Lumumba et l’histoire


Chers frères,

· L’omission du nom de Kasa Vubu dans ma livraison précédente est involontaire. Elle n’est ne sous-entend pas une déresponsabilisation de sa personne pour les fautes graves qu’il aurait commises et qui se résume en une présidence irresponsable, de démission, de trahison. Toutes mes excuses.

· En même temps, je pense que la faute majeur de Lumumba c’est de n’avoir pas su mesurer les conséquences de sa politique et d’avoir laissé son parti user de la démagogie pour engager le jeune Congo « indépendant » sur une fausse route : l’indépendance immédiate et inconditionnelle. Je pense aussi que nous ne pouvons lui en tenir rigueur, si nous tenons compte de :
(1) sa jeunesse à l’époque,
(2) son niveau d’instruction,
(3) le contexte : le courant indépendantiste qui souffle sur le continent africain et qui emporte les esprits surchauffés,
(4) mais aussi la guerre froide qui fait que plusieurs de nos compatriotes se laissent aller, têtes baissées, au communisme ou socialisme, sans peser ni sous-peser leurs engagements,
(5) sa bonne foi présumée et jusqu’ici reconnue de la majorité de ses contemporains ; même si, l’opposition au MNC, réunie essentiellement dans le PNP, lui reproche en revanche – et sans doute, avec raison – l’entêtement dans ses positions, mêmes les plus illogiques.

· Plus utilement, pour nous, patriotes en quête de l’indépendance du peuple congolais, nous devons en tirer quelques leçons importantes à nos yeux :
(1) récuser avec force tous ces politiciens que viennent à nous avec des solutions par trop faciles, simplistes ou démagogiques, qui ne font qu’aggraver le sort de notre peuple, plutôt que de l’améliorer ;
(2) répudier le culte de la personnalité dans notre sphère politique qui traduit notre propension à la paresse spirituelle, source d’une ignorance des lois du temporel et de l’intemporel qui nous coûte cher sur tous les plans : démographique, culturel, technologique, idéologique ou autre ;
(3) surtout, nous mettre à la disqualification de tous les hommes véreux que nous avons commis à la gestion de la chose publique et à la promotion des hommes faits : intelligents, sages, capables et responsables, qui nous aident à aller dans la direction de la vraie indépendance du congolais sur tous les plans.

À titre subsidiaire, je soulignerai ici qu’il faut faire attention aux rapports des experts, que nous devons lire avec un sens très critique, désormais que nous savons combien ils sont, souvent, légers ! Nous reviendrons sur la question dans la suite, le cas échéant.

Au demeurant, merci à Polo Muker et à tous nos lecteurs.

From: POLO MUKER [mailto:polo_muker@yahoo.com]
Sent: mercredi 19 novembre 2014 23:34
To: palukuatoka@msn.com; ngele.ema@gmail.com; kcf.katombe@gmail.com; Frederic Mamboleo
Cc: Antoine lokongo; El Du Jardin; Elonga Adjadje Losanganya Louis-Robert; claudiagirl3@yahoo.fr; Mambo Lumona; antoniorodriguez127@rocketmail.com; cnseka@yahoo.fr; yramazani@yahoo.fr; Bwana MUSEMA KWELI; amundalaw@yahoo.ca; rolandngoiek@yahoo.com; sandra.bushiri@yahoo.fr; jeanlucskam@yahoo.fr; mugaruka@hotmail.com; zidhy@hotmail.com; Kuelo Florent; kivu-avenir@yahoogroupes.fr; hinterland1-owner@yahoogroupes.fr; Jean-Jacques NGANGWESHE; albert muke; kwebe@hotmail.com; mulembamakubi@yahoo.fr; mayimbi2000@yahoo.fr; Robert Mbelo; Bernard Mumbaya-Kimbing; jpmbelu@yahoo.fr; bolabwe1@yahoo.fr; guy_wissa40@yahoo.fr; pierrekibesi@yahoo.fr; eva lumanisha; Albert Mujanyi; drjeanmpania@yahoo.fr; visitation@rogers.com; Arthur Kalombo; kalompu2007@yahoo.fr; Afri nzamba; cheikfita@yahoo.fr; Freddy Mulongo; fungula fumu; Jacques Matanda; fabiensantini@yahoo.com; ikanga_p@yahoo.com; kumab2009@hotmail.com; Ben Kalala; mpoyileonard@yahoo.fr; Julien ciakudia; kadimaleon@yahoo.fr; odiholambert987@yahoo.fr
Subject: « Ceci est une habitude que nous devons cultiver : ne pas nous nourrir d’informations partielles, parfois truqués pour nous intoxiquer et par moment produites par la haine ou le népotisme qui tue notre pays ». Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu

« Ceci est une habitude que nous devons cultiver : ne pas nous nourrir d’informations partielles, parfois truqués pour nous intoxiquer et par moment produites par la haine ou le népotisme qui tue notre pays ». Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu

Observations : Le dossier est abondant pour la bonne et simple raison que c’est un débat déjà passé dont voici des archives de rediffusion.

Notre objectif n’est pas de mettre l’huile au feu ou de remuer le couteau dans la plaie, mais juste pour répondre aux questions de précision comme simple aide-mémoire!

UNE PAGE DE L’HISTOIRE QUI PARLE D’ELLE-MÊME : Arrestation et assassinat de Lumumba

« Pongo, qui commandait les soldats, déclara: « Le chef de l’Etat est fort indigné de votre conduite. Je ne suis pas venu pour vous arrêter mais pour vous faire rentrer à la capitale ». Lumumba lui répondit: « Je sais que vous allez me tuer. Aujourd’hui, vous écoutez Kasavubu, Nendaka, Mobutu, mais après ma mort, ils deviendront vos ennemis. Soyez certains que vous n’allez pas rester longtemps auprès de vos femmes. Je suis le Premier ministre, pourquoi devrais-je demander la permission à qui que ce soit pour me déplacer ? »
Les soldats hésitèrent. Mais Pongo mit fin à la palabre et embarqua son prisonnier sur le bac ». (Entretiens avec M. Kemishanga, Brazzaville, septembre 1984).
Le jour suivant, à 17 h 15, Lumumba, les mains liées, le corps meurtri et ensanglanté, arriva à l’aéroport de Ndjili. Il fut violemment jeté dans un camion à coups de crosses et immédiatement conduit à la résidence de Mobutu qui donna l’ordre de l’emprisonner au camp de Binza. (L’ONU et le Congo in Chronique de Politique Etrangère, (Bruxelles), 15,1962, p. 669).

« Le 17 janvier 1961, Mobutu et Kasavubu décidèrent de livrer Lumumba aux Katangais. Le soir même, il sera assassiné sous les yeux de Tshombe, Munongo et Kibwe ». (Rapport de la Commission d’Enquête de l’ONU, Assemblée Générale A-4964, S- 4976 in Chronique de Politique Etrangère, 15, 4-6, 1962, pp. 675-696).

« Le 13 février, Munongo déclarera lors d’une conférence de presse: ‘Je sais que certains diront que nous l’avons assassiné. Je réponds: prouvez-le ».(Ibid., p. 688).

Bien à vous compatriote Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu,

Encore une fois, merci pour votre souci de clarté et de précision comme vous l’exprimez si bien ici :

« Nous pensons que, pour bien maîtriser l’histoire de notre pays, il faille être plus précis quand faire se peut.  Cette maîtrise nous permettra de mieux savoir les sources, les causes premières et les responsables des situations que nous vivons aujourd’hui ».

Quant aux erreurs des acteurs politiques, l’histoire seule dira son dernier mot quand s’apaiseront des passions et des émotions.

De son vivant, Lumumba ne s’est jamais déclaré un Saint, car, il ne cessait d’inviter ses frères à le corriger si possible et non faire des intrigues pour le vendre à l’extérieur et nous connaissons la suite.

Le premier objectif de ma rediffusion n’était pas de rétablir les responsabilités des acteurs politiques, mais d’inviter à dépasser justement les clivages et les étroitesses tribales qui sont justement les obstacles pour un Congo fort devant les ennemis extérieurs avec leur politique du diviser pour mieux régner. Voici notre titre :

“MERCI POUR CETTE BELLE LEÇON D’HISTOIRE ET NOUS SOMMES SOMMÉS DE TIRER DES LEÇONS SUIVANTES: PLUS JAMAIS SACRIFIER LA RDC SUR L’AUTEL DES ÉTROITESSES TRIBALES ET PRENDRE TOUT LE MONDE EN OTAGE! »

Vous aviez eu l’amabilité de compléter cette idée en l’enrichissant ainsi :

« Œuvrer pour un Congo prospère et fort, c’est combattre les ségrégations, mais aussi combattre nos déficits identitaires ! » Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu

Après vous, le compatriote Nzita Na Nzita s’est insurgé avec raison sur un passage déjà débattu dont nous avions déjà trouvé un compromis avec Albert Mujanyi Bulamba et Kalombo Kabengu sur les déroulements des élections législatives et présidentielles de mai 1960 dans le contexte de précipitation de l’indépendance du 30 juin 1960 avec toutes les intrigues que nous connaissons.

Nous avions pris de la peine pour resituer le contexte de ce débat, et vous revenez avec raison sur les aspects suivants, bien que pertinents, mais ne faisaient pas partie du développement de notre posting.

Vous prenez soin d’omettre le nom de Kasavubu parmi les acteurs politiques, à moins d’un lapsus et pourtant, il était bien question des allégations de corruption pour son élection comme président.

Vous ne nous avez pas établi avec précisions et sources à l’appui ce cumul de conséquences des irresponsabilités, des erreurs ou des méchancetés mêmes de Lumumba en particulier, puisque c’est de lui qu’il est question dans l’hypothèse de la corruption lors de l’élection présidentielle de Kasavubu.

« Il faut en effet bien se rendre compte que beaucoup de problèmes que nous connaissons aujourd’hui soient le cumul des conséquences des irresponsabilités, des erreurs ou des méchancetés mêmes de Lumumba, Mobutu, Kabila et Kanambe ». Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu

Pour ne pas nous éloigner de notre première intention, nous vous rappelons le contexte de notre posting suite à l’échange entre Bruno Kasonga et Djamba Yohé, dont nous donnerons l’intégralité en pièce jointe.

Voici notre commentaire du 22 mai 2012  de leur échange :

UNE LEÇON D’HISTOIRE ÉCLAIRANTE POUR COMPRENDRE LA RIVALITÉ ENTRE Kasaïens et Swahiliphones du Katanga, des frères ennemis qui prennent en otage toute l’histoire de la RDC.

« On comprend alors la récupération de la nouvelle génération derrière chaque symbole tribal, régional ou provincial.

Maintenant on comprend mieux que le pays est pris en otage par deux grands rivaux Kasaïens et Katangais en alliance avec deux autres provinces nostalgiques de leur Héros comme Kasavubu pour un empire Kongolais du Bas Kongo et Mobutu, pour l’Équateur.

La question du nationalisme autour de Lumumba se comprend mieux qu’il n’était pas toujours le bien aîmé avec toutes ces rivalités encouragées par les Belges qui trouvaient leur compte, selon le principe du diviser pour mieux régner » Commentaire de POLO MUKER sur le débat entre Kasonga Nyanguila et Djamba Yohé.

N.B* : C’est un [Message tronqué]  reçu de la par de Thomas MBEMBELE
Président du GRARC

« KASONGA NYANGUILA »

L’HOMME DES GRANDES SITUATIONS

L’IMMORTEL DIRIGEANT DES JEUNES DE BANDALUNGWA

(Lui me comprendra sans se fâcher, il va débattre)

I. VOTRE QUESTION PERTINENTE : QUI A CORROMPU QUI,  ET COMMENT?

1. Témoignage de Kalombo Kabengu

Nous savons que Kalombo Kabengu selon son « style propre » avait décrit cette corruption en ces termes : «   …Il (LUMUMBA) alla proposer le poste a Kasavubu qui accepta de disposer de quelques bieres pour les elus dont la majorite etait lumumbiste ».

1.1. Pour des précisions des sources écrites ou des témoignages oraux, il lui reviendra à lui l’auteur lui-même de les donner dans la mesure du possible selon l’extrait suivant :

« Pour revenir a l’election de Kasavubu, c’est Lumumba qui a fait de Kasavubu Chef de l’Etat. Raison pour laquelle Lumumba se permettra de revoquer ce dernier apres que Kasavubu l’ait revoque. Pour la petite histoire, la pression mise sur Lumumba par les Belges pour la formation du gouvernement etait telle que les Belges qui ne le portaient pas dans leur coeur esperaient qu’il echouerait la mission et qu’en derniere minute, ils pourraient mettre quelqu’un d’autre. Lumumba avait la majorite pour former le gouvernement mais le chef d’Etat n’etait pas connu.

Etant donne que Lumumba ne voulait pas etre le chef de l’Etat qui ne gouverne pas, il avait opte pour la primature pour gouverner le nouvel Etat. Il consulta Bolikango pour lui proposer le poste de President. Ce dernier hesita et devait consulter sa femme qui, d’apres les Bangala qui connaissent bien l’histoire, avait plus de pantalons dans son vestiaire que des pagnes. Lumumba n’avait pas le temps a perdre avec ces histoires de je t’aime moi non plus. Il alla proposer le poste a Kasavubu qui accepta de disposer de quelques bieres pour les elus dont la majorite etait lumumbiste.

Sous l’instigation de Lumumba donc, Kasavubu fut elu President. Pour Lumumba, l’affaire etait faite et les Belges etaient cuits. Tout s’etait passe dans le temps avec le gouvernement pret pour le 30 Juin ». KALOMBO KABENGU

1.2. Nos objections du 24 mai 2012 à cette version de Kalombo Kabengu.

La thèse de la corruption par la bière a été soumise à une critique de confrontation avec certaines sources écrites.

2012/5/24 Muke Jean-Paul <jpaulmuke@yahoo.ca>

Bien à vous cher compatriote Arthur, bonjour,

Je suis très satisfait de votre réponse nuancée, circonstanciée et finalement humoristique pour ridiculiser un certain dogmatisme scientifique qui croit tout épuiser seulement avec des citations des livres sans les remettre dans leur contexte général.

Comme tu viens de le souligner, parfois les exagérations donnent l’impression de l’invention qui suscite la suspicion et la méfiance sceptique pour certains ayant déjà des idées pré-conçues.

La lecture de l’histoire objective et impartiale est très difficile quand on se retrouve dans un contre conflictuel des intérêts entre des camps qui se disent vainqueurs et vaincus.

Pour revenir aux élections chaotiques de 1960, tout devient très clair avec la révocation mutuelle comme je le soulignais.

J’ai essayé de prendre distance pour confronter différentes versions, et cette zone d’ombre persistait, puisqu’écrit nulle part.

Mais avec des associations, tout commence à s’éclaircir.

1. Sans vouloir faire la synthèse, je retiens que c’est Lumumba qui aurait proposé la candidature de chef d’État à Kasavubu, puisque cela ne l’intéressait pas, lui qui voulait plus gouverner et non régner, et cela lui ressemble, et il a été logique et cohérent jusqu’au bout.

On pourrait dire que c’est un arrangement interne pour sauver la face, faute de mieux. Et comme l’occasion faisant le larron, Kasavubu en a profité pour brandir la légalité comme chef d’État avec prérogative de révoquer un premier ministre qu’il n’avait même pas nommé, puisque le premier gouvernement devait être nommé par le Roi des Belges, étant donné qu’avant le 30 juin, le Congo-Belge était encore sous l’administration belge. Et cela se comprend.

«  Le gouvernement national est nommé et révoqué par le chef de l’État. Mais le premier gouvernement est nommé par le Roi des Belges. Le gouvernement doit ensuite obtenir la confiance de la chambre et du sénat ».

« Le chef d’état est élu par une assemblée commune des membres de la Chambre et du Sénat, à la majorité de deux tiers des membres ».

« Le président (à la majorité) et les 10 autres membres du gouvernement provincial (vote unique non-transferable) sont élus par l’assemblée provinciale ».

Sinon, on comprendrait mal l’élection du chef de l’État le même jour, le 24 juin 1960, 6 jours avant le 30 juin que l’investiture du premier ministre, sans des tractations préalables. Comme il est établi que c’est Lumumba qui majoritaire avait l’initiative de proposition de coalition, tout se comprend mieux qu’il propose cette candidature à celui qui dans son ABAKO rêvait devenir le Roi des Kongo. Il ne pouvait que bondir sur l’occasion pour trahir Lumumba après sous instigation belge. La preuve, à ma connaissance, ni Kasavubu, ni Mobutu, personne n’ jamais initié une enquête sur cet assassinat pour condamner les criminels. Au contraire, le bourreau Mobutu a jeté la poudre aux yeux en le faisant  » Héros National », comme on le fera avec Laurent Désiré Kabila, assassiné dans les mêmes conditions de trahison des protégés! Voilà comment l’histoire se répète et nous renseigne.

2. Sur l’anecdote de la candidature de Jean Bolikango, il était un double candidat malheureux, comme candidat-président de la Chambre et Candidat-Chef de l’État, comme on le voit ici à côté de Kasavubu:

« Le 24 juin, Kasa-Vubu (ABAKO) est élu chef d’état par le Chambre et le Sénat réunis, avec 159 voix contre 43 pour Bolikango (PUNA) (11 abstentions, 8 absents) ». Comme pour dire que s’il avait vraiment refusé l’offre de Lumumba, il ne serait pas candidat malheureux à côté de Kasavubu.

Mais au moins ton témoignage nous a beaucoup éclairés pour mieux confronter les sources avec le récit des témoins oculaires que nous assimilons à tort ou à raison aux rumeurs.

Merci cher compatriote Arthur pour ta contribution!

Au plaisir!

1.3. Une description du parlement national  très divisé pour mieux comprendre les intrigues, les débauchages et la corruption.

« Le parlement national est très divisé. Le premier parti, le MNC-L, n’a qu’environ un quart des sièges. Il est suivi par pas moins de huit partis ayant entre 12 et 20 parlementaires.

Cette fragmentation n’est pas causé par le système proportionnel, parce que les circonscriptions ne sont que d’une moyenne taille, mais surtout parce que les partis ont des bases territoriales très étroites mais très sûrs: ils obtiennent presque tous leur sièges dans leur fief local et dans ces circonscriptions, ils obtiennent presque tous les sièges disponibles.

Le MNC-L obtient la première place parce qu’il a un fief très étendu.

Cependant, le PNP est le seul parti duquel les sièges sont dispersés presque partout le pays (même si on considère le fief de son partenaire LUKA, ce n’est qu’une minorité des sièges PNP qui sont dus à ce fief) ».

