La division du Kivu était-elle nécessaire ?


Le Nord-Kivu est le théatre  de “guerres” atroces depuis les années 90.  Beaucoup de rebelles trouvent dans cette province le champ de bataille.  D’aucuns recherchent les explications à ce phénomène.  Quelques congolais et étrangers ont tenter des explications.  Peu d’enquêteurs consultent les populations locales pour connaître leurs perceptions, leurs explications des guerres qui se succèdent dans la région.  En revanche, beaucoup d’entre eux ont fait parler les rebelles et quelques personnalités en vue dans la sphère politique congolaise et internationale.  Leurs réponses, pour la plupart ne convainquent pas : les prédictions sont visiblement faussées et les prédictions sur l’avenir sécuritaire de la région sont fausses.

Le congolais lui-même, le kivutien en particulier devrait prendre en main la restitution correcte de l’histoire des Kivu.  L’âme kivutienne a besoin d’être entendue pour mieux saisir les besoins, problèmes et motivations locales et les mettre en rapport avec les motivations et objectifs du monde extérieur qui influence le cours de évènements dans la région.

Commençant par une série de questions basiques, nous pensons pouvoir contribuer et faire participer les deux Kivu de manière à dissiper les illusions dans lesquelles vivent beaucoup de congolais mal instruit de l’âme kivutienne, de ses rêves véritables.  Il ne s’agit pas pour nous d’apporter une nouvelle ni prioritairement ni nécessairement, mais il s’agit plutôt d’analyser celle qui est déjà disponible, pour dégager les pistes d’une solution durable et robuste aux conflits qui ont lieu dans la région.  Il faut combler en même temps les lacunes informationnelles, corriger les erreurs, enrichir la connaissance par d’autres informations déductibles de celles dont nous disposons déjà.

Quand est-ce que le Kivu fut-il divisé en Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema ?

Qui opéra cette division ?

Pourquoi opéra-t-on cette division de la province ?

Que pensent les anciens kivutiens de cette division ?

Que pense les congolais non-kivutiens de cette division du Kivu ?

Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette division ?

Quelle application pouvons-nous en faire des divisions en attentes ?

Sont-ils réellement partis ?


Les M23 sont-ils réellement partis ?  Ultimément, qui ment aux congolais et pourquoi ?  Ces questions peuvent continuer à nous désintéresser ; dans ce cas, que nos morts ne nous émeuvent pas non plus !  La livraison ci-dessus aidera peut-être ceux qui ne nous comprennaient pas à nous comprendre enfin…

*************************************************************************

De : congovirtuel@yahoogroupes.fr [mailto:congovirtuel@yahoogroupes.fr] De la part de Kasalobi Kasalobi
Envoyé : mardi 4 décembre 2012 2:01
À : bana-congo@yahoogroups.com; bana_congo@yahoogroups.com; banacongo@yahoogroupes.fr; cccmontreal@yahoo.fr; congo@yahoogroupes.fr; congo-uni@yahoogroups.com; congoelite@yahoogroupes.fr; congokin-tribune@yahoogroupes.fr; congoresistance@yahoogroupes.fr; congovirtuel@yahoogroupes.fr; congovista@yahoogroupes.fr; contact@kongotimes.info; jzpalmares@gmail.com; kasaiwetu-list-subscribe@yahoogroups.com; kasalob@hotmail.com; Kasalobi Kasalobi; lecridesopprimes@yahoogroupes.fr; lepolitiquecongordc@yahoogroupes.fr; mediascongolais@yahoogroups.com
Objet : [congovirtuel] MENDE a MENTI, Ils ne sont pas sortis, Ils ont recule a 3 Kilometre de Goma

Congo rebels stake out positions near Goma

December 04, 2012 01:36 AM

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A woman hugs a Congolese government army soldier as he arrives at the military barracks in Goma.

GOMA, Congo: Congolese soldiers took control of this strategic city of 1 million Monday, but rebels staked out positions just 3 kilometers away as they waited for the government to respond to an afternoon deadline to start negotiations.

Crowds cheered the soldiers as they arrived at the town’s main barracks in trucks, and some women rushed forward to kiss the troops. Their return comes two weeks after Goma fell to the rebels, who are widely believed to be backed by Rwanda.

But the M23 rebels remained in tactical positions in the hills nearby, saying they were waiting for the government to respond to their demands before deciding whether or not to try to retake the city.

The rebels claim to be fighting for the better implementation of a March 23, 2009, peace accord, which saw them integrated into the national army. Analysts say the real reason for the rebellion is Rwanda’s desire to annex territory in the mineral-rich mountains at the border between the two countries.

After a nearly two-week occupation, the M23 rebels agreed to leave Goma over the weekend under intense international pressure, including fresh sanctions from the United Nations. Security Council.

Their commanders said they would retreat to 20 kilometers outside the city on the condition that Congo’s government begins negotiations with them no later than 2 p.m. Monday.

As the deadline expired, journalists saw a column of rebel fighters walking to elevated positions overlooking the city. Others were building a tent on a western hill. Some in groups of three took positions under trees along the road leading north from Goma.

“We gave Kinshasa a 48-hour deadline, and we are now waiting for these 48 hours to expire,” rebel spokesman Col. Vianney Kazarama said by phone as the deadline neared.

“You should call Congo and ask them what they plan to do. They have not yet contacted us. And we are waiting to see what happens, before pronouncing ourselves.”

Despite the rebels’ retreat from Goma, which was a pre-requisite set by the Congolese government for negotiations, Congo’s President Joseph Kabila has not yet made clear whether the government will engage in talks. Government spokesman Lambert Mende said Sunday the president would listen to M23’s grievances and then give them an answer.

As the rebels’ deadline neared Monday, Mende said he had nothing new to say on the matter. But later, in a government communique, Mende said Congo “congratulates itself on the departure of M23 from the city of Goma this weekend and is happy to confirm the enthusiasm with which the population of this town greeted [the security forces] who came to secure the city.”

In recent weeks, the enormous, jungle-covered nation of Congo, whose capital is more than 1,600 kilometers away from this provincial eastern city, inched closer to war with its smaller, but more developed neighbor, Rwanda, which is accused of arming the M23 rebels, as well as sending soldiers across the border.

A version of this article appeared in the print edition of The Daily Star on December 04, 2012, on page 10.

Thé Mulindwas Communication Group
« With Yoweri Museveni and Dr. Kiiza Besigye Uganda is in anarchy »
Kuungana Mulindwa Mawasiliano Kikundi
« Pamoja na Yoweri Museveni na Dk. Kiiza Besigye Uganda ni katika machafuko »

JKK pris au piège ?


Pouvons-nous considérer que JKK soit pris au piège avec la récente “messe noire” de Prétoria ?

Faut-il plutôt faire très attention pour qu’il ne soit au pouvoir jusque l’après 2016 ?

A quoi pensons-nous ?

———————————————————————-

Peu importe le commentaire que vous pouvez faire sur ce sujet; mais la vérité est une et elle est connue de tous, ce que Kabila aura gagné sa dernière sortie vers l’Afrique du Sud.Et la SADC est prête à apporter sa contribution pour la résolution de la crise à l’est de la RDC.

