Luvumbu, Muya, Luyindula, Paluku-Atoka et la solution au problème


Comprendre les vrais enjeux ne vient pas tout seul.  Cela demande que l’on étudie la situation qui prévaut en RDC : manifestations, causes, conséquences, remèdes, obstacles, opportunités.

Des congolais, quelques congolais, travaillent.  Nous sommes peu nombreux à les suivre.  C’est dommageable pour nous et pour notre progéniture.  Je vous livre ici quelques réfléxions d’acteurs politiques.

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[04:19:57] Enfant noir au destin noir: Salut ndeko, j’ai fait des études approfondie et analysé profondément la constitution de la rdc. Je constate avec regret que les congolais ne connaissent leur droit. Ainsi, je souhaiterai faire une émission dont nous aurons la possibilité d’expliquer les détails de la constitution congolais. Beaucoup et surtout ceux de la diaspora ( les combattants fanatiques) font une mauvaise lecture de la constitution alors qu’ils l’ont devant leur yeux. Dans cette émission, je souhaiterai un débat fermé avec les hommes et femmes qui maîtrisent la loi et les textes constitutionnelle. Ainsi, les auditeurs pourront poser des questions et je me dispose à y répondre volontiers.

[04:32:24] Romy Luyindula: Frere la constitution n’a rien de commun avec l’occupation de notre pays. Nous combattant n’avons pas besoin de parler de cette constitution taillee sur mesure et imposee par la Belgique. Elle est la charte de l’occupation Rwandaise au Congo. Notre preoccupation actuelle,c’est de chercher comment amener le peuple a la revolution populaire.  L’heure de la synergie a sonne.

[04:56:19] Enfant noir au destin noir: Voilà une position que vous n’arrivez toujours pas à comprendre. En effet, savez vous que cette même constitution nous donne le droit de prendre les armes contre tout pouvoir d’occupation?. Kola nga Koyeba ezali Liwa y’a ndambo, ce qui justifie l’occupation des nos ennemies.

[14:40:20] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: La problématique du sous-développement congolais (= l’ensemble des problèmes posés par le sous-développement du Congo) est fait de tout cela.  Il ne faut rien minimiser ni rien exagérer pour se faire bonne conscience.
Accepter des présidents illégaux en 1965, 1997, 2001, 2006, 2011 et bientôt 2016 dénote notre irresponsabilité notre notoire : reconnaissons-le !  Cela nous faira du bien : nous saurons quoi faire pour changer la donne congolaise.  Accuser les autres et nous disculper malhonnêtement, nous plonge dans la honte, dans l’ignominie.

Chaque congolais doit se remettre en cause et s’engager dans une équipe de travail pour rechercher une victoire politique propre et durable : nous devons, démocratiquement, faire arrêter JHK et les siens ; éventuellement, en passant par une révolution populaire structurée, éclairée ! Cela est possible.

Pour ce faire, les rébellions sont inacceptables. Elle dissipent nos énergies, nos ressources humaines, culturelles et sociologiques.  Les propositions d’Albert Muya (https://projet2014.com/2016-2/techniques-et-mthodes/) sont des voies à explorer très sérieusement, parce ce qu’elles sont démocratiques et impliquent un élevation du peuple tant au plan temporel qu’au plan intemporelle.

Conférence-débat 20140713


« Comment amener les congolais à s’entendre rapidement pour contrer efficacement et démocratiquement le pouvoir sanguinaire et destructeur de Kinshasa ? »

Fil rouge proposé par Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu

  1. Quels sont les obstacles ?
  2. Quelles sont les opportunités ?
  3. Comment les surmonter les obstacles et exploiter les opportunité ?
  4. Avec quel bénéfice pour nous ?
  1. Quels sont les obstacles ?
    • L’incapacité de nos leaders à se mettre ensemble autour d’un table : UDPS, DC, Apareco, etc.
    • Un pléthore de partis politiques sans idéologie ni programme digne de ce nom et souvent concentrés dans la ville de Kinshasa (1 membre de chaque province). http://fr.wikipedia.org/wiki/Partis_politiques_de_la_R%C3%A9publique_d%C3%A9mocratique_du_Congo
    • Les marches, les rebellions et les sit-in qui ne apportent pas les changements attendus, qui sont organisés sans plans, mais auxquelles nous nous accrochons. https://www.google.be/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=les+rebellions+en+rdc
    • Une spiritualité qui mêle des croyances incompatibles : bokoko, christianisime, Islam
      • Un royaume divisé contre lui-même chavirera
      • Une démonstration de notre immaturité
      • La preuve de notre division spirituelle et l’explication de notre division dans les choses temporelles
    • Des niveaux d’instruction très différents qui rendent la communication difficile entre
      • l’intelligentsia qui doit fournir encore plus d’effort pour s’entendre avec l’homme de la rue
      • La base qui n’a pas la même vision du monde que l’intelligentsia qu’elle a formée
    • Un multiplicité de cultures parfois opposées
      • Matriarcat – patriarcat
      • Unitarismes – unionismes
      • Hiérarchisation – Fédération…
      • Dictature – démocratie
    • Une densité de population qui crée pas suffisamment de débats, pas assez contradictions ni de contestations
  2. Quelles sont les opportunités
  3. Comment les surmonter les obstacles et exploiter les opportunité ?
    • Constituer une liste exhaustive de nos problèmes (Appel du Projet 2014 depuis décembre 1999, sans écho favorable substantiel – jusque mai 2014 ).
    • Les analyser soigneusement dans des laboratoires appropriés : sources/origines/causes, conséquences/effets/suites
    • Rechercher les solutions qui conviennent aux congolais en tenant compte de nos cultures, de nos spécificités locales… (Indépendance dans le choix des destinées locales, fédération des ressources dans l’action, séparation du national d’avec le local, élévation du niveau d’instruction – à ne pas confondre avec la scolarité classique…)
    • Élaboration d’une stratégie à mettre en route sans délai, mais avec les précaution d’usage
      • Certaines personnes prennent du temps pour comprendre (Niveau d’instruction, d’éducation, de formation…)
      • Certains risques n’apparaissent ou ne s’observe qu’à la pratique, à l’expérience, à l’action – les imprévus – résoudre collectivement pour s’enrichir mutuellement
      • C’est le projet de société national démocratique, le plus riche, le plus exhaustif dans le traitement des problèmes
      • Se méfier des solution hâtives, des « il n’y qu’à »… des « faisons ceci ou cela d’abord ; on verra le reste après »
  4. Avec quel bénéfice pour nous ?
    • Un projet de société démocratique, le plus complet, le plus fédérateur
    • Une disqualification des dictateurs, des faux gurus
    • Une propulsion de la nation dans tous les secteurs : social, politique, technologie, économie, culture, sécurité…
    • Un attrait qui nous permettra d’engranger :
      • De territoires
      • Des peuples – nos cousins et nos alliés (Bemba, Kamerhe…)
      • Des nations
      • … de lancer les États-Unis d’Afrique