Seulement les deux plus grands partis se présentent à plusieurs provinces.

· Le MNC-L est le plus grand parti sur le plan national et obtiendra environ un quart des sièges (35 députés nationaux, 110 conseillers provinciaux et 21 sénateurs). Le MNC-L est tout-puissant à la province Orientale et gagne presque tous ses autres sièges aux districts voisines des provinces du Kivu et du Kasai et de l’Équateur.

· Le PNP est, dans la Chambre, le deuxième parti national (15 députés nationaux, 32 conseillers provinciaux et 5 sénateurs). Le PNP a des élus un peu partout le pays.

Au plan national, c’est le MNC-L qui a l’initiative. Il peut compter sur une « coalition » comprenant le PSA (Léopoldville), le COAKA et l’UNC (Kasai), le CEREA (Kivu) et le BALUBAKAT (Katanga), ce qui fait 71 sièges sur 137 dans la Chambre et 41 sénateurs sur 84 (112 voix sur 221 pour l’élection du chef d’état). Les adversaires sont le PNP, l’ABAKO (Léopoldville), le MNC-K (Kasai), le CONAKAT (Katanga), le RECO (Kivu) et le PUNA et l’UNIMO (Équateur); ils ont 55 députés et 34 sénateurs.

Source

· Walter J. Ganshof van der Meersch, Congo, mai-juin 1960 : rapport du ministre chargé des affaires générales en Afrique, Bruxelles, 1960, 482

2. Quant à nous, puisque la question nous préoccupait pour comprendre la crise de légitimité qui persiste jusqu’aujourd’hui, nous avions déjà entrepris une recherche dont le posting porte le titre suivant :

« Témoignage de Moïse Tshombe sur cette manipulation des congolais divisés pour des intérêts étrangers ».

Sans prétendre détenir le monopole de la vérité, nous allons juste vous présenter le résultat de nos recherches sur cette question de corruption dans le contexte des intrigues avant, pendant et après les élections législatives et présidentielles de mai 1960.

RAPPEL DE VOS QUESTIONS :

« Qui (les belges sans doute, selon la lecture que nous faisons du texte ; mais lesquels ?) a corrompu qui (les députés de la majorité, prétendument ; mais lesquels ?  Tous ?) et comment (De quelle manière les corrupteurs s’y prirent-ils, pour arriver à leur fin ?  Qu’est-ce qui pris les corrompus pour expliquer leurs comportement) ?

La compréhension totale des faits évoqués ici nous aiderons à mieux comprendre les enjeux de la sécurité et du progrès dans notre Congo ». Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu

3. LES ANTÉCÉDENTS, LES SOURCES POUR MIEUX COMPRENDRE LES INTRIGUES AVANT, PENDANT ET APRÈS LES ÉLECTIONS DE MAI 1960.

« …les sources, les causes premières et les responsables des situations que nous vivons aujourd’hui ».

3.1. Une piste : les déclarations d’Antoine Kiwewa confirmant avoir exercé son intervention auprès de Lumumba pour l’accession de Kasavubu à la présidence dans Courrier Africain, 34, 1964, pp. 5, 6 : « Je pense que l’heure de ma récompense désintéressée a sonné »

« Dans une lettre datée du 26 novembre 1962, Antoine Kiwewa, futur président national du MNC-L attira l’attention du président de la République sur sa modeste personne. Il lui rappela utilement qu’en juin 1960, son intervention auprès de Lumumba n’avait pas peu contribué à la décision de ce dernier d’accepter l’accession de Kasavubu à la présidence. Le sénateur ajoutait encore: « Vous trouverez sous ce pli, l’acte de fidélité à votre personne, émanant de notre groupe politique. Il s’agit là de mon œuvre (…) Je pense que l’heure de ma récompense désintéressée a sonné.’ Sans doute. Cette heure-là sonne toujours, une fois le quart d’heure du charlatanisme révolu. Il terminait sa missive, en proclamant: ‘Un prochain courrier parlera de ce que je puis faire pour Vous, (…) au cours de mon éventuel mandat. Enfin, un résumé de programme vous entretiendra de mon programme d’action pour le Pays et probablement pour l’Humanité » ( Courrier Africain, 34, 1964, pp. 5, 6, 7.). Et pour bricoler un bon programme pour l’humanité, rien de tel que l’assistance d’un assassin professionnel. Cette pensée dut pénétrer l’esprit obtus de Kiwewa lorsque, le 2 juillet 1964, il rallia Tshombe qui s’apprêtait à massacrer les mulelistes ».

3.2. Tshombe confirme la division entre les congolais manipulés pour les intérêts étrangers au détriment du peuple congolais

Témoignage de Moïse Tshombe sur cette manipulation des congolais divisés pour des intérêts étrangers.

Voici alors les confidences de Tshombe lui-même en 1965, déçu de son extrémisme, et voulant se dédouaner de ses tendances séparatistes pour justifier sa conversion soudaine au nationalisme. C’est une citation que fait Guy De Boeck dans Polémiques sur les Millions des morts à l’Est du Congo:

 » Les ennemis de l’Afrique et de l’homme noir sont parvenus à nous pousser à nous exterminer pour mieux exploiter nos richesses sans nous-mêmes sous prétexte qu’un tel communiste, et qu’un tel autre est capitaliste. etc… alors que dans tous ces pays pullulent des partis communistes dont les représentants que l’on rencontre dans toute la hiérarchie de la vie communautaire circulent en toute sécurité… En transformant la CONAKAT\Leo en CONACO, nos intentions ont été pures et notre lutte honnête… nous avons utilisé la voie du réarmement moral pour faire de ce parti un véritable regroupement de salut public », GÉRARD-LIBOIS-J-, VERHAEGEN-B-, Congo, 1965, p. 81.

Ce climat de clientélisme peut bien expliquer la corruption et les intrigues parmi les acteurs politiques congolais au service de l’étranger.

Pour rappel, les citations à l’intérieur du texte sont des références à partir des notes de Ludo Martens « Pierre Mulele ou la seconde vie de Patrice Lumumba »,© 1985 Editions EPO asbl

Lange Pastoorstraat 25-27 2600 Berchem (Anvers) – Belgique

Tel: 03/239.68.74
couverture : Milo van Aert et Yol

Dépôt légal : 2204 1985 09

4. Les intrigues avant et pendant les élections de mai 1960

4.1. Campagne d’intoxication menée dans l’ensemble du pays par Iléo et Bolikango contre Lumumba qui incarnerait la dictature :

« En mai, Iléo et Bolikango parcoururent l’ensemble du Congo. « Au cours de cette tournée (…) nous avons posé les jalons pour la formation d’un grand cartel d’Union nationale au Congo dirigé contre la dictature », expliqua Bolikango »(Congo 1960,1, pp. 273-274).

4.2. Tentative sans suite de barrer la route à Lumumba dont le régime serait une dictature crypto-communiste.

Le 21 mai, le leader de la Luka, M. Delvaux, invita ses « amis Bahizi, Anekonzapa, Iléo, Kamitatu, Sendwe, Bolikango, Kanza et de nombreux chefs coutumiers (…) à un congrès fixé au 30 mai afin de barrer la route à un régime de dictature crypto-communiste » (Congo 1960, l ,p. 273). Cette initiative resta sans suite.

5. Les intrigues après les élections de mai 1960 : Prise de conscience des ces intrigues et de la corruption

Lumumba, adversaire implacable des collaborateurs

Avant l’indépendance déjà, Lumumba avait pris conscience du danger que représentait l’existence de toute une couche de Noirs qui rêvaient de s’enrichir en monnayant leurs services auprès des financiers étrangers.
Après les élections de mai 60 on assista à diverses tentatives de formation d’un bloc anti-lumumbiste groupant toutes les forces collaboratrices.

5.1. « Dès le 2 juin, Lumumba avait clairement compris l’enjeu de la campagne qui se menait contre sa personne. « L’objectif poursuivi est le suivant: écarter de la direction du pays les nationalistes qui ont pourtant la confiance du peuple, et hisser au pouvoir certaines marionnettes, dans le seul but de servir certains intérêts occultes. Convaincu que les milieux officiels veulent à tout prix placer un gouvernement fantoche au Congo, afin de saper ainsi l’indépendance nationale, le peuple congolais a réagi et continue à réagir avec énergie » »(Conférence de presse de Lumumba à Léopoldville, cité par W.J. GANSHOF VANDERMEERSCH,o.c.,p. 141).

5.2. Corruption et financement des voyages d’intoxication à travers le pays : qui paye cela et d’où vient l’argent ?

« On a corrumpu déjà certains élus en faveur de tel leader jugé favorable au gouvernement belge. Ainsi, on a vu, dans cette composition imaginaire, M. Iléo premier ministre. Il n’a en réalité pas de parti et n’a rien derrière lui. On lui a payé un voyage à travers le Congo pour essayer de corrompre d’autres milieux (…) Qui paye tout cela? D’où vient l’argent? » (L’Avenir, 3 juin 1960, pp. 6,8 cité par W.J. GANSHOF VAN DERMEERSCH, o.c., p. 142).
Cette dénonciation des ‘Nègres payés’, corrompus par des puissances étrangères, sera reprise quatre années plus tard, par les millions de paysans et de travailleurs engagés dans l’insurrection muleliste.

5.3. Sabotage de l’indépendance comme volonté du peuple par des manoeuvres de certains partis minoritaires pro colonialistes contre les partis et les leaders nationalistes.

Un autre thème de cette révolution figure dans le communiqué du 11 juin 1960 du Comité national du MNC-Lumumba qui « dénonce les manœuvres qui se trament entre, d’une part, l’ancienne puissance coloniale et, d’autre part, certains partis minoritaires pro colonialistes, manœuvres tendant à écarter, contre la volonté du peuple, les partis et les leaders nationalistes (…) Ces manœuvres constituent un sabotage sournois contre l’indépendance nationale » (Communiqué du 11 juin 1960 du Comité National du MNC-L cité par W. J. G AN-SHOFVANDERMEERSCH,o.c.,p. 150).

5.4. Le 19 juin 1960, Kasavubu tenta de trouver une majorité antilumum-biste pour former un gouvernement où aucun membre du MNC-Lumumba et du PSA-Gizenga ne siégerait. On assista à un rapprochement entre les chefs coutumiers et les bourgeois engagés dans la collaboration, d’une part, et les formations réformistes d’autre part. Dans le projet de l’équipe gouvernementale avancé par Kasavubu, on retrouvait les grands noms de la collaboration : cinq hommes du PNP, dont Delvaux aux Finances, Dericoyard aux Travaux publics, Edindali aux Classes moyennes et deux dirigeants de la Conakat: Nyembo à la Défense et Kisiba à l’économie. Dans ce projet figuraient aussi les chefs de file des grands courants réformistes: deux de l’Abako, Kasavubu, premier ministre et Kisolokele, ministre de l’Intérieur, quatre du MNC-Kalonji, dont le chef serait vice-premier ministre et Badibanga, ministre du Plan. Du PSA, Kasavubu avait débauché Kamitatu pour en faire son ministre des Terres et du Domaine public. (W.J. GANSHOF VAN DERMEERSCH, o.c., annexe IX).

· 5.5. COMMENTAIRES :

·

· Comme on le voit, Kasavubu étant minoritaire, va tenter une coalition pour former un gouvernement dont il serait premier ministre en excluant tout membre lumumbiste à l’exception de Kamitatu de PSA débauché par Kasavubu, contrairement à Gizenga resté fidèle à Lumumba comme on le voit ici lors de la formation du gouvernement Lumumba : Mouvement national congolais

· majoritaire: « MNC-L »:

Patrice Lumumba, membre du collège exécutif général (Oriental), premier ministre & ministre de la défense

Jean-Pierre Finant, membre du collège exécutif provincial, président provincial (Oriental)

Christophe Gbenye, ministre de l’intérieur

Dominique Manono (MUB/Songye), membre du collège exécutif provincial, président provincial (Kasai)

Honoré Mokengele, candidat-président du Sénat

Joseph Kasongo, président de la Chambre

Parti Solidaire Africain (PSA) (Léopoldville)

Antoine Gizenga (pro-Lumumba), vice-premier ministre

Cléophas Kamitatu (pro-Kasa-Vubu), président provincial

Les résultats des élections

Au plan national, c’est le MNC-L qui a l’initiative. Il peut compter sur une « coalition » comprenant le PSA (Léopoldville), le COAKA et l’UNC (Kasai), le CEREA (Kivu) et le BALUBAKAT (Katanga), ce qui fait 71 sièges sur 137 dans la Chambre et 41 sénateurs sur 84 (112 voix sur 221 pour l’élection du chef d’état). Les adversaires sont le PNP, l’ABAKO (Léopoldville), le MNC-K (Kasai), le CONAKAT (Katanga), le RECO (Kivu) et le PUNA et l’UNIMO (Équateur); ils ont 55 députés et 34 sénateurs.

Cette coalition du MNC-L explique facilement le résultat suivant :

Ayant 71 sièges sur 137 dans la chambre, on comprend que Kasongo soit élu président de la chambre avec 71+3= 74 si tous étaient présents.

Ayant 41 sièges sur 84 sénateurs, on comprend le résultat de Mokengele 39 contre Ileo 41 avec 4 absents

S’il faut admettre l’hypothèse de soutenir la candidature de Kasavubu  par la coalition majoritaire de 112 voix sur 221 pour contrer Bolikango, on peut comprendre ce résultat de 112+ 47= 159

Pour justifier la corruption, Kasavubu qui pensait plus à devenir premier ministre que président avait tout intérêt à corrompre les 112 voix pour contrer Bolikango, faute de devenir premier ministre, puisque non majoritaire. Et cela faisait l’affaire de Lumumba qui croyait gouverner sans régner pendant que Kasavubu ne pensait pas seulement régner mais aussi gouverner. D’où leur conflit d’auto-révocation, début de la crise de légitimité !

Pour l’investiture du gouvernement-Lumumba, on comprend, le résultat suivant, 71+3=74   pour la chambre et 41+19= 60 pour le Sénat.

Mais ce qui est curieux, le même 24 juin, on a enregistré seulement 8 absents  pour l’élection présidentielle de Kasavubu, mais 57 absents dans la chambre et 1,5 abstentions pour l’investiture du gouvernement-Lumumba.

En refaisant les calculs, on aurait au total 74 + 1,5+ 57 = 132,5 sur 137.

Par où sont passés les 4,5 ????? Voilà le mystère. Si on ajoute ces 3,5 aux 1,5 abstentions, on aurait 5 abstentions. Ou encore, si on ajoute les 3,5 aux 57 absents on aurait 60,5 absents, un vrai boycott !

On peut comprendre le désintéressement dans cet absentéisme, une fois le président déjà élu, car 57 absents sur 137, c’est quand même trop pour la même journée.

6. Mise en place des institutions (nationales)

Le 21 juin, Kasongo (MNC-L) est élu president de la Chambre avec 74 voix contre 58 pour Bolikango (PUNA) (et 1 pour un troisième candidat, 4 absents)

Le 22 juin, Iléo (MNC-K/UNIMO) est élu président du Sénat (dans le troisième scrutin) avec 41 voix contre 39 pour Mokengele (MNC-L) (4 absents)

Le 24 juin, Kasa-Vubu (ABAKO) est élu chef d’état par le Chambre et le Sénat réunis, avec 159 voix contre 43 pour Bolikango (PUNA) (11 abstentions, 8 absents)

Le 24 juin, le gouvernement-Lumumba est investi par la Chambre (74 contre 1, 5 abstentions, 57 absents) et le Sénat (60 contre 12, 8 abstentions, 4 absents)

Source

· Walter J. Ganshof van der Meersch, Congo, mai-juin 1960 : rapport du ministre chargé des affaires générales en Afrique, Bruxelles, 1960, 482 p. »

7. Élections législatives du Congo belge de 1960

À la veille de l’indépendance du Congo (le 30 juin 1960), il y eut au Congo belge, actuellement République démocratique du Congo, des élections législatives en mai 1960 :

Les résultats des élections se lisent comme suit: (Il n’y a pas d’info sur les votes émis, seulement sur les sièges obtenus.)

Les partis qui participent aux élections

· Mouvement national congolais

· majoritaire: « MNC-L »:

Patrice Lumumba, membre du collège exécutif général (Oriental), premier ministre & ministre de la défense

Jean-Pierre Finant, membre du collège exécutif provincial, président provincial (Oriental)

Christophe Gbenye, ministre de l’intérieur

Dominique Manono (MUB/Songye), membre du collège exécutif provincial, président provincial (Kasai)

Honoré Mokengele, candidat-président du Sénat

Joseph Kasongo, président de la Chambre

· minoritaire « MNC-K »:

Albert Kalonji

Joseph Iléo, député provincial (cartel MNC-K+PSA, ville de Léopoldville), sénateur (élu sur liste UNIMO-Équateur), président du Sénat

Joseph Ngalula, président provincial (Kasai)

Pierre Nyangwile, membre du collège exécutif général (Kasai)

· Parti National du Progres (PNP) :

Paul Bolya, membre du collège exécutif général (Équateur), sénateur (élu sur liste UNIMO), ministre d’état

Albert Delvaux (Union Kwangolaise – LUKA), ministre résidant en Belgique

· Association des Bakongo (ABAKO) (Léopoldville)

Joseph Kasa-Vubu, membre du collège exécutif général, chef d’état

Pascal Nkayi, ministre des finances

· Parti Solidaire Africain (PSA) (Léopoldville)

Antoine Gizenga (pro-Lumumba), vice-premier ministre

Cléophas Kamitatu (pro-Kasa-Vubu), président provincial

· Parti de l’Unité Nationale (PUNA) (Équateur)

Jean Bolikango (ASSORECO), candidat-président de la Chambre, candidat-chef d’état

Laurent Eketebi, membre du collège exécutif provincial, président provincial

Cyrille Adoula, sénateur (élu sur liste UNIMO)

· Union des Mongo (UNIMO) (Équateur)

Justin Bomboko, membre du commission politique auprès du Ministre à Belgique, ministre des affaires étrangères

· Centre de Regroupement Africain (CEREA) (Kivu)

Anicet Kashamura, membre du collège exécutif général, ministre de l’information et de la culture

Marcel Bisukiro, ministre du commerce extérieur

Jean Miruho, président provincial

Jean-Chrisostome Werengemere (dissident)

· Confédération des associations tribales du Katanga (CONAKAT)

Moise Tshombe, président provincial

Joseph Yav, ministre des affaires économiques

· Association Générale des Baluba de Katanga (BALUBAKAT)

Jason Sendwe

Rémy Mwamba, membre du collège exécutif général, ministre de la justice

· Coalition Kasaienne (COAKA)

Grégoire Kamanga, ministre de la santé publique

8. Débandade après la mort de Lumumba: corruption et entrée des lumumbistes au service de l’impérialisme. Capitulation.

8.1. Des ‘lumumbistes’ entrent au service de l’impérialisme : le cas d’Antoine Kiwewa qui confirme son intervention auprès de Lumumba pour l’accession de Kasavubu à la présidence.

