encore en brousse et on signale des personnes portées disparues.

C’est seulement hier, lundi 10/06/2024, que l’armée et les éléments de l’UPLC ont pourchassé l’ennemi qui se serait dirigé, une partie  vers [en direction] l’Ituri voisin et une autre en débandade, dans la localité Magogo, avec possibilité d’atteindre le secteur des Bapere.
(La localité Magogo-Metale c’est l’entité que les territoires de Béni et de Lubero se disputent. Elle est séparée du secteur des Bapere par la rivière Biena et du secteur de Béni-Mbau par la rivière Engubo).

Les déplacés sont nombreux dans des familles d’accueil à Kambau, Njiapanda, Masoya , Beni et Butembo et n’ont jusque là aucune assistance.

Moïse kyavumba

Ancien chargé des pygmées à la ferme école Nino Baglieri.

Ndlr

Tout montre que le trio Félix Tshisekedi,  Judith Suminwa Tuluka et Vital Kamerhe ne s’en sortira pas non plus.

Il faut donc préparer les prochaines élections, rapidement et sérieusement !

Existe-il une solution à cette impasse ?  Pourquoi le Congo continuera-t-il encore très longtemps dans l’esclavage et la colonisation, malgré tout ?

Dans une série de conférences,  nous attendons mettre sur la table nos trouvailles, dans les prochains jours.

La question cruciale ?


Nous réagissons à chaud au message laissé par RKK dans le groupe WhatsApp du Projet 2014.

La question cruciale serait celle de savoir qui a trahi la nation et quoi faire de lui ?

Nous savons que tous ont trahi le pays, depuis 1960. Chacun à sa manière, mais, tous, refusant de rendre aux peuples du Congo leur autonomie.

Ceux qui gouvernent le pays depuis 2018 sont-ils des congolais ou des rwandais ?

Cette question est une distraction autant que l’évocation de l’année 2018. Depuis 1960, nous, congolais, d’origine, avons toujours jeté notre dévolu sur des traîtres avérés, des hommes assoiffés du pouvoir, qui ne cherchent qu’à s’enrichir, qu’à nous dominer. Le dénie de notre prostitution politique, de nos égoïsmes ancestraux, de nos paresses légendaires, nous conduit aux enfers. La question, aujourd’hui, est donc celle de savoir si nous sommes décidés ou pas à changer d’objectif et de comportement ? Que représentent les peuples que nous chargeons, à notre dépends, de nos turpitudes ?

Qui tue les congolais et qui est complice ? La haine n’est pas congolaise, mais plutôt la faim, la source de tout. Merci de m’éclaircir.

Dire que la haine ne soit pas congolaise, c’est nous tromper nous-mêmes. Combien de congolais, d’origine, n’avons-nous pas tués, mangés, brutalisés, pillés, extorqués, envoyés en exil, sacrifiés aux ennemis de nos peuples ? Cette sauvagerie, quand l’avons nous jamais abandonnée ? Les voisins que nous accusons, les lointins que nous pointons du doigt, ne sont-ils pas nos sosies ? Ce groupe existe depuis longtemps ! Qui y a jamais adhéré à la défense de la souveraineté de nos peuples, sans distinction, sans discrimination ? Qui s’y est jamais soulevé contre les brutalités ou les pillages de nous-mêmes congolais, sinon qu’une poignée de moins de 20 personnes ? Ne sommes nous pas ici une majorité à vendre nos terres aux étrangers et à contraindre nombre de nos compatriotes à l’exil – qui pourtant nous aident – tout en invitant des étrangers à occuper leur place ? Venez voir ce qui se passe dans mon Ituri et mon Grand-Nord kivutien !

RKK

BENI : MOUVEMENTS CITOYENS ET GROUPES DE PRESSIONS


SYNERGIE DES MOUVEMENTS CITOYENS ET GROUPES DE PRESSIONS DE BENI

COMMUNIQUÉ OFFICIEL NUMÉRO 001/ MC-GP/ BENI/2022

Chaque année depuis 2014 plus de 1000 congolais sont tués à Beni et Ituri par les rebelles ADF et autres groupes armés.

En dépit d’efforts fournis par le gouvernement congolais à travers les multiples opérations militaires, cette situation tragique est loin d’être éradiquée.