De : Masika Kiku <masikakiku@aol.com>
À :
Envoyé le : Lundi 29 octobre 2012 15h35
Objet : [lecridesopprimes] FLASH A LIRE ABSOLUMENT: PRETORIA – « Kabila » pris au piège de sa complicité avec le M23

« Kabila » pris au piège de sa complicité avec le M23

Messe noire à Pretoria autour de TABHO MBEKI

www.apareco-rdc.com

http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/actualites/938–kabila–pris-au-piege-de-sa-complicite-avec-le-m23messe-noire-a-pretoria-autour-de-tabho-mbeki.html

De la rencontre semi-clandestine de près d’une semaine qui a réuni en Afrique du Sud les délégations de la République Démocratique du Congo, du Rwanda, de l’Ouganda et du M23, rien ou presque n’a filtré de cette messe noire. Mais L’œil du Patriote qui veille sur l’évolution du combat patriotique pour mettre fin à l’odieux système d’occupation de la RDC était présent et a suivi pour vous les moindres détails des tractations, des combinaisons et des magouilles qui ont eu lieu dans ce pays qui s’est forgé la responsabilité historique d’héberger les plus sordides complots qui ont conduit au renforcement du pouvoir d’occupation de notre pays par les forces du mal. Rien que les délégations qui ont fait le déplacement de Pretoria révèlent à elles seules l’identités réelles des antagonistes dans ce conflit qu’on voudrait présenter comme étant une affaire interne des Congolais.

Quatre délégations étaient présentes à Pretoria : celles en provenance de Kinshasa, de Kigali, de Kampala et du Kivu occupé. La délégation de Kinshasa était conduite par NTUMBA LUABA de la CEPGL qui était assisté par le Colonel SINDA, le barbouze MATE qui est le numéro deux de l’ANR, le Secrétaire général à la Coopération MONDONGA et le général NYAV qui commande la région militaire dans la Province Orientale. Signe qui ne trompe pas, la délégation rwandaise, elle, fut la plus imposante en qualité et en quantité des membres. Deux ministres, et pas des moindres en faisaient partie. Il s’agit notamment de l’omniprésent ministre de la Défense, le général James KABAREBE qui présidait la délégation, et de la ministre des Affaires étrangères Mme Louise MUSHIKIWABO. Même l’homme considéré comme étant les yeux et les oreilles de Paul KAGAME était présent à Pretoria : il s’agit de Gédéon KAGURA KARUSHURARA, Conseiller spécial du président rwandais. La délégation ougandaise était conduite par le fameux Cyprien NGOS, Chef du Département extérieur de la Sécurité militaire, spécialiste du dossier RDC. Il était assisté par SAIDI DADA SAOLO, un autre responsable des services de renseignements militaires. Quant à la délégation du fameux M23, elle était conduite par le numéro deux de cette organisation, le Colonel Alexis MADIKI. Le Dr TUMBUKA Adrien, le Major KADURA NYARUNGABO et Maître Didier KATEREBE faisaient aussi parti de cette délégation.

Le maître des cérémonies n’était autre qu’un vieux routier, j’allais dire un vieux sorcier qui a officié les précédentes messes noires dont l’une d’elles nous a produit le monstre inoubliable du fameux 1+4 de triste mémoire. L’ancien président sud-africain THABO MBEKI, parce qu’il s’agit bien de lui, est revenu aux affaires ! Il a été l’homme-orchestre de cette rencontre. Il avait à ses côtés un assistant, Gérôme SHABE, qui notait toutes les propositions et réactions des différentes parties.

Comme à Sun City, le Rwanda et l’Ouganda ont pesé de tout leur poids et ont imposé leur dictat concernant les cinq points à l’ordre du jour qui ont constitué d’ailleurs les cinq projets de solutions à la crise :

  1. L’arrêt des hostilités sur le terrain à l’Est de la RDC
  2. La formation d’un Gouvernement d’Union nationale qui doit octroyer au M23 des postes ministériels stratégiques et importants
  3. L’intégration du M23 au sein des FARDC avec reconnaissance des grades actuelles de leurs officiers et l’octroi en leur faveur des postes de commandement stratégique tant à l’Est que dans le reste du territoire national.
  4. Retrait sans condition des mandats d’arrêt lancés contre les cadres politiques et militaires du M23
  5. Déclaration obligatoire par « Joseph KABILA» ou son gouvernement reconnaissant publiquement que le Rwanda et l’Ouganda ne sont pas impliqués dans la « rébellion du M23 » en RDC.

Ces exigences ayant dépassé le niveau de responsabilité des délégués de Kinshasa, THABO MBEKI, à la demande expresse du Rwanda et de l’Ouganda, convoqua « Joseph KABILA» qui fit une descente urgente à Pretoria le deuxième jour de la rencontre. Sous les menaces du chef de la délégation rwandaise qui brandissait l’épée du déballage des conditions de création du M23 avec sa complicité, Hyppolite KANAMBE a donné son accord de principe concernant les quatre premiers points. Cependant, il a demandé l’indulgence et la compréhension de ses «maîtres» concernant le cinquième point. Il leur a fait comprendre la menace d’une interpellation qui plane au Parlement et la colère du peuple congolais contre une telle déclaration. Mais ces patrons rwandais n’ont rien voulu entendre ! Ainsi, à la demande de « KABILA », les travaux ont été suspendus jusqu’à lundi prochain 29 octobre. Chaque délégation a constitué des ateliers pour présenter sa reformulation des cinq résolutions. KANAMBE a ainsi reçu un petit moratoire pour réfléchir sur les voies et moyens de satisfaire aux exigences de ses mentors et complices. Que fera-t-il ? Comment s’y prendra-t-il ? Une chose est certaine : depuis le retour des experts de la délégation kinoise de Pretoria jusqu’au moment où nous couchons ces lignes, aucune orientation n’a encore été communiquée aux experts qui ne se sont réunis qu’une seule fois.

La RDC est une fois de plus en passe de vivre un remake de ce qui s’est fait avec le CNDP : L’injection des nouveaux officiers et militaires rwandais dans les FARDC, l’octroi des postes politiques dans le gouvernement et dans les entreprises aux cadres civils rwandais … et ensuite l’accélération du processus de balkanisation de l’Est de la RDC.

Paris, 27 Octobre 2012

Candide OKEKE

L’ŒIL DU PATRIOTE

Le matin du 22 octobre à Ruthsuru


—– Mail transféré —–
De : Tembos Yotama <notification+zrdoz61=ldez@facebookmail.com>
À : AUJOURD’HUI ou JAMAIS <367709206602714@groups.facebook.com>
Envoyé le : Lundi 22 octobre 2012 12h36
Objet : [AUJOURD’HUI ou JAMAIS] RUCHURU : nos informateurs dans cette partie sous…

Tembos Yotama a publié dans AUJOURD’HUI ou JAMAIS

22 octobre 12:36

RUCHURU : nos informateurs dans cette partie sous la domination rwandaises nous renseignent que, depuis le matin, toutes les activités sont paralysées ! Journée sans activités, parce qu’on attend le numéro 1 du M23, le BISHOP JEAN MARI RUNIGAqui doit tenir un meeting public à l’intension des habitants à partir de 13heures de ce 22 octobre.
Tous les habitants « omuke n’omwana » sont obligé de s’y rendre
A suivre

Projet 2014 : “omuka n’omwana” = la femme et l’enfant

Rutshuru et le M23


Territoire de RUTSHURU : LE M23 DELIVRE LES CARTES D’ELECTEURS AUX ETRANGERS

tuombe kwa ajili ya ici yetu na yamaa zetu , mungu atupatie Mapendo na uruma juu ya siku zinazo kija tuzifanye zenyi kima amani kati yetu
— En date de : Mar 9.10.12, ARSENE KAMBALE <k_arsene@yahoo.fr> a écrit :