« L’avènement du gouvernement Adoula, le 2 août 1961, a marqué le passage d’un grand nombre de lumumbistes sur les positions de la bourgeoise bureaucratique et compradore. Pas moins de quinze ‘lumumbistes’ figuraient dans ce gouvernement. Dans une lettre datée du 26 novembre 1962, Antoine Kiwewa, futur président national du MNC-L attira l’attention du président de la République sur sa modeste personne. Il lui rappela utilement qu’en juin 1960, son intervention auprès de Lumumba n’avait pas peu contribué à la décision de ce dernier d’accepter l’accession de Kasavubu à la présidence. Le sénateur ajoutait encore: « Vous trouverez sous ce pli, l’acte de fidélité à votre personne, émanant de notre groupe politique. Il s’agit là de mon œuvre (…) Je pense que l’heure de ma récompense désintéressée a sonné.’ Sans doute. Cette heure-là sonne toujours, une fois le quart d’heure du charlatanisme révolu. Il terminait sa missive, en proclamant: ‘Un prochain courrier parlera de ce que je puis faire pour Vous, (…) au cours de mon éventuel mandat. Enfin, un résumé de programme vous entretiendra de mon programme d’action pour le Pays et probablement pour l’Humanité » ( Courrier Africain, 34, 1964, pp. 5, 6, 7.). Et pour bricoler un bon programme pour l’humanité, rien de tel que l’assistance d’un assassin professionnel. Cette pensée dut pénétrer l’esprit obtus de Kiwewa lorsque, le 2 juillet 1964, il rallia Tshombe qui s’apprêtait à massacrer les mulelistes ».

8.2. « En avril 63, six dirigeants lumumbistes influents, MM. Joseph Kasongo, Alexandre Mahamba, Joseph Lutula, Marcel Lengema, Antoine-Roger Bolamba et Ferdinand Mungamba confirmèrent leur passage dans le camp de la bourgeoisie monopoliste en s’accrochant à leurs postes ministériels dans le gouvernement Adoula ( Congo 1963, p. 210.) »

8.3. « Huit mois plus tard, quatre autres vedettes du lumumbisme, Antoine Kiwewa, Jules Kidicho, Antoine Tshimanga et Paul Tambwe de la Roche suivirent le même chemin idyllique vers l’infamie. Au moment même où le gouvernement pro-mulgait ses ordonnances-lois fascistes, ces messieurs eurent le bon goût de déclarer: « Le MNC-L réaffirme avec force sa politique de non-violence et base son action sur le respect des lois de l’autorité établie »« (lbid.,p. 230).

9. Bras de fer entre Lumumba et le duo Kasa-vubu et Mobutu: coup d’État constitutionnel et crise de légitimité

9.1. « Le 5 septembre, Kasavubu convoqua Andrew Cordier, le représentant personnel ad intérim du secrétaire général de l’ONU, pour lui annoncer qu’il allait tenter un coup d’Etat et lui demander que les forces de l’ONU arrêtent Lumumba et ses partisans les plus influents ».(K. VON HORN, o.c., p. 195)

9.2. « Le même soir, à 21 h 40, Lumumba parla à la radio: « M. Kasavubu (…) a publiquement trahi la nation (…) Il veut détruire le gouvernement du peuple, (…) qui a lutté avec acharnement contre les agresseurs belges, contre les ennemis de notre indépendance nationale et de notre liberté (…) C’est une manœuvre belge qui vient de se faire aujourd’hui par M. Kasavubu, un complot tramé par les impérialistes belges et français » » (Congo 1960, 2, pp. 820-821)

9.3. « Kasavubu ayant échoué dans sa tentative d’évincer Lumumba de la vie politique, Mobutu entra lui-même en scène pour parachever le coup d’Etat.

Le 14 septembre, Mobutu ‘neutralisa’ les deux adversaires, Lumumba et Kasavubu, à la grande hilarité de ce dernier qui contresignera en tant que président de la République tous les diktats du colonel.

Le lendemain matin, Serge Michel diffusa un communiqué écrit de la main de Lumumba: « Le gouvernement central de la République de Congo porte à la connaissance du peuple que le colonel Mobutu, chef d’état-major des forces armées, a été corrompu par les impérialistes pour jouer un coup d’Etat contre le gouvernement légal et populaire »(S. MICHEL, Uhuru, Paris, 1961, pp. 233-234) .

9.4. « Une autre réaction de Lumumba après le coup d’Etat est consignée dans le livre que Monheim a écrit pour encenser Mobutu. Lumumba déclara au commandant Jacques Puati: « Mobutu est un traître. C’est moi qui l’ai nourri; c’est moi qui lui donnais ses chemises. C’était un clochard » » (F.MONHEIM, o.c., pp. 137-138).

9.5. Arrestation et assassinat de Lumumba

Pongo, qui commandait les soldats, déclara: « Le chef de l’Etat est fort indigné de votre conduite. Je ne suis pas venu pour vous arrêter mais pour vous faire rentrer à la capitale ». Lumumba lui répondit: « Je sais que vous allez me tuer. Aujourd’hui, vous écoutez Kasavubu, Nendaka, Mobutu, mais après ma mort, ils deviendront vos ennemis. Soyez certains que vous n’allez pas rester longtemps auprès de vos femmes. Je suis le Premier ministre, pourquoi devrais-je demander la permission à qui que ce soit pour me déplacer ? »
Les soldats hésitèrent. Mais Pongo mit fin à la palabre et embarqua son prisonnier sur le bac.( Entretiens avec M. Kemishanga, Brazzaville, septembre 1984).
Le jour suivant, à 17 h 15, Lumumba, les mains liées, le corps meurtri et ensanglanté, arriva à l’aéroport de Ndjili. Il fut violemment jeté dans un camion à coups de crosses et immédiatement conduit à la résidence de Mobutu qui donna l’ordre de l’emprisonner au camp de Binza. (L’ONU et le Congo in Chronique de Politique Etrangère, (Bruxelles), 15,1962, p. 669).

Le 17 janvier 1961, Mobutu et Kasavubu décidèrent de livrer Lumumba aux Katangais. Le soir même, il sera assassiné sous les yeux de Tshombe, Munongo et Kibwe. (Rapport de la Commission d’Enquête de l’ONU, Assemblée Générale A-4964, S- 4976 in Chronique de Politique Etrangère, 15, 4-6, 1962, pp. 675-696).

Le 13 février, Munongo déclarera lors d’une conférence de presse: ‘Je sais que certains diront que nous l’avons assassiné. Je réponds: prouvez-le.(Ibid., p. 688).

Ce sera le début de la campagne d’extermination des grands leaders nationalistes par laquelle les impérialistes voulaient assurer ‘la tranquilité’ de leurs affaires au Congo. La liste des martyrs sera impressionnante:
Maurice Mpolo, ministre de la Jeunesse, nommé général et chef d’état-major par Lumumba;
Joseph Mbuyi, ministre des Classes moyennes; Joseph Okito, président du Sénat;
Jean-Pierre Finant, président du gouvernement provincial à Stanleyville;
Christophe Muzungu, directeur de la Sûreté sous le gouvernement Lumumba;
Fataki, commandant de la gendarmerie à Stanleyville;
Emmanuel Nzuzi, secrétaire général de la Jeunesse MNC-L;
Barthélémy Mujanayi, gouverneur de la Banque centrale;
Pierre-Léopold Elengesa, cadre influent du MNC-L.

10. Quelques éléments de réponse aux questions pertinentes du compatriote Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu à la lumière de tous ces antécédents des intrigues de corruption avant pendant et après les élections jusqu’à la formation du gouvernement et après l’indépendance.

« Qui (les belges sans doute, selon la lecture que nous faisons du texte ; mais lesquels ?) a corrompu qui (les députés de la majorité, prétendument ; mais lesquels ?  Tous ?) et comment (De quelle manière les corrupteurs s’y prirent-ils, pour arriver à leur fin ?  Qu’est-ce qui pris les corrompus pour expliquer leurs comportement) ?

La compréhension totale des faits évoqués ici nous aiderons à mieux comprendre les enjeux de la sécurité et du progrès dans notre Congo ». Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu

1. Qui a corrompu qui?

Selon le témoignage d’Antoine Kiwewa, il aurait joué en intervenant personnellement auprès de Lumumba pour l’accession de Kasavubu à la Présidence, surtout que cela faisait l’affaire de Lumumbu croyant gouverner sans régner. Puisque Kasavubu était opposé à Bolikango, on peut comprendre le sens de cette intervention pour demander à la coalition majoritaire de 112 de voter pour Kasavubu qui a obtenu 159 voix.

Comme Kasavubu visait la primature pour gouverner, mais n’étant pas majoritaire, sa seule chance était seulement la présidence. Est-ce qu’il a été encouragé à briguer la présidence par les Belges qui trouvaient en lui un allié mieux que Bolikango et Lumumba, ce n’est pas impossible!

2. Qu’est-ce qui prit les corrompus à se faire corrompre et qu’est-ce qu’ils ont reçu comme corruption ?

L’opportunisme peut tout expliquer, car la corruption était monnaie courante pour ces nouveaux évolués mindele-Ndombe qui voulaient vite s’enrichir pour ressembler aux colons. La preuve en est qu’après l’assassinat de Lumumba, beaucoup ont capitulé et changé de camps. Quant à la récompense de leur soutient à Kasavubu, nous n’avons aucun élément écrit, en dehors de cette demande implicite d’une récompense désintéressée : depuis quand, une récompense a déjà été désintéressée, sinon, pourquoi le rappeler, si c’était vraiment désintéressé ?

« Vous trouverez sous ce pli, l’acte de fidélité à votre personne, émanant de notre groupe politique. Il s’agit là de mon œuvreJe pense que l’heure de ma récompense désintéressée a sonné » Antoine Kiwewa, futur président national du MNC-L

Dans une lettre datée du 26 novembre 1962, Antoine Kiwewa, futur président national du MNC-L attira l’attention du président de la République sur sa modeste personne. Il lui rappela utilement qu’en juin 1960, son intervention auprès de Lumumba n’avait pas peu contribué à la décision de ce dernier d’accepter l’accession de Kasavubu à la présidence. Le sénateur ajoutait encore: « Vous trouverez sous ce pli, l’acte de fidélité à votre personne, émanant de notre groupe politique. Il s’agit là de mon œuvre (…) Je pense que l’heure de ma récompense désintéressée a sonné.’

3. « La compréhension totale des faits évoqués ici nous aiderons à mieux comprendre les enjeux de la sécurité et du progrès dans notre Congo ». Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu

Faut-il un dessin pour comprendre la corruption des élus du peuple au service de la dictature et du pouvoir en place depuis le double coup d’État de Mobutu, de l’assassinat de Lumumba jusqu’aujourd’hui?

L’avenir nous dira si jamais l’on organisait encore des élections présidentielles au suffrage INDIRECT par des députés, si la même scène du 24 juin 1960 ne se répétera pas avec les compromissions d’opportunisme, de débauchage et de corruption que nous connaissons!

Qui vivra verra!

Sans avoir épuisé le sujet, nous laissons les compatriotes qui ont plus d’éléments d’apporter leur contribution pour éclairer cette situation de crise de légitimité qui nous colle à la peau!

POLO MUKER

polo_muker@yahoo.com

Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu

À

moi ‘JUAN PABBLO MUKER’ ‘Frederic Mamboleo’ ngele.ema@gmail.com kcf.katombe@gmail.com et 6 de plus…

CC

‘Fwelley Diangitukwa’ kivu-avenir@googlegroups.com ‘ »Cc : »‘ banayaequateur@yahoogroupes.fr wondo_paly@yahoo.fr et 73 de plus…

Aujourd’hui à 5 h 42 PM

Nous pensons que, pour bien maîtriser l’histoire de notre pays, il faille être plus précis quand faire se peut.  Cette maîtrise nous permettra de mieux savoir les sources, les causes premières et les responsables des situations que nous vivons aujourd’hui.

Il faut en effet bien se rendre compte que beaucoup de problèmes que nous connaissons aujourd’hui soient le cumul des conséquences des irresponsabilités, des erreurs ou des méchancetés mêmes de Lumumba, Mobutu, Kabila et Kanambe.

Qui (les belges sans doute, selon la lecture que nous faisons du texte ; mais lesquels ?) a corrompu qui (les députés de la majorité, prétendument ; mais lesquels ?  Tous ?) et comment (De quelle manière les corrupteurs s’y prirent-ils, pour arriver à leur fin ?  Qu’est-ce qui pris les corrompus pour expliquer leurs comportement) ?

La compréhension totale des faits évoqués ici nous aiderons à mieux comprendre les enjeux de la sécurité et du progrès dans notre Congo.

Ceci est une habitude que nous devons cultiver : ne pas nous nourrir d’informations partielles, parfois truqués pour nous intoxiquer et par moment produites par la haine ou le népotisme qui tue notre pays.

Lumumba, Mobutu, Kasa Vubu…


GPAU

Lumumba, Mobutu, Kasa Vubu, Kabila, Tshombe et les autres : qui étaient-ils ?  Quelle est leur part de responsabilité dans ce que nous connaissons aujourd’hui ?  Comment le savoir dans ce fouillis d’informations souvent contradictoires et bien des fois non vérifiables ? Lisons ceux qui croient bien connaître Lumumba prendre sa défense avec frénésie, conviction et passion ?

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Absolument ridicule ! De quoi parlez-vous Mr. Augustin ? Vous ne maîtrisez rien ! Vous ne connaissez pas Patrice ! 1. Lumumba était incorruptible, c’est tout ! Il croyait jusqu’à la dernière minute que si lui le père de l’indépendance commençait par se compromettre, alors tout l’édifice allait s’écrouler ! Pour saboter l’indépendance, la Belgique a envoyé plusieurs prostituées à Kinshasa pour séduire les nouveaux cadres, surtout les nouveaux ministres, pour qui, dormir avec une blanche c’était un honneur ! Mobutu, Kashamura… en ont fait leurs choux gras ! Lumumba a ordonné la fermeture de toutes les maisons de passe à Kinshasa. Mzee Kabila a aussi interdit à ses ministres de fréquenter les ambassades ou recevoir des appels de la part des ambassadeurs étrangers la nuit.

2. Tous ceux qui ont prétendument voulaient sauver Lumumba ont fait le malain ! Kennedy ne pouvait s’opposer à la décision d’Eisenhower d’éliminer Lumumba, continuité de l’Etat oblige, le même Kennedy qui a méné une guerre insensée contre le Vietnam (l’ élan anti-communiste obligeait) ! Or à la Maison Blanche, Lumumba tait déjà taxé de communiste); tout comme Bush ne pouvait s’opposer à la décision de Clinton d’éliminer Mzee Kabila, continuité de l’Etat oblige ! Malin, Mobutu a annoncé qu’il allait juger Lumumba. Lumumba a décidé de régagner son fief de Kisangani. La seule option était par la route, c’était un guet-apens. Si Lumumba restait, il allait être empoisonné. Mais parce qu’on l’a eu, Devlin a déclaré qu’il a jeté le poison au fleuve Congo ! Le schéma empoisonnement était devenu inutile ! De quoi parlez-vous Mr. Augustin ? Vous ne maîtrisez rien ! ! 3. Lumumba était flexible ! Il a ordonné à sa majorité de choisir Kasa-Vubu comme président en dépit des mises en garde ou avertissements de sa majorité ! – Lumumba a fait de Mobutu Chef d’Etat major de la jeune armée en dépit des mises en gardes ou avertissemnts de sa majorité ! Lumumba peut donner une leçon à Obama qui a nommé Susan Rice à la sécurité nationale tout simplement parce qu’elle est l’amie de son épouse.

– Lumumba a gardé les fonctionnaires Belges à l’administration publique et les officiers belges à l’Etat Major après les provocations de Janssen.

– Lumumba a préparé les jeunes boursiers Congolais pour aller étudier aux Etats-Unis et non en Russie ! Ses propres enfants fréquentaient les ecoles Catholiques. Mobutu était le premier jeune Congolais à bénéficier de la bourse du MNC pour suivre les cours de journalisme en Belgique.

-Lumumba a plaidé pour que les Etats-Unis traitent directement avec le nouveau gouvernement du Congo indépendant au lieu de passer par la Belgique pour se procurer l’uranium congolais.

– Lumumba a fait une tournée d’explication aux Etats-Unis et en Europe et il n’a pas obtenu le soutien des pays occidentaux. D’ailleurs, il a été accueilli avec tous les honneurs, accueilli dans la même résidence Maison Blair, dormi dans la même chambre, même lit occupés par le Roi Baudouin quelques jours plutôt, mais Lumumba a refusé d’être corrompu par un un gros chèque lui offert par le président Américain Eisenhower sur lequel était inscrit le nom de Lumumba et non la République Démocratique du Congo, car Lumumba était là pour réprésenter l’Etat Congolais et non pour son propre compte. Il croyait jusqu’à la dernière minute que si lui le père de l’indépendance commençait par se compromettre, alors toute l’édifice allait s’écrouler ! L’Onuc s’est avérée un véritable cheval de troie ! Alors Lumumba n’avait plus de choix que de se tourner vers l’URSS pour mettre fin à la secession et PRESERVER L’ESSENTIEL: LA SOUVERAINETE NATIONALE ET L’INTEGRITE TERRITORIALE DU CONGO.

4. Kabila a eu la même expérience. Finalement il s’est tourné vers la Chine, mais avec quelles conséquences ? Jusqu’à ce jour les parts de l’Etat Congolais ne dépassent pas 20% dans tous les contrats que Kinshasa a signés avec les firmes occidentales, mais la guerre ne finit toujours pas ! La guerre ne finit toujours pas ! Après Sun City, on avait le 1+4 (partage équilibré du pouvoir) et les rebelles ont été brassés dans l’armée ! Après la guerre du CNDP, ils ont été de nouveau brassés dans l’armée. Faut-il que les mêmes acteurs qui s’appellent aujourd’hui le M23 soient de nouveau brassés dans l’armée ? Mais le Congo ressemblera à une femme qui est violée plusieures fois avec impunité ! C’est la compromission à la congolaise que vous recommandez ! Posez-vous la question, pourquoi Mugabe s’en sort au Zimbabwe et pas les Congolais ? Ces consulations donnent l’opportunité aux Congolais de prouver leur maturité politique.