Le comble en est que même sous l’état de siège instauré dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri depuis le mois de Mai dernier, la situation demeure statique dans les deux provinces.
En seulement 8 mois d’état de siège, au-moins 2000 personnes dont les femmes et les enfants ont été exécutés par les rebelles ADF au Nord-Kivu et en Ituri , cela sans mentionner le banditisme urbain qui a atteint son paroxysme dans les grandes agglomérations de la province.
Aussi, plusieurs cas d’oppression, de restriction des libertés ainsi que de violations des droits humains ont été enregistrés pendant cette période de l’état de siège, une mesure sensée accompagner le rétablissement de la paix dans la région.

Consécutivement à l’allure des choses, les manifestations ont repris à Beni le 24 janvier 2022, sous l’égide de la synergie des mouvements citoyens et groupes de pression afin de décrier cette insécurité grandissante et persistante mais également demander la levée de l’état de siège, une mesure qui a montré ses limites.

Fâcheusement, le premier jour de ces manifestations, un agent de la police nationale congolaise n’a pas hésité de tirer sur notre camarade Mumbere USHINDI, un jeune non armé qui manifestait pacifiquement pour le rétablissement de la paix à Beni.

Ce meurtre bien organisé a été commis par un des éléments commis à la garde rapprochée du maire de la ville le commissaire Supérieur principal Narcisse Muteba Kashale après que celui-ci et lecommandant PNC ville Monsieur Sebastien, aient proférés des menaces de mort à tous les citoyens qui oseraient adhérer aux manifestations anti insécurité.

Ces propos tenus par le maire et le commandant ville de la PNC nous ont permis de confirmer la mauvaise volonté et l’incivisme notoire des ces individus qui sont sensés protéger le peuple. Une raison de plus pour nous d’exiger la levée de l’état de siège qui est en effet une colonisation réincarnée.

Eu égard ce qui précède, la synergie des mouvements citoyens et groupes de pressions exige ce qui suit:

  1. La levée immédiate de l’état de siège et le couvre-feu de 19h instauré en décembre dernier, le rétablissement des administrations civiles ainsi que le renforcement des opérations militaires d’envergure en cours que nous soutenons tout cœur.
  2. La présence à Beni de tous les députés nationaux et provinciaux élus de la ville et du territoire de Beni.

N.B: Tous ces députés sont appelés à se présenter à Beni au plus tard le Lundi 7 Février prochain, où ils auront à rencontrer toutes les couches de la jeunesse de Beni au stade de football situé au quartier Kangaimbi à 15 heures.
Un député qui s’hasardera à boycotter ce cris d’alarme de ses électeurs pourra alors rester à Kin ou à Goma pour toujours car leurs électeurs meurent chaque jour des ADF et de la PNC.
Nous sommes vos électeurs et on a besoin de vous ici pendant ce moment dure.

  1. En ce qui concerne l’assassinat du jeune Mumbere USHINDI notre camarade, nous annonçons le début d’une poursuite judiciaire contre le maire de la ville ainsi que le commandant ville de la PNC, et leur demandons humblement démissionné de leurs fonctions avant le 14 février pour qu’ils aillent répondre de leur crime odieux, le cas contraire nous useront de notre pouvoir en tant que peuple de les faire partir dans la non-violence
    Il est inadmissible de prétendre diriger une population et la tué au même moment
    On arrête pas un peuple en colère !
  2. Exigeons l’acquittement sans condition de nos camarades de lutte défenseurs des droits humains et d’autres compatriotes arrêtés arbitrairement pendant cette fameuse période de l’état de siège.
  3. Nous appelons tous nos compatriotes du Nord-Kivu et de l’Ituri à travers leurs structures citoyennes de nous emboîter les pas en appelant les députés et sénateurs dans leurs basses respectives pour qu’ils expliquent pourquoi ont-ils habilité le gouvernement à proroger l’état de siège et pourquoi ils prorogent l’état de siège malgré son résultat mitigé

Seule la lutte libère, personne ne pourra libérer BENI si c’est ne que nous.

Fait à Beni le 3 Février 2022.

Pour la synergie des mouvements citoyens et groupes de pression.

Cellule de communication
+243973704235

Source : notre groupe WhatsApp.

https://chat.whatsapp.com/CGsSS2oE2qL4TYOcPzBiwh