De: ARSENE KAMBALE <k_arsene@yahoo.fr>
Objet: Tr : [vathunga] Territoire de RUTSHURU : LE M23 DELIVRE LES CARTES D’ELECTEURS AUX ETRANGERS
À: « vathunga@yahoogroups.com » <vathunga@yahoogroups.com>
Cc: « kamberekalu@yahoo.fr » <kamberekalu@yahoo.fr>, « jmndaliko@gmail.com » <jmndaliko@gmail.com>
Date: Mardi 9 octobre 2012, 16h03

Maitre bonjour ,

c’est vrai la democratisation va aider , mais nous devons aussi evaluer quels sont les obstacles ….Il ya deja des murmures dans la MP a propos du changement de la constitution pour permettre un 3e mandat . Des attitudes pareilles n’aderont pas du tout 

merci 

—– Mail transféré —–
De : « kamberekalu@yahoo.fr » <kamberekalu@yahoo.fr>
À : vathunga@yahoogroups.com
Envoyé le : Mardi 9 octobre 2012 15h11
Objet : Re: [vathunga] Territoire de RUTSHURU : LE M23 DELIVRE LES CARTES D’ELECTEURS AUX ETRANGERS

Na bingine tungali tutabisikiyaka tu; mais pour moi; c’est de ne plus reculer dans le processus de la démocratisation! Et j’y crois! Me KKF

Sent from my BlackBerry® smartphone

From: ndebo balikwisha <amesa_asbl@yahoo.fr>

Sender: vathunga@yahoogroups.com

Date: Tue, 9 Oct 2012 10:14:11 +0100 (BST)

To: vathunga@yahoogroups.com<vathunga@yahoogroups.com>

ReplyTo: vathunga@yahoogroups.com

Subject: Re: [vathunga] Territoire de RUTSHURU : LE M23 DELIVRE LES CARTES D’ELECTEURS AUX ETRANGERS

Muthunga Bob

Autant que nous condamnons ces actes du M23 pour le recensement des étrangers,  nous condamnons aussi les irrégularités de la CENI et leurs complices; partout où ils se sont posées à Goma, Masisi, Rutshuru, Beni; etc

J’ai moi-même vu un muthunga  qui se plaignait d’un député qu’ils ont favorisé à la CENI et dont ils n’ont plus de ses nouvelles. Je lui ai dit que si le Congo ne décolle pas aujourd’hui c’est aussi à cause de lui.

NDEBO

De : Bob Kighoma <bkighoma@gmail.com>
À : vathunga <vathunga@yahoogroups.com>
Envoyé le : Mardi 9 octobre 2012 9h24
Objet : [vathunga] Territoire de RUTSHURU : LE M23 DELIVRE LES CARTES D’ELECTEURS AUX ETRANGERS

Bonjour Vathunga !
Je ne suis pas  surprise de la nouvelle sur la livraison de cartes
d’électeurs par les citoyens de M23. Je dis bien CITOYENS étant donné
que le gouvernement et son actif porte-parole Mende n’ont jamais dit
haut et fort que M23 n’est pas à la congolite.
Le gouvernement doit être conséquent de toutes ces failles. Je cite’’
ne voyons pas seulement les cartes d’électeurs délivrés par M23. Il ya
aussi d’autres erreurs que la CENI de Ngoy en complicité avec Kabila
Joseph ont entrainé expressément. L’honorable Martin Fayulu et autres
amis de l’opposition ont insisté sur la question de l’audit du fichier
électoral, la réponse fut le langage de sourds. J’espère que ce
dossier est encore frais dans la mémoire virtuelle de plus de
congolais, qui suivent les éventements politiques en RDC et le
processus électoral. Tout cela dans quel visé ? : FRAUDER LES
ELECTIONS PRESIDENTIELLES ET LEGISLATIVES
J’ajoute encore un gouvernement digne de soi, ne peut pas identifier
ses citoyens en base d’une carte d’électeur…..non….non….. Loin de là.
Si cela est pris au sérieux…..Alors quel sera le travail de ministère
de l’intérieur ?, le service de l’Etat civil et autres ?
Soutenir cela c’est encourage le défi et autres faiblesses de ce gouvernement.
Si je fustige le gouvernement  sur la question de la CENI de Rutshuru
et la CENI de M23, circonscription dans la quelle, j’étais candidat
député national au parti politique de l’ECIDE, j’ai mes raisons
personnelles et je suis prêt a me défendre :
1.    Je suis parmi les candidats qui auraient découvert les
irrégularités dans la base de données de fichier de la CENI de liste
des électeurs dans cette circonscription le jour du vole (le 28
novembre 2011). Ce bureau de la CENI-Rutshuru aurait aussi constaté
cela, il s’était réuni pour la circonstance et le communique a été
dépêché à la radio RACU et autres, etc. vers 15h.  On trouvait les
électeurs de Kibumba, de Goma, de Masisi, de Kavumu, Miriki, de
Masereka,  dont leurs  noms apparaissaient dans les bureaux de vote de
Kiwanja, surtout dans le quartier de Lweshe,  Buzito,  qui est mon
fief naturel et l’inverse fut fait.  Nous étions la avec les amis de
l’UDPS, de Camps de la patrie, de PTC, de l’UNC, de DCF N, etc. Ces
irrégularités furent partout dans ce territoire. Vous vous rappellerez
que résultats électoraux de Rutshuru ont été recomptés et republié.
2.    J’étais le candidat député National  qui a été arrêté vers 19h00 et
relâchée après par la police et le FARDC Songa mbele vers 21h00, au
centre de vote se trouvant tout près de la MONUSCO, derrière la
mosquée musulmane. aussitôt que non innocence a été prouvée. Au motif
lointain de ce dossier précité et incident mineur qui s’était produit
ce jour là lors de vote.
Nos frères Vathunga, il ya beaucoup d’histoires dans ce pays. Et quand
nous le mettrons au lieu public, certaines personnes vont fuir ce pays
de Lumumba, de Mobutu, de Nyamwisi Muvingi.
Quand nous faisons nos analyses, ne soyons pas juge et partie. Ne
soyez pas surpris de ces genres de cartes d’enrôlement, c’est une
continuité d’exécution de ce qui était déjà officiellement fait par
les hauts citoyens congolais Mulunda et son patron. M23 connait déjà
le secret !