Il faut éliminer le M23 au Nord Kivu et nationaliser et sécuriser tous les carrés miniers claniques comme ça il n’y aura plus de groupes armés au Sud Kivu.

Pourquoi partager nos richesses avec le Rwanda et l’Ouganda comme étant leurs droits ou trophée de geurre ? Mais alors il faut que le Congo partage aussi ses richesses avec tous ses autres neuf voisins et non seulement avec le Rwanda et l’Ouganda, n’est ce pas ? Non ! Les voisons peuvent acheter ces richesses au profit du trésor public Congolais (le Congo Brazzaville importe le courant d’Inga), même après 20 ans de pillage de ses richesses, le Congo ne réfuse pas de vendre ses richesses au Rwanda et à l’Ouganda !.

Conclusion: La solution n’est pas dans la compromission. Elle est dans la cohesion nationale ! ——————————————– On Fri, 16/8/13, jean lubanza <jeanlubanza@hotmail.fr> wrote:

Subject:

RE: [KIVU-AVENIR] 

RE: Suite, La trahison de Joseph Kasavubu ? Sagesse et pondération !

To: « kivu-avenir@yahoogroupes.fr » <kivu-avenir@yahoogroupes.fr>, « bifukoaugustin@yahoo.com » <bifukoaugustin@yahoo.com> Date: Friday, 16 August, 2013, 9:50 « il faut éliminer le M23 au Nord Kivu et nationaliser et sécuriser tous les carres miniers claniques comme ça il n’y aura plus des groupes armes au Sud Kivu.

Pourquoi partager nos richesses avec le Rwanda et l’Ouganda comme étant leurs droits ou trophée de guerre ? Mais alors il faut que le Congo partage aussi ses richesses avec tous ses neuf voisins et on seulement avec le Rwanda et l’Ouganda, n’est ce pas ? Non ! Les voisins peuvent acheter ces richesses au profit du trésor public Congolais (le Congo Brazzaville importe le courant d’Inga), même après 20 ans de pillage de ses richesses, le Congo ne refuse pas de vendre ses richesses au Rwanda et a l’Ouganda !. » bonjour et merci M. LOKONGO.

la majorité des Congolais adhèrent dans ce que vous avez écris ci-haut.

Mais pensez-vous un seul instant que c’est la volonté des dirigeants actuels ? Car pour certains (dirigeants Congolais), cet état de belligérance et d’instabilité à l’Est du Congo est un moyen d’enrichissement formidable.

ZOE KABILA n’a t-il pas été cité comme détenteur de certaines terres minières à l’ESt du Congo ? Attendons de voir le procès de NTAGANDA et certaines révélations pour comprendre pourquoi le gouvernement Congolais ne décrète pas la NATIONALISATION des carrés miniers claniques….

Le CNDP à l’époque s’était vanté d’avoir versé 4 millions de dollars au trésor public Congolais (de redevance et taxe) ! ! ! Combien de milliers de dollars le CNDP a t-il versé sur les comptes bancaires privés de tel ou tel autre dirigeant Congolais ? NKUNDA et MUTEBUSI gardent plein de secrets.  le M23 n’existe pas  par la seule volonté du Rwanda et de l’Ouganda. Il faudrait aussi chercher parmi les Congolais (au pouvoir à Kinshasa) la persistance de ces groupes armés.

les mots « TRESOR PUBLIC CONGOLAIS » ne conviennent pas à tous les Congolais.

Ces politiciens maffieux sont ceux  qui veulent dénaturer la cohésion nationale (qui pourrait provenir d’une concertation nationale)…au profit de leur intérêt personnel.  Merci et bonne journée.

Jean Lubanza

To: kivu-avenir@yahoogroupes.fr; bifukoaugustin@yahoo.com From: lokongo@yahoo.com Date: Fri, 16 Aug 2013 13:18:27 +0100

Subject:

RE: [KIVU-AVENIR] 

RE: Suite, La trahison de Joseph Kasavubu  ? Sagesse et pondération ! ——————————————– On Fri, 16/8/13, kisonga alber <akisonga2002@yahoo.fr> wrote:

Subject:

RE: [KIVU-AVENIR] 

RE: Suite, La trahison de Joseph Kasavubu ? Sagesse et pondération !

To: « kivu-avenir@yahoogroupes.fr » <kivu-avenir@yahoogroupes.fr> Date: Friday, 16 August, 2013, 6:50 Bonjour cher Augustin !  Comment évoluent tes problèmes de santé ? Il y a un bail que tu ne donnes plus de tes nouvelles.  Le Congo, comme nous le savons tous, avait conquis son indépendance dans des conditions d’impréparation manifestes, notamment au point de vue de la formation des cadres.

Cela fait que les pères de l’indépendance n’avaient pas suivi une formation universitaire et n’avaient pas exercé des fonctions de direction et étaient encore très jeunes. Un des plus âgés, Kasavubu, avait …..40 ans. Lumumba est mort à 36 ans. Il reste qu’il faille toujours faire le distinguo entre technicité (laquelle requiert des compétences précises) et leadership. Ce qui fait un bon leader c’est d’abord son engagement pour l’intérêt de son peuple, son intégrité morale, l’esprit de sacerdoce, à l’opposé de la recherche de l’enrichissement, et la capacité de s’entourer des collaborateurs honnêtes, loyaux et compétents. Dans son livre « La technostructure » publié il y a 40 ans, John Galbraith avait conclu, après une étude menée auprès de 100 plus grandes entreprises américaines, qu’il n’était pas nécessaire, voire contre-productif, qu’un dirigeant soit surdoué. Un bon dirigeant est quelqu’un de normalement intelligent, sachant comprendre les problèmes mais capable de faire le bon choix parmi les options étudiées par ses collaborateurs.  De ce point de vue, Lumumba était incontestablement un bon dirigeant, dont il m’a fallu personnellement des décennies pour comprendre le bien fondé de certaines de ses idées. Avais-tu été, Augustin, à son meeting de Bagira en mars-avril 1960 où il nous avait parlé de « kulipa manjana » (payer l’impôt) dans le swahili de Kisangani qu’à Bukavu nous entendions pour la première fois ? Il avait dit que, devenu indépendant, le congolais devait doubler sa contribution fiscale, de même qu’il devait travailler plus longtemps qu’il le faisait pour la colonie. Une autre de ses idées, d’associer les Blancs à la gestion, j’ai mis presque 30 ans à la digérer. Il avait incontestablement une avance sur les autres lorsque, par exemple, il nous avait dit à Kinshasa que nous devions copier ce qui avait été expérimenté chez les autres au lieu de croire que nous pouvions tout inventer par nous mêmes. Il m’a fallu également plusieurs décennies pour comprendre cette idée.  Reste qu’il avait aussi des défauts lui reprochés non seulement par des gens comme Mahamba mais même Kashamura, en particulier son caractère fougueux. Par exemple, je n’avais pas entendu une seule personne parmi les Ministres, soutenir son projet d’aller à Stanleyville par la route. La dernière fois que je l’avais vu, à la primature, il se mit sur une machine à écrire (il y avait bien une vingtaine de personnes tout autour), et avait demandé aux volontaires courageux s’offrant pour l’accompagner de se faire connaître. Je levais aussi mon doigt mais Mahamba me tira violemment par le bras: « Tu es fou ? Lui, personne ne le tuera mais toi ils te liquideront à la première occasion ». En effet, ses collaborateurs n’étaient pas parvenus à le convaincre de ne pas sortir de la résidence, protégée par les Casques bleus marocains. Le roi Mohamed V lui avait formellement enjoint de rester sur place et Thomas Kanza avait fait parvenir un message de John Kennedy lui demandant d’attendre son investiture en janvier mais rien n’y fit, Patrice n’en fit qu’à sa tête.

Une autre erreur qu’on reprocha à Lumumba fut de se faire séduire par ses frères de tribu, qui l’avaient ignoré lorsqu’il luttait mais qui s’étaient agglutinés autour de une fois la victoire acquise. Il avait par exemple confié la direction de son cabinet à Damien Kandolo, Tetela mais qui, en réalité, était un espion au service de ses ennemis. Un homme comme Kashamura, à titre d’exemple, n’avait pas un seul membre de sa tribu (à part le pauvre Oscar, bien incapable de jouer le moindre rôle). Pire, s’il y avait quelqu’un qui pouvait être considéré du Kivu, c’était moi du fait que ma mère était Shi.  Je ne m’étonne pas de votre impression que j’idéalise Lumumba mais mon opinion sur lui découle essentiellement de ces quelques mois que j’avais vécus dans son entourage et par la suite des témoignages des personnes qui l’avaient mieux connu à Stanleyville et à Kinshasa. J’essaie d’écrire pour laisser un témoignage, ce que la plupart de nos aînés n’avaient pas fait, à part Kashamura. J’avais plusieurs fois, à titre d’exemple, demandé à Weregemere d’écrire ses mémoires, allant même jusqu’à lui offrir les services de ma secrétaire mais en vain.  Tu as sans doute raison que Patrice aurait peut être mal évalué le contexte de la guerre froide mais que dire de Mossadegh, et de Nasser qui ne fut sauvé que parce que l’Union soviétique menaça d’entrer en guerre ? Que dire également de Salavor Alliende, bien plus tard, il est vrai, mais qui fut aussi liquidé par l’impérialisme ? En revanche, Castro est toujours vivant, tout comme Noriega et Chavez est mort de maladie.  Sur les élections de 2011, je ne crois qu’il y ait une seule personne sensée à avoir cru qu’elles auraient pu se faire comme celles de 2006 du fait de la forte implication de la communauté internationale dans leur organisation. Qu’on dise que dans un parti comme l’Udps il y a des structures de réflexion, je suis désolé, j’en doute. Donc, dès le départ, il fallait accepter le risque que ces élections se déroulent mal. Mais je pense que, au lieu de passer tout son temps à crier à la triche, les opposants auraient dû chercher à tirer toutes les leçons de l’expérience et à préparer l’échéance prochaine. 5 ans passent vite.

S’ils ne parviennent pas à présenter un seul candidat, celui du pouvoir, même si ce n’est pas Kabila, pourrait s’imposer.  Nous avons essayé de nous impliquer dans les « Concertations nationales » mais sans succès. Mais je suis septique à voir la manière dont elles sont abordées. Au lieu qu’elles concernent l’instauration de « l’union sacrée » de la nation autour de la guerre, elles se focalisent sur le partage du pouvoir. C’est de mauvaise augure.  Porte-toi bien  Bien fraternellement De : bifuko baharanyi <bifukoaugustin@yahoo.com> À : « kivu-avenir@yahoogroupes.fr » <kivu-avenir@yahoogroupes.fr>; « sabitagus@yahoo.com » <sabitagus@yahoo.com> Envoyé le : Mercredi 14 août 2013 21h33 Objet :

RE: [KIVU-AVENIR] 

RE: Suite, La trahison de Joseph Kasavubu  ? Sagesse et pondération ! Je suis parmi les gens qui pensent que quand bien meme certains faits puissent echapper a l’attention de Kisonga Albert  concernant les bousculades et troubles qui ont emaillees l’accession du Congo a l’independence, qu’ il reste qund bien meme il etait tres jeune,  parmi les rares qui on vecu la quasi totalite des evenements du fait qu’il travaillait dans le cabinet duministre de l’information Anicet Kashamura. Il arrive que quelque fois je suis en dessacord avec lui concernant  la restitution et l’interpretation de certains faits relatif a la mort du Pere Devos cure de la mission de Kadutu en 1961, mais en general  j’ai tendance a le croire parce que je  connais son itineraire politique qui a debute quand nous etions adolescents a Bukavu en 1959.  J’estime qu’il n’ya que des personnes comme Gizenga ou Kamitatu qui pouvaient assister a des reunions plus restreintes auxquelles il ne pouvait pas prendre part, qui peuvent le contraidire s’agissant par example l’ethique de l’ancien President Kasavubu.

Le probleme avec Albert est qu’il idealise beaucoup l’ancien premier ministre Lumumba Patrice en pensant que ses connaissances a l’epoque pouvaient lui permetre de saisir toutes les complexites et dangers de la guerre froide et en rejetant toute la responsabilite sur les grandes Puissances occidentales de l’epoque. Il n’ya pas de doute que Lumumba etait un grand patriote et restera respecte dans l’histoire  du Congo, mais ses connaissances politiques, economiques et strategiques tres limitees.quand bien meme avaincees par rapport a la majoirte des ces compatriots, ne lui permettaient pas de comprendre que quelque fois il faut accepter un compromis meme s’il n’est pas satisfaisant sur d’autres sur plusieurs points, mais pourvu qu’on sauve l’essentiel.. C’est après tout cet l’objectif de compromis qui est poursuivi dans toutes les societies democratiques.    Etant un etre humain mais ne connaissant pas la culture americaine   concernant la problematique des escortes feminines, Le premier ministre Lumumba comme l’ecrit son critique le plus farouche Devlin, n’a pas pu soigner son image politique aupres du President Eisenhower qui pensait deja que les appels de pieds de Lumumba aux autorites sovietiques constituaient un fait tres grave vu les tensions  militaires et securitaires survenues dans la Zone de Berlin sous controle de l’Ouest.Lumumba etant  limite et naïf ne comprennait pas que l’appel aux sovietiques dont la presence au Cuba creait deja des tensions avec les americains pouvaient avoir des incidences negatives sur son gouvernement.

Sa volonte de reviser des dossiers miniers qu’il avait annonce avec pompe a L’ONU au lieu de recourir a des negociations capables de produire des resultats non extraordinaires mais pragmatiques ont fourni des armes a ses ennemis politiques exterieurs et interieurs qui ont conduit a sa mort.  J’interpelle a cette occasion mon frère Albert d’opter pour une attitude politique capable d’encourager le President Joseph Kabila a faciliter le deroulement des concertations politiques comme il les annoncees lui-meme. Il faudrait que Albert joigne les personnes qui pensent que les elections de Novembre 2011 etaient frauduleuses  mais dont les mechanismes de verification comme l’ecrit souvent la Revue Dialogueont toujours ete inconclusives. En d’autres termes si quand meme le regime de Joseph Kabila a triche systematiquement pendant ces elections, on ne peut pas non plus etablir  avec preuves a l’appui que Mr. Etienne Tshisekedi  les a gagnees.

C’est pourquoi je joins tous ceux qui pensent que les figures politiques qui avaient pese sur l’echiquie politique pendant ces elections de 2011 selon des pourcentages connus doivent joindre Kabila dans unfuture government de large Union nationale afin de stabilizer le Congo en proie avec des menaces de balkanization et des deplacements incessants des populations pendant maintenant 16 ans. Il est important a mon avis de comprendre que ce dialogue doit etre une occasion pour fair appel aux representants des groups armes qui veulent deposer les armes et joindre le processsus. Ces groupes ne se limitent pas seulement aux membres de la communaute Tutsi dans le Nord Kivu. Les groupes armes representant les zones de Walikale, Beni-Lubero et Massisi Hunde au Nork Kivu aussi bien que les polations Shi, Havu, Bembe lega et Vira doivent etre presentes. Les Nations Unies-MONUSCO pourront faciliter les contacts et le transport. Ceux qui rejeteront le Dialogue National doivent etre attaques par la MONUSCO et les FARDC. Le regime Kabila et toute la classe politique peuvent tendre la main au M23 en reexaminant les mesures politiques prises a l’encontre de Nyamwisi et Lumbala concernan leur statut dans le corps legislative enfin de briser la corde ombilicale qui les pousse toujours a recourir aux regimes de Kampala et Kigali et  comprennent que leur manipulation par les forces etrangeres doivent prendre fin. Les cadres politiques Tutsi sont deja surpresentes au niveau politique et militaire mai ils doivent etre presents en vue de comprendre qu’ils n’existent pas seuls au Kivu et qu’ils constituent les plus petit groupe ethnique mais qui a des droits constitutionnels et des obligations envers les autres.autres tribus. Il est important a mon avis que les elements de la comunauteTutsu qu’ils soient du RCD-GOMA ou du M23  continuent a etre representes par Maitre Ruberwa. Les negotiations de Kampala ont tres dure et n’offrent rien de constructive. Il est important de souligner qu’au cas ou Le M23 attaque pendant cette periode qu’il s’agira des attaques deliberees des forces Rwandaises et Ougandaises qui veulent chaque fois rediculiser la MONUSCO et surtout LaBrigade Speciale ou les elements Tanzaniens risquent d’etre les cibles des attaques coordonnees de ces deux  Etats.

En se comportant de cette maniere-la, ces cofrontations militaires pourront degenerer et conduure a une guerre generalisee dont L’Ouganda et le Rwanda porteront les responsabilites. Il est important que le conseil de securite examine avec urgence les penalites ou dedommagements de guerre que doivent payer les pays qui envahissent les Tiers Etats et s’emparent des fonds et resources minieres. C’est cette Resolution des Forces Alliees et de la Communaute Internationale d’apres Guerre  qui  avaient mene L’Allemagne Nazie a rester dans ces frontiers legales reconnues par tous les Etats et non pas dans les frontieres fixees par elle meme. Le Dialogue National doit reexaminer cette problematique de plainte que le gouvernement Congolais avait retire et qui lui coute cher. Le payment des dommages de guerre peut prendre des forms de saisies des biens des Etats agresseurs sur decision de L’ONU au niveau des banques etrangeres et exportations de differents biens. Si le President Kabila decide de faciliter le passage du pouvoir d’une maniere pacifique devant les temoins nationaux et internationaux, je pense que le gouvernement de large Union Nationale qui sortira de ce forum peut avoir un mandate de 5ans car il ya beacoup a construire. Il faudrait aussi que des guaranties de protection et avantages de chef d’Etat en retraite lui soient guarantis et surtout la protection securitaire et juridique.     Les FARDC doivent profiter de cette opportunite pour subir des formations et entrainements assidus en vue de proteger les frontieres du Congo. Il faudrait que la population sache  que la Brigade Speciale de L’ONU ne peut pas faire seul le boulon. Il faut de la patience soit respectee.  les leaders de la societe civile du nork Kivu doivent eviter la manipulation en organisant des manifestations contre la MONUSCO.

Merci.

Bifuko               From: kisonga alber <akisonga2002@yahoo.fr>

To: Awazi Kasele <awazikasele@yahoo.fr> Cc: « congo-uni@yahoogroups.com » <congo-uni@yahoogroups.com>; « congovista@yahoogroupes.fr » <congovista@yahoogroupes.fr>; « congocultures@yahoogroupes.fr » <congocultures@yahoogroupes.fr>; « LEPOLITIQUECONGORDC@yahoogroupes.fr » <LEPOLITIQUECONGORDC@yahoogroupes.fr>; « Kivu-Avenir@yahoogroupes.fr » <Kivu-Avenir@yahoogroupes.fr>

Sent: Wednesday, August 14, 2013 12:07 PM

Subject: [KIVU-AVENIR] 

RE: Suite, La trahison de Joseph Kasavubu ? Sagesse et pondération ! Ma démarche, au moment où l’âge avance, est de ne pas emporter avec nous certains faits que nous connaissons sans les avoir livrés à la postérité.  Je ne m’offusque nullement qu’il y ait des gens ne partageant pas mes affirmations. Mais je n’accepte pas d’être traité de malhonnête et si, comme M. Puati Mbuangi ou quelqu’un d’autre, souhaite que nous allions nous expliquer devant les juges, j’encourage cette initiative. Elle ne pourrait que davantage faire éclore la vérité.  Mais je lui conseille de tourner sa langue plusieurs fois avant de dire certaines choses. La Loi fondamentale était la copie de la constitution belge. Celle-ci ne reconnait le pouvoir de gouverner qu’au seul gouvernement investi par les Chambres au terme du processus électoral. Le Chef de l’Etat n’a qu’une fonction protocolaire. D’ailleurs, je dois dire que certaines personnes comme Alexandre Mahamba, un des pendus de la Pentôte, avaient reproché à Lumumba d’avoir accédé à la demande de Kasavubu de lui laisser confectionner la mouture du discours du 30 juin. A cette époque, certaines sources en Belgique avaient informé Lumumba de la trahison et de Kasavubu et de Mobutu, entre autres, mais le leader du MNC était sans doute un naïf car il croyait en la bonté de l’homme. Il refusa de penser qu’après tout ce qu’il avait enduré, Kasavubu ait pu trahir son pays. Tout comme concernant Mobutu, Lumumba pensa que c’est par jalousie qu’on l’accusait, à plus forte raison que le beau gosse qu’était le futur Maréchal du Zaïre était la coqueluche des dames.  J’espère que Gizenga ne partira pas sans avoir laissé des écrits en rapport à cette période mouvementée de notre pays.  D’ailleurs, même pour l’élection de Kasavubu à la fonction de Chef de l’Etat, beaucoup de délégués de l’Est ne suivirent l’avis de Lumumba, tout comme les membres du PSA, qu’après forte persuasion du leader du MNC, qui estima que Bolikango, un « pene pene na mondele » pur jus, ne devait en aucun cas devenir Chef de l’Etat, étant donné les services alors rendus au pays par Kasavubu. Ce dernier ne serait jamais devenu Chef de l’Etat si Lumumba ne l’avait pas adoubé.

Quant à cette fable des frais de mission rendus au trésor, j’ai déjà eu l’occasion de dire ce que j’en avais entendu en 1963. C’était au retour de la mission congolaise à Addis Abeba à la fondation de l’OUA. A cette époque, l’Abako connaissait des dissensions internes entre Yombe et les autres. Le Ministre des Finances, qui je pense était encore Nkayi Pascal, écrivit une lettre au Chef de l’Etat pour le menacer de saisir le Parlement si jamais il persistait dans son refus de justifier les frais de mission.

C’est ainsi que le reliquat finit par être rendu au Trésor. C’est ce que j’ai entendu en 1963, « in tempore non suspecto ». Les criminels les plus fûtés sont ceux qui savent passer entre les mailles des filets de la justice et non pas nécessairement ceux qui se font prendre.     Par ailleurs, j’ai vu une affirmation (de Awazi Kasele ou de Arthur Kalombo) relative à l’arrivée de Nyembo Shabani à la Banque centrale. Il n’y fut pas nommé par Ngunz mais par Mulumba Lukoji.    Albert Kisonga  De : Awazi Kasele <awazikasele@yahoo.fr> À : Awazi Kasele <awazikasele@yahoo.fr>; « lecridesopprimes@yahoogroupes.fr » <lecridesopprimes@yahoogroupes.fr>; Fweley <afriquenouvelle@bluewin.ch>; Albert Mujanyi <albertmujanyi1752@hotmail.com>; « juchudi@aol.com » <juchudi@aol.com>; Albert ONYEMBO Etchumba <etchumba@gmail.com>; Albert Puati <celestesaintsalut@yahoo.com>; bin shimpangila <fbajani@yahoo.fr>; « uhuruyetu@yahoo.fr » <uhuruyetu@yahoo.fr>; « omersong@yahoo.fr » <omersong@yahoo.fr>; « heritiersdelajustice@yahoo.co.uk » <heritiersdelajustice@yahoo.co.uk>; ching huang <chirha05@yahoo.ca>; hubert mwandu <hubert.mwandu@yahoo.com>; « bandundu.idiofa@yahoo.com » <bandundu.idiofa@yahoo.com>; Comitato Africano Per l’Integrazione <comitato.africano@gmail.com>; « fwelom@cd.afro.who.int » <fwelom@cd.afro.who.int>; INFO APARECO <info.apareco@gmail.com>; ONGENDA Willy Delors <ongenda_wl@yahoo.fr>; Alphonse Nkongolo Mulami <mulami2004@gmail.com>; Norbert X MBU MPUTU <norbertmbu@yahoo.fr>; tharcisse loseke <drtln2004@yahoo.fr>; Me.Marie Thérèse Nlandu <matelese@yahoo.co.uk>; Thomas MBEMBELE <thomasmbembele@gmail.com>; « kcf.katombe@gmail.com » <kcf.katombe@gmail.com>; guy kasongo <guyksng@yahoo.com>; Serge Gontcho <gontchoserge@yahoo.fr>; Bruno Kasonga <bkasmu@gmail.com>; Zadain <zadaink@yahoo.fr>; Gilbert Tshilumba <gilt90@yahoo.fr>; Arthur Kalombo <arthur.kalombo@gmail.com>; yahoo <congo-uni@yahoogroups.com>; yahoo <congocitizen@yahoogroups.ca>; yahoo <hinterland1@yahoogroupes.fr>; yahoo <sous_region_afrique_centrale@groupes.fr>; yahoogroupes <Kivu-Avenir@yahoogroupes.fr> Cc : Roger_Buangi Puati <rpuati@bluewin.ch>; « akisonga2002@yahoo.fr » <akisonga2002@yahoo.fr> Envoyé le : Mercredi 14 août 2013 9h28 Objet :

RE: Suite, La trahison de Joseph Kasavubu ? Sagesse et pondération ! De : Awazi Kasele <awazikasele@yahoo.fr> À : « lecridesopprimes@yahoogroupes.fr » <lecridesopprimes@yahoogroupes.fr>; Fweley <afriquenouvelle@bluewin.ch>; Albert Mujanyi <albertmujanyi1752@hotmail.com>; « juchudi@aol.com » <juchudi@aol.com>; Albert ONYEMBO Etchumba <etchumba@gmail.com>; Albert Puati <celestesaintsalut@yahoo.com>; bin shimpangila <fbajani@yahoo.fr>; « uhuruyetu@yahoo.fr » <uhuruyetu@yahoo.fr>; « omersong@yahoo.fr » <omersong@yahoo.fr>; « heritiersdelajustice@yahoo.co.uk » <heritiersdelajustice@yahoo.co.uk>; ching huang <chirha05@yahoo.ca>; hubert mwandu <hubert.mwandu@yahoo.com>; « bandundu.idiofa@yahoo.com » <bandundu.idiofa@yahoo.com>; Comitato Africano Per l’Integrazione <comitato.africano@gmail.com>; « fwelom@cd.afro.who.int » <fwelom@cd.afro.who.int>; INFO APARECO <info.apareco@gmail.com>; ONGENDA Willy Delors <ongenda_wl@yahoo.fr>; Alphonse Nkongolo Mulami <mulami2004@gmail.com>; Norbert X MBU MPUTU <norbertmbu@yahoo.fr>; tharcisse loseke <drtln2004@yahoo.fr>; Me.Marie Thérèse Nlandu <matelese@yahoo.co.uk>; Thomas MBEMBELE <thomasmbembele@gmail.com>; « kcf.katombe@gmail.com » <kcf.katombe@gmail.com>; guy kasongo <guyksng@yahoo.com>; Serge Gontcho <gontchoserge@yahoo.fr>; Bruno Kasonga <bkasmu@gmail.com>; Zadain <zadaink@yahoo.fr>; Gilbert Tshilumba <gilt90@yahoo.fr>; Arthur Kalombo <arthur.kalombo@gmail.com>; yahoo <congo-uni@yahoogroups.com>; yahoo <congocitizen@yahoogroups.ca>; yahoo <hinterland1@yahoogroupes.fr>; yahoo <sous_region_afrique_centrale@groupes.fr>; yahoogroupes <Kivu-Avenir@yahoogroupes.fr>; Awazi Kasele <awazikasele@yahoo.fr> Cc : Roger_Buangi Puati <rpuati@bluewin.ch>; « akisonga2002@yahoo.fr » <akisonga2002@yahoo.fr> Envoyé le : Mercredi 14 août 2013 9h25 Objet : Suite, La trahison de Joseph Kasavubu ? Sagesse et pondération ! Je viens de lire en dernière minute Roger Puati. En substance,il exhorte tout le monde à ne pas nier les mérites, la valeur dont étaient porteurs à la fois P.E: Lumumba et Joseph Kasavubu.

Il a raison dans la mesure Nzita na Nzita (d’où est parti le scandale)fut le premier à allumer le feu. Comme le signale Roger Puati, on ne peut sans réagir contre l’opprobre jetée sur une personnalité historique quand m^me le hasard voudrait que cette dernière soit de son ethnie.  Roger Puati c’est sur ces mêmes motivations que certains dont Albert Kilonga ( tout en allant dans les extrêmes) sont revenus à la charge pour dire NON aux provocations de Nzita na Nzita (que je ne lis plus du reste en raison de ses insultes à l’égard du héros national, à l’image de Simon Kimbangu qu’est P.E Lumumba).   Tu insultes les parents de l’autre, il faut t’attendre que l’autre insulte tes propres parents tes parents.

Nzita na Nzita devrait savoir (s’inspirant de Roger Puati) que P.E. Lumbunba et Joseph Kasavuvu sont nos parents politiques communs dont l’histoire devrait s’en enorgueillir. Bien entendu, nul n’est parfait en commençant par P.E. Lumumba.

Awazi Kasele ———————————————————- Tatu Arthur Kalombo, Cela va enrichir ma documentation.Je vous abandonne dans votre bonne réflexion. Et, sans pouvoir engager votre aimable personne, j’évolue avec mon propre développement.

Je note aussi ( par extrapolation) en lisant Kisonga, si aujourd’hui, des Présidents Katangais placent leurs frères Katangais à la tête de la Banque centrale , la situation remonte au Président Joseph Kasavubu ayant lui aussi placé Ndele, son frère Mukongo, à la Banque Centrale. Le Président Mobutu gardera Ndele avant de le remplacer par les bangala notamment Jules Sambwa, Bofassa etc. Chaque premier ministre fera de même à l’exemple de Nguz Karl I Bond qui imposera Nyembo Shabani à la direction de cette haute institution financière.

J’ai pu observer, malheureusement, que lorsque nous combattons un mal dans le chef d’une personnalité politique qu’elle soit du pouvoir ou de l’opposition, il y a plus des motivations à caractères ethniques qui prédominent derrière un aspect visible que l’on dénonce.  Cela ne va pas sans risque. En se choisissant le Kivu comme point du déclenchement de l’opération pour renverser le pouvoir en place, ces leaders cas de Roger Lumbala et autres que nous suivons sur Internet sont contraient de composer avec les hommes trouvés place (à l’Est): soldats, officiers et autres collaborateurs civils. Peut-on, par la suite, une fois l’opération réussie, crier au scandale: Ô ces gens de l’Est ! Pierre Mulele, co-président de la rébellion qui porta son nom n’ayant franchi les limites de son Kwili natal, les aurait-il inspiré ? C’est possible car sous l’impulsion respective des Gaston Simialo, Ngbenye Christophe et Olenga c’est tout l’est du pays et une partie du Kasaï qui s’embrasèrent.

Je veux par là soutenir que nos concitoyens de l’Ouest du pays seraient bons et même excellents pour la politique,une révolution du type bureaucratique, ils seraient, par contre,  moins performants pour une lutte armée.

Cela résulterait, apparemment,  de la nature moins téméraire de sa population. Le cas de Bundu Dia Kongo et autre, les Nyele comparés à la myriade de rebellions sévissant depuis des décennies l’est du pays illustrent mes propos.

Je m’en souviens,  j’étais jeune à Bukavu, on désignait nos compatriotes provenant de l’ouest,gestes des doigts fermés dans la bouche comme pour leur signifier : vous êtes bien forts dans les discours. Aussi xénophobes ? Mon parent Kithima bin Ramazani ( paix à son âme) ne cessait de répéter: quand je me fait adjoindre quelqu’un, clamait-il, c’est par la suite que je découvre que celui-ci ( mon collaborateur) est soit Kasaïen, mukongo, muswahili ou mungala. On pouvait l’observer, son cabinet était une mosaïque de toutes les régions du pays, l’ouest du pays était visiblement et  numériquement surreprésenté. Pour un nationaliste, patriote, Kithima Bin Ramazani fut un modèle. Il se laissait plus séduire par la personne elle-même que par l’appartenance de cette dernière à une province d’origine.

Il fut un moment qu’il m’avoua: »Awazi, pour une fois, je me fais violence, je vais engager aussi mes frères ». C’est ainsi qu’il m’engagea au sein de l’administration du Comité Central du MPR suivi, un instant après, par trois jeunes du Maniéma fraîchement sortis de l’Université.

C’était en 1981.Malgré cela on nous pointait du doigt, on chuchotait: « les mieye na kuya » sont entrain de nous envahir.

Le mal congolais est si profond si vieux que nous devons le dénoncer, le combattre, l’extirper de manière globale et globalisante sans considération d’ordre sentimental.

Certes nous  avons en la personne de Joseph Kasavubu l’image d’homme peu agité, non affairiste, mais l’histoire fait de lui un « mangeur des premiers ministres ».Après Lumumba vint Cyrile Adoula puis Moïse Tshombe, et Kimba Evariste. Leur durée de vie était aléatoire selon l’humeur dit-on du Président Joseph Kasavubu lequel  ajoute-on ,ne tolérait que son premier ministre lui vole la vedette. Sur le sujet, e’en garde par devers moi des documents Cela peut paraît discutable mais ce sont des documents que je possède.

Pour prévenir (car mieux vaut prévenir que guérir), nous devons nous rattacher comme un seul homme, gens du même camp soit opposants contre pouvoir sans conditionner son implication par appartenance géopolitique du dirigeant de tel ou tel parti de l’opposition.

Qu’il s’agisse de Martin Fayulu, Kiakwama, Vital Kamerhe,Bemba,Tshisekedi une seule motivation devrait nous animer: la solidarité négative,soit l’objectif de combattre l’adversaire commun 8 Joseph Kabila et son régime)avant de procéder au toilettage  des dirigeants se présentant à nous comme opposants.Je veux dire ne confondons pas l’essentiel (notre lutte contre le régime en place) avec l’accessoire consistant à savoir qui qui est qui et autre sexe des anges dans l’opposition. Homme parfait ? Allez, cher Monsieur, Dame le chercher dans l’Eglise et non sur la scène politique.En ces lieux précis (politique)les « saints » sont ces médiocres parmi les mauvais et les pires. Ce sont ceux-là auxquels on pourrait accorder la note maximale de 6/10 quand la majorité d’entre eux se contenteraient de 0,5  à 2/10 ( Joseph Kabila et son équipe depuis Gizenga, Muzitu et Matata Ponyo: 3,5/10).  Pourquoi mieux vaut prévenir que guérir ? C’est simple. La démocratie étant la direction du pouvoir par une majorité, dans le cas d’espèce soit notre pays, les populations de l’Est demeurant démographiquement supérieures à celles de l’Ouest, le vote (présidentielles) pencherait inévitablement en faveur les candidats de l’est au cas où la xénophobie visant les gens  inciterait ces derniers à coaliser.

Dieu merci, nous n’en sommes pas encore là. Notre souhait c’est de voir des filles et fils dignes du pays dans son ensemble présider au destiné de notre Nation.

Cela ne nous empêche de prévenir ce danger, de dénoncer ce mal dont l’Apareco d’Honoré Ngbanda et ses adeptes s’avèrent des artisans.  Merci Tatu Arthur Kalombo.

Awazi Kasele De : Arthur Kalombo <arthur.kalombo@gmail.com> À : « lecridesopprimes@yahoogroupes.fr » <lecridesopprimes@yahoogroupes.fr>; Fweley <afriquenouvelle@bluewin.ch>; Albert Mujanyi <albertmujanyi1752@hotmail.com>; « juchudi@aol.com » <juchudi@aol.com>; Albert ONYEMBO Etchumba <etchumba@gmail.com>; Albert Puati <celestesaintsalut@yahoo.com>; bin shimpangila <fbajani@yahoo.fr>; « uhuruyetu@yahoo.fr » <uhuruyetu@yahoo.fr>; « omersong@yahoo.fr » <omersong@yahoo.fr>; « heritiersdelajustice@yahoo.co.uk » <heritiersdelajustice@yahoo.co.uk>; ching huang <chirha05@yahoo.ca>; hubert mwandu <hubert.mwandu@yahoo.com>; « bandundu.idiofa@yahoo.com » <bandundu.idiofa@yahoo.com>; Comitato Africano Per l’Integrazione <comitato.africano@gmail.com>; « fwelom@cd.afro.who.int » <fwelom@cd.afro.who.int>; INFO APARECO <info.apareco@gmail.com>; ONGENDA Willy Delors <ongenda_wl@yahoo.fr>; Alphonse Nkongolo Mulami <mulami2004@gmail.com>; Norbert X MBU MPUTU <norbertmbu@yahoo.fr>; tharcisse loseke <drtln2004@yahoo.fr>; Me.Marie Thérèse Nlandu <matelese@yahoo.co.uk>; Thomas MBEMBELE <thomasmbembele@gmail.com>; « kcf.katombe@gmail.com » <kcf.katombe@gmail.com>; guy kasongo <guyksng@yahoo.com>; Serge Gontcho <gontchoserge@yahoo.fr>; Bruno Kasonga <bkasmu@gmail.com>; Zadain <zadaink@yahoo.fr>; Gilbert Tshilumba <gilt90@yahoo.fr Cc : Roger_Buangi Puati <rpuati@bluewin.ch>; « awazikasele@yahoo.fr » <awazikasele@yahoo.fr>; « akisonga2002@yahoo.fr » <akisonga2002@yahoo.fr> Envoyé le : Mercredi 14 août 2013 5h13

Objet :

RE: [lecridesopprimes]

RE: La trahison de Joseph Kasavubu ? Sagesse et pondération ! La destitution de Kasavubu par Mobutu est due a la naivete de Kasavubu. A titre de rappel, dans le film Lumumba lorsque l’ambassadeur americain approche Mobutu pour lui mettre en tete de prendre les affaires en mains, il dit que l’occident avait ete decu par Kasavubu qui n’etait pas un homme de decision. Kasavubu etait connu pour un homme hesitant, sans poigne.