M23 la débandade s’installe


Le 6 Oct 2012 à 13:28

De Vathunga

Chez le M23 la débandade s’installe: des défections irritent
Bosco Ntaganda et sa bande
Written by MOSES KIK
Saturday, 06 October 2012 05:10
Reddition des responsables militaires et administratifs du M23
en cascade:
Depuis un certain temps, c’est au M23 d’enregistrer des
défections car il ne se passe pas un seul jour sans que les FARDC ou
la MONUSCO n’enregistrent l’une ou l’autre défection en accueillant
des officiers et hommes de troupes fatigués des promesses fallacieuses
leur faites par le Commandant en chef du M23, Mr Bosco NTAGANDA.
Et pour causes:- D’abord les disputes au sujet de la gestion de
fonds issus des taxes illégallement perçues auprès des populations
innocentes. Les autres commandants constatent que tout l’argent va
chez Bosco Ntaganda qui l’utilise pour entretenir ses réseaux de
soutien situés à gauche et à droite. Toujours les autres commandants,
constatent et se rappellent qu’a l’époque de la rebellion de 1998,
ils ont accompagné les uns et à l’arrivée à Kinshasa, ils ont constaté
avoir seulement servi d’escalier ou de passerelle. Et encore les
autres se rappellent qu’à l’époque de la rebellion de Laurent NKUNDA,
ils accompagnaient les uns sans avoir une place de choix dans le
commandement. Cela reveille le sentiment républicain et patriotique
dans le chef de certains commandants qui se trouvent en train de
servir une cause qui n’est pas réellement connue.
– Ensuite, lors du début de la
mutinerie, ceux qui l’ont soutenue avait rassuré que tout irait vite
comme un feu de brousse car ils avaient le soutien…
Read more…
Le M23 ne mettra jamais ni son nez ni ses pieds à GOMA, rassure
l’Exécutif de la CIRGL
Written by MOSES KIK
Friday, 05 October 2012 06:22
Les éléments de la Monusco en patrouille mixte avec les FARDC
Le secrétaire exécutif de la Conférence internationale pour la
région des Grands Lacs (CIRGL), Tumba Lwaba, a affirmé jeudi 04
octobre que la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars), aux ordres du
général déchu Bosco Ntaganda, « ne mettra jamais les pieds » dans
cette ville où la population civile vit dans la hantise d’une
invasion.
« Le M23 ne mettra jamais les pieds à Goma », a-t-il répondu aux
déclarations des mutins du M23 disant qu’ils iraient « sécuriser la
ville de Goma suite aux cas d’assassinats » y observés ces derniers
jours. Tumba Lwaba pense que le M23 justifierait son implication dans
l’insécurité à Goma s’ils veulent coûte que coûte y arriver. « Cela
est un mouvement de trop pour ces rebelles », s’est-il révolté, en
évoquant les différents mécanismes régionaux déjà mis en place par la
CIRGL et l’Union africaine (UA). A toutes fins utiles, il a exhorté
tous les chefs du M23 et leurs hommes à « revenir à la raison et à
cesser de commettre des violences contre les femmes et enfants ».
D’autres analystes pensent que le M23, comme force négative,
multiplie ses communications dans tous les sens croyant que les Chefs
d’Etat de la CIRGL vont le retirer sur la liste des forces négatives
tel que cela a été le souhait du Rwanda, son protecteur assementé.
Pour Thierry VIRCOULON, directeur de l’International Crisis
Group(ICG) pour…

KM

Que connaissaient les évêques du M23 ?


Très sincèrement, que connaissaient les évêques du M23 ?  Qu’en savent-ils maintenant ?

De : Bob Kighoma <bkighoma@gmail.com>
À : vathunga <vathunga@yahoogroups.com>
Envoyé le : Lundi 24 septembre 2012 10h44
Objet : [vathunga] Une délégation des Evêques de la CENCO chez le Colonel Sultani MAKENGA ! Jeudi 19 septembre 2012,

une délégation des Evêques membres de la CENCO (Conférence Episcopale
Nationale du Congo, en sigle) a visité le territoire de Rutshuru.
Accompagné de Monseigneur KABOYI (Evêque du diocèse de Goma), la
délégation a tenté le tout pour le tout, la MONUSCO ayant refusé de
les sécuriser, pour arriver à Rutshuru où une foule immense les
attendait.
Au cours de la célébration d’une messe dite de solidarité, les évêques
ont lu un communiqué dans laquelle ils demandaient au peuple congolais
de barrer la route aux personnes qui veulent balkaniser la République
Démocratique du Congo et piller les richesses  du pays. Tel était le
message clé de la CENCO aux populations de Rutshuru, message qu’ils
ont emmené partout dans le monde et qu’ils comptaient amener à Bukavu
et dans les camps des déplacés internes du Nord-Kivu.
En marge de cela, rappelons, en passant, que ces évêques venaient de
faire le tour du monde pour rapporter aussi le message du gouvernement
congolais, accusant le M23 en complicité avec le Rwanda et d’autres
puissances mondiales, de  vouloir balkaniser le pays et livrer
certaines parties du Territoire national aux étrangers.C’est dans un
message court et clair que le numéro un de l’armée du M23 a donné la
position du M23 sur à ce qui a fait couler tant d’encre et de salive
dans notre pays, à savoir la balkanisation. La substance du message du
Colonel Makenga, car c’est de lui qu’il s’agit, est la suivante : «
Les revendications du  M23 sont nationales et non sectaires. Il
n’existera jamais de balkanisation au Congo tant que le M23 aura la
force qu’elle a aujourd’hui. Le plan de balkanisation n’existe pas et
n’existera pas » a-t-il rassuré aux évêques membres de la CENKO.
Ci-dessous, en intégralité, le message du Chef d’Etat Major Général de l’Armée
: «Excellences Messeigneurs représentants de la CENCO,  C’est pour moi
un honneur et une grande opportunité de m’adresser à vous, au nom du
M23, pour retracer l’historique qui nous a amené jusqu’à ce jour de
notre rencontre dans cette salle du diocèse de Rutshuru.
Merci encore une fois du courage, que vous avez eu, de braver toutes
les prophéties de malheur débitées par ceux qui vous voulaient vous
dissuader de venir voir la réalité du terrain et merci pour le message
de réconfort que vous avez apporté à la population du Nord-Kivu en
général et, en particulier, à celle de Rutshuru. Nous savons que rien
n’a été facile. Vous avez entendu beaucoup des choses concernant le
M23, mais nous vous promettons qu’avant votre départ d’ici, vous aurez
un jugement personnel de ce Mouvement, jugement qui vous permettra
d’avoir une version des faits contraire à celle que vous aviez en
arrivant et qui vous permettra de fixer, une bonne fois pour tous,
l’opinion tant nationale qu’internationale sur les raisons logiques et
objectives qui ont pousse le M23 de prendre sa part de responsabilité
dans l’Histoire de notre cher et beau pays la RDC.
Le M23 est un mouvement politico-militaire dont les membres
proviennent  majoritairement du Congrès National pour le Défense du
Peuple (CNDP, en sigle). Vous êtes sans ignorer que ce dernier
Mouvement a, en son temps, combattu contre le gouvernement de
Kinshasa, 5 ans durant, et à l’issue d’un accord  de paix signé à Goma
(mais négocié dans un processus de paix de Nairobi sous l’égide de la
facilitation des Nations Unies) les militaires ex-CNDP ont été
intégrés dans l’armée congolaise et le CNDP parti politique a adhéré
au camp de la majorité présidentielle.
Mon intervention, d’aujourd’hui, retracera l’historique depuis
l’accord du 23 mars, jusqu’au jour où le gouvernement de Kinshasa a
pris la décision de nous abattre : Nous étions convenus avec le
gouvernement de Kinshasa que les forces intégrées ne seront  déployées
que dans les deux Kivu pour combattre toutes les forces négatives
étrangères et les groupes armés réfractaires aux accords de paix du 23
mars, afin de permettre aux  refugiés congolais et aux déplacés de
guerre de regagner leurs contrées d’origine. Bien qu’ayant
chaleureusement adhere au projet, durant les trois ans passés au sein
des FARDC, le gouvernement de la République ne nous a jamais dotés des
moyens nécessaires pour éradiquer ces forces négatives étrangères  et
les autres groupes armés ciblés à cet effet.
Pire, il s’était installée, au sein même de l’armée nationale, une
discrimination envers les militaires des ex-mouvements rebelles qui ne
bénéficiaient pas du même traitement que leurs collègues de
l’ex-composante gouvernement. Alors que ceux du gouvernement
touchaient leur solde sur base de grade, ceux des composantes
ex-rebelles recevaient un montant forfaitaire et inconstant. A titre
d’exemple un Colonel ex-cndp percevait l’équivalent de la solde d’un
caporal  de l’ex-composante FARDC.  Durant toutes ces années passées
au sein des FARDC, nous avons été humiliés et dénigrés n’eut été la
sagesse de notre part, nous aurions quitté le processus juste quelque
temps après l’intégration (c’est-à-dire vers fin 2009 déjà!). Nous
avions, à maintes reprises, demandé que soient  respectés les accords
signés le 23 mars 2009, mais une fin de non recevabilité était
réservée à notre requête et en lieu et place nous avions subi des
menaces et deux d’entre nous qui avaient signé une pétition, ont été
radiés de l’armée  pour cela.
Bien que nous nous étions  convenus que les militaires intégrés ne
seraient déployés que dans les deux Kivu, nous avons accepté, par
patriotisme, que certains d’entre nous aillent servir sous le drapeau
contre les INYELE à DONGO dans la province de l’Equateur, mais hélas,
certains avaient été assassinés par leurs « frères » d’arme de
l’ex-composante gouvernemental, tandis que d’autres ont subi des
traitements inhumains et dégradant avant de les laisser regagner Goma.
D’autres, 59 d’entre nous, qui étaient partis à DUNGU pour combattre
les  LRA et les ADF-NALU ne sont jamais retourné (à l’exception d’un
rescapé  qui s’etait échappé par le soudan et qui  nous a reporté les
circonstances de la mort de ses collègues, tués par le major
responsable du bataillon  qui, au lieu d’être poursuivi en justice, a
été promu au rang de Lt Colonel en guise remerciement de la part du
gouvernement de Kinshasa.
Il en est de même des militaires ex-CNDP qui ont été déployés dans des
opérations à Kindu, trois d’entre eux ont été lapidés par la
population au motif qu’ils étaient des rwandais. Le Nord-Kivu n’est
pas laissé en reste : dans cette discrimination organisée contre les
militaires ex-cndp intégrés après les accords du 23 mars 2009, le
Colonel YAV, alors commandant secteur, avait fait assassiner le Lt
Colonel ALI, sur l’axe Rumangabo-Rutshuru, et toutes les preuves
avaient été présentées à la hiérarchie, mais aucune poursuite n’a
jamais été menée en son encontre…
Durant les trois ans passés au sein des FARDC, nous n’avons fourni
aucun effort pour dénoncer toutes les injustices, la corruption et le
détournement des fonds alloués aux militaires et qui n’arrivaient
jamais à la base.  Nous étions profondément préoccupés par les
répercussions de ces injustices sur l’avenir de l’armée et de notre
pays, symboles majeurs de la souveraineté nationale;  c’est pourquoi,
en tant que patriotes, nous avons attendu 3 ans pour méditer
suffisamment, avant de décider, en âme et conscience, de  nous
insurger contre tous ces fléaux.  Drogués en permanence dans l’espoir
de se soustraire de la dure réalité de la vie qui leur est imposé par
des gouvernements prédateurs, manque des soins pour les blessés de
guerre, la corvée de débrouille, les vols, les extorsions, bref, la
vie infra-humaine que mènent les militaires congolais, dans
l’indifférence arrogante de la hiérarchie militaire et civile, la peur
bleue surtout du risque constant de voir nos éléments se contaminer
par ces antivaleurs ainsi que celle de participer à ce crime organisé
contre la nation et son peuple, nous avaient poussés à franchir le
Rubicon.
Tout citoyen congolais est touché par l’institutionnalisation de la
corruption dans notre pays mais quand  le mal ronge l’armée, cela
devient  plus qu’inquiétante et tout patriote devrait le dénoncer.
Nous avons fais trois ans au sein des FARDC sans solde alors que nous
avons passé les épreuves du contrôle physique et l’enregistrement
biométrique.  Où va la solde destinée aux militaires ? C’est une
question taboue dans l’armée et, de plus en plus, les politiciens
perdent leur langue quand il s’agit de dénoncer le mal. Toute personne
qui en parle devient l’ennemi numéro un du régime KABILA : Ils ont
tué le Lt. Colonel BULIMASO à Masisi, ils ont tendu une embuscade au
Lt. Colonel Kifaru à Walikale, Le Colonel Byamungu a été attaqué dans
son Quartier Général à Uvira, Les Lt Colonel Saddam et Nsabimana
attaqués  à Fizi sans que moi qui était commandant des opérations au
Sud-Kivu je ne sois informé. La chaine de commandement n’existe pas
dans les Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
Alors que la situation devenait de plus en plus tendue, le Chef d’Etat
Major Général des FARDC au lieu de calmer le jeu et de résoudre les
problèmes au sein de l’armée, il a mis le feu aux poudres : Il a
appelé le Colonel Baudouin  NGARUYE à Goma pour recevoir le briefing
pour rejoindre, son nouveau poste d’attache à Shabunda, en
remplacement du Colonel KABUND, en lieu et place du briefing il fut
humilié et désarmé devant soldats et caporaux ; le même sort fut
réservé au Colonel Zimulinda, alors qu’il était convié à une réunion
avec le Chef d’Etat Major Général des FARDC.  Certains militaires
ayant senti venir les menaces, se sont vite retranchés dans les
montagnes de Masisi pour se protéger contre l’inconnu que ces
comportements du gouvernement Kabila venaient d’adopter vis-à-vis des
Officiers supérieurs ex-CNDP intégrésdans les FARDC. Le Colonel
BIYOYO(Officier ex-CNDP Shi) fut intrepellé, désarmé, arrêté et
transféré à Ndolo (à plus de 1000 km de sa famille). Enfin nous avons
fait avec l’état Major Général beaucoup de réunions dans lesquelles
j’ai dénoncé toutes les antivaleurs(la corruption, le non respect de
la chaîne de commandement, le clientélisme, l’affairisme et le
tribalisme qui s’installaient au sein de l’armée) et ces exactions à
l’égard des militaires rwandophones et non rwandophones et, la seule
réponse qui m’avait été réservée c’est l’embuscade qui m’avait été
tendue à Nyabibwe, en Mai dernier, alors que je venais de Bukavu pour
Goma, en réponse à l’invitation du CEMJ-Force terrestres.
Excellence les représentants des Evêques membres de la CENCO, vous
êtes les premiers à avoir dénoncé avec force la culture du mensonge,
de la tricherie, du vol qui s’installent au sommet de l’Etat, nous
avons, dans l’armée apprécié à juste titre cette très grande
contribution, qui consistait à rappeler aux autorités congolaises leur
rôle des dirigeants.  Vous savez  bien que la question de la
Balkanisation est un mensonge grossier inventé par le gouvernement
Kabila pour embarquer le peuple congolais tout entier dans ses
mésaventures bellicistes au Kivu.  L’histoire est têtue, mais il
semble que les congolais n’apprennent rien de leur histoire : en 1998
lors de l’avènement de l’AFDL, ce sont les mêmes personnes qui
criaient à la Balkanisation, je parle du Prof Kin Kye et le très
eternel Ministre de la communication Lambert Mende Omalanga. A
l’époque c’était pour discréditer et empêcher le père de celui qu’ils
servent aujourd’hui à hériter le pouvoir. Nous avions entendu la même
rengaine lors de la rébellion du RCD et celle du CNDP. Cela n’étonne
personne que ce pouvoir, à mal de légitimité, utilise un discours
nationaliste pour se rallier les congolais, mais de là, réussir à
embarquer même les Evêques, cela nous imposent des questions !
En tant que deuxième personnalité du Mouvement du 23 mars, au nom de
notre Président (qui est aussi un Bishop) nous disons au peuple
congolais que le M23 est un Mouvement National pour libérer tous les
congolais, et que la balkanisation n’existe que dans l’imaginaire de
Mende pour distraire le peuple congolais et prolonger son, peu
soit-il, son séjour au pouvoir. Le Congo est un et indivisible, il
restera uni et les Congolais doivent être unis  derrière le M23 pour
se défendre contre cette nouvelle féodalité compradore que Kabila tend
à installer à Kinshasa.
Quant à la question de l’aide que le M23 bénéficierait du Rwanda, le
récent retour en pleine journée de tout un bataillon des militaires
rwandais vêtus en uniformes congolais, a mis à nu les mensonges du
gouvernement Kabila qui croyait qu’il continuerait à tromper
éternellement au peuple congolais.  Le M23 félicite la population de
Rutshuru qui a refusé de céder à la manipulation des politiciens de
Kinshasa. Cette population a compris que, finalement, à chaque fois
que le pouvoir de Kinshasa est menacé, il appelle le peuple à la
solidarité alors que les FDLR ont toujours constitué la source
principale de l’insécurité, mais le gouvernement de Kabila n’a jamais
utilisé  autant des moyens que ceux déployés pour combattre le M23 !
Pour terminer, leurs Excellences, permettez-moi de rappeler à
l’opinion qu’au lendemain des élections présidentielles, les Evêques
du Congo s’étaient levés, comme un seul homme, pour  dénoncer les
fraudes massives dont étaient entachés les scrutins.
Nous retirer dans les montagnes de Runyoni (où le gouvernement de
Kabila nous a attaqué, car c’est lui qui avait pris l’initiative de la
guerre dans l’espoir de nous anéantir en un clin d’œil, dans une sorte
de guerre-éclair, conscient d’avoir totalement réussi à nous
désorganiser par l’atomisation de nos troupes ex-CNDP en plusieurs
régiments) était, pour nous, une façon de suivre votre mot d’ordre.
Chers Messeigneurs, qu’est-ce qui s’est donc passé depuis ? Avez-vous
changé de point de vue où tout simplement les réalités ont-elles
changées ? Si tel est le cas, leurs Excellences, je voudrai, au nom de
toute ma délégation, que vous :
1.      Rassuriez le peuple congolais que les élections se sont
déroulées en toute transparence, liberté et régularité,
2.      Rassuriez le peuple congolais que toutes les forces négatives
étrangères qui sèment l’insécurité et la désolation à l’Est de la
RDCongo, ont toutes étaient éradiquées,
3.      Rassurez le peuple congolais que l’insécurité est terminée sur
tout le territoire congolais du Sud-Kivu au Katanga, en passant par la
province Orientale.
4.      Rassuriez le peuple  congolais que tous les réfugiés congolais
vivant à l’étranger et les déplacés internes ont été rapatriés et
réinstallés.
5.      Rassuriez le  peuple congolais que le social du congolais a
été amélioré au point que le salaire est devenu décent et régulier,
6.      Rassuriez le peuple congolais que la justice est exercée
partout et sur tout congolais.
Si vous nous rassurez solennellement de tout cela, Excellences, nous
sommes prêts à déposer nos armes et à  vous suivre à Goma, pour mettre
fin aux hostilités.
Apres les applaudissements des Evêques, L’Evêque de Goma a pris la
parole pour dire au Président à l’intérim du Mouvement, le  Colonel
Makenga  SULTANI, qu’ils ont écouté attentivement, qu’ils sont
désormais informés et satisfaits des assurances que le M23 a donné
concernant la balkanisation.
Pour terminer son mot, le chef de la délégation des Évêques de la
CENCO, a demandé ce que le M23 attendait de l’Eglise.
Prenant la parole, l’Administrateur du territoire de Rutshuru,
Monsieur Benjamin MBONIMPA, est revenu sur la balkanisation en disant
que c’est une intoxication, un stratagème pour se dérober de ses
devoirs régaliens et qui ne relève que de la fiction et des
supputations du gouvernement congolais. Aussi le M23 demande-t-il aux
Evêques d’être rassurés que la balkanisation n’existe que dans la tête
de Kabila et de celles de membres de son gouvernement et demande à
cette délégation de corriger le message qu’elle a donné à la
population en prêtant des intentions au M23. La délégation du M23 a,
enfin, exhorté les Evêques à dire  fidèlement ce qui est, réellement,
sorti de la bouche de l’autorité numéro un du M23, à savoir que, si
cela ne peut dépendre que du M23, la Balkanisation n’existera jamais
au Congo. A cet effet, le Colonel MAKENGA priera aux évêques de
rapporter que les symboles de l’Etat congolais n’ont pas été touchés :
le drapeau flotte et l’hymne national est partout chanté. « 
La rédaction www.m23.org