Pour revenir a sa destitution en novembre 1965, une version que j’avais apprise de la part des Bangala proches de Mobutu est que le coup d’Etat etait une mise en scene montee par Mobutu et Kasavubu.

On fait allusion aux elections democratiques remportees haut la main par la CONACO et placant Tchombe a la tete de la coalition qui devait former le gouvernement. La popularite de Tchombe et son soutien par les Belges le placait en bonne place pour gagner les elections presidentielles toutes proches.

C’est ce concours des circonstances qui va donner l’occasion a Mobutu d’agir. Il va voir Kasavubu et le monte contre Tchinbe en lui disant en face que ce Katangais separatiste ne doit pas prendre le pouvoir.

Je ne vous vois pas remporter les elections contre lui. Il est plus fort que vous et toutes les chances sont de son cote. Nous allons monter un faux coup d’Etat ou je vais neutraliser les institutions pendant un temps et mettre au garage tous les politiciens. Apres le temps de trouble, je vous remets le pouvoir et vous continuer a regner.   Kasavubu, sans vision politique reelle, va accepter le deal et la mascarade connue comme l’epopee du 24 Novembre comme nous la vivrons va avoir lieu.

Kasavubu ne reprendra jamais le pouvoir et mourra dans le Mayombe empoisonne par les soins de Mobutu. Le General Masiala mourra aussi pour avoir ete le seul Yombe a avoir ete au secret. On sait que l’helicoptere qui le transportait sera descendu par un autre helicoptere avec mission de l’eliminer.

Kalombo Kabengu     2013/8/13 afriquenouvelle@bluewin.ch <afriquenouvelle@bluewin.ch> M. Albert Kisonga ne dit pas que Mobutu était d’abord proche de Lumumba qui avait fait de lui son représentant à Bruxelles. Il ne dit pas non plus que Mobutu s’était d’abord retourné contre Lumumba (assassinat) avant de porter son coup contre Kasa-Vubu. Il ne dit pas non plus que Mobutu avait été recruté par la CIA depuis la Belgique où il étudiait. Si Kasa-Vubu travaillait pour la haute finance internationale, comme M. Albert Kisonga l’affirme, pour quelle raison a t-il été destitué par Mobutu ? Qui donc falsifie l’histoire volontairement ? Pour quelle raison M. M. Albert Kisonga ne nous parle-t-il pas de son expérience de rédacteur en chef lorsqu’il était proche d’Anicet Kashamura (CEREA) et Cie ? Peut-être que les Congolais apprendront un peu plus sur lui et sur son œuvre.

Kasa-Vubu et Lumumba sont deux personnalités qui ont fait l’histoire du Congo et que nous devons respecter. Ils n’ont pas trahi le Congo comme Mobutu l’a fait en se mettant au service des puissances étrangères et comme d’autres le font aujourd’hui sous nos yeux. Pour être un vrai histoire, il faut être neutre, M. M. Albert Kisonga ne l’est pas dans son papier ci-dessous.

Dommage ! Fweley Diangitukwa http://www.fweley.wordpress.com/ —-Message d’origine—- De: mail

To:rpuati%40bluewin.ch Date: 14.08.2013 00:29 À: <mail

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To:congocitizen%40yahoogroups.ca> Objet: [lecridesopprimes]

RE: La trahison de Joseph Kasavubu ? Sagesse et pondération ! M. Albert Kisonga Mazakala invente des choses sans avoir vraiment pris le temps de me lire. Dire « flétrissant le discours de Patrice Lumumba » est tout simplement malhonnête. Il suffit de se donner la peine de lire mon billet du 30 juin dernier pour s’apercevoir que M. Kisonga a pour objectif d’enterrer encore plus Kasa-Vubu et contribuer à renforcer la falsification de l’histoire qui veut que Lumumba, dont je loue le courage et l’audace, serait le seul Père de l’indépendance. Personne ne doit être à ses côtés. C’est un péché de lèse-majesté. Kasa-Vubu n’a jamais existé pour la simple raison que lui est mort dans des conditions moins tragiques que Lumumba.

J’aimerais rassurer M. Kisonga Mazakala, jamais je n’accepterai (avec d’autres) qu’on continue à ignorer la lutte de Kasa-Vubu et les emprisonnements successifs dont il a été l’objet pour l’indépendance du Congo.

Personne ne nous fera taire, car nous sommes un grand peuple avec une histoire de résistance pluriséculaire, alors que vivant sur le littoral et exposé à tous les assauts extérieurs, notre peuple a su protéger son royaume pendant plus de 4 siècles d’invasion (Kimpa Vita, Ne Vunda Nsaku etc. et plus tard Kimbangu). Ce terrorisme intellectuel et cette escroquerie historique sont de mauvais aloi. Tricher avec l’histoire en affirmant une contre-vérité grotesque selon laquelle le Président de la République, M. Kasa-Vubu, devait soumettre son discours à la lecture de son Premier Ministre n’est rien d’autre que de la malhonnêteté intellectuelle qui saute aux yeux de toute personne intelligente. Contrairement à ce qu’avance M. Kisonga, je n’ai jamais parlé du discours du Président Kasa-Vubu dans mon texte, quand bien même je le trouve sage, diplomatique et mesuré et que j’en suis fier.

Je comprends que M. Kisonga n’accepte pas que ceux d’entre nous qui n’ont connu que la dictature de Mobutu soient éclairés et connaissent toute l’histoire du Congo et non pas qu’un petit bout. Non M.

Kisonga, c’est terminé ! Pourquoi devrais rabaisser le fils de Tolenga pour élever le premier Président du Congo ? C’est ridicule ! Pour ma part, je continue à dire que Lumumba, personnage historique, tout comme Kasa-Vubu, n’est pas la propriété privée d’un clan. Ce ne sont que les petits dictateurs et terroristes intellectuels qui pensent que Lumumba en tant que personnage historique ne mérite que des éloges, et quiconque émettrait la moindre critique contre une action de Lumumba doit être cloué au pilori. Je le répète ici: Lumumba a commis une faute grave contre les institutions de la République et a piégé le Président de la République en intervenant pour prononcer un 3ème discours non prévu à la suite de ceux du Roi Baudoin et du Président de la République, Joseph Kasa-Vubu. Quelle que soit la raison, cet acte a été lourd des conséquences dans les dissensions qui avaient été observées au sommet de l’Etat. Aucun ayatollah, aucun manipulateur de l’histoire ne me persuadera du contraire. Le 30 juin, il y a eu du désordre du côté congolais par le caractère imprévisible de Lumumba. Mobutu souligne ce trait de caractère dans le film de Thierry Michel intitulé Mobutu roi du Zaïre. Vous allez vous habituer à l’entendre, parce que non seulement notre peuple a le droit de savoir, mais d’en tirer les leçons pour son avenir.

Kasa-Vubu n’a jamais « été retourné par la haute finance à la Table Ronde » pour devenir un conspirateur contre la nation, comme l’écrit pour sa propre honte M. Kisonga. Si tel avait été le cas, Mobutu n’aurait jamais accédé au pouvoir le 24 novembre 1965. Il y a un principe connu dans ce genre de situation: on ne débarque pas un « client » tant qu’il laisse les parrains s’enrichir. Même leurs faiblesses ne leur coûtent rien.

Regarder les 32 ans de Mobutu et les 12 ans de « Joseph ». On élimine celui qui empêche de se servir à pleines mains.

C’est le cas de Kasa-Vubu qui n’était pas un homme d’argent (qui rendait au trésor le reliquat de ses frais de mission à l’étranger. C’est aussi le cas de Laurent-Désiré Kabila qui n’a plus voulu honorer ses engagements envers ses mentors. Non, M. Kisonga, vous ne connaissiez pas Kasa-Vubu et je ne vous laisserai pas dire des bêtises du gen

RE: « il est parti avec la caisse de l’Abako. » Il faudra que vous prouviez ce que vous dites, parce que vous basculez dans la méchanceté gratuite et surtout la diffamation qui tombe sous le coup de la loi. Kasa-Vubu n’a jamais fait de la prison pour un autre motif que politique à l’époque coloniale, et son mouvement l’Abako a été décisif dans la lutte pour l’obtention de l’indépendance. Il faut que les Congolais qui ne le savent pas l’apprennent. Le verbe haut ne nous a mené nulle part. Notre pays est parmi les derniers du monde, alors qu’il possède des grands braillards.

Allons-nous continuer dans la voie de la parlotte véhémente ? C’est stérile ! Des peuples moins bavards et plus réfléchis s’en sortent mieux que nous qui savons bien parler. Même en Afrique nous sommes devenus ridicules malgré nos beaux discours.

Il y en a pléthore sur internet. Mais nous sommes décidément, fondamentalement et misérablement bon dernier.

Changeons d’approche, moins tape-à-l’oeil mais plus payante.

Sans rancune.

Paix chez vous.

R. Puati —-Message d’origine—- De: mail

To:awazikasele%40yahoo.fr Date: 13.08.2013 20:27 À: « mail

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To:congocitizen%40yahoogroups.ca> Objet: [lecridesopprimes] La trahison de Joseph Kasavubu Merci cher Kisonga Albert Nzita croyait par la désinformation assombrir l’image hautement vénérée de feu Patrice Emery Lumumba allant jusqu’à oublier que la vérité est têtue.

Parcourez le monde entier, pas une seule rue ne porte le nom de Joseph Kasavubu. Par contre, juste à côté, au Maroc à Rabat, vous en trouverez une. La Russie l’a honoré à travers une Université portant son nom.

Chercher à rabaisser Patrice Lumumba au profit de Joseph Kasavubu c’est s’adonner à une tâche vouée d’avance à l’échec, condamnée par le bon sens, ridicule au niveau de la connaissance universelle et différentes versions historiques disponibles.

Avec mes remerciements réitérés,

Awazi Kasele

De : kisonga alber <mail

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To:Avenir%40yahoogroupes.fr>; Amisi Soumialot <mail

To:amisisoum%40hotmail.com>; Didier de Lannoy <mail

To:delannoydidier%40gmail.com> Envoyé le : Mardi 13 août 2013 19h35 Objet : [KIVU-AVENIR] La trahison de Joseph Kasavubu Je viens de prendre connaissance sur ma page « spams » d’un long débat ayant opposé certains internautes autour des personnes de Lumumba et Kasavubu. M. Nzita, ethno-nationaliste yombe de tout premier plan, déjà très largement impliqué, à son habitude, dans le débat concerné, en a remis une couche dans un autre article spécialement consacré à l’armée congolaise.

Patrice Lumumba est accusé de n’avoir pas nommé le « lieutenant major Kokolo » (grade qui aurait existé dans la région d’origine de M. Nzita) et Jacques Pwati, seuls officiers congolais au 30 juin 1960, d’après lui. Kokolo et Pwati, faut-il le souligner, furent yombe comme Nzita. Il sied de dire, en passant, que M. Nzita prétend mener le combat contre la falsification de l’histoire qui serait, selon lui, le fait des lumumbistes.  Or, il est clair que M. Nzita, qui dit que Kokolo était « lieutenant major » dans la Force publique ment pour se faire plaisir ou alors ne sait pas de quoi il parle. Pour quelqu’un qui prétend être scientifique et combattre la falsification de l’histoire, voilà qu’il est pris à son propre jeu de falsificateur patenté. En effet, les grades d’officiers dans la Force Publique étaient les suivants : Sous/Lieutenant Lieutenant Capitaine Capitaine-Commandant Major Lieutenant-Colonel Colonel Général-Major Lieutenant Général.  Par ailleurs, M. Puati Mbuangi Makebo Roger, lui aussi yombe, commente la cérémonie du 30 juin 1960 au Palais de la Nation en flétrissant le discours de Patrice Lumumba, « non prévu par le protocole » et, à contrario, en faisant l’éloge de l’allocution de Joseph Kasavubu.

La répétition étant la meilleure des sciences, qu’il me soit permis de rappeler que lors de l’enquête du parlement belge sur l’assassinat de Lumumba, il fut révélé, dans les archives de M. Leroy, ancien gouverneur de la province orientale sous la colonie, que le Roi Baudouin lui avait personnellement demandé d’éliminer physiquement le leader congolais en septembre…..1959. Ceux qui pensent, peut être de bonne foi, que c’est son discours du 30 juin qui valut la mort, sont à côté de la plaque.

Dans les échanges entre internautes, il y a d’un côté MM. Nzita et Puati Mbuangi, yombe, qui défendent Kasavubu, yombe, contre Madame Liliane Kongolo, MM.

Lokongo et Manyongo Selemani, et même un professeur nigérian qui aurait défendu Lumumba (je n’ai pas eu accès à son écrit) dont pas un seul n’est de la tribu de Patrice Lumumba.

Je me fais le plaisir d’afficher l’analyse publiée en 1967 par Nkanza Ndolumingu, le mathématicien ne-Kongo qui, hélas, a déjà quitté la terre des hommes et du juriste belge Didier de Lannoy, à l’époque chercheur à l’Ires au Congo.

Je constate, pour ma part, une fois de plus que pour défendre leur frère tribal Kasavubu, ses partisans n’hésitent pas à vouloir déformer la vérité. Or, celle-ci est toute simple : en vertu de ses prérogatives constitutionnelles, le discours du 30 juin devait être rédigé par le gouvernement. M. Kasavubu sollicita auprès du Premier ministre le privilège de lui laisser en concevoir la mouture qu’il lui soumettrait par la suite. Joseph Kasavubu ne remplit pas sa promesse, au point qu’une vive tension naquit avant la cérémonie, le gouvernement n’ayant pas toujours reçu le texte que devait prononcer le Chef de l’Etat. Il faillit de peu que la cérémonie du 30 juin ne fusse post-posée. Quand le gouvernement reçut enfin, in extremis, le texte rédigé par Kasavubu et que ce dernier devait prononcer, le Premier ministre comprit être en présence d’une conspiration. Seulement les conspirateurs étaient des amateurs, car ils oubliaient que le Président de la Chambre des députés qui présidait la cérémonie et accordait la parole, M. Joseph Kasongo, était du MNC et que les Congolais ne pouvaient pas laisser faire une véritable escroquerie institutionnelle le jour même de la naissance du Congo indépendant.  En un mot comme en mille, Kasavubu, retourné par la haute finance déjà à la Table ronde, était devenu le levier principal de la conspiration contre la nation congolaise. Rappelons qu’à la dite Table ronde, il disparut tout simplement (avec la caisse du parti, d’après les autres membres de la délégation de l’Abako). Quel homme honnête, ce président qui permet de garder par devers soi les fonds du parti et qui disparaît avec ! On sait maintenant qu’il s’était rendu à Paris et à Washington, où les termes de la conspiration non seulement contre le gouvernement légitime furent posés, mais encore l’escroquerie financière dont la Banque centrale du Congo allait être victime, grâce à un stratagème bien sûr monté par les colonialistes via un autre frère de tribu du Chef de l’Etat congolais.  M. Kasavubu fut non seulement un homme malhonnête mais encore un apprenti-dictateur qui, comme certains serpents, meurent de leur propre venin. Dans la conspiration au service du néo-colonialisme, il eut un compère du nom de Joseph Mobutu, le bras armé de la dite conspiration. L’entente entre les deux compères fut si forte que Kasavubu prit une ordonnance nommant Mobutu Lieutenant général. Mais dans la commission du crime, il est rare que la complicité aille jusqu’au bout, car s’ils font mine de se faire confiance, les conspirateurs gardent chacun une lame aiguisée à portée de main.

Ainsi, M.

Kasavubu, qui s’affublait déjà d’une tenue militaire au grade de Lieutenant-général, rendit Mobutu suspicieux lorsqu’il tenta par tous les moyens de placer un Yombe, Vital Muanda, comme Ministre de la Défense. A lire ce que M.

Nzita nous livre comme réflexion, on aurait donc eu une architecture de la défense nationale qui aurait Kasavubu, commandant suprême, Moanda, Ministre de la Défense, Kokolo et Pwati en charge de l’Etat Major, sans oublier Gilbert Pongo, également yombe, responsable du renseignement militaire.  Pauvre Kasavubu ! Est-ce l’envie d’enrichissement qui le perdit ou la jalousie face à la fulgurante ascension de Lumumba ? L’histoire a déjà rendu son verdict. En 1965 à Accra où, en compagnie d’Evariste Kimba, il rencontra Christophe Gbenye et Thomas Kanza chez le Président Nkrumah, il fondit en larmes en disant avoir été trompé pour faire assassiner Lumumba. On connait la suite : il fut destitué par l’arme dont il avait lui-même usé à trois reprises, le putsch, contre le gouvernement et deux fois contre le parlement, et rélegué dans son village où il mourut dans la pauvreté, l’autre complice avec lequel il pilla les fonds de la Banque centrale ayant pris la tangente avec la cagnotte détournée.  Patrice Lumumba, dont l’image symbolise la fierté du Noir, l’amour de son peuple, la lutte pour la liberté et la fidélité à son peuple appartient au patrimoine de l’humanité. Il est bien le « Luwe Lifatale Besongo » (un rocher invulnérable à tous les coups de flèches) dont parle M.

Lokongo.

Les Congolais sont fiers de leur héros national.  Albert Kisonga Mazakala        __._,_.___ Répondre à expéditeur | Répondre à groupe | Nouvelle discussion Activités récentes: Nouveaux membres 1 Aller sur votre groupe REGLEMENT INTERIEUR DU FORUM kivu-avenir forum est une plate-forme d’échanges,de partage d’analyses sur divers sujets de la vie politique, économique et socioculturelle touchant particulièrement le KIVU et la République du Congo Kin en général.

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On Fri, 16/8/13, Tony Busselen <tony.busselen@GMAIL.COM> wrote:

Subject:

RE: (A M. Tony Brusselen)

RE: DEPUTE DE GOMA CONDAMNE PAR LE REGIME DICTATORIAL EN RD CONGO

To: CONGOKIN-TRIBUNE@CONGOKINGROUPS.COM Date: Friday, 16 August, 2013, 12:52 devant la CSJ l’on a écouté le texte complet de l’intervention de Muhndo.

Maintenant il n’y a qu’un journliste et les membres de la famille et du parti de Mr. Muhindo qui ont écouté et jugé comme hallucinant l 2013/8/16 Kiantede Nzogu <kiantede_p_nzogu@yahoo.com> Cher Monsieur Brusselen, Je vous envois ci-dessous certaines coordonnées à Goma et le contenu des propos du député de Goma condamné récemment – et injustment selon nous. Ces propos sont rapportés par des personnes qui sont sur place.

Bonne lecture ! Nzogu bin Kyantede P R CONGO PEACE NETWORK CPN E-mail: info.cpnetwork@gmail.com, http://www.congopeacenetwork.org Tel: +243 994349415,       +243 821174022 Bureau de Goma « Congo Peace Network est une organisation qui œuvre pour la promotion de la justice, des droits humains et de la paix ».

DECLARATION N°004/CPN/COORD/13 CONGO PEACE NETWORK SOUTIEN ET DEFEND LE DROIT A LA LIBERTE D’EXPRESSION DE L’HONORABLE NZANGI BUTONGO L’honorable Nzangi Butongo, est l’élu de la ville de Goma pendant les échéances électorales de 2011. Il a été arrêté par les services de sécurité lors de sa sortie des installations de la RADIO KIVU ONE où il venait de participer à un débat dans le cadre de l’émission “Perspective d’avenir” de cette entreprise de communication.

1.

Contexte du débat Le dimanche 11 Août 2013, l’honorable Nzangi été invité sur le plateau de la Radio Kivu One/KIVU1 avec  un représentant de l’opposition, un analyste et deux membres du Bureau de la Coordination Provinciale de la Société Civile dans le cadre d’une émission « Perspective d’Avenir » animée par Monsieur Alain CHUMA, journaliste. Le débat a porté sur l’ultimatum d’une semaine de la Société Civile du Nord-Kivu à la Brigade d’Intervention des Nations Unies de lancer les opérations contre les groupes armés dont le M23 consécutivement à son communiqué du 31 Août 2013 d’instaurer une zone de sécurité à Goma et à Sake, un rayon contrôlé et sécurisé par la police nationale congolaise et les FARDC.

2.     Résumé du débat 1)    Les propos de l’honorable Nzangi : Ø La Société Civile est affaiblie et discréditée  du fait qu’elle n’a pas agit après l’ultimatum. Elle est même divisée étant donné que ses membres se contredisent dans leurs différentes déclarations.

Ø La Société civile ne devait pas s’attaquer à la MONUSCO et devait plutôt s’adresser  au Gouvernement et au Chef de l’Etat qui est le commandant Suprême des Forces Armées de la République.

Ø Le Chef de l’Etat est le Commandant Suprême des forces armées. Aucune action militaire ne peut être menée ou arrêtée sans ses ordres sur l’ensemble du territoire national.

Ø Au sein de la MONUSCO, il y a des hommes. Ils peuvent commettre des erreurs. Les propos de Monsieur Queval, Chef de Bureau sont inacceptables. La MONUSCO est dans notre pays sur invitation du Gouvernement, qui représente le peuple congolais. S’il dit que la MONUSCO n’est pas partenaire du peuple congolais, nous pouvons demander son départ.

Ø Les FARDC sont entrain de monter en puissance. Nous avons été sur la ligne de front et nous avons vu que l’armée a récupéré des rebelles des espaces importants. Vu aussi le nombre des cadavres des rebelles non enterrés, c’est-à-dire que l’armée fait son travail. Il y a changement de rapports de force car le Rwanda a peur et doit réfléchir deux fois.

Ø Je demande à la société civile que nous devons travailler ensemble pour éduquer et mobiliser la population.

2)    Les propos de l’analyste : Ø Après la déclaration de la société civile donnant un ultimatum à la Brigade des Nations Unies, j’ai été voir le Président de la Société Civile pour lui dire qu’il a mal choisi la cible et que son ultimatum devrait être adressé au Gouvernement et au Chef de l’Etat.

Ø La société civile est discréditée car la population attendait son mot d’ordre pour passer aux actions de grande envergure.

3)    Les propos de l’opposant : Ø La société civile est faible et divisée. Au sein même de la société civile, il y a un groupe proche du pouvoir et un groupe proche de l’opposition. Certains membres se servent de la société civile se servent un tremplin pour avoir des post politiques. Ils sont manipulés par des personnalités politiques. C’est pourquoi, nous devons travailler ensemble pour sensibiliser la population et agir ensemble pour exercer la pression sur autorités.

4)    Les propos des membres de la société civile : Ø Voilà nous avons changé de cible en nous adressant au Président de la République et aux députés que nous avons élus comme l’honorable Nzangi.

Ø Nous récusons la Déclaration du 24 Novembre 2012 de la CIRGL servant de sous bassement au dialogue de Kampala et sécurisation de l’aéroport par une brigade hybride composée d’une compagnie M23, FARDC et Force Neutre.

Ø La MONUSCO est ici sur invitation du Gouvernement congolais qui était en difficulté. Si Monsieur Queval, le chef du Bureau de la MONUSCO à Goma déclare qu’ils ne sont partenaires de la Société civile et du peuple congolais ; nous pouvons demander qu’ils partent chez eux.

Ø La société civile est entrain de travailler sur les stratégies pour exercer la pression sur les autorités et la Brigade des Nation Unies parmi lesquelles, il y a la déclaration de la journée ville morte le mardi 13 Août 2013.

3.     Au regard de tout ce qui précède, Congo Peace Network : Ø Considère que Monsieur Nzangi Butondo en sa qualité de député National a le droit de se prononcer sur la situation du pays et faire des observations au Gouvernement par rapport aux attentes de la population congolaise.

Ø Considère la condamnation de l’honorable Nzangi Butondo par la Cour Suprême de Justice comme une atteinte grave au droit à la liberté d’expression et surtout à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme précisément à son article 19 qui stipule que « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit »  et à l’article 22  de la Constitution de la République Démocratique du Congo  qui stipule que « Toute Personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parabole, l’écrit et l’image, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et de bonnes mœurs ».

Ø Considère que les propos de l’honorable Nzangi Butondo sur la Radio Kivu One  selon les quels le Président de la République devrait être la cible des actions de la Société Civile car c’est lui le Commandant Suprême de l’armé et de la police et qu’aucune action militaire ne peut être entreprise sur le territoire national sans ses ordres, ne peuvent pas être constitutifs des faits d’outrage au Chef de l’Etat car la Constitution de la République  à son article 84 dispose que « Le Président de la République est le commandant suprême des Forces armées » et l’article 86 dispose que « Le Président de la République déclare la guerre par ordonnance délibérée en Conseil des Ministres après avis du Conseil Supérieur de la Défense et autorisation  de l’Assemblée Nationale et du Sénat, conformément à l’article 143 de la présente Constitution ».

4.     Par Conséquent : Ø Congo Peace Network dénonce sans ambages l’arrêt de la Cour Suprême de Justice condamnant l’Honorable Nzangi Butondo et qui porte atteinte au droit  à la liberté d’expression en République Démocratique du Congo.

Ø Congo Peace Network considère l’Honorable Nzangi Butondo comme un prisonnier d’opinion et demande sa libération pure et simple et rappel qu’en vertu de l’article 150 de la Constitution « Le pouvoir judiciaire est le garant des libertés individuelles et des droits fondamentaux des citoyens.

Ø Congo Peace Network demande la réforme du système judiciaire congolais en général et de la Cour Suprême de Justice conformément à la Constitution qui prévoit la subdivision de la Cour Suprême en Cour Constitutionnelle, en Cour de Cassation et en Conseil d’Etat.

Ø Congo Peace Network demande la révision de l’article 82 de la Constitution qui dispose que « Le Président de la République nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, par ordonnance, les magistrats du siège et du parquet sur proposition  du Conseil Supérieur de la magistrature », pour transférer le pouvoir de nomination des magistrats aux deux chambres après débat et délibération en plénière sur désignation du Président de la République. Le Président de la République Peut conserver le pouvoir de révocation des magistrats après avis obligatoire du Conseil Supérieur de la magistrature pour garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire à l’égard du pouvoir exécutif.

Fait à Goma, le 15 Août 2013 Pour Congo Peace Network Papy Kamuko Patrick Mulemeri Chargé d’accès à la Justice, Coordonateur et  des droits de l’homme.

From: Tony Busselen <tony.busselen@GMAIL.COM>

To: CONGOKIN-TRIBUNE@CONGOKINGROUPS.COM

Sent: Friday, August 16, 2013 4:45 PM

Subject:

RE: DEPUTE DU PARTI DE PIERRE LUMBI ( En reaction a Nzogu et Kadari) Chers amis, est-ce que le texte complet et textuel du message de Muhindo à la radio est disponible quelque part ? Cela pourrait bcp aider.

je ne le trouve nullepart.

merci bcp, Tony Busselen 2013/8/16 Pierre Sula <psula@live.com> Cher Cadet Nzogu: Tout en vous remerciant  du feedback, je vous  reproche fraternellement de n’avoir pas partage avec votre aine,que je suis, le contenu  du message radiophonique de ce fameux depute. Acha choyo ! Choyo ni kitu kibaya saaana.

Dans ce message, je tiens aussi a remercier Mwalimu  Kadari  qui, dans le but de nous partager, nous a livre le texte du message  en question. Apres la lecture du message, je ne crois pas que mon opinion ait change.

Toutefois, je crois que nous avons des convergences de vue sur l’essentiel: agir intelligemment  pour dejouer les manoeuvres de ceux qui cherchent a mettre  fin  a  l’existence de notre chere nation. Comme je l’ai dit a Nzita, « Bakozela trop » ! Le Congo de Lumumba va survivre les difficultes actuelles.

Revenons sur le sujet et voici mes precisions: 1.      Je condamne la  justice  expeditive , trop severe rendue  pour satisfaire la demande de decideurs politique. Cette condamnation a trois ans d’emprisonment est une preuve de la persistance  des faiblesses dans le system judiciaire  aussi bien que dans  le leadership politiques.

2.      J’estime que les congolais doivent s’abstenir de tous discours incendiaires  ou demarches extremistes tendant a forcer l’ONU d’abandonner la RDC ou a  destabiliser davantage les insitutions naissantes de celle-ci.  Reflechissons sur les extrait du discours de notre depute: “La Société Civile est affaiblie et discréditée  du fait qu’elle n’a pas agit après l’ultimatum. Elle est même divisée étant donné que ses membres se contredisent dans leurs différentes déclarations » Dans sa declaration le depute suggeste aussi que la Societe civile devrait plutôt s’addresser  au president qui decide ou arrete les operations militaires.

Quelle était le type d’action que ce depute voulait ? La societe Civile devrait-elle adresser un  ultimatum a Kabila ? ? ? ? Rappelons-nous  que le depute n’était pas en reunion restreinte  avec la Societe Civile ou avec les membres du gouvernement. Il s’addressait au peuple qui l’avait elu par la radio.

Certes, il disait ce que les gomatraciens voulaient entendre ; mais une telle  exploitation des basse passions du peuple est tres dangereuse dans la situation actuelle et pourrait se traduire par une plus grande destabilisation du pays.

Thanks, Vile.

Date: Thu, 15 Aug 2013 10:30:42 -0700 From: kiantede_p_nzogu@YAHOO.COM

Subject: (Mkubwa Pierre Sula aka Vile Linda) DEPUTE DU PARTI DE PIERRE LUMBI ( En reaction a Nzogu)

To: CONGOKIN-TRIBUNE@CONGOKINGROUPS.COM Mukubwa Pierre (Grand-frère Pierre), Jambo na matakio mema kule kwako na kwa wakwako wote, heshima na salamu za undugu ! (Salut, meilleurs voeux pour vous et pour les vôtres, respect et salutations fraternelles) ! Permettez-moi de ne pas partager votre analyse qui approuve et essaye de justifier cette condamnation du député MSR Muhindo Nzangi Butondo.

Je le fais en ayant entendu ses propos sur une cassette, et en ayant parlé longuement avec plusieurs habitantes et habitants de Goma, dont il est le député. Ces personnes  désapprouvent TOTALEMENT la manière dont ce député est traité. Elles le font en invoquant notamment la manière « douce » dont les gens de la mouvance CNDP, M23 sont toujours épargnés et caressés dans le sens du poil. Ce consta est celui d’une  politique de deux poids mesures en faveur des kagamistes, dont Joseph Kabila et son régime seraient complices.

Comparer les propos de ce député à un éventuel Américain qui soutiendrait Al-Qaeda est aussi illogique, car si l’équivalent de Al-Qaeda est le M23 en RD Congo, ce député est celui plutôt qui a rappelé qu’il faut combattre les terroristes du M23, et non se prosterner devant leurs actes criminels et leurs revendications ethnicistes, servant des intérêts étrangers (rwandais et ougandais), brisant pour des décennies la solidarité nationale et l’esprit pan-africain, présentant des Africains l’image de sauvages tant prisée des racistes de tous poils ! Que cette arrestation brutale, irrespectueuse de toute garantie de procédure, et cette condamnation ne respectant aucune règle d’équité, aient lieu en ce moment où le régime prêche la « cohésion nationale » face aux terroristes du M23, cela ne fait que rendre Joseph Kabila et ses collaborateurs plus suspects d’être de mèche avec le M23. En effet, comme le note si pertinemment Guy de Boeck dans sa dernière revue de presse « Comment, en effet, participer à des concertatios sur la guerre de l’Est s’il est interdit d’exprimer sa pensée à ce sujet ?. » L’unique motif « rationnel » de cet acte serait , peut-être, de la part du régime de donner un gage de soutien à la MONUSCO, qui est attaquée par l’exaspération populatire à Goma (Et   j’essaye de dire à nos soeurs et frères là-bas que la situaion serait pire sans cette MONUSCO – et cela sur tous le splans (invasion étrangère, mauvaise gouvernance et violations des droits par le sioldats et dirigeants Congolais, etc.) En résumé, la condamnation du député Muhindo Nzinga Butondo est une faute politique de plus du régime de Joseph Kabila.

Elle vient après une accumulation de fautes et de crimes durant ces 12 ans de « règne » chaotique de Jopseh Kbaila. Elle donne de Joseph Kabila une image à la Mobutu: celle d’un tyran sans vision et sans souci de l’intérêt général de la nation qu’il  conduit on ne sait où (à une balkanisation programmée… notamment via une nouvelle sécession du Katanga – que nous devrons nous préparer à combattre via un isolement d’éventuels aventuriers sécessionnistes via la Zambie, l’Angola et la Tanzanie) ! Je suis sûr que Simon Kimbangu et Patrice Lumumba et tant d’autres n’ont pas souffert et ne sopas morts pour rien: le peuple congolais auquel ils ont légué des semences de dignité et de persévérance dans le combat pour se mettre devant et aller de l’avant dans l’unité, saura garder cette voie de l’unité dans notre quête historique de dignité ! Votre cadet: Pascal Nzogu bin Kyantede From: Pierre Sula <psula@LIVE.COM>

To: CONGOKIN-TRIBUNE@CONGOKINGROUPS.COM

Sent: Thursday, August 15, 2013 3:25 PM

Subject: A PROPOS DE LA CONDAMNATION D’UN DEPUTE DU PARTI DE PIERRE LUMBI ( En reaction a Nzogu) Cher Cadet  Nzogu: Certes, une  justice  expeditive , trop severe  pour satisfaire la demande de decideurs politiques ne peut mener qu’a  un discredit  de la nation. Tel est ce cas que nous vivons.  Cependant, n’oublions pas que la situation au Nord-Kivu est explosive. Le pouvoir en place ainsi que l’ONU y sont discredites. Une mitunerie allait meme eclater quand l’armee etait en offensive contre le M23. Un ultimatum avait ete  annonce par la Societe civile pour chasser l’ONU. Ce n’etait donc pas le moment  pour cet  ecervele de « depute »  de chauffer  a blanc les esprits  au lieu d’appeller la population a la vigilance et au calme.

Reflechissons pour les consequence qu’aurait eues  des troubles interethniques,  une mutinerie ou un soulevement de la population a Goma contre l’ONU. Cela permettrait a Museveni de prouver a la communaute Internationale que les revendications du M23 sont  legitimes, que le peuple congolais ne merite pas l’aide de la communaute internationale et que  le Congo devrait etre abandonne a sort comme le fut la Somalie.

Je suis aux USA. Et je ne vois pas comment un congressman irait faire la campagne d’AlQuaeda sans se faire corriger. Mais  là où le bât  blesse et que nous sommes passes d’une extreme a une autre. Certes, la  sanction peut etre justifiée ma la durée est  très sévère; Et cela, une fois de plus, denote la faiblesse du pouvoir en place qui agit toujour en adoptant les extremes.

Soyons calme !  Un recourt peut etre introduit et cette  sanction tres severe  sera certainement   revue. Reflechissons d’abord sur cette veritable bombe a retardement acceptee par Kabila, qu’est la concertation nationale pilotee par Kengo et  Sassou  et que rejoindra certainement le grand reactionnaire Tshishi. Quelle messe noire pour la nation congolaise ! ! ! ! Vile Vile Date: Wed, 14 Aug 2013 16:01:14 -0700 From: kiantede_p_nzogu@YAHOO.COM

Subject: CONDAMNATION D’UN DEPUTE DU PARTI DE PIERRE LUMBI, APRES LA CONDAMNATION DE SON BEAU-FLIS: CELA EXPLIQUE-T-IL CELA ? ? ?

RE: RDC: le MSR suspend sa participation à la Majorité présidentielle

To: CONGOKIN-TRIBUNE@CONGOKINGROUPS.COM Le député Muhindo Nzangi Butondo, élu de Goma qui a défendu ses électeurs qui vivent dans une insécurité permanente et qui vient de se voir embastillé, hier, par la soi-disant Cour suprême de justice (ou plutôt d’injustice) à 3 ans de prison ferme (voilà comment s’annoncent les « concertations » !), est membre du MSR, parti dont le chef est Pierre Lumbi Okongo.

Ce dernier (Pierre Lumbi Okongo) est encore, officiellement du moins, le Conseiller spécial du président Joseph Kabila en matière de sécurité.