Un non-évènement dans le Nord-Kivu ?


D’un contact, par messagerie électronique.

Entre crochets : nos ajouts, corrections ou commentaires.

Tembos Yotama a publié dans AUJOURD’HUI ou JAMAIS
Tembos Yotama

3 septembre 12:59

BULLETIN D’INFORMATION SOCIETE CIVILE N-KIVU, 2 septembre 2012
Territoire de RUTSHURU : RETRAIT DE DEUX BATAILLONS RWANDAIS : UN NON-EVENEMENT
Depuis ce week-end, la nouvelle faisant état du retrait de deux bataillons Rwandais du Territoire de RUTSHURU a gagné de l’ampleur. Ce soi-disant retrait est un non-événement pour la Société Civile du Nord Kivu, d’autant plus qu’on est habitué à ce genre de jeu qui vise à endormir debout et détourner l’attention de naïfs.
Au stade actuel, aucun Congolais ne sait en réalité combien de militaires Rwandais étaient entrés lors des opérations dites conjointes (RDC-RWANDA), menées contre les FDLR. Personne ne sait non plus combien de militaires Rwandais sont rentrés chez-eux après ces opérations qui ont permis à nombreux d’entre eux à s’infiltrer dans l’armée régulière Congolaise(FARDC) à travers les troupes du CNDP, aujourd’hui M23.
Si officiellement, on pouvait entendre qu’il restait deux bataillons à KATIGURU, KISEGURU et KAHUNGA (dans les Groupements BINZA et BUKOMA, en Chefferie de BWISHA), les habitants de RUTSHURU affirmaient que ces militaires étaient si [plus] nombreux qu’on [ne] les présentait. La population locale estimait à plus d’une brigade (soit plus de 3 bataillons) ces militaires Rwandais.
Et, vous avez encore en mémoire, notre Structure dans son Bulletin d’information du 30 juin 12, avait relayé l’inquiétude des populations qui dénonçaient la présence d’une brigade Rwandaise à KATIGURU (à 17 km, sur l’axe KIWANJA-ISHASHA) et KAHUNGA (à 4km, sur axe KIWANJA-RWINDI). L’un des bataillons de cette brigade s’était installé la nuit du 26 juin à KASIKI (Groupement TAMA, Chefferie de BAMATE, à 7km-ouest de LUOFU, entre LUOFU et BUNYATENGE), en [dans le] Territoire voisin de LUBERO.
La présence de ces hommes de troupes habillés en treillis-FARDC avait paniqué la population de cette entité, quand on savait que ceux qui faisaient défection au sein des FARDC pour le M23 allaient se cacher en ce lieu. On ne sait pas exactement quand ces troupes s’étaient retirées de cet endroit, car elles n’y sont plus maintenant. Aussi, on n’a jamais appris qu’elles s’étaient battues avec les FDLR ou les Alliés du M23 qui étaient dans les parages.
C’est pourquoi, nous ne seront jamais dupe de [pour] croire qu’il y a un quelconque retrait, si ce n’est qu’une délocalisation. Qui pourra vérifier si ces troupes ont franchi la frontière, pendant que nul n’ignore que ce Territoire et [est] sous [le] contrôle du M23 ? Le M23, en quête d’hommes de troupe pour étendre son contrôle peut-il se dépouiller de ses éléments ? Il faut être réellement naïf pour réfléchir de cette façon car, il n’y a pas [de] M23 sans troupes rwandaises. Si l’on ne fait pas attention, ce sont ces troupes en délocalisation qui pourront faire tomber GOMA.
La Société Civile du Nord Kivu fustige [avec quel objectif et quel résultat] l’attitude du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui continue à dorloter le Rwanda [pour quelle raison ?]. Elle est déçue de voir qu’au lieu de prendre des sanctions contre cet Etat, il se limite à lui demander de cesser son soutien au M23, comme si c’est pour la première fois qu’on le lui dit. Le Dialogue ayant montré ses limites, point n’est besoin de continuer à le brandir comme voie pour trouver solution à la crise actuelle. Il n’y a plus d’intérêt à continuer à dialoguer avec les agresseurs à l’instar du Rwanda [que fait cette société civile en lieu de mieux que ce que fait le Conseil de Sécurité ?].
En 1994, les Nations Unies s’étaient abstenues d’empêcher le génocide et, aujourd’hui elles sont entrain de retomber dans les mêmes erreurs du passé [était-ce une erreur ou un fait voulu par cette institution ?] ; il ne faut pas qu’elles le regrettent plus tard [que pourrait regretter le Conseil de Sécurité ? Ces agents sont si bien payés et sont bien loin des zones de combat…]. De plus à [en] plus, on [qui que nous ne connaissions pas ?] est entrain d’inciter la population à se prendre en charge [par quelle nouvelle manière qui donne du succès cette fois-ci, contrairement à ce qui s’est passé dans quelques années derrière nous ?]. Il n’y a pas de plus dangereux que ça.
Maître OMAR KAVOTA, Vice-président et Porte-parole de la Société Civile Nord Kivu ; callto:+243993535353 ; callto:+243810757511.

Nos sources d’informations


Nous mettre à l’école de la critique est un devoir citoyen.

Certains congolais génèrent ou diffusent journellement plusieurs informations distrayantes et ne se rendent pas compte que cela retarde la délivrande du Congo.

C’est également le cas de l’information que nous apporte Agnes Murebwayire !

—-Message d’origine—–
De : Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr [mailto:Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr] De la part de agnesmurebwayire
Envoyé : vendredi 24 août 2012 16:38
À : Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr
Objet : *DHR* RD:un réseau de recrutement des soldats du M23 démasqué à Goma

http://direct.cd/2012/08/23/un-reseau-de-recrutement-des-soldats-du-m23-demasque-a-goma/

Les rebelles du M23 qui continuent à nier le soutien qu’ils reçoivent de leur parrain rwandais ont été confondus mardi à Goma. Leur réseau de recrutement a été démasqué à Goma grâce à la vigilance de la Société civile du Nord-Kivu. Celle-ci est entrée en contact avec des jeunes gens, des Congolais de cette ville qui ont été recrutés sans le savoir pour servir dans les rangs de la rébellion prorwanda.

Selon leurs témoignages recueillis par la presse ans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu, ils ont été approchés non pour des affaires militaires mais plutôt pour un séminaire de formation [Formation de quelle nature, dans un pays étranger, que l’on sait être en difficulté avec le sien ?] qu’ils devaient suivre à Gisenyi, au Rwanda, juste en face de la ville de Goma.

Sur place, ils ont été convoyés jusque dans un centre d’entraînement où ils ont subi le rudiment de la formation militaire et déversés dans les rangs du M23 [Devons-nous en déduire que ces jeunes aient été violés moralement ou qu’ils aient plutôt tenté de trahir la nation ? De retour au pays, quel fut leur attitude ? Sont-ils encore sains ou déjà empoisonnés comme nous apprenons qu’aime à le faire Kagame et Kanambe ? Pour démocratiquement disqualifier l’imposture, il nous faut des plans qui soient battis sur des piliers solides et non sur des témoignages peu consistant qui proviennent des sources contrôlées par nos ennemis communs.].

Ces témoignages des jeunes congolais formés au Rwanda pour faire la guerre du M23, donc combattre leur propre pays, viennent rabattre le caquet de ceux qui continuaient encore à douter que le Rwanda est la base-arrière et l’appui opérationnel du M23.

Pour le recrutement, le M23 semble désormais s’intéresser plus particulièrement aux jeunes Congolais non Rwandophones. Un stratagème destiné à contourner divers rapports établissant l’existence des soldats rwandais dans la rébellion du M23 et que le Rwanda continue à faire passer pour une affaire entre Congolais. Reste à savoir si les jeunes Congolais vont mordre à l’hameçon. A première vue, ce n’est pas sûr sinon le recruteur n’aurait pas utilisé son astuce d’un séminaire de formation s’il était sûr que les jeunes Congolais se battraient au portillon pour aller dans les rangs des rebelles.

Sur cet appui du Rwanda, il n’y a plus débat. Il n’y a qu’à la Conférence des grands lacs (CIRGL) où on continue encore à croire le contraire en publiant un communiqué qui ne fait pas état du soutien du Rwanda au M23. Cependant les chefs d’Etat de la SADC réunis la semaine dernière au Mozambique ont, eux, sommé sans circonlocutions le Rwanda à cesser immédiatement son soutien au M23. La SADC ne s’est pas arrêtée là. Pour lier la parole à l’acte, cette organisation a délégué son Président en exercice qui est le chef de l’Etat mozambicain à aller porter ce message musclé fort à Paul Kagame.

En cette matière la SADC a fait plus que l’Onu, l’UA et la CIRGL qui se sont réservés à condamner nommément le Rwanda en pratiquant la langue de bois.

La raison de cette fermeté du discours de la SADC s’explique par le fait que le Rwanda ne peut manipuler ces puissants de l’Afrique australe comme Dos Santos d’Angola, Zuma d’Afrique du Sud ou encore le « Vieux » Mugabe du Zimbabwe.

Raison pour laquelle, pour la constitution de la force neutre, Kigali préfèrerait des pays de la CIRGL dont les hommes viendraient tourner en rond alors que les soldats de la SADC iront à l’assaut du M23 pour démanteler son bastion de Rutshuru où il vient d’installer son gouvernement. Malheureusement il n’est pas évident que les Angolais qui disposent de l’armée la plus puissante d’Afrique centrale ne donne pas des gages pour faire partie de cette force de 4.000 hommes.

Luanda traine les pieds. Pourquoi ? Le contexte de 1998 où l’armée angolaise est intervenue en Rdc aux côtés de M’Zee Kabila n’est plus le même. A l’époque Dos Santos avait un intérêt d’ordre sécuritaire à défendre en Rdc. Savimbi avait encore ses réseaux en Rdc tout comme au Congo-Brazzaville qui motivait les Angolais au nettoyage. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui après la mort de Savimbi qui est allé dans sa tombe avec la menace qu’il faisait peser sur la frontière congolaise. L’efficacité de la force neutre dépendra de tous ces paramètres entre autres le rapport entre les pays qui la constitueront et le Rwanda.

Combattre une rébellion contre une imposture ?


Dans l’Est du Congo, comme d’ailleurs dans les autres parties de la RDC, les belligérants ne peuvent que s’efforcer de garder leur position, la MONUSCO comprise. Il y va de leurs intérêts, tant que les congolais dorment à poings fermés.

Qui voudra déloger l’autre ? Tout le monde à tremper dans le pillage du Congo. Tout le monde à du sang congolais sur ses mains, sur sa conscience : il faut protéger ses intérêts, jusqu’au jour où les congolais comprendrons qu’il n’y a pas guerre du rwandais contre le congolais. Il y a probablement des tutsi qui croiraient à une colonisation possible du Kivu : c’est possible. Cependant, que les mulenge ont droit de défendre leur survie ; les autochtones, les « primo-arrivants », ont raison de chercher à savoir comment ils en sont arrivés à être dominés par les « derniers-venus » ; et les autres congolais ont droit de savoir comment notre pays se retrouve envahi par des rwandais.

Dans la situation qui prévaut à l’Est, personne n’ose poser les vraies questions. Pourquoi y a-t-il à répétition dans la région ? Serait-ce à cause des matières précieuses ? N’y en aurait-il pas presque partout dans le pays ? Est-ce à cause de velléités hégémoniques de tutsi ? Pourquoi ces derniers sont-ils si avides de la domination de leurs hôtes ? Comment arrivent-ils à dominer tout le monde sur leur passage ? Sont-ils les auteurs d’un projet de balkanisation du Congo ? Sont-ils les instruments de Bill Clinton qui tente d’avoir la mainmise sur les richesses du Congo en usant des étrangers ? Voilà des questions qui comptent et que nos politiciens doivent absolument éviter par qu’elles les dérangent. Ils ont tué, ils ont violé, ils ont pillé ; ou bien, ils ont laissé tuer, violer et piller, pour gagner leur vie, pour assouvir leurs envies… Comment pourraient-ils accepter que la justice se fasse ? Comment pourraient-ils accepter que la guerre cessât ?

Personne ne veut nous dire ce que veut exactement le M23 et non ce qu’il prétend vouloir : pourquoi ? Personne ne nous dit ce que recherchent ultimement les FARDC : pourquoi ? Pourquoi les congolais devraient-ils combattre une rébellion contre une imposture ?  Cette rébellion serait-elle une autre facette de l’imposture elle-même ?  Comment le savoir ?  Le M23 est-il la seule force qui s’insurgerait contre le pouvoir de Kinshasa ? Est-ce logique et pourquoi ?  Ne sont-ce pas là les questions auxquelles il nous faut impérativement répondre avant de combattre efficace – s’il le faut – le M23 et les autres rébellions en RDC ?

—–Message d’origine—–

De : africa-t@googlegroups.com [mailto:africa-t@googlegroups.com] De la part de Jean Kadima-Schipa

Envoyé : jeudi 16 août 2012 20:30

À : africa-t; congo-kin-alternative@yahoogroups.com; kasaiwetu-list@yahoogroups.com; congocitizen@yahoogroups.ca; cccmontreal@yahoo.fr; front_compatriot@yahoo.fr; banacongo@yahoogroupes.fr; paxnow@yahoogroups.com; congokdp@gmail.com; Kivu Avenir

Objet : Les belligérants gardent leurs positions—-Le Phare du 16 aout 2012

Rubrique : Actualité

Les belligérants gardent leurs positions « Malgré une baisse significative des activités des insurgés du M23 observée présentement sur le terrain, la tension continue de régner au Nord-Kivu, particulièrement dans le territoire de Rutshuru, où les mutins procèdent au recrutement forcé au sein des populations locales.

Aucune présence de cette rébellion n’a été décelée au Sud de Kibumba, ni au Nord de Mabenga. Les FARDC soutenues par la Force de la Monusco continuent d’occuper leurs positions en accentuant l’effort autour de Goma », a déclaré le porte-parole militaire intérimaire de la Monusco le major El Hadji Ibrahima Diene. C’était hier au cours de la

conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies.

En clair, les infiltrés rwandais et les FARDC à l’Est du pays gardent leurs positions. Y a-t-il une négociation qui justifie cette trêve ? A cette question de la presse, le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, a répondu que la Monusco n’est associée à aucune négociation à ce sujet et il n’avait aucune information sur une quelconque négociation entre les deux parties.

La situation actuelle semble satisfaire la Monusco qui privilégie pour le moment une approche pacifique au regard d’une recommandation du Conseil de Sécurité, celle de démanteler le M23. En outre, à en croire le porte-parole militaire intérimaire, le M23 continue à respecter l’ordre de ne pas franchir la « ligne rouge », c’est-à-dire là où se trouvent les positions actuellement, en l’occurrence la localité de Kibumba. Il a signalé que pour lutter contre la méthode d’infiltration de M23, le plan de sécurisation de la ville de Goma reste en vigueur et est continuellement testé.

Conformément à son mandat, la Monusco a-t-elle encore des troupes dans les parties contrôlées par le M23 ? Le porte-parole militaire a répondu par l’affirmative à cette question en indiquant qu’elle continue à préserver ses postes à Kiwanja, Katale et Rugari et à remplir sa mission. Selon lui, certaines personnes qui se sentent

menacées par les éléments du M23, c’est le cas de quelques chefs coutumiers, trouvent refuge dans les locaux de la mission onusienne. « Le M23 nous a trouvés dans nos positions, nous n’avons pas bougé. Ce sont des positions permanentes de la Brigade de Kivu et nous n’avons aucune relation avec le M23 », a-t-il dit.

Cependant, le porte-parole militaire intérimaire de la Monusco a indiqué, à une question relative au fait que le M23 a déjà hissé son drapeau à Rutshuru et a commencé à chanter son hymne national, répondu que la Monusco n’avait aucune information à ce sujet.

Refusant de livrer certaines informations qu’il estime sensibles, le major El Hadji Ibrahima Diene s’est inscrit en faux contre l’information selon laquelle la Monusco serait en train de réduire ses effectifs à l’est du pays, au contraire elle les renforce, a-t-il dit.

La Monusco soutient la sensibilisation des jeunes face au recrutement du M23 Depuis la semaine dernière, la section des Affaires civiles a entrepris sur le terrain, notamment à Uvira, des activités pour soutenir la société civile dans sa stratégie pour sensibiliser les jeunes face au recrutement du M23, a déclaré le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai.

La première réunion de ce genre, a-t-il dit, a eu lieu le 29 juillet chez les Banyamulenge, une autre s’est tenue avec les jeunes de la communauté de Vira le 7 août 2012. « Les discussions engagées entre les jeunes et la Monusco portent essentiellement sur la situation sécuritaire du territoire et l’opinion que les jeunes ont de la menace du M23. La Monusco va répondre à la demande des jeunes qui est d’établir une plateforme unissant tous les jeunes, quelque soit leur origine ethnique, afin de promouvoir la paix », a dit le porte-parole de la Monusco.

De son côté, sur le registre des redditions, le porte-parole militaire a déclaré que les 6, 9 et 10 août 2012, 11 combattants du M23 se sont respectivement rendus aux postes opérationnels de la Force de la Monusco de Kiwanja et de Rugari, parmi lesquels un mineur âgé de 15 ans. Reste à savoir si le M23 va respecter le mot d’ordre lancé par les Nations Unies pour ne pas recruter les enfants dans ses rangs.

Jean-René Bompolonga

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