J’écris « officiellement du moins », car cet homme politique RD Congolais serait aux soins à l’étranger, selon diverses sources, dont certaines parlent de son empoisonnement, suite à des querelles entre prédateurs du Katanga et du Maniema, les deux provinces-piliers de la kabilie.

Le départ en soins à l’étranger de M.

Pierre Lumbi Okongo, ingénieur formé en France (à Grenoble, dans le département montagneux de l’Isère, comme l’abbé Malu Malu en science politique) et pionnier des ONG s (avec « Solidarité paysanne ») au Sud-Kivu (province d’origine de sa mère, une « Munyamulenge », son père étant originaire du Maniema), est intervenu après l’arrestation à Kinshasa, en janvier 2013, de son beau-fils (mari de la fille de Pierre Lumbi), médecin urgentiste en Belgique, au motif de complot visant à un coup d’état ou à l’assassinat du président (avec des machettes et un vieux fusil trouvés dans sa chambre d’hôtel: les kabilistes sont pires que les anciens adeptes de Joseph – ah !- Dougatchvili dit Staline, dans les montages des « coups montés et manqués » selon la terminologie de leurs prédécesseurs et inspirateurs mobutistes !).

Cela explique-t-il cela ? Toujours est-il que nous devons rappeler à nos sœurs et frères du MSR l’adage bien connu qui dit qu’IL FAUT SE MUNIR D’UNE TRES LONGUE FOURCHETTE LORSQU’ON ACCEPTE DE DINER AVEC LE DIABLE » (ce qu’est Joseph Kabila, vu son bilan en matière de violations continues et massives des droits fondamentaux en RD Congo) ! Cet adage est aussi à rappeler à ces nombreux « perdiemistes » qui se précipitent vers les agapes des soi-disant « concertations nationales » kabiliennes ! J’ose espérer que nos compatriotes de Goma vont se mobiliser pour que leur jeune et courageux élu ne pourrisse pas dans une de ces prisons congolaises où le régime tue à petit feu ses « pensionnaires », qui sont en fait les otages personnels de Joseph Kabila (cfr Diomi, Chalupa, Kuthino, Yangambi, Kikunda et tant d’autres prisonniers politiques) ! Courage à nous tous pour débarrasser notre pays de cette dictature qui est d’autant plus inacceptable que le précédent de Joseph Mobutu ne devait plus permettre que nous retombions dans un tel type d’infamie ! Vraiment, la patrie de Simon Kimbangu et de Patrice Lumumba, connaît un acharnement particulier du destin contre ses citoyennes et citoyens, et contre son patrimoine matériel ! Nzogu bin Kyantede P R From: Mambo <Lumona1@AOL.COM>

To: CONGOKIN-TRIBUNE@CONGOKINGROUPS.COM

Sent: Wednesday, August 14, 2013 9:36 PM

Subject: RDC: le MSR suspend sa participation à la Majorité présidentielle publié il y a 1 heure, 45 minutes, | Denière mise à jour le 14 août, 2013 à 7:16 Le Mouvement social pour la République (MSR) a décidé ce mercredi 14 août de «suspendre jusqu’à nouvel ordre sa participation à toutes rencontres et activités à caractère politique au sein de la majorité présidentielle (MP)». Deuxième force politique de la MP, le MSR affirme avoir pris cette décision par solidarité avec un de ses membres, le député Muhindo Nzangi condamné la veille à trois ans de prison ferme par la Cour suprême de justice pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Ce parti dénonce plutôt « un procès politique ».

«Le MSR a décidé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, sa participation à toutes rencontres et activités à caractère politique au sein de la Majorité Présidentielle, parmi lesquelles les travaux préparatoires des concertations nationales et aux concertations proprement dites tant que l’injustice décriée n’aura pas été réparée», a déclaré Laurent-Simon Ikenge, porte-parole du MSR.

Dans cette déclaration politique, Laurent-Simon Ikenge indique que son parti n’accepte pas l’arrêt rendu par la Cour suprême de justice: «Le MSR a suivi très attentivement les péripéties de cette rocambolesque affaire et a constaté, au vu de l’instruction de la cause, du réquisitoire du ministère public et des plaidoiries des avocats, qu’aucune infraction intentionnelle n’a été clairement prouvée à charge de l’accusé. Ceci nous donne à conclure qu’il s’agit bel et bien d’un procès politique. Le MSR ne l’accepte pas et ne l’acceptera jamais.» Le MSR condamne «cette parodie de justice qui déshonore nos institutions et fait la honte de notre pays aux yeux du monde ».

La même source dénonce les «instigateurs de cet odieux montage, qui ne sont autres que les autorités de la province du Nord-Kivu et l’ANR (Agence nationale des renseignements), qui […] s’emploient à imposer l’intimidation , l’arbitraire et l’iniquité en lieu et place des valeurs républicaines ».

Au terme d’un procès de deux jours en procédure de flagrance, les juges de la Cour suprême ont condamné à  trois ans de prison ferme le député national Muhindo Nzangi, élu de Goma (Nord-Kivu). Ils l’ont reconnu coupable d’atteinte  à la sûreté de l’Etat, dans un arrêt rendu mardi 13 août soir à Kinshasa. En revanche, le Haute Cour n’a pas retenu contre lui les accusations d’outrage au chef de l’Etat portées par le ministère public.

Au cours d’une émission à laquelle il a participé dimanche 11 août à la radio Kivu One émettant à Goma, le condamné aurait mis en cause les autorités congolaises dans la guerre qui se déroule au Nord-Kivu. Il avait été alors interpellé à la fin de cette émission et ramené à Kinshasa, sous escorte militaire.

Le MSR, parti de Pierre Lumbi, conseiller principal du chef de l’Etat en matière de sécurité, est la deuxième force politique de la Majorité présidentielle à l’Assemblée nationale. Il vient après le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), dont Joseph Kabila est initiateur et autorité morale.

CIA et Lumumba


Il n’y aura as d’indépendance véritable au Congo tant que la question de la mort du premier ministre congolais ne sera pas résolu.

Aujourd’hui, la peur, la subordination, la pauvreté des congolais fait que personne n’ose aborder la question dans les cafés politiques, non plus qu’au gouvernement ou aux chambres des représentants du peuple.

De Skype

[06:00:22] PP : Comment la CIA a plongé le Congo dans le chaos … : la fuite désespérée de Patrice-Emery Lumumba
Les craintes entretenues par Timberlake au sujet de la convocation du Parlement étaient aussi partagées par le Chef d’antenne de la CIA à Léopoldville. Le 26 octobre, quand tout avait l’air d’indiquer que Mobutu était en mauvaise position, le Chef d’antenne signala à son Q.G. que si jamais le Parlement était convoqué en session et que les adversaires de Lumumba n’obtenaient pas la majorité, les « pressions » pour la réhabilitation de celui-ci seraient terribles et personne ne pourrait y résister. Ainsi donc, le seul moyen sûr pour éviter ce danger était d’éliminer Lumumba de la scène. Devlin avait une préférence pour une arrestation opérée par des Congolais mais avec les gardes de l’ONU postés autour de sa résidence. Cette éventualité étant jugée impossible, il restait l’autre alternative : l’assassinat. A ce point, Devlin n’avait pas tellement progressé avec son complot d’assassinat mais il continuait à le peaufiner en informant ses chefs sur les progrès réalisés. En date du 28 octobre, il les mit au courant que l’un des adversaires congolais de Lumumba avait confié à son contact de la CIA qu’il était en train d’essayer de faire tuer Lumumba. Mais il ajouta que cela risquait d’être très difficile étant donné que le boulot devrait être exécuté par un africain sans engagement connu avec n’importe quel blanc.

 

          Le jour suivant, Devlin fut informé par le QG que l’officier supérieur dont ils avaient déjà discuté via le canal secret PROP arriverait bientôt à Léopoldville pour l’avancement de ce projet. Plus tard, le Chef d’antenne se confia en disant qu’il était très possible « qu’il eût considéré le fait de lui ajouter un agent supplémentaire comme étant une indication de la part du QG de son insatisfaction de la manière dont il avait mis en application les instructions de Gottlieb. S’agissant de l’officier supérieur, O’Donnell avait ses propres réserves quant à l’idée d’assassiner Lumumba. Dans son témoignage devant la Commission de sécurité du Sénat, il expliqua que vers mi-octobre, Bissel l’avait appelé et avait demandé d’éliminer Lumumba. O’Donnell témoigna : «Je lui ai dit que je n’aurai absolument  rien à voir dans l’assassinat de Lumumba. Bissel lui suggéra de discuter avec Gottlieb qui lui avait bourré la tête avec différentes techniques mortelles pour se débarrasser de Lumumba. O’Donnell se rappelle que l’une de ces méthodes était un virus et les autres comprenaient des poisons. Bissel répéta qu’il ne sera pas impliqué dans un projet d’assassinat. Il prit le soin de faire enregistrer ses objections en répétant le même point de vue à tous ceux de la CIA qui étaient disposés à l’écouter : Richard Helms qui était l’assistant de Bissel et le Chef d’opération de la division des services clandestins, Tweedy et son propre chef William Harvex, le Chef d’une unité extra-secrète au sein du Conseil d’administration des Plans. Selon le témoignage de Bissel, O’Donnell avait la conviction que l’assassinat n’était pas une action convenable et que l’objectif visé pourrait être mieux réalisé par d’autres méthodes. O’Donnell établit une nette distinction avec une opération des Nations-Unies visant à arrêter Lumumba pour le remettre aux Congolais afin qu’il soit jugé et puni. Pour cela il était d’accord d’agir. Il dit à Bissel qu’il irait à Léopoldville et essayerait de « neutraliser » Lumumba en tant que facteur politique. Il expliqua à la commission : « je voulais… le faire sortir, le sortir par ruse si je le pouvais et le livrer… aux autorités légales, le placer devant un jugement O’Donnell confirme qu’il n’avait pas de remords à livrer Lumumba au jugement de ses pairs malgré qu’il était conscient qu’il y avait une forte, très forte possibilité de le voir condamné à mort pour ses crimes. Je ne suis pas opposé à la peine capitale, disait-il. O’Donnell arriva à Léopoldville le 3 novembre, soit un jour après la publication du rapport Dayal. Devlin était alarmé à cause de son implication dans l’affaire. Aussi, il attira une fois de plus l’attention de ses chefs sur le fait que si les Nations Unies convoquaient le Parlement, il était fort probable que celui-ci remettrait Lumumba au pouvoir, Devlin rencontra O’Donnell qui ne manqua de le surprendre par son manque d’enthousiasme pour l’accomplissement de sa mission. Devlin comprenait que la mission était « similaire » à la sienne, c’est-à-dire l’enlèvement ou la neutralisation de Lumumba. Il confia à O’Donnell qu’il y avait un « Virus » dans le coffre. A la suite des discussions qu’il avait eues avec Gottlieb, O’Donnell comprit que le virus en question était un agent mortel destiné à l’utilisation contre Lumumba.

          Etant donné qu’il avait refusé de participer à tout ce qui pouvait avoir un rapport avec une mission d’assassinat, il était surpris de constater que le virus était quand même là. En plus, Gottlieb n’avait jamais fait état du fait que lui-même avait convoqué le virus à Léopoldville. Quelques temps après son arrivée à Léopoldville, O’Donnell se mit à l’œuvre pour l’exécution de son plan. Il rendait régulièrement compte au QG et le chef d’antenne était tenu au courant de ses activités. La première chose, qu’il fit, fut de louer un poste d’observation de la villa où Lumumba résidait en toute sécurité. Ensuite, il se familiarisa avec un garde Onusien qu’il espérait recruter pour l’aider à extraire Lumumba de sa résidence. Afin de dissimuler le rôle américain dans cette opération, il prit l’option d’utiliser un « ressortissant du Tiers monde ». Un agent du nom de code QJ/Win. QJ/Win était répertorié dans les annales de la CIA comme un sujet étranger ayant un passé criminel. Recruté en Europe – il avait très peu de scrupules si pas du tout et était capable de faire n’importe quoi, y compris les assassinats. Apparemment, c’est le boulot qui lui était destiné au départ par la CIA, surtout que lorsque Devlin s’était aperçu que son agent local était incapable d’accéder à la résidence de Lumumba et par conséquent, dans l’impossibilité de lui administrer le poison.

          En date du 2 novembre, l’antenne de Léopoldville reçut un message du QG concernant QJ/Win. Le message était tellement sensible que les instructions suivantes étaient écrites dessus « ce message est à considérer comme notes strictement confidentielles et à détruire après première lecture ». Le message informait Devlin que QJ/Win était en route pour le Congo pour une mission qui pourra présenter un grand risque personnel pour lui-même. Et il poursuivait : «compte tenu de l’extrême sensibilité de l’objectif… on ne l’a pas informé sur ce que nous voulons qu’il fasse. Par contre, nous lui avons raconté que nous voulons qu’il cherche, examine et nous recommande des gens bien pour notre utilisation. Nous avons jugé nécessaire de garder secret le véritable but de notre mission jusqu’à la dernière minute, c’est-à-dire quand la décision de l’utiliser sera prise».

          Comme il l’expliqua, O’Donnell avait à l’esprit un autre projet pour QJ/Win : «Pourquoi?, je voulais l’employer. C’était… contre l’espionnage… je tenais à camoufler la participation des Etats-Unis dans l’affaire… en utilisant un sujet étranger que nous connaissions, en qui nous avions confiance et qui avait travaillé avec nous… l’idée pour moi était de l’utiliser comme un alter ego ». Evidemment, QJ/Win a eu du retard en cours de route, le 11 et encore le 13 novembre, alors l’antenne CIA de L …

Professionnaliser la lutte…


[13-07-13 15:57:09] Nsong’a Njila Kongo: ALERTE ROUGE !!! ALERTE ROUGE !!! A TOUS VRAIS PATRIOTES RÉSISTANTS COMBATTANTS !!!
ZACHARIE BABABASWE EN MISSION DE NOUS EMPOISONNER AVEC SES COMPLICES FAUX COMBATTANTS RÉSISTANTS ET LES HIRONDELLES CONGOLAISES DÉBARQUER ET RÉSIDENTE EN EUROPE, BOKEBA BOSALA PLUS ATTENTION BINO NIOSO BA VRAIS RÉSISTANTS COMBATTANTS DE LA PATRIE !
KANAMBE ALIAS KABILA VIENT D’ENGAGER UNE EQUIPE DES FEMMES-FILLES POUR NOUS EMPOISONNER ICI DANS LA DIASPORA; ET CETTE EQUIPE EST CONDUITE ET DIRIGER PAR L’INCIVIQUE AIGRIS  » LE ZAMBIEN ZACHARIE BABABASWE » ILS SONT ARRIVER DÉJÀ EN EUROPE POUR NOUS EMPOISONNER; ALORS MES COMPATRIOTES SOYEZ BEAUCOUP PRUDENT ET SURTOUT EVITER D’Y ALLER BOIRE OU MANGER CHEZ LES FEMMES OU CHEZ LES INCONNUS; ET SURTOUT EVITER LES SOI DISANT JOURNALISTES DE LA DIASPORA POUR VOS INTERVIEWS PUISQUE VOUS SEREZ EMPOISONNER PAR LEURS MICRO ET CAMERA…HOMME AVERTI BOYOKI PE BOZUA YANGO AU SÉRIEUX; ZACHARIE LE CHEF DE FILE DES EMPOISONNEUSES DES RÉSISTANTS COMBATTANTS DANS LA DIASPORA! POLICE DU PEUPLE ABELELI
[20:00:03] Nsong’a Njila Kongo: ATTENTION LA DIASPORA VOUS ETES EN DANGER !!! LE FAUX FILS DE LUMUMBA ESCROQUE SOUS LE NOM DE LUMUMBA ET CE PION DE LAMBERT MENDE ET DE JOSEPH KABILA RICHARD OKITO ALIAS RICHARD LUMUMBA SE PASSE POUR UN FILS DE LUMUMBA OR C’EST FAUX ARCHI FAUX; CET ESCROC DE RICHARD OKITO SE PROMÈNE SOUS L’APPELLATION DE NOTRE HÉROS NATIONAL LUMUMBA COMME QUOI QU’IL EST LE FILS DE LUMUMBA OR SON VRAI NOM ET SON PÈRE S’APPELLE OKITO, IL S’APPELLE RICHARD OKITO ET NON LUMUMBA CAR IL N’EST PAS LE FILS A MAMAN PAULINE LUMUMBA SOKO TEMBE BOBENGA CHEZ LA FAMILLE LUMUMBA POUR VÉRIFICATION OU CARRÉMENT APPELER LE FRÈRE DE PATRICE E. LUMUMBA LE DOCTEUR ALBERT ONAWELO A LONDRES-UK. POUR EN AVOIR LA CONFIRMATION QUE CET ESCROC TRAÎTRE COLLABO N’EST PAS DE LA FAMILLE LUMUMBA NI L’ENFANT DE PATRICE ÉMERI LUMUMBA ET DE MAMAN PAULINE! CET ESCROC DE RICHARD OKITO ALIAS LUMUMBA NOUS A DÉJÀ VOLER NOTRE PROJET DE SOCIÉTÉ DEPUIS 2008 EN ALLEMAGNE ET SE PRÉSENTE PARTOUT AVEC NOTRE PROJET DE SOCIÉTÉ COMME SI C’ÉTAIT SON PROJET DE SOCIÉTÉ; S’IL SE PRÉSENTE ENCORE SOUS LE NOM DE LUMUMBA SVP APPELER LA POLICE POUR QU’IL SOIT ARRÊTER POUR FAUX USAGE DE FAUX ET USURPATION ET ESCROQUERIE… BA MIYIBI PE BA NDOKI BASILI NAINU TE NA KONGO BOFUNGOLA MISO BA NDEKO NA RICHARD KOKA OKITO ET NON LUMUMBA!
[20:28:49] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Pourquoi est-ce que la famille Lumumba ne l’este pas en justice l’incivique présumé ?  Ce serait plus simple (une seule plainte) et plus efficace (un plainte concentrée, constitution de partie civile…) !
Ici, vous demandez à tout citoyen de sonner à la famille Lumuba, sans laisser ses coordonnées ; pour définitivement incommoder cette famille endeuillée jusqu’à présent ; et, sans que les personnes qui appellent n’aient les éléments de charge dont vous clamez disposer déjà.
Chers frères, combattons la traitrise et l’imposture avec professionnalisme ; sinon, en 2016, Kanambe gagnera encore aux élections qu’il organisera dans 3 ans avec les